Bonjour à tous ! Je m'appelle Ronald Bilius Weasley, mais ici c'est Ron Weas. Mon anniversaire, c'est le 1er mars, de l'année 1980 de notre ère, j'ai 17 ans, et toutes mes dents, et je fais ma 7eme rentrée à Poudlard cette année ! Je viens d'une famille de sorciers (traitres à leur sang parait-il) et je le vis très bien ! D'ailleurs moi, côté coeur, je suis plutôt hétérosexuel (pas spécialement curieux mais que sait-on ce que l'avenir nous réserve) et en ce moment, je suis Célibatant (TM), c'est comme célibataire mais je ne me laisse pas abattre. C'est un petit secret, ça reste entre nous, d'accord, mais j'ai vraiment très peur de tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à une araignée. Oh ! J'ai failli oublier ! Mon patronus, c'est un magnifique Jack Russel Terrier. Vous pensez me reconnaitre ? C'est normal, je ressemble beaucoup à Rupert Grint. Je crois que je vous tout dit. A bientôt !

Il était une fois, l’histoire d’un garçon simple né dans une famille simple. Nombreuse mais simple. Et sorcière surtout. 

 
L’histoire que nous allons conter ce soir est celle d’un jeune homme. Ronal Bilius Weasley. Ron pour les amis. Et la famille. Ron Weas dans cette nouvelle époque dans laquelle il se trouve. Car oui, la magie permet bien des choses, et remonter le temps en fait visiblement parti. Alors remontons le temps. 
Levons le voile sur le passé, le présent et l’avenir de Ronald Bilius Weasley.
 
L’histoire de Ronald commence à sa naissance. Un beau 1er matin du mois de Mars, le jeune bambin qu’il était alors poussa ses premiers cris. Et en cela comme pour d’autres traits de caractère hérités de sa mère, il n’arrêterait jamais vraiment de crier. Ronald, donc, naquit un beau matin de Mars. Sixième enfant d’une fratrie, et déjà il ne faisait que répéter ce que ses ainés avaient tous faits avant lui. A savoir faire comprendre à Mme Molly Weasley qu’il avait faim. Ou soif, ou qu’il avait fait ses besoins dans sa couche. Ou qu’il voulait un calin. Bref, le jeune bébé n’était qu’un bébé parmi tant d’autres. Mais il était un bébé né dans une famille sorcière. Les Weasley. Et donc destiné à de grandes choses. Grandir, voir ses cheveux devenir roux, puis intégrer Poudlard, devenir préfet, travailler au ministère dans un poste sécurisé et faire des petits-enfants pour Mamie Molly. Oui Molly se faisait déjà quelques plans qu’elle partageait avec le nouveau venu dans la famille. 
 
Né dans une famille ne volant pas sur le dernier Nimbus, Ronald eu donc une enfance frugale mais riche en amour et en crise de rire. Et en crise de larmes. Et en hurlement de peurs et de colère à chaque occasion ou il était devenu la cible de Gred et Forge, les jumeaux malicieux de la famille. Perceval, Percy, semblait souvent le seul ilot de normalité dans l’unité familiale. Mais trop sérieux pour le jeune Ronald qui trouva bien vite dans sa petite sœur la compagne de bien ses premiers jeux. Jusqu’à sa découverte avec le Quidditch. Et les Canon de Chudley. Tant d’orange, cette couleur magnifique véritable dons des premiers sorciers pour l’humanité.
 
Finalement, ce qui devait arriver arriva et Ronald fit ses premières démonstrations de magie, et reçut en cadeau Croutard. Le vieux rat desséché de son frère Percy. Il apprendre quelques années plus tard que Croutard était en réalité Queudver, alias Peter Pettigrew. Animagus, traitre et lâche. Bien naturellement, à ses 11 ans, Ronald savait déjà qu’il allait intégrer Poudlard. Grande école de sorcellerie, la meilleure au monde d’après ses parents. Il ne put recevoir sa baguette cependant, celle de Charlie lui fut confiée (comme bon nombre de ses affaires précédentes : des secondes mains). Et il hérita de Croutard quand Percy, Parfait Percy, devint préfet. Un partage et échange (équivalent) entre des chocogrenouilles et un morceau de sandwich plus tard et il était déjà devenu le premier et meilleur ami d’un certain Harry Potter. « Notre nouvelle… célébrité » en dirait un certain professeur de potion. 
 
Ses années à Poudlard furent des plus chaotique et dangereuses. Pour sa santé physique aussi bien que mentale. Première année ? Un troll dans les donjons (et son premier moment d’héroïsme à sauver Hermione Jane Granger), un cerbère, un dragon. Un jeu d’échec géant. « Prends ça dans tes dents MacGo ! » et un parasite dans la tête (ou sur la tête) de leur professeur de Défense contre les Forces du Mal. 
Sa deuxième année ne fut pas plus calme. Elle commença par un tour en voiture volante, un atterrissage mouvementé dans les branches d’un saule cogneur pour se terminer par la tentative d’un idiot de leur faire oublier sa jeune sœur. Ou du moins comment faire pour la sauver. Le tout accompagné d’une baguette cassée qui lui valut plusieurs heures à cracher des limaces (on n’insulte pas les amis) et surmontée d’une peur presque paralysante de perdre sa meilleure amie. C’est bien volontiers que le jeune adolescent de cette époque oubliera sa visite à la colonie d’araignées géante stationnée en pleine foret interdite. 
Serait-il possible d’oublier ses troisièmes et quatrièmes années ? Ces moments où Ron décida qu’un rat (dans tous les sens du terme), était plus important que son amitié avec Hermione ? Que sa jalousie excessive lui fit presque perdre son lien spécial avec Harry ? Sans oublier la menace d’un « tueur de masse aux trousses d’Harry » ou encore les épreuves d’un tournoi stupide dont le dit meilleur ami n’avait pas besoin pour être célèbre pour l’éternité. Ou riche. Pas ses meilleurs moments donc. Mettons cela sur le compte des hormones.
Sa cinquième année fut… étrange. Un ministère de la magie dans le déni, des accusations infondées envers son meilleur ami, sa réalisation que « oh mon dieu mais oui Hermione est une fille » (non pas qu’il ne le savait pas intellectuellement avant) ou encore les heures à comprendre que Dolores (il ne l’appellerait jamais professeur) était encore moins compétente que Gilderoy. Se préparer avec Harry et Hermione dans le cadre de l’Armée de Dumbledore (ou l’Association de Défense) puis leur aventure *slash* tentative de sauvetage au Département des Mystères. La perte de leur innocence. La perte de son innocence. 
Une sixième année relativement « calme » et « normale » durant laquelle il eu son premier flirt. Oublions cette partie. Le premier poison dans son système (il ne sait jamais comment il aurait pu trouver quoique ce soit d’agréable chez Romilda Vane), son expérience en tant que joueur de Quidditch (et ses sauvetages héroïques). L’année où Ronald s’est senti comme un Roi. 
Au contraire de sa septième année. Ron s’attendait à une séance agréable de camping et à de bons petits plats tous les soirs. Ce ne fut… définitivement pas le cas. Cette année est celle qui le confronta le plus à ses peurs, à ses désirs, à ce qu’il y’avait de plus obscur et caché au fond de son cœur. Affrontements, dragons et autres mangemorts firent aussi parti du lot d’éléments de cette année. Mais pour Ron, plus que tout, cette année-là fut celle de l’introspection. Introspection, danger et combat. Et un peu de romance, bien que cela ne soit pas aller bien loin. Ronald ne pouvait pas nier qu’Hermione et lui n’étaient pas compatible en tant que couple. Il l’aimait, et l’aimerait toujours. Mais une relation entre eux finirait par exploser et/ou les rendre dingue. 
 
Le voilà désormais dans le passé, son meilleur ami a la chance de pouvoir apprendre à connaitre ses parents. Et lui peut sortir de l’ombre si grande de ses ainés, de son ami et devenir l’homme qu’il se sent prêt à devenir. Tant que sa sœur et Malefoy ne rendent pas les choses plus difficiles pour les forces du bien et pour ses amis. Tant qu’ils peuvent construire un monde où chacun peut se sentir de réaliser ses rêves sans avoir crainte de voir son statut de sang créer un plafond de verre. Ron ne sait pas réellement ce que l’avenir leur réserve. Mais il compte continuer de lutter avec ses amis pour leurs idées.