Bonjour à tous ! Je m'appelle Donald Andrew Austen. Mon anniversaire, c'est le date de naissance, j'ai 16 ans, et je fais ma sixième rentrée à Poudlard cette année ! Je viens d'une famille de moldus et je le vis très bien ! D'ailleurs moi, côté coeur, je suis plutôt incertain de mon orientation sexuelle et en ce moment, je suis célibataire. C'est un petit secret, ça reste entre nous, d'accord, mais j'ai vraiment très peur de forme que prend l'épouvantard ici. Oh ! J'ai failli oublier ! Mon patronus, c'est un magnifique fennec. Vous pensez me reconnaitre ? C'est normal, je ressemble beaucoup à Tom Holland. Je crois que je vous tout dit. A bientôt !

La vie ne t’a jamais véritablement fait de cadeau, n’est-ce pas Andrew ? Fils d’une femme de joie, ton père t’a abandonné avant même ta naissance, et à peine avais-tu poussé ton premier cri que ta mère en fit de même. Fruit d’un accident, ta mère ne t’a même pas accordé un seul regard avant qu’elle demande à ce qu’on t’emmène loin d’elle. Aussi, malgré que vous ayez passé neuf mois ensembles, tu n’as pas eu la chance de connaitre ta génitrice. Si seulement la malchance s’était arrêté là !

L’orphelinat, ce ne fut pas une partie de plaisir. La santé fragile, tu n’étais pas l’enfant idéal que les parents voulaient adopter, et pourtant, tu faisais vraiment tout ton possible pour paraitre mignon et adorable. Un grand sourire, beaucoup de politesse, et ton atout à toi, ton intelligence. A peine avais-tu trois ans que tu lisais déjà des livres entiers ! Curieux et remplit d’imagination, c’était ta façon à toi d’oublier que tu étais seul, et sans personne. Si tu ne comprenais pas toujours le sens véritable des histoires que tu dévorais, elles te permettaient de t’inventer un monde à toi, où tout serait tellement mieux que dans ce monde.

Déjà cinq ans que tu es à l’orphelinat, et tous les autres enfants qui ont grandit avec toi sont déjà partit maintenant. Il ne reste plus que toi. Si tu es maintenant un parfait petit garçon aussi instruit que respectueux, ton état de santé fragile ne jouait véritablement pas en ta faveur. Et puis maintenant, tu es grand. Plus le temps passe, et plus tu sais que tes chances de trouver des parents diminuent. Les gens ne veulent pas d’un grand garçon parfait, les gens veulent des petits bébés mignons. Si seulement, tu avais pu trouver une famille plus petit !

Et puis, alors que tu allais fêter tes six ans, il est arrivé. Ethan. De quatre ans ton ainé, il avait encore moins de chance de trouver des parents, et il en avait parfaitement conscience. Un esprit quelque peu rebelle qui cachait un véritable mal-être, Ethan passait son temps à l’écart, loin des autres enfants, et c’est sans doute ce qui vous a rapproché, la solitude. En seulement quelques mois, tu étais devenu son petit protéger. Vous étiez inséparable et c’est comme ça que tu as apprit que les parents d’Ethan étaient tous les deux morts dans un accident.

Les yeux remplis de larmes, il était temps de faire tes adieux à Ethan, lui qui avait été ton seul réconfort dans cet endroit lugubre et froid. Au fond de toi, tu avais égoïstement espéré que le jeune garçon ne trouve jamais de parents pour que vous puissiez rester ensemble, et qu’enfin ta solitude disparaisse. Dans le bureau du directeur de l’orphelinat, il ne restait plus que quelques papiers à signer pour rendre officielle l’adoption, et c’est alors qu’Ethan en sortit en courant pour venir te prendre dans ses bras. Il pleurait, lui aussi. Ce fut des au revoir déchirants.

On dit que le temps guérit les blessures, mais malgré les trois années qui venaient de s’écouler, Ethan te manquait toujours autant. Maintenant âgé de dix ans, tu étais le pensionnaire le plus vieux de l’orphelinat. La peur de l’abandon était maintenant si grande que tu ne voulais plus parler avec les autres enfants. Il faut dire qu’eux non plus ne voulaient pas t’approcher. Autours de toi, beaucoup de choses commençaient à devenir étranges, parfois même effrayantes. Qu’importe, de toute façon, ta santé fragile ne s’améliorait pas et tu n’allais pas en rajeunissais pas non plus. Personne ne viendrait t’adopter.  

Le mois de février arriva enfin, et avec lui, tes onze ans. Refermé et loin des autres enfants, tu avais abandonné tout espoir quand pourtant ta vie fut enfin illuminée. Alors que tu fêtais ton anniversaire seul, dans ton coin, une voix familière vint à tes oreilles. Ethan. Il était là, avec ce couple qu’il avait adopté, et rien ne pouvait te rendre plus joyeux, pas même quand il t’expliqua que ses nouveaux parents voulaient adopter un second enfant, et qu’ils avaient décidé de te laisser ta chance. Tout ça, c’était un véritable rêve qui devenait réalité, mais tu ne le réaliserais que plus tard.  

Tout était tellement merveilleux que parfois, tu te demandais si tu n’étais pas en réalité endormi dans ton lit au pensionnat, un livre ouvert dans la main. Certes, Ethan n’était pas avec toi, étant scolarisé dans un grand établissement privé doté d’un pensionnat. Néanmoins, il y avait tant de choses que tu ne comprenais pas encore, et que tes nouveaux parents essayaient tant bien que mal de t’expliquer. Finalement, tout devint plus clair quand tu reçus une lettre à ton nom de Poudlard, cette école que fréquentait déjà Ethan. Maintenant que tes parents te savaient sorcier, c’était tellement plus facile !