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 Cinéphilie

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Le Choixpeau
Le Choixpeau
Poudlard
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MessageSujet: Cinéphilie    Cinéphilie  Empty06.04.20 13:28




Cinéphile

Silence ça tourne !

Parle-moi de tes films préférés ! Si un jour je veux des idées, que je ne sais pas quoi regarder, je viendrais piocher ici. Tu peux parler du dernier que tu as vu, ou de celui que tu veux voir ! Celui que tu as vu mille fois, et celui que tu montrera à tes enfants quand ils auront l'âge.

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Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
Serdaigle
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MessageSujet: Les chroniques de Fanny   Cinéphilie  Empty08.04.20 14:42

     

Brooklyn ♦ Nine ♦ Nine

Les Chroniques de Fanny
L
Bonjour à tous petits cloportes, aujourd’hui je vais vous parler d’une série qui est très chère à mon coeur et qui compte parmi mes séries préférées de tous les temps.

Brooklyn Nine-Nine
C’est une série américaine, une sitcom plus précisément de sept saisons (la dernière est en cours de diffusion) narrant les aventures d’un commissariat de police au sein du quartier de Brooklyn. Au début de la série nous suivons le personnage de Jake Peralta (Andy Samberg), un détective doué mais un peu grand enfant sur les bords, il aime s’amuser, a du mal à rester sérieux bien longtemps du moins quand ça ne concerne pas le boulot. La série débute donc sur l’arrivée d’un nouveau capitaine, le capitaine Raymond Holt, un homme qui semble dénué de tout sens de l’humour et d’expressions faciales et plus sévère que le précédent.

La série va donc suivre les aventures de ce commissariat et de ses personnages que nous allons apprendre à connaître et aimer.

Tout d’abord il y a Jake, cet éternel grand enfant que je vous ai déjà présenté. Ensuite il y a Raymond Holt (Andre Braugher), le capitaine de l’équipe. Il s’intégrera bien au sein de l’équipe, une première pour lui qui a subit toutes sortes de discriminations au sein de sa carrière car il est noir et homosexuel. Il est respecté de tous et nouera au fil des épisodes, des liens avec les différents membres de sont équipe, apprenant à les connaître et à former une famille. Il est marié à un professeur d’université et le couple possède un chien, un welsh corgi dénommé Cheddar, qui est en quelque sorte l’enfant qu’ils n’ont jamais pu avoir.

Charles Boyle (Joe Lo Truglio) est le meilleur ami de Jake. Très possessif au niveau de cet amitié (il angoisse à l’idée de ne plus être son meilleur ami et est légèrement possessif), il idolâtre Jake. Il est également gastronome même si ses goûts culinaires sont parfois bizarres, ainsi que vestimentaires, Charles est un personnage attachant, qui s’affircme de plus en plus au fil des saisons.

Il y a aussi Amy Santiago (Melissa Fumero), qui est un peu une sorte d’Hermione Granger, toujours sérieuse, très organisée et voulant à tout prix plaire au capitaine Holt. Au début elle est en constante rivalité avec Jake, qui la taquine à son plus grand agacement. Elle cherche à prouver qu’elle est la meilleure et est assez ambitieuse.

Rosa Diaz (Stephanie Beatriz) est une femme forte et intimidante, assez secrète, elle est du genre motarde qu’il ne faut pas chercher sous peine de voir sa maison brûler. C’est une dure à cuire qui ne sourit pas beaucoup et qui à de légères tendances psychopathe mais qui cache au fond d’elle un cœur tendre et qui aime profondément ses collègues.

Terry Jeffords (Terry Crews), c’est le grand nounours de l’équipe. Passionné de musculation, il est grand, imposant, capable d’écraser un téléphone entre ses mains et pourtant rien n’importe plus que sa famille et ses filles, dont il est dingue. Il a aussi une passion pour les yaourts.

Gina Linetti (Chelsea Peretti) est la secrétaire du capitaine. Elle passe plus de temps sur son téléphone qu’à travailler et se définit comme étant la ville de Paris. Elle aime aussi s’admirer, et ne semble pas très encline à aider les autres si elle ne gagne pas quelque chose en retour. Elle cache aussi un grand cœur et est passionnée de danse.

Hitchcock et Scully (Dirk Blocker et Joel McKinnon Miller): Les archétypes des policiers flemmards qui passent leur temps à manger des donuts et le nez dans la paperasse. Ils ne sont pas très malins et provoquent souvent des catastrophes bien qu’ils semblent avoir eu leurs heures de gloire dans les années 80. Ils semblent néanmoins compétents dans leur travail et Scully est même doué en chant lyrique, en langues (il en connaît plusieurs dont le morse) et en résolution de puzzles (ce talent sera très utile dans un épisode).

Voilà pour le résumé des personnages, maintenant je vais vous expliquer ce que j’aime dans cette série :

Déjà l’humour, même si il varie d’une personne à une autre, n’est pas trop lourd, il n’y a pas de rires enregistrés insupportables qui te disent de rires et qui du coup, cassent un peu la blague. Ensuite l’humour n’est presque jamais oppressant (j’y reviendrais). Par exemple si la série se permet de rire du fait que le capitaine Holt soit noir et gay, elle ne le fait jamais méchamment mais plus pour dénoncer et quand un personnage se montre raciste etc... il est taclé et présenté comme négatif.

D’ailleurs la série se permet d’être militante à sa façon, en abordant des sujets sérieux le temps d’un épisode et de poser le doigt sur des problèmes de société.

Il y a un épisode (pas de spoil, promis) où Terry Jeffords se retrouve à chercher le doudou que sa fille à perdu près de sa maison. Il se met à faire le tour du pâté de maison et est appréhendé par un officier de police pour le seul motif qu’il soit noir. Si il arrive à éviter une arrestation en prouvant qu’il fait lui aussi partit de la police, l’épisode dénonce le racisme que subissent les personnes racisées aux USA, qu’encore de nos jours, beaucoup de noirs, latinos… se font tirer dessus alors qu’ils n’avaient rien fait et que ces derniers doivent travailler deux fois plus pour prouver qu'ils sont tout aussi compétents que les blancs. L’épisode traite de ce problème et des privilèges d’être blanc, de ne pas appartenir à une minorité et de ne pas craindre pour l’avenir de ses enfants.

Ainsi certains épisodes traiterons du coming-out et de la difficulté de son acceptation, mais aussi du harcèlement sexuel sans jamais tomber dans le pathos et traitant ces thèmes avec justesse et humour, mais aussi respect, ce qui est très important. Sans vous dévoiler quel personnage fait son coming-out, l'épisode montre à quel point il est difficile de s'ouvrir, que tout ce qui sort de l'a norme hétérosexuelle est encore très mal acceptée.

C'est aussi le genre de série dont ont peut regarder les épisodes dans le désordre (enfin n'allez pas regarder la saison 1 puis la saison 5), il n'y a pas de fil rouge entre les épisodes, saufs certains qui se suivent mais vous pouvez loupez quelques épisodes sans pour autant vous sentir perdu.

Les personnages sont aussi le grand point fort de la série. Chacun évolue, chacun trouve sa place au sein de l’équipe et dans le cœur du spectateur. Les personnages ne sont pas caricaturés, par exemple le personnage de Holt est loin de l’image qu’on renvoie des gays, comme efféminés, divas (ce qui n’est pas un problème en soit mais ça serait bien qu'ils ne soient pas représentés que comme des Cristina Cordula à la voix suraiguë) et qui fait rire parce qu’il ressemble plus à un robot qu’autre chose.

La question du féminisme est aussi abordée, les femmes ne sont jamais dévalorisées parce qu'elles le sont, chacune à sa personnalité et on ne blâme pas une femme parce qu'elle veux se marier ou non, les femmes se soutiennent et ne se tirent pas dans les jambes et bon sang ce que ça fait du bien de ne pas voir les femmes en rivalité constante, se crêper le chignon pour des affaires de coeur ou que sais-je. Elles savent qu'elles travaillent dans un milieu encore machiste et qu'il vaut mieux se souder les coudes plutôt que de jouer coup bas sur coup bas.

Il faut aussi noter une certaine diversité au sein du casting, qui n'est pas composé que de blancs, mais aussi d'acteurs noirs et latinos ce qui fait du bien dans le paysage télévisuel et permet aussi une plus grande identification pour les spectateurs.

La série n’est pas pour autant parfaite, les premiers épisodes ne sont pas les meilleurs et peuvent rebuter, mais ce n’est pas là mon principal problème.

Je vous vais parler des personnages de Hitchcock et Scully. Ils sont le seul bémol de la série. Car si la série dénonce le racisme ou l’homophobie (on n’hésite pas à cassez la figure des homophobes), la série à un sérieux problème de grossophobie (discrimination des personnes grosses).
Les personnages de Hitchock et Scully sont les clichés des personnes grosses qui sont bêtes et qui mangent tout le temps. Je sais qu’il y a souvent dans les sitcoms un ou des personnages un peu bêtes, comme Junior dans Ma Famille d’abord et ce n’est pas un problème en soit, ce genre de personnages apportent un élément comique à l’histoire.
Mais ici le problème est que les personnages ne servent qu’à ça, être bête et manger, salement parfois (le seul autre personnage qui aime la nourriture est Charles, mais il est mince et présenté comme gourmet) et c’est bien dommage. On aurait pu faire de ses personnages, plus âgés que les autres membres de l’équipe, des policiers qui préfèrent désormais la paperasse à l’action mais très efficaces et qui ne seraient pas stupides ou alors pas à longueur d’épisode. C’est bien dommage car la série renforce ce cliché que les personnes grosses sont répugnantes ou des personnages négatifs (Coucou J.K Rowling) alors que ça ne pourrait être qu’un détail sans grande importance.

Je préfère prévenir car cela peut blesser les personnes concernées mais aussi ne pas vous sauter aux yeux, la grossophobie étant sans doute moins visible que l’homophobie par exemple (Nous vivons dans une société où la minceur est reine, ce qui explique ce manque de visibilité).
Je vous recommande néanmoins chaudement cette série, que je considère personnellement comme une série doudou, j’aime regarder des épisodes quand je suis un peu triste, je sais que je vais rire et je suis rarement déçue par un épisode.  

GleekOut!
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: Cinéphilie    Cinéphilie  Empty08.04.20 23:10

     

Hook ♦ Ou la revanche du capitaine Crochet ♦

Les Chroniques de Fanny
L
Si comme moi vous êtes né-e-s au début des années 90, il y a de fortes chances pour que vous ayez déjà vu Hook, ou la revanche du capitaine Crochet.

Réalisé par Steven Spielberg en 1991 et dont la bande-son a été composée par John Williams, ce film est une ode à l'enfance.

Personnellement ce film a bercé mon enfance au même titre que de nombreux Disney et est encore aujourd’hui un de mes films préférés. C’est un de ces films qui me fait retourner en enfance, qui me fait rêver, qui m’emplit d’émotions douces et l’envie de partir à l’aventure. Quand je le voit, j’ai de nouveau dix ans.

L’histoire se passe bien des années après les aventures de Wendy au Pays Imaginaire. Cette dernière a bien vieillit, c’est une grand-mère désormais et sa petite-fille s’est mariée à Peter Pan. Ce dernier a lui aussi quitté le Pays Imaginaire pour fonder une famille et a désormais deux enfants, Jack et Maggie et vit aux Etats-Unis, où il est un brillant avocat. Mais Peter a oublié qui il était, il travaille trop, délaisse sa femme et ses enfants, il n’est plus le petit garçon qui ne voulait pas grandir. Et le jour où le capitaine Crochet enlève ses enfants lors d’un séjour de la petite famille à Londres, Peter est embarqué par Clochette au Pays Imaginaire, afin qu’il sauve ses enfants avant qu’il ne soit trop tard. Car si Peter a tout oublié, Crochet non et il compte bien prendre sa revanche sur son ennemi juré…

Peter est ici interprété par le très regretté Robin Williams et personne d’autre que lui ne pouvait camper le rôle d’un Peter Pan adulte. Il arrive à la fois à jouer l’adulte obsédé par le travail, un poil stressé mais aussi le père démuni, désespéré et angoissé quant au sort de ses enfants et cet air doux et rêveur, enfantin, cette malice espiègle de Peter Pan qui sommeillait depuis bien trop longtemps en lui. L’évolution du personnage est intéressante, on découvre les raisons de la venue de Peter au Pays Imaginaire, ses peines, on le voit tomber amoureux pour la première et unique fois de sa vie. On le voit  renaître dans une scène mémorable, pleine de charme et qui me fera toujours pleurer.
Il est ma version préférée de Pan, et la seule d’ailleurs, je n’ai jamais été fan ni du livre ni des autres adaptations, le personnage ayant tendance à me taper sur les nerfs. Pourtant il est sans doute le Peter Pan le moins proche de sa version d’origine, le Peter Pan originel étant bien plus sombre et cruel qu’il n’y paraît.
C’est sans doute parce qu’il me rappelle une enfance rêveuse que je l’aime autant.

L’autre star du film c’est Crochet, incarné par Dustin Hoffman. Il y campe ici un Crochet à la fois cruel, patient, qui concocte sa vengeance doucement pour mieux la savourer le moment venu. C’est aussi un adulte qui vieillit, qui a peur de la mort, qui cherche à lui échapper par tous les moyens à tel point de faire plusieurs tentatives de suicides avortées, n’ayant jamais le courage d’appuyer sur la détente. Après tout à quoi ressemblerait le monde sans le capitaine Crochet ?
C’est vrai après tout… Qui terroriserait les enfants dans leurs cauchemars, qui régnerait sur les pirates ? Il faut bien un méchant dans l’histoire et c’est Crochet.
Mention spéciale à Richard Darbois, le doubleur de Crochet dans la version française, que vous avez déjà entendu dans plusieurs films d’animation comme Aladdin ou Toy Story.

Dans sa quête Peter peut compter sur Clochette, jouée par Julia Roberts, doutée de parole ici. Intrépide et espiègle, elle veille sur tout le monde tel une maman et sera pour toujours la plus fidèle amie de Peter.

Les personnages incarnés par les enfants comme Jack, Maggie et les enfants perdus jouent très bien aussi, ils ont ce naturel et ces étincelles de magie dans les yeux, ce sont des enfants qui jouent des enfants. Je sais que ça a l’air bête mais de nos jours les enfants acteurs ont plutôt tendance à jouer des mini-adultes, à croire que les scénaristes n’ont jamais été enfants…

Typiquement années 90, le film Hook ne brille pas par sa multitude d’effets spéciaux mais plutôt par ses décors réels qui rendent, je trouve, bien mieux que tous ces effets sur fond vert que le cinéma nous sert depuis quelques années.

Mention spéciale à Bob Hoskins, aka Mr. Mouche, génial, drôle sans être ridicule, à Maggie Smith en une vieille Wendy, Dante Basco, le chef des enfants perdus, Raushan Hammond, « Miche », l’enfant perdu le plus proche de Peter et Glenn Close jouant un pirate dans un caméo.

Si vous avez encore une âme d’enfant, si vous êtes nostalgiques de votre enfance ou que vous aimez Peter Pan, ce film est fait pour vous.

Pour anecdotes sachez que si Robin Williams et Bob Hoskins (RIP à eux) étaient adorables et sympa avec tout le monde sur le tournage (Robin Williams a même offert des cadeaux aux enfants), Dustin Hoffman s’est montré, à l’image de son personnage exécrable.

GleekOut!
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