La sortie à Pré-Au-Lard est prévue depuis plusieurs jours désormais, et si Sirius est conscient qu'il ira seul, puisque James ne semble pas de très bonne humeur, que Remus se doit de terminer son devoir d'Histoire de la magie et qu'il évite avec le plus grand soin Peter, cela n'entache en rien, sa joie de retrouver ce petit village sorcier des plus charmants. Le jeune Black n'est pas quelqu'un de très difficile. Aussi compliqué que cela soit de le comprendre, il ne demande qu'à être libre et maître de lui-même. Ses pensées lui appartiennent et sa philosophie de vie a beau être différente des autres, cela ne fait pourtant pas de lui une mauvaise personne. Bien au contraire. Il serait capable de se battre pour le bien. Et est certain qu'il n'hésiterait pas une seule seconde à user de certains sortilèges interdis à Poudlard, s'il le devait, face à sa famille. Il n'y a peut-être que face à Regulus, que Sirius hésiterait. Et c'est sûrement ce qui pourrait créer sa perte, si son petit frère adoré, venait à devenir un véritable adepte du Seigneur des Ténèbres. Néanmoins, l'animagus n'en croit pas une seule seconde. Il a l'espoir que le gamin fera de son mieux et prendra son courage à deux mains, pour ne pas finir de la même manière que leurs parents. Tous les Black ne sont pas mauvais. La preuve avec son oncle Alphard. Ce dernier l'a aidé financièrement, cet été, après sa fugue. Il semblerait qu'il lui ai ouvert un compte à Grigotts et désormais, il se vante dans les lettres qu'il lui envoie, d'avoir été, lui aussi, effacé de la tapisserie présente au manoir Black.
En y pensant, Sirius se met à sourire. Bien-sûr, qu'il n'est pas seul. Mais Alphard avait toujours fait de son mieux pour rester dans le moule, jusqu'à aujourd'hui. Sirius ne l'aurait jamais cru capable de faire une telle chose pour lui, et lui en sera certainement éternellement reconnaissant. Peu importe que Walbugra les haïssent tous les deux. Sirius ne l'a jamais vu comme une mère, après tout. Prenant finalement une longue inspiration, simplement vêtu dans pull en laine bordeaux et d'un jean serré mettant en valeur ses longues jambes, Sirius s'empresse de lasser ses vieilles rangers noirs dont il ne désire point se séparer. Il est fin prêt à rejoindre les autres. Oh, évidemment qu'il pourrait utiliser l'un des passages secrets de Poudlard pour y arriver plus vite, mais le sang pur préfère prendre son temps aujourd'hui. C'est ainsi qu'il rejoint le petit troupeau, les mains dans les poches, restant un peu à l'écart, après quelques sourires charmeurs et échanges polis envers quelques demoiselles curieuses et quelques connaissances. Lily non plus, ne semble pas être dans le coin. Ni même Regulus ou Fanny et Sirius soupire longuement, avant que son regard ne s'arrête, quelques minutes plus tard, sur une longue chevelure rousse l'interpellant.
Encore d'humeur bougonne, suite à l'esquive de James quant à cette promenade à Pré-Au-Lard, Sirius hésite un moment à s'approcher de la jeune femme qui semble l'intéresser de plus en plus chaque jour. L'amour n'a jamais été une évidence pour l'animagus. Tel un chien solitaire, il a plutôt tendance à enchaîner les histoires sans lendemain, ce qui lui a valu une belle réputation de coureur de jupons, faisant fuir quelques filles aux besoins d'amour sincère. Alors que les élèves se dispercent finalement, certains allant chez Zonko, d'autres se précipitant vers la boutique d'Honeydukes, Sirius, lui, suit en toute discrétion la jeune femme, étudiante à Gryffondor, d'une année sa cadette. Peyton. Je ne pensais pas te voir ici. Toute seule qui plus est. Note le beau brun aux boucles sauvages, un sourire taquin, étirant ses lèvres, tandis que ses yeux, pétillant de malice, ne quittent pas le visage de la belle rousse. Aurait-il l'intention de l'inviter à boire une bière-au-beurre ? Son insolence et sa manière d'indiquer sa présence est certainement désagréable pour autrui, mais, c'est ainsi que Sirius Black a toujours agit, après tout. :copyright:️ 2981 12289 0
Peyton E. Dickson
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 29.04.20 15:48
The clumsy man and the beautiful young lady.
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« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
Lorsque Felix avait appris la sortie à Pré-Au-Lard, il n’avait pas cherché une minute de plus avant de me demander si je voulais y aller avec lui. D’abord hésitante, j’avais finalement cédé après qu’il me l’ait demandé pour la troisième fois dans la salle commune de Gryffondor. Il avait lourdement insisté, me disant qu’il avait tellement de choses à me raconter. Je ne pouvais que le croire. Je le connaissais depuis que nous étions enfants. Nous avons vécu dans le même village et les chances que l’on devienne amis et sorciers à la fois étaient, pour le dire, quasiment nulle. Pourtant, c’est bien ce qu’il s’est passé. Nous n’en avions jamais parlé, jusqu’à ce que je me retrouve lors de ma première année dans la même maison que lui. Il avait fait le premier pas vers moi. J’avais été surprise et étonnée, mais la situation avait fini par nous faire rire plus qu’autres choses. Il était mon premier et véritable ami, ça je ne pouvais pas le nier. Parfois, certains étés nous passions du temps ensembles et nous nous racontions toutes nos histoires à Poudlard. Il était devenu, au fil du temps, un véritable confident et je savais que je pouvais me confier à lui quand ça n’allait pas. D’une certaine façon, il était comme mon grand-frère.
Le jour J était enfin arrivé. J’étais enfin prête à sortir et j’attendais mon très cher ami dans la salle commune des Gryffondor. C’est lorsque j’ai vu Felix arrivé avec son air désolé que j’ai compris. Il a murmuré quelques excuses et m’a parlé d’une urgence. Je n’ai posé de questions. Je sentais qu’il était sincère et je n’avais pas de raisons pour insister. Son air gêné en disait long et je savais qu’il m’en parlerait. Peut-être pas tout de suite, il lui faudrait probablement du temps de régler cette histoire, mais je lui laissais tout le temps qu’il fallait. Je l’avais embrassé sur la joue avant de lui dire que ce n’était pas grave, qu’il règle ses affaires et que j’allais tout de même profiter de cette journée à Pré-Au-Lard. Il n’avait pas à s’en faire pour moi et, peut-être, que je croiserai un ou deux amis là-bas. Je lui adressais un dernier signe de la main lorsque je sortie de la salle commune avant de descendre et de rejoindre le groupe. Visiblement, il n’y avait personne que je puisse connaître ni même avec qui me rendre dans certaines boutiques. Tant pis. Je passerais donc ma journée toute seule.
Je n’avais pas remarqué sa présence. Je me demandais surtout comment je pourrais occuper cette journée. Peut-être irais-je faire deux ou trois achats, puis que j’irais boire un verre aux Trois Balais avant de reprendre le chemin de Poudlard. Non, tant pis. Rien que cette idée m’avait donné soif. C’est à la suite de cette pensée, alors que je me dirigeais vers le lieu convoité que je pris conscience de sa présence. « Bonjour Sirius. Et moi je ne pensais pas que tu puisses un jour te balader à Pré-Au-Lard sans James. » Et dire qu’il fut un temps, je n’aurais jamais osé répliquer de la sorte. J’aurais même peut-être tenté de fuir au plus vite la situation. Cependant, cette fois, je restais là et je lui adressais un petit sourire. « Sauf si je me trompe, que ce dernier soit dans le coin et tu ne fais que l’attendre. » C’était une possibilité. Après tout, ces deux-là étaient toujours ensembles non ? Néanmoins, une chose m’intriguait, pourquoi Sirius avait-il soudainement décidé de m’adresser la parole ?
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 30.04.20 15:10
Sirius ne l'avait jamais vraiment remarquée, jusqu'à-ce qu'elle ose sortir de sa cachette, de sa douce voix, les saluant pour la première fois en presque six années, le jour de leur septième rentrée à l'école de sorcellerie magique du Royaume-Unis. Bien-sûr, qu'il l'avait déjà vu, mais jamais d'une autre manière que d'une pauvre fille timide et trop nerveuse pour lui accorder le moindre intérêt. Sirius a toujours été ainsi. Assez dur avec autrui. Il est trop ouvert, trop souriant, trop fourbe. Il a toujours eu du mal, avec les personnes distantes, les gens introvertis. Le sang pur ne les comprend pas. Comment peut-on ne pas apprécier la compagnie d'autrui ? Il est tellement agréable d'avoir des amis sur qui compter, une véritable famille de coeur, que rien ni personne ne peut détruire. Si l'on enlève Peter bien-sûr. Car depuis qu'il connaît quelques détails de son avenir, Sirius ne peut s'empêcher d'éviter le garçon. Si aujourd'hui encore, il semble innocent, le doute demeure. Est-il déjà au service du Seigneur des ténèbres ?
Désireux de se changer les idées, l'animagus secoue vivement de la tête, ses cheveux venant fouetter son visage avec douceur, tandis qu'il se répète intérieurement qu'il est venu à Pré-au-Lard pour se détendre et non pour se faire du soucis. Le beau brun se décide alors à s'approcher de la demoiselle à la longue chevelure flamboyante. Si quelques regards curieux les épient au loin, Sirius n'en n'a que faire. Il se contente de sourire, gardant fier allure, la démarche féline, tandis qu'il interpelle la belle Gryffondor, sans aucune mauvaise idée derrière la tête. Sa réponse ne se fait pas attendre et il hausse un sourcil, curieux. Comment a-t-elle pu devenir ainsi, en si peu de temps ? C'est impressionnant. Il ne comprend pas. Il aimerait savoir. Peyton pique sa curiosité. Hante parfois même ses pensées. Et s'il en parlait à James ou à Remus, il est certain que ces deux idiots lui diraient qu'il est amoureux. Mais ce n'est pas vrai. Il est simplement intéressé par ce soudain changement. Cette allure droite et ce regard confiant. Est-ce que j'ai besoin de James pour me promener ? Et toi, Felix ne te tient pas la jambe pour une fois ? Demande-t-il, piqué au vif, son humeur bougonne revenant au galop.
S'il en veut à James de lui avoir posé un lapin ? Evidemment ! Il aurait aimé pouvoir se changer les idées, plutôt que de devoir traîner dehors tout seul, à ruminer dans son coin. Enfin, peu importe. Peyton sera une bonne distraction. Et il pourra peut-être apprendre des choses sur elle, grâce à cela. A dire vrai, James devait venir, mais je crois qu'il fait la tête en ce moment. Evans a certainement brisé son petit coeur, encore une fois. Rétorque l'animagus en haussant des épaules, brisant les quelques mètres le séparant de la jolie rouquine, la détaillant du regard. Dickson n'a rien de repoussant. Il cherche le moindre défaut, mais il ne parvient pas à en trouver. La seule chose qui le rebutait chez elle, c'était sa timidité maladive. J'peux t'inviter à boire une bière-au-beurre ? Son sourire arrogant se veut charmeur, tandis qu'il pointe les Trois Balais à la demoiselle. Il est maladroit Sirius, on ne dirait pas pourtant, comme ça. Mais il essaie de faire un effort, de ne pas être brusque, ni même dragueur. S'il avait besoin d'une nuit divine, sous des draps propres, il irait certainement voir ailleurs. Pas sûr que Peyton soit de ce genre. Et bizarrement, il n'y pense même pas.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 04.05.20 1:52
The clumsy man and the beautiful young lady.
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« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
J’avais toujours fui la bande des Maraudeurs depuis mon entrée à Poudlard. Mon manque de confiance et ma timidité maladive avaient eu raison de moi. Je n’avais jamais réellement réussi à la vaincre. Et pourquoi faire ? J’avais Kathleen et Carter, mes deux meilleurs amis, j’avais Felix, mon ami d’enfance. Je n’avais pas besoin de plus. J’avais également quelques camarades de classe avec qui je m’entendais très bien. Je n’avais pas besoin d’un grand cercle d’amis pour pouvoir profiter de mes années à Poudlard. Cependant, ça me bouffait de l’intérieur. Je passais mon temps à fuir cette bande et pour cause. Ils dégageaient une telle confiance en eux que je n’avais pas et quand je les avais vu s’en prendre à ce pauvre élève de Serpentard… De ce que je me souvienne, depuis mon arrivée, lorsque je les voyais avec Severus Rogue, les mauvais souvenirs de cette école moldue me revenaient en mémoire. J’avais déjà subi tout ça une fois, je n’avais pas envie que ça recommence. C’est également pour cette raison que j’avais décidé d’éviter ce groupe. Plus je m’en tenais éloignée, plus je me sentais comme protégée.
Seulement voilà, les barrières étaient tombées. Kath’ m’avait fait comprendre qu’à Poudlard, nous étions sur un même pied d’égalité et que l’on ne me jugerait pas car je pouvais faire des choses étranges comme les moldus aimaient dire. La sorcellerie c’est tout ce qu’il y a de plus normal dans le monde des sorciers. Logique n’est-ce pas ? En attendant, Sirius Black était là et il me parlait, contre toute attente d’ailleurs. Cependant, il était à côté de la plaque. « Pour ça, il faudrait qu’il me tienne à la jambe. Moi je sais que tu es ami avec James, Remus et Peter. Toi, ce que tu ne sais peut-être pas c’est que, même si Felix est un ami d’enfance, je suis bien puis souvent avec Kathleen et Carter qu’avec lui. Mais, peut-être que tu ne les connais pas car ni l’un ni l’autre n’est à Gryffondor, ni en septième année. » Et bien, si je m’étais attendue à une telle répartie il y a quelques années, je crois que je n’y aurai jamais cru. « Mais ce n’est pas grave, après tout, c’est quand même surprenant que tu connaisses mon prénom alors que l’on ne s’est jamais réellement parlé. » Je lui adressais un léger sourire. Après tout, Sirius n’était pas si désagréable.
James n’était donc pas là. Alors qu’est-ce que Sirius faisait seul à Pré-Au-Lard ? En même temps, on pouvait également se demander la même chose en ce qui me concernait. « Il s’en remettra certainement, il n’est pas à sa première tentative après tout.» C’est vrai que James pouvait se montrer… Tenace. Il avait beau essayer, Lily lui résistait. Mais James n’était pas ma principale préoccupation actuellement. Est-ce que Sirius Black venait sérieusement de m’inviter à boire une bière-au-beurre ? A moi ? Peyton Dickson ? La fille qui avait toujours cherché à le fuir depuis des années ? Cette question m’avait légèrement déstabilisée, cependant… « Eh bien volontiers. C’est gentil de proposer. » Felix allait peut-être regretter de ne pas être venu, surtout quand il saurait. Tant pis pour lui. Je lui raconterai ce qu’il s’est passé durant cette journée plus tard.
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 04.05.20 12:43
Sirius n'essaie même pas de retenir sa remarque, vis à vis de Felix. En effet, le jeune homme semble être souvent aux côtés de Peyton, parfois. Peut-être est-ce parce que l'animagus semble remarquer plus facilement la présence des hommes entourant la jeune femme aux longs cheveux roux, plutôt que les présences féminines ? Et pourquoi, d'ailleurs ? Il ne devrait pas, dans le fond, mais parfois, Sirius doit bien admettre qu'il ne s'en rend même pas compte. La réponse de Peyton le fait hauser un sourcil, alors qu'il reste muet, l'espace de quelques secondes. Rares sont les demoiselles qui osent lui répondre ainsi. Il faut avouer que Sirius n'a clairement pas l'habitude de se faire envoyer sur les roses, d'une telle manière. Enfin, il ne risque pas de s'en plaindre. C'est amusant, dans le fond. Surtout quand on sait, comment agissait cette rouquine, il y a encore quelques mois. « Si tout Poudlard me connaît, je ne peux malheureusement pas connaître tout le château. Je m'en tiens aux plus importants. » Rétorque finalement le jeune sang pur, la tête haute. Il se fiche bien, de savoir qui étudie au sein de l'école de sorcellerie. Il connaît tous les Gryffondor. Quelques Serdaigles. Un peu moins de Poufsouffle. Et il déteste tous les Serpentard sauf son frère Regulus. C'est assez simple. Y'a clairement pas de quoi se prendre la tête, dans le fond.
« Je te rappelle que les seules fois où je t'ai dit bonjour, les précédentes années, tu bégayais et n'arrivais pas à allonger une phrase sans buter sur tes mots. C'était presque mignon, mais j'avais un peu de peine pour toi, dans le fond. Enfin, ce n'est pas méchant, ce que je dis. Tu as juste dû louper pleins de bonnes choses en ayant été renfermée de la sorte. » Avoue l'animagus après avoir glissé une main dans ses boucles sauvages pour les remettre en place à cause d'un coup de vent violent. L'hiver approche. Son anniversaire et celui de Regulus également. La majorité bientôt atteinte, Sirius est plutôt impatient de pouvoir être considéré comme un adulte. Après tout, il n'est plus un enfant depuis de nombreuses années maintenant. A-t-il déjà pu se considérer tel un enfant ? Sa vie au manoir des Black n'a jamais été rose, après tout. « Et pas la dernière non plus. James lâchera pas l'affaire. Je crois qu'il a de la chance. De pouvoir aimer quelqu'un de cette manière. » Marmonne Sirius, tout en penchant la tête sur le côté. Pour un garçon n'étant jamais tombé amoureux, le jeune Black ne peut pas vraiment comprendre cette ténacité, néanmoins, jamais il ne pourrait critiquer James là-dessus. Il en faut, du courage pour se faire remballer devant tout Poudlard, à longueur de journées, depuis plusieurs années et ce, toujours par la même personne.
Finalement, Sirius pose le pour et le contre, quant à inviter la jolie rousse à aller boire une bière-au-beurre. Il est certain que cela fera jaser tout Poudlard, mais est-ce que ça le dérangerait ? Clairement pas. Il se fiche bien, dans le fond, de savoir ce que peuvent bien penser les autres. « N'oublie pas que c'est moi qui invite. Allez, viens. T'auras tout le temps de me raconter ce qu'il t'est arrivée cet été, pour que tu deviennes aussi sûre de toi. » Renchérit Sirius, d'un air enjoué, ouvrant la porte des Trois Balais à la Gryffondor, d'une année sa cadette. Une fois à l'intérieur, quelques têtes curieuses se tournent vers eux, et Sirius salue de manière enjouée, la grande Rosmerta, avant d'aller s'installer à une table tranquille, de manière détendue. « J'ai l'impression que t'as beaucoup de préjuger sur moi. » Avoue finalement l'animagus en souriant, après avoir demandé une bière-au-beurre pour lui, laissant bien évidemment, Peyton décider de ce qu'elle désire d'elle-même. C'est une grande fille après tout. Bon sang. Sirius est certain que Remus et James le harcèleront de questions, lorsqu'ils apprendront pour cette petite entrevue en tête à tête avec la belle Dickson. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 06.05.20 1:09
The clumsy man and the beautiful young lady.
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« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
Il avait raison sur toute la ligne. Si tout Poudlard le connaissait, lui ne connaissait pas tout le monde. C’était un fait et je ne pouvais qu’être d’accord avec lui. Il aurait été impossible de dire le contraire. C’est vrai que le château renfermait un grand nombre d’élèves en son sein. Et si les Maraudeurs faisaient parler d’eux, certains élèves, comme moi, se faisaient plutôt oublier. D’ailleurs, c’était presque surprenant que Sirius connaisse mon nom. Quoique… Ce n’était pas si improbable après tout. J’avais passé la plus grande majorité de ma scolarité à prendre la fuite face au groupe. A peine ils arrivaient dans la salle commune que j’essayais de me faire oublier dans un coin ou je montais dans mon dortoir prétextant être fatiguée. J’avais évité le moindre contact avec eux et cette attitude c’était, bien évidemment, remarquée. Il n’était donc pas surprenant qu’ils finissent par connaître le nom de celle qui n’avait jamais cesser de les fuir. C’était plutôt une évidence. Après tout, qui ne voudrait pas savoir quelle étrange personne cherche par tous les moyens d’éviter votre contact ?
« Oh ne t’en fais pas pour moi, j’étais peut-être renfermée sur moi-même avec certains mais j’ai quand même des amis sur qui je peux compter. C’est juste que… Il y avait une raison à tout ça, mais peut-être qu’un jour je te l’expliquerai. » D’un côté, j’avais un peu peur qu’il me trouve complètement ridicule pour les avoir évités un long moment de ma vie juste à cause de ce qu’ils pouvaient dégagés et que moi, je n’étais pas grand-chose face à eux. Cependant, je pouvais facilement l’expliquer avec ce que j’avais pu vivre dans cette école moldue. Les comparaisons entre les deux écoles pouvaient se comprendre quand c’était plutôt bien expliquer. Mais, pour le moment, ce n’était pas vraiment le sujet. En plus de tout, l’hiver approchait à grand pas et je commençais à avoir froid. « Je crois plutôt que c’est Lily qui a de la chance. James aime Lily d’un amour inconditionnel, il se battrait pour elle, ça se voit. Même si Lily le rejette, elle a quand même une sacrée chance de pouvoir se dire que, quoi qu’elle fasse, cet homme l’aimera toujours. Mais je pense qu’à trop le repousser, il finira peut-être par laisser tomber. » Après tout, qui ne laisserai pas tomber après plusieurs refus ? Qui ne laisserai pas tomber si, après toutes ces années, il était incapable de l’atteindre ?
« J’en connais un qui est bien curieux. » Avais-je dit tout en le remerciant de me tenir la porte. Sirius Black ne passait pas inaperçue dans ces lieux, ça se ressentait Nous avons fini par nous installer à une table et j’avais suivi sur la bière-au-beurre. Après tout, n’était-ce pas pour en boire une qu’il m’avait si gentiment invité ? « Des préjugés ? Je ne dirais pas ça, enfin… Pas vraiment. » J’avais légèrement soupiré et cherchait mes mots avant de me dire que, finalement, il valait peut-être mieux jouer franc jeu. « Ce n’est un secret pour personne, j’ai longtemps manqué de confiance en moi mais ça c’était à cause de l’école moldue dans laquelle j’étais. J’ai vécu dans un petit village dans la banlieue de Londres. Tout le monde se connaît là-bas. J’avais pas mal d’amis et on formait une sacrée bande. Mais il y a eu toutes ces choses étranges qui se passaient autour de moi et ça a commencé à se voir. A partir de ce moment-là j’ai été considéré comme une moins que rien, comme une fille bizarre. Et il y avait ce groupe à l’école, ceux dont tout le monde parle et qui est fortement respecté. Ceux qu’on appelle les populaires. Ils m’avaient pris pour cible et j’étais l’objet de toutes leurs moqueries. » Je pris quelques minutes de pause lorsqu’on vint nous servir nos boissons. Je pris le temps de boire une gorgée avant de poursuivre. « Lorsque j’ai appris que j’étais une sorcière, j’ai pris conscience que tout ce qu’il se passait autour de moi n’était pas si étrange. Ça faisait partie de moi. Et il y a eu l’épisode du Poudlard Express. Quand je t’ai vu arriver avec tes amis, vous sembliez dégager exactement la même chose que ce groupe à l’école, en plus, on ne roule pas sur l’or chez moi, alors j’ai sauté dans le premier compartiment. Puis une année, j’ai pensé que je devrais peut-être arrêter de vous fuir de la sorte et je vous ai vu vous en prendre à Severus Rogue. Ça ne m’a pas vraiment aidée à me faire une bonne opinion et ça m’a persuadé de vous fuir. Enfin bon, c’est une sacrée longue histoire tout ça. »
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Dernière édition par Peyton E. Dickson le 20.05.20 16:23, édité 1 fois
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 07.05.20 16:07
Sirius essaie de ne pas faire le moindre faux pas. Il faut admettre, qu'apprendre son futur l'a quelque peu fait mûrir en peu de temps. Ce qui les attend, après Poudlard, n'a rien d'amusant, sauf si cette fille répondant au nom de Lindsay sauve le monde. Il n'y croit que peu. Comment pourrait-elle réussir à tout faire, de ses deux seules petites mains ? C'est clairement impossible, dans le fond. Il n'y croit pas une seule seconde. Elle aura besoin d'aide. Il y aura certainement une guerre. Pour autant, ce n'est pas vraiment le moment pour penser à une telle chose. Il sait qu'il a encore du temps, malgré tout, quand bien même le secret est difficile à garder, le jeune animagus fait de son mieux, comme toujours, pour être un bon ami, auprès de ses proches. Ne pas les mettre en danger inutilement. Porter un poids sur les épaules, n'a jamais été aussi compliqué, à ses yeux, mais il fait avec. Comme toujours. « Un jour ? Oh allez, tu en as déjà trop dit, visiblement. J'vais être plus excité qu'une puce à l'idée d'apprendre pourquoi tu nous as toujours évité comme si on avait la Dragoncelle. » Rétorque le sang pur en haussant un sourcil, plutôt curieux. Il faut avouer qu'apprendre à la connaître n'est pas une si mauvaise idée, à ses yeux, et même si cela fait jaser tout Poudlard, Sirius s'en contre fiche. Il a l'habitude, et il n'y fait plus vraiment attention. Les humains, sorciers comme moldus, ont toujours été ainsi. Nés avec le besoin de se mêler des affaires des autres, des choses qui ne les concernent clairement pas, au final. Sirius est parfois ainsi, mais il essaie de faire des efforts. Mis à part avec Regulus, James ou Remus, par exemple.
Penchant la tête sur le côté, en l'entendant dire que Lily a de la chance, l'ancien héritier premier des Black sourit, un peu bêtement. James et Lily sont adorables, même s'ils se chamaillent sans arrêt. Il se retient de répondre qu'ils finiront par se marier et avoir un enfant. Il n'est pas censé connaître l'avenir de ses deux amis, alors autant faire l'innocent, l'idiot qui ne sait rien. Cela vaudra mieux pour tout le monde. « Tu as raison. Mais elle finira peut-être par se rendre compte qu'il n'est pas si mauvais. J'suis pas certain qu'il laissera tomber, après toutes ses années, elle l'intéresse toujours autant si ce n'est plus, après tout. » Finit-il par dire en haussant des épaules. Dans le fond, il espère que l'arrivée de Lindsay ne changera pas cette partie de son histoire sur le futur. Pour Sirius, mourir jeune ne veut rien dire, tant que l'on a vécu ses plus belles années. A quoi bon vivre vieux, si l'on est malheureux ? Sa philosophie de vie est certainement étrange, mais le jeune Black a toujours été ainsi. Différent. « C'est l'un de mes traits de caractère principaux. Curieux. Tu vois, on dirait que tu me connais mieux que ce que je pensais. » Avoue le grand brun, avant d'ouvrir la porte d'entrée des Trois Balais, laissant la belle rouquine passée devant.
Il ignore les regards sur eux, s'installant bien rapidement à une table avant de passer sa commande. Peyton le suit. Deux bières-au-beurre. Le gryffondor, étudiant en dernière année, se détend, écoutant finalement ce que veut bien lui dire la jeune femme qui lui fait face. Il reste silencieux, sage et à l'écoute, comme s'il s'agissait de James ou de Remus. Être attentif à ce que les autres veulent bien lui dire, est primordial pour Sirius. La confiance est quelque chose qui se gagne, mais il sait, dans le fond, qu'il n'y a rien de mauvais en lui. Le fait d'avoir faillit envoyé Snape à la morgue l'a longuement fait réfléchir. Ne pas mettre autrui en danger. James lui avait passé un sacré savon, après être venu à la rescousse du futur Mangemort. « Je vois, je crois que je comprends où tu veux en venir, vis à vis de James et moi. » Se renfrogne un peu le sang pur en faisant la moue, avant de remercier Rosmerta venue leur apporter les boissons. Il lui sourit, cette dernière se retenant visiblement de faire une remarque pleine de sous-entendus, avant qu'elle ne s'éclipse pour aller servir d'autres clients. Les sorties de Poudlard doivent lui rapporter un maximum d'argent, avec tous les élèves qui ne parlent que des Trois Balais à longueur de journée.
Sirius sirote tranquillement sa boisson, léchant par moments ses lèvres, pour y enlever la mousse, qu'il savoure avec délice. La jolie rouquine reprend son récit, et il continue de l'écouter avec sympathie, soufflant en entendant parler de Severus. « On venait pourtant à peine de se rencontrer. J'étais un p'tit con, littéralement. » Avoue Sirius en haussant des épaules. A onze ans, on ne se rend pas spécialement compte de ce que l'on peut dégager aux yeux des autres. L'animagus hoche de la tête, avant de passer une main nerveuse dans ses cheveux. D'accord. Il passe littéralement pour un garçon horrible. Entre ça, et ses amourettes plus rapides que l'éclair, il faut admettre qu'il peut avoir une mauvaise réputation auprès de ses camarades. « Ce n'est pas parce qu'il est seul qu'on s'en prend à lui. Je ne peux pas me le voir. Tu sais ce qu'il a dit à Lily, il n'y pas longtemps ? La traiter de sang de bourb, c'est clairement cruel. Je déteste les principes sur le sang. N'importe qui, qui naît avec des pouvoirs, est digne d'être reconnu comme un sorcier à par entière. » Se défend Sirius, tout en jouant avec la choppe contenant sa bière-au-beurre. Il penche à nouveau la tête sur le côté, tout en fixant la jolie rouquine.
« J'sais, que beaucoup me voit comme un crétin. T'es certainement pas la seule à le penser, au fond de toi. Si t'as vécu l'enfer, à l'école moldue, dis-toi, que j'ai vécu l'enfer chez mes parents. J'me plains jamais, mais si j'te disais les sortilèges qu'on m'a balancé dans la tronche à chaque mot de travers, ou encore, simplement parce que j'ai toujours pensé que les nés moldus avaient leur place dans le monde sorcier, ça te ferait certainement dresser tes cheveux sur la tête. Je sais très bien, qu'il m'arrive d'être mesquin, méchant, vicieux, sans tact. Mais faut toujours se dire, que derrière nos apparences, y'a toujours quelque chose qui s'y cache. Toi, t'étais renfermée sur toi-même, moi, j'me venge sur ceux qui n'en valent pas la peine. » Termine Sirius en lui lançant un léger sourire. Il n'a jamais dit cela, aux donzelles qu'il espérait mettre dans son lit. Bizarrement, pour la première fois dans sa vie, le désir d'être honnête prend le dessus sur son côté charmeur et ses sourires pleins de sous-entendus. Le fait d'être vu comme un mauvais garçon, maintenant qu'il sait que Peter sera un traître, l'irrite au plus haut point. :copyright:️ 2981 12289 0
Peyton E. Dickson
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 20.05.20 2:12
The clumsy man and the beautiful young lady.
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« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
J’avais juste souri à sa remarque sur la Dragoncelle. D’une certaine manière, Sirius avait raison. J’avais passé mon temps à les fuir comme la peste comme on disait chez nous, les Moldus. J’avais passé la plus grande partie de ma scolarité à fuir les quatre amis sans raisons évidentes. Pour eux, je devais juste être une fille un peu bizarre. Même si le terme un peu était certainement exagéré. J’aurais peut-être dû dire carrément bizarre. Je ne les connaissais pas, je ne les connaissais pas, et pourtant je les fuyais, voulant absolument éviter de croiser leur chemin. C’était assez compliqué lorsqu’on savait que nous étions à Gryffondor et que nous étions amenés à nous croiser que ce soit dans la salle commune mais également dans la grande salle lors de repas. De toute évidence, il était impossible de les éviter continuellement, pourtant je n’avais jamais failli à la tâche jusqu’à présent. Je les avais évités à la perfection jusqu’à cette fameuse année où j’ai commencé à leur parler et prendre confiance en moi. Je les avais bien évités comme on fuyait la peste ou la Dragoncelle. J’en ai eu assez de fuir. Je n’en avais pas besoin en vérité. Il avait juste fallu d’un peu de confiance pour pouvoir leur adresser un simple bonjour. C’était assez surprenant mais j’y étais parvenu.
« Dans ce cas, ce n’est plus qu’une question de temps. » Lily et James, le fameux duo que personne ne s’attendait à voir. Quoi que… C’était plutôt le duo que tout le monde s’attendait à voir. Bien que Lily semblait distante, James s’accrochait. Alors, peut-être qu’avec un peu de persévérance, il finirait par arriver à ses fins et que la belle Evans finirait par céder à ses avances. En fait, je ne savais pas trop quoi penser de cette relation. James pouvait se montrer lourd parfois, et Lily ne se laissait pas faire. Elle n’avait de cesse que de le repousser, pourtant le jeune Gryffondor persévérait. Toute autre personne aurait laissé tomber, mais pas James. Alors, je me demandais s’il finirait par arrêter lui aussi, par se résoudre à l’idée que la jeune Evans ne voudrait pas de lui. Ou alors, peut-être qu’elle finirait par céder et accepter de sortir avec lui. C’étaient différentes possibilités et il fallait toutes les prendre en compte. D’ailleurs, je me demandais ce que ça pouvait faire, de voir un garçon aussi amoureux de vous et qui remuait ciel et terre pour que vous daigniez vous intéresser à lui.
Quoi qu’il en soit, j’avais très vite sorti l’histoire de Lily et James de mon esprit. Sirius était curieux de savoir pourquoi je les avais évités, et bien il était servi. J’avais commencé à me confier sur ma vie mais également sur ce que je pensais d’eux. J’avais parlé de mon ressenti, de mon mal être, de cette école moldue. J’avais même fait la comparaison de ce groupe de garçons avec les Maraudeurs. Sirius était loin d’être idiot, il avait compris le rapport entre ce groupe avec James et lui. Et, pour conclure, j’avais finalement parlé de Severus Rogue. « Je crois que j’avais vaguement entendu parler de cette histoire, mais je ne savais pas qu’il avait dit une telle chose sur elle… » Ça me surprenait, surtout venant de Severus envers Lily. De ce que je savais, ils étaient voisins et ils s’entendaient plutôt bien. J’avais entendu parler d’une dispute, mais je n’avais jamais entendu parler de ces mots sang-de-bourbe. J’étais surprise, même choquée. Si j’avais su… « Tu as bien raison. Je ne comprends pas non plus toute cette polémique sur l’origine du sang… Sinon, qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Que les nés-moldus ne peuvent pas être acceptés chez les sorciers à cause du sang, tout comme chez les moldus car ils auraient des pouvoirs ? C’est complètement ridicule… »
Je repris une gorgée de bière-au-beurre tout en l’écoutant parler. C’était bien la première fois que j’entendais Sirius parler de sa vie. Alors, je l’écoutais attentivement. « Tu n’es pas un crétin. Et tu n’es pas méchant non plus. Du moins, je ne te vois pas comme ça. » Je le pensais sincèrement. Sirius était loin d’être un idiot. Il avait juste sa manière de vivre mais il n’en restait pas moins intelligent pour comprendre ce qu’il faisait et comprendre les conséquences de ces actes. Je ne le voyais pas non plus comme quelqu’un de méchant. Bien au contraire. Il avait juste une façon bien à lui de se défendre mais également de protéger les autres. Par contre, pour le manque de tact, je lui donnais raison. J’entendais assez parler de Sirius Black pour le savoir. « Je suis désolée pour ton enfance. Cependant, je pense qu’il devrait y avoir plus de sorciers de comme toi et partageant ces idées. » Après tout, ne serait-il pas mieux que tout le monde soit apprécié à sa juste valeur ? Ne serait-il pas mieux de reconnaître les nés-moldus comme les égaux des sorciers aux sangs pur ou mêlé ?
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 24.05.20 0:39
Désir soudain, d'être vu, autrement que comme le coureur de jupons de l'école de sorcellerie, Poudlard. L'adolescent, bientôt homme, gagne un peu plus en maturité, chaque jour le rapprochant de cette inévitable guerre. Garçon aux cheveux bouclés, désireux de faire ses preuves. De prouver au monde, qu'il n'est pas un Black. Qu'il n'a rien à voir avec les membres de sa famille et que rien ne le rapproche de Bellatrix, par exemple. L'envie de fuir. Le besoin de se sentir différent. Après tout, ne dit-il pas toujours, que chaque être possède une part de bonté, mais également une part sombre et qu'en soit, le plus important, c'est celle que l'on choisit de révéler au grand jour ? Enfin … Quand Sirius le dit à voix haute, cela sonne beaucoup mieux, mais pour le moment, là, n'est pas la question. Gamin souriant. Gamin rêveur. Il fixe la jolie rouquine qui lui fait face, alors que la discussion dérive sur son meilleur ami ; James Potter. Un futur couple. Ce n'est plus qu'une question de temps. Si elle savait, Peyton. Amour fleurissant. Les Potter auront un fils. Sirius espère simplement, que ce futur là, ne changera pas. Voir James souffrir d'un amour non réciproque pour le moment, est déjà assez cruel, aux yeux du jeune animagus. Il hausse alors les épaules, en simple réponse, pour clore le sujet. De peur de faire une gaffe. De peur de trahir ce secret. Ce futur. Tout ce qu'il connaît, et qu'il ne devrait pas savoir. Lourd fardeau, que de devoir garder tout cela pour lui. Au fin fond de son esprit pris sous les vagues meurtrières de toutes les pensées l’accablant, jours et nuits.
Chope de bière-au-beurre entre les doigts, qu'il fait tourner avec une légère pointe de nervosité. Sirius se trouve assez étonné, d'être perçu comme un gamin persécuteur. Il tend à ne pas faire le mal – à part, peut-être, vis à vis de Severus. Sa haine est encore plus puissante, désormais, depuis l'insulte balancée à l'encontre de Lily Evans, gratuitement. Petite fleur trop loyale au cœur déchue. Elle aurait dû comprendre qu'il n'était pas un bon ami, bien avant cela. Mais lui, dans tout cela ? Avait-il le droit de le mener jusqu'à une mort certaine, sans l'intervention de James ? Certainement pas. Part sombre de son esprit. Coeur endolori. Le gamin espère que son avenir sera plus blanc que noir. Du gris, lui irait à la perfection, dans le fond. « Que veux-tu, certains sont plus idiots que d'autres. » Rétorque le jeune sang pur, en haussant des épaules. Il n'aurait jamais cru entendre de tels mots sortir de la bouche de ce vicieux Serpentard. Il semblerait être plus cruel qu'il ne le pensait, au final. « Je suppose, ma mère disait, et dit toujours, que les nés-moldus devraient être anéantis. Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Après tout, tant qu'on a des pouvoirs, et qu'une baguette nous choisit, c'est qu'on est un sorcier. Sinon, que devrions-nous dire des Cracmols ? C'est pile ou face, au final. » Pense soudainement Sirius, penchant la tête sur le côté, tel un chien réfléchissant à sa prochaine bêtise. Non pas qu'il ait l'envie de faire quoi que ce soit contre le règlement, pour le moment, bien-sûr.
Douceur sucrée qui coule le long de sa gorge. Le bouclé s'essuie le coin des lèvres, d'un revers de manche habile. Il sourit, un peu, en entendant les mots rassurant de Peyton. Touché. Foudroyé. Par cette bonté. Il n'a pas l'impression d'être jugé, en cet instant présent, et bizarrement, cela lui fait le plus grand bien. Le besoin d'être rassuré. D'être vu autrement, que part le biais de toutes ces rumeurs qu'il a pris le temps de répandre, durant toutes ses années. Comme une envie de se rattraper, malgré tout, malgré son côté joueur et dragueur. Peut-être est-il temps, de grandir un peu. « Merci, Peyton. » Répond-il, simplement. Et elle n'a pas idée d'à quel point, cela lui fait du bien, au gamin Black. Il s'humecte les lèvres, jetant un regard autour d'eux, foudroyant de ses yeux sombres, un élève marmonnant à l'oreille d'un autre, tout en les fixant. Qu'il tourne la tête, ce bougre, avant qu'il ne lui fasse ravaler sa curiosité mal placée. « C'est le destin. Disons que ça forge le caractère, tu sais. Je pense qu'il y en a, qui sont plus à plaindre. » Avoue Sirius, en passant une main dans ses boucles pour les tirer en arrière, dégageant ainsi son visage. « J'suis désolé, qu'on t'ai effrayé, par le passé. Tu méritais clairement pas d'être prise pour cible. Personne ne le mérite, je suppose. Je crois que c'est ainsi, qu'on favorise à rendre les autres mauvais. » Finit-il par dire, en tapotant des doigts contre la table, avant de terminer d'une traite, sa bière-au-beurre. Rien à voir avec l'alcool moldu, bu pendant ses vacances d'été. Il a plutôt hâte, de pouvoir passer ses A.S.P.I.C.S et retrouver, cette liberté. « Tu voudrais faire quoi, après Poudlard, Peyton? » Demande-t-il, tout en accentuant sur son prénom, comme pour ne pas l'oublier, bien que cela soit impossible. Il fixe la jeune femme aux longs cheveux flamboyants, de son regard brillant. Elle est loin, l'envie de fuir, l'envie de faire l'idiot, pour le moment. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 26.05.20 0:44
The clumsy man and the beautiful young lady.
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« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
Les enfants sont parfois cruels entre eux. C’était une dure réalité qu’il avait fallu accepter. L’environnement dans lequel j’avais grandit à l’école était loin d’être idéal. Persécutée, souffre-douleur. Ce n’était jamais amusant. Pourtant, je ne voulais pas contrarier mes parents. Je me rendais à l’école sans la moindre envie. Je voulais juste fuir, courir le plus loin possible de tout ça, mais je restais. Je rentrais parfois en retenant mes larmes, en ne voulant pas montrer ma souffrance à mes parents. Je ne voulais pas les inquiéter. Ils avaient déjà quelques soucis d’argent, je n’avais pas besoin d’en rajouter. Nous n’étions pas très riches, les temps étaient assez difficiles, ma mère faisait des petits boulots quand mon père tentait de retrouver du travail. Je portais d’anciens vêtements, ce qui me valait encore plus de moqueries. La perte de confiance en moi s’était faite progressivement. Avant, ça ne dérangeait pas comment je pouvais m’habiller, comment je pouvais me comporter. Mes camarades se moquaient bien de qui j’étais et ce qui me définissait. Nous n’étions qu’un petit village et nous pouvions tous sortir et jouer ensemble comme une grande famille. Il avait fallu d’une seule et unique différence, quelque chose d’étrange, pour que je devienne celle qui fallait éviter, celle qu’il fallait rabaisser. Je n’étais qu’une moins que rien et Poudlard n’avait rien changé dans mon esprit. La maltraitance était ancrée, les tortionnaires avaient bien fait leur travail. Je n’avais pas confiance en moi, ni en qui que ce soit. J’avais peur du moindre jugement, que tout recommence. J’évitais tous ceux qui pouvaient me rappeler ceux qui m’avaient traîné dans la boue. J’avais évité Sirius pour ces raisons. Il y avait quelque chose qui se dégageait de ce groupe que je ne pouvais atteindre. Il m’a fallu une énorme prise de conscience. Il aura fallu que je fasse une comparaison entre le monde sorcier et moldu pour comprendre. J’avais été rejeté du dernier car j’avais des pouvoirs, choses que l’on avait tous ici. Alors pourquoi me cacher ? Pourquoi avoir peur ? J’avais été bien stupide. « Je ne te le fais pas dire… » C’est certain que j’avais été idiote d’éviter tous ceux qui m’entouraient par peur de représailles. Certains étaient idiots car ils se croyaient supérieurs, parce qu’ils pensaient que les mots ne pouvaient blesser. Ces personnes-là se trompaient.
« Je ne comprends pas pourquoi cette question de sang est si importante… Je pense qu’on devrait tous être considérés comme des égaux. Avec ou sans pouvoirs. Nous sommes tous de simples humains avant tout. Avant d’avoir des pouvoirs ou non, on a tous du sang qui coule dans nos veines, nous sommes tous pareils. C’est complètement stupide les origines, que ce soit celle du pays ou du sang… » J’avais du mal à comprendre pourquoi certaines personnes accordaient tellement d’importance à toutes ces choses. Après tout, nous étions tous pareils, nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Rien ne pouvait être plus simple que ça. Personne ne méritait d’être traité comme inférieur. Je l’avais compris bien trop tard, mais certaines personnes vivaient encore dans le déni et se considéraient encore comme inférieur à certains. Cette différence ne devrait pas exister. Rien de tout ça ne devrait exister. C’en était désolant pour l’humanité. L’être humain avait tendance à se dévaloriser parfois. Et lorsque j’entendis Sirius dire qu’il pouvait être méchant, mesquin, vicieux, je n’avais pas pu m’empêcher de dire ce que je pensais de lui. Non ce n’était pas un crétin, non il n’était pas méchant. On fait tous des erreurs de jeunesse, et on finit tous par se rattraper. Nous sommes tous un peu crétins à un moment de notre vie, mais on finit tôt ou tard par apprendre de nos erreurs. « Peut-être bien, m’enfin, aucun enfant devrait vivre l’enfer chez ses parents. » J’avais eu besoin de cet endroit où je me sentais en sécurité. Chez mes parents, j’avais un lieu où m’échapper de cette école moldue. Où Sirius pouvait-il se sentir en sécurité si ça se passait mal à l’extérieur et que ça n’allait pas avec ses parents ? Je n’étais pas non plus la plus à plaindre. « Je pense que les enfants sont cruels entre eux et que la peur de l’inconnu joue également un rôle dans cette violence. La peur peut nous conduire à faire des choses complètements stupides. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait autour de moi et ils en avaient peur. J’ai passé mon temps à vous fuir toi et tes amis parce que j’avais peur. La peur nous rend stupide. Je n’avais vraiment aucune raison de te fuir pendant tout ce temps. »
Je pris une légère gorgée de bière-au-beurre, réfléchissant à ce que je venais de dire. Peut-être que j’en faisais trop ? Je ne savais pas vraiment. Je reposais ma bière-au-beurre devant moi et constatait que Sirius avait déjà fini la sienne. J’étais vraiment si lente ? Je n’eu pas vraiment le temps de réfléchir sur la question car il m’en posa une à laquelle je ne me serais pas attendue. « Oh… Eh bien je me suis toujours dit que je me verrais bien travailler à Sainte-Mangouste au deuxième étage pour les virus et microbes magiques. » Je m’étais pas mal renseignée sur le sujet et j’avais très envie de faire quelque chose que je pourrais qualifier d’utile. Travailler à l’hôpital, c’était là où je me voyais le plus. Mais, avant toute chose, il fallait déjà que je fasse ma dernière année à Poudlard l’année prochaine. « Et toi Sirius ? Qu’est-ce que tu voudrais faire ? » J’avais envie d’en savoir plus sur lui, ce qu’il voulait faire plus tard. J’avais tout simplement envie de le connaître. Je reportais ma bière-au-beurre à mes lèvres, buvant quelques gorgées et, en la posant, ne me rendant pas compte de la moustache de mousse que je m’étais faite.
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 28.05.20 13:35
Violence des parents, retranscrites dans certains de ces gestes. Sirius aurait pu être un ange, s'il était tombé dans la bonne famille. Il n'a pas vraiment un mauvais fond, bien au contraire. Douceur est maître de sûreté. L'envie d'être une bonne personne, de ne pas faire le mal. Désir d'être différent de sa famille, de jouer la balance. Il n'a jamais ressenti le besoin d'être violent, médisant ou méchant. Il n'a jamais haït les moldus, ni même leurs enfants dotés de pouvoirs magiques. Le monde ne tourne pas autour des sorciers uniquement. Il y a tellement de choses à voir. Tellement de façons différentes de vivre. Sûrement est-ce pour cela que le beau brun souhaite faire le tour du monde, après ses études, mais il sait que la guerre à venir, l'empêchera de réaliser ce rêve rapidement. Et il espère ne pas terminé à Azkaban, comme l'a dit Lindsay. Il espère que son avenir sera différent de celui qu'il doit être normalement. Il n'est pas une mauvaise personne. Il est presque sûr de ne pas mériter un tel sort. Néamoins, Sirius a sérieusement besoin, ces derniers temps, d'être rassuré. Le problème est, qu'il ne peut parler de ses problèmes à personne. Ni à James. Ni à Remus. Ni à son oncle. Encore moins à Regulus, qui semble faire une crise existentielle, depuis son départ du manoir Black. Oh bien-sûr, l'animagus n'en veut pas à son petit frère. Il peut le comprendre. Après tout, Sirius l'a laissé tout seul, face aux pensées sombres et médisantes de leurs parents. Walburga doit avoir posé sur lui, tous ses espoirs. Et Sirius s'en veut, dans le fond. Peut-être aurait-il pu continuer de supporter tout cela jusqu'à sa majorité ? Peut-être qu'il n'aurait pas dû le laisser tout seul, là-bas, au final ? Même si Walden Macnair passe voir Regulus. Même si son parrain semble prendre soin de lui. Sirius ne peut s'empêcher de s'inquiéter. D'en cauchemarder, même, certaines nuits plus maussades que d'autres.
« Je suppose que ça date de bien longtemps. Avant, les sorciers étaient persécutés. A tel point que nous n'étions pas en très grands nombreux, tu sais. La chasse aux sorcières, tout ça. Je suppose que la haine est venue de là et que la plupart des familles de sangs purs, ont retranscrits cette haine, cette peur cachée des moldus, à travers leurs progénitures. » Répond simplement le brun aux boucles sauvages, dans un haussement d'épaules. « Mais je suis bien d'accord avec toi, les origines de sang, c'est stupide. » Ce n'est clairement pas lui qui dira le contraire, quand on sait que son meilleur ami, son frère de cœur, est amoureux d'une née moldue et que lui-même, semble en pleine conversation, avec l'une d'entre eux. L'une d'entre eux. Cela sonne si faux, dans son esprit. Peyton est comme lui. Une sorcière à part entière, après tout. Il ne pourra jamais dire le contraire, c'est certain. « J'suis d'accord avec toi, mais malheureusement, on ne choisit pas sa famille. » Répond-il, d'un air détaché. Dans le fond, il ne sait même pas pourquoi il lui a dit tout cela. Andromeda a sous-entendu quelque chose la dernière fois, dans un échange de lettres, mais Sirius préfère ignorer ses mots, écris sur un parchemin quelconque. Il préfère se mentir à lui-même, se cacher derrière son masque de coureur de jupons pendant encore quelques temps. L'inquiétude de s'attacher et de voir cette personne disparaître. Comme l'a si bien dit sa cousine, ses parents ne le laisseront pas ternir encore plus le nom des Black. Ils le laissent faire, parce qu'il n'a pas encore franchi la limite, mais s'il la franchit, qu'adviendra-t-il de lui, et des personnes qu'il aime ? Il n'en sait rien et sûrement est-ce là ce qu'il l'inquiète le plus.
Gamin au regard déjà bien trop sérieux. Adolescent avec l'âme d'un adulte. Trop de poids sur ses épaules. « Le principal, c'est de s'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard, je suppose. Je peux bien te prouver que ce qu'on dit sur moi est faux, comme ça. » Même s'il ne sait pas pourquoi, il meurt d'envie de lui prouver qu'il n'est pas mauvais, ni même aussi détaché qu'on le prétend. La gazette de Poudlard dit parfois d'horribles choses le concernant et Sirius est persuadé qu'il étripera la personne qui joue de sa personne. Il sourit, néanmoins, en se disant que Peyton n'est pas si idiote et qu'elle doit être assez mature et indépendante pour pouvoir se faire une idée sur les autres d'elle-même. Bière-au-beurre terminée, Sirius s'étire un instant, faisant craquer sa nuque par simple habitude. Il boit bien trop vite, comme à son habitude. Sûrement est-ce pour cela, qu'il en boit toujours deux, chaque fois qu'il vient ici. Néanmoins, il préfère attendre la jolie rouquine lui faisant face, par simple politesse. Mais certainement, pas intérêt tout particuliers, également. Dans le fond. Question indiscrète. Sur un avenir potentiel. Sirius s'intéresse à la jeune femme, sans même le cacher. Il l'écoute, avec un intérêt tout particuliers, fixant son visage, la détaillant de son regard sombre, mais doux. « Je vois. Tu veux partir dans la médicomagie, alors. C'est intéressant. Je veux dire, c'est cool, de dédier sa vie à l'entraide. » Avoue Sirius en se redressant quelque peu. Il est certain qu'il ne pourrait pas en faire autant. A dire vrai, le jeune sang pur pense plutôt à lui, d'abord, pour son avenir. Il ne se voit pas vraiment finir sa vie dans un hôpital, enfermé entre quatre murs.
Et puis, la question se retourne contre lui. Sirius fronce légèrement les sourcils, penchant la tête sur le côté d'un air pensif. Il s'humecte les lèvres, regardant autour de lui, avant de reporter de nouveau, son regard sur la jeune femme. Un léger rire s'élève dans l'air, tandis qu'il se penche après s'être saisit d'une serviette, venant essuyer la belle rouquine sous le nez, au-dessus de ses lèvres. « On dirait James quand il boit trop vite. C'est presque adorable. » Taquin, Sirius lui lance un clin d'oeil avant de se rasseoir un peu mieux sur sa chaise en bois marbrée. « J'aimerais faire le tour du monde. Voyager. Découvrir de nouveaux horizons. J'ai envie de m'intéresser à d'autres cultures. J'pense que je suis assez bohème, dans le fond. Peut-être que je me concentrerai sur le Quidditch, quand je reviendrai, j'en sais trop rien, en fait. » Avoue le beau brun, dans un sourire tendre. Dans le fond, il ne sait pas vraiment ce qu'il voudra faire plus tard. Être heureux. Vivre sa vie comme il l'entend. C'est tout ce dont il désire. Peut-être même qu'il pourrait trouver un travail moldu. Ouvrir son propre refuge pour animaux normaux. Vivre auprès de centaines de chiens malheureux. Il a tellement d'idées, mais une seule vie pour toutes les mettre en œuvre. Cruel destin.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 29.05.20 15:46
The clumsy man and the beautiful young lady.
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« Je peux comprendre cette haine mais… Au même titre que des individus grandissent et apprennent de leurs erreurs est-ce que… Non. Je n’ai rien dit, c’est idiot. L’être humain a toujours eu peur de ce qu’il ne connaît pas. » J’avais presque envie de croire que l’humanité pouvait changer. J’avais envie de croire que l’on pourrait un jour accepter que les sorciers ne soient plus cachés des moldus et que les deux puissent vivres ensembles sereinement. Peut-être que si les moldus connaissaient notre existence, ils seraient aujourd’hui un peu plus tolérants. J’avais envie de croire à cette version même si tout cela me semblait surréaliste. Était-il vraiment possible que les sorciers et les moldus puissent vivre main dans la main ? Il y en avait qui y parvenait sans soucis, pourquoi pas l’ensemble des individus ? Était-ce si impensable ? Dans tous les cas, le fait que tout repose sur le sang et ses origines étaient totalement stupide. Ce n’est pas parce que les sorciers avaient des pouvoirs qu’ils étaient si différents des moldus. J’avais envie de croire à une paix possible, mais était-ce vraiment envisageable ? Quand je repensais à mon passé, je me disais que ce n’était pas possible, que l’on était bien trop différent. Mais n’était-ce pas parce qu’ils avaient peur de l’inconnu que, justement, ils avaient agi de la sorte. S’ils avaient su, peut être que les choses auraient été différentes.
J’avais eu la chance d’avoir une famille pour me soutenir. J’ai eu la chance d’avoir une famille compréhensive. Ce n’était pas le cas de tout le monde. Je ne savais pas ce que Sirius avait vécu exactement et je ne pouvais pas l’imaginer. J’avais toujours eu le modèle de la famille aimante et soudée dans l’adversité alors, tout ce qu’il pouvait me dire sur la sienne me dépassait totalement. « On ne choisit pas sa famille mais on dit aussi que les amis c’est la famille qu’on choisit. Tu es plutôt bien entouré de ce que je vois. » Entre Sirius, James, Remus et Peter ça se voyait que c’était une forte amitié qui pouvait les liés. Ils étaient comme les cinq doigts de la main, inséparables. Ils étaient toujours ensemble et il était plutôt rare seul. Enfin, c’est ce que je pensais car, il faut dire, j’avais passé la plupart de mon temps à éviter le groupe. Peut-être même que je me trompais.
Quoi qu’il en soit dans sa famille, Sirius n’était pas quelqu’un de méchant. Et je ne le voyais pas suivre ce qu’elle pouvait dire. Il n’était pas mauvais. Du moins, je ne le voyais pas comme ça. Peu importe ce qu’on pouvait dire sur lui, j’étais la mieux placée pour comprendre que nous ne pouvions pas juger quelqu’un par des dires, sans savoir qui il était vraiment. Pour comprendre quelqu’un, il fallait apprendre à le connaître. « Je me moque bien de ce qu’on peut entendre et tu n’as rien à prouver. Sois juste toi-même. Les gens racontent énormément de choses, mais on ne sait même pas s’ils nous connaissent vraiment. » Les rumeurs, les « on m’a dit que » ou « on dit que », je ne préférais pas les écouter. La plupart de ces derniers étaient complètements faux. Il suffit que l’on donne une réputation à quelqu’un pour qu’on ait l’impression que cette personne était constamment ainsi. Je n’y croyais pas et je refusais d’y croire. Bien souvent, ceux qui créaient les rumeurs le faisaient pour se rendre intéressant. Moi, ça me passait par-dessus la tête. Je ne comprenais pas l’intérêt de ses personnes à parler de la vie des autres. C’était inutile et complètement futile.
J’avais bu une gorgée de ma bière-au-beurre après avoir répondu à sa question concernant mon avenir. J’avais vraiment envie d’aider les autres et je ne me voyais pas dans l’administratif du Ministère. Ou même d’être envoyé je ne sais où. Je voulais rendre service à ma manière. Quand j’étais petite, j’aurais voulu travailler en pédiatrie mais aujourd’hui, j’avais différentes possibilités qui s’offraient à moi. Et d’un coup, je ne comprends pas sa réaction. Pourquoi rigolait-il ? Je le compris bien vite, je ne m’étais pas aperçue de la moustache de mousse qui s’était formée sur mon visage lorsque j’avais bu. Il aurait pu me faire la remarque, mais non, il était venu m’essuyez cette moustache à l’aide d’une serviette. Je sentis le rouge me monter aux joues surtout après qu’il ait dit que c’était presque adorable. Je le remerciais tout de même, toujours aussi gênée. Et il retourna vite à la discussion d’origine, sur ce qu’il voulait faire sur son avenir. « On est vite lâchée dans la vie active après Poudlard, tu as bien raison de prendre ton temps et y réfléchir. En plus, il y a tellement de choses à voir dans le monde. Tu peux très bien en profiter. Ça me donnerait presque envie de voyager tout de suite ! » Les pyramides d’Egypte, la chaussée des géants en Irlande, la région de la Cappadoce en Turquie, les montagnes Zhangye Danwia en Chine et sa grande muraille, la « Cathédrale de Marbre » au Chili, l’Antelope Canyon aux Etats-Unis, … Il y avait beaucoup de choses à voir et à visiter.
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 01.06.20 13:57
Sirius hausse légèrement les sourcils, tout en se demandant au fond de lui, comment cela pourrait être possible de comprendre cette haine idiote et sans fondement. Avoir peur de l'inconnu est compréhensible lorsque l'on possède des aprioris, mais delà à y transformer en haine viscérale, au point de souhaiter la disparition des gens, ce n'est clairement pas fondé, à ses yeux. Il sourit légèrement, le gamin, lorsque la rouquine se reprend. Il l'écoute parler sans trop rechigner, appréciant le fait d'avoir la vie d'autres personnes. Les avis qui se confrontent, les pensées qui se mélangent, c'est bien pour cela que le beau brun désire voyager ici et là. L'envie de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures … il n'y a pas à redire, cela fait rêver ! Et puis, qu'aurait-il de mieux à faire ? Trouver un travail de bureau et rester enfermer toute la journée, à tourner en rond tout en grognant dans sa barbe quasi inexistante ? Jamais de la vie ! Il n'est pas né avec un caractère calme et docile, bien au contraire. Le jeune Black a besoin que les choses bougent. Il ne peut pas rester en place très longtemps. Et il faut admettre que dans le fond, cela lui va très bien. « Aucune pensée ne sont idiotes. Nous avons tous notre manière de voir le monde, après tout. » C'est qu'il se la joue philosophe, le jeune Gryffondor, mais il ne dira jamais que sa pensée est la plus importante. Il trouvera toujours quelqu'un pour le défier, pour remettre en cause sa manière de voir les choses et c'est ça, qui est intéressant, dans le fait que tous les humains ne soient pas pareils. Moldus comme sorciers, bien-sûr.
Néanmoins, malgré tout cela, Sirius ne verra certainement jamais d'un bon œil, cette peur de l'inconnu. Il faut savoir être curieux et offrir une chance à toutes ces choses que l'on ne connaît pas. « James est comme un frère pour moi. Il n'y a que Regulus et mon oncle Alphard, que j'apprécie, dans ma famille de sang. En dehors d'eux, tu as raison. On ne choisit que sa famille de cœur. » Sourit Sirius, tout en haussant des épaules. Néanmoins, être toujours collé aux autres rebute quelque peu l'enfant renié de la famille Black. Il doit avouer qu'après les dernières nouvelles de Lindsay, Sirius les évite quelque peu, notamment Peter, d'ailleurs. De peur de faire un faux pas. De peur de l'attraper à la gorge de ses crocs acérés, jusqu'à ne plus sentir le souffle du garçon. Ils sont amis, pourtant. Mais la simple idée d'être trahi par ceux qu'il a choisit, ceux qu'il aime, se trouve être inconcevable. « Alors nous allons certainement bien nous entendre, tu sais. Toi aussi, sois juste toi-même. Ne fuis pas les autres. Tu es plus intéressante et plus sympathique que beaucoup peuvent le penser. » Avoue Sirius dans un sourire tendre, sincère. Il n'apprécie pas le fait de se fier aux ragots racontés dans tout Poudlard. Après tout, pour certains, il suffit d'un simple regard de travers pour qu'ils aient envie de raconter n'importe quoi, sur n'importe qui. L'idiotie à l'état pure. Les mensonges ne servent à rien. Tout comme le fait de se mêler des affaires d'autrui. C'est stupide. Clairement.
Un rire doux, franchit ses lèvres, alors que le bouclé remarque que la jolie rouquine semble s'être mis de la mousse de bière-au-beurre un peu partout. Scène l'attendrissant, malgré lui, tandis qu'il se penche en sa direction pour essuyer la jeune femme de sa propre serviette. Être gêné n'est pas dans ses habitudes, et Sirius la complimente, avant de reprendre leur conversation, comme si de rien était. L'envie d'en apprendre plus sur cette jolie demoiselle. L'envie de prouver, également, qu'il n'a rien à voir avec ce que l'on peut raconter sur lui. Ou peut-être a-t-il réellement changer, suite à sa fuite de la demeure familiale des Black. Il a pris sur lui. S'est rendu qu'il n'était pas dans le bon chemin, qu'il voulait peut-être être vu autrement que comme un petit con coureur de jupons. « Les sept merveilles du monde, par exemple. Je crois que ce sera mon premier voyage. Je ne sais pas si les autres m'accompagneront dans cette folie, mais même seul, ça m'ira. » Avoue Sirius tout en s'étirant. Il regarde la jolie rouquine, d'une année sa cadette tout en penchant la tête sur le côté. « Quel est l'endroit que tu aimerais le plus visiter ? Tu veux une autre bière-au-beurre ? Je crois que je vais me prendre un café. » Renchérit le jeune animagus, tout en se redressant, ne voulant pas trop être nonchalant. :copyright:️ 2981 12289 0
Peyton E. Dickson
Gryffondor
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 15.06.20 19:52
The clumsy man and the beautiful young lady.
sirius & peyton
« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
Je n’aurais jamais pensé avoir ce genre de conversation avec Sirius Black. Quelques années en arrière rien que le fait de lui adresser la parole semblait impossible. Pourtant, me voilà devant une bière-au-beurre, assise en face du jeune Gryffondor et ayant une conversation sur les moldus et les sorciers. C’était une conversation assez sérieuse et je n’aurais jamais pensé que Black pourrait tenir ce genre de conversation. J’avais eu une image biaisée de lui et ce qu’on peut dire n’arrange pas forcément les choses. Mais pouvais-je me faire une réelle opinion de quelqu’un que je ne connaissais pas ? Non. Je ne pouvais pas juger Sirius Black avec les on dit. « En fait, je pense que cette haine peut être compréhensible car l’être humain a tendance à rejeter ce qu’il ne comprend pas. Les sorciers, la magie, tout ça semble tellement lointain des moldus et ils ne peuvent le comprendre car on continue à se cacher comme des rats. La société a évolué et elle continue d’évoluer, on n’en est plus à cette époque de chasse aux sorcières. Les choses devraient peut-être changer… » C’était comme un doux rêve. Un rêve où je pourrais dire à l’ensemble de ma famille qui j’étais réellement. J’avais la chance d’avoir une partie de ma famille au courant, mais il me manquait une autre partie de cette dernière. J’imaginais un monde où je n’avais pas à me cacher, où tous les nés-moldus ne seraient plus méprisés car des phénomènes étranges se passent autour d’eux alors qu’ils sont jeunes et ne comprennent pas forcément ce qui leur arrive. Même si une petite partie de ma famille savait, il en restait une partie qui ignorait ce que je faisais et ce que je pouvais être. Je mentais parfois sur mes études, je mentais aussi sur ce que j’apprenais et les devoirs que j’avais à faire. J’avais l’impression de devoir me cacher alors qu’une partie avait pourtant accepté la différence.
Quand Sirius me parlait de sa famille, j’avais du mal à comprendre leur façon de vivre. C’était quelque chose que je n’arrivais pas à comprendre. Néanmoins, il avait la chance d’être bien entouré. La petite bande qu’il avait c’était sa seconde famille. C’est ce que je pensais. Pourtant, je trouvais ça triste que, de toute sa famille, seulement deux personnes aient une réelle place dans sa vie. Je ne savais pas quoi dire jusqu’à ce qu’il ajoute que je pouvais être… Intéressante ? J’étais surprise et je ne pus cacher un petit rire et passer une main dans mes cheveux roux. « Je ne compte plus les fuir. J’ai été un peu trop influencé par mon enfance, mais ça n’a pas mal changé maintenant. Et… C’est gentil, merci. » J’étais gênée, c’était bien la première fois que l’on me disait ça. Et pourtant, j’avais ce grand sourire, un peu idiot, mais j’étais vraiment contente de l’entendre dire ça. Je ne pensais pas l’entendre me dire ça un jouer et, pourtant, il venait de le faire. S’en était presque surprenant, et j’avais eu raison de ne pas écouter toutes ces rumeurs. « Je suis bien contente de te parler aujourd’hui. Au moins, on peut avoir une autre opinion l’un de l’autre. Et au moins, ça permet aussi de mettre les choses à plat et d’apprendre à se connaître. Je suis ravie de te connaître un peu plus Sirius. » Je lui adressais un grand sourire sincère. Je me sentais un peu idiote de l’avoir évité tout ce temps, lui et ses amis, et maintenant je me rendais bien compte que c’était stupide.
Je ne le connaissais pas aventurier et rêveur et j’apprenais à le connaître de la sorte. Nous avions commencé à parler de notre avenir. Il m’avait confié son envie de voyager. « Ça serait tellement beau à voir. En même temps, il y a tellement de choses à voir dans le monde. Comme tu vas finir Poudlard une année avant moi, je compte sur toi pour me faire visiter le monde un peu plus tard. » Peut-être que je m’avançais un petit peu trop. J’apprenais seulement à le connaître et me voilà déjà en train de lui demander de me faire visiter ce qu’il aurait déjà parcouru dans le monde. C’était peut-être trop tôt pour lui demander ça. « Hum… J’hésite entre les montagnes Zhangye Danxia ou la Cathédrale de Marbre. Le paysage doit être magnifique. » Je me perdis quelques secondes dans mes pensées, imaginant le paysage, imaginant comment c’était en réalité. « Je vais prendre un jus de citrouille, merci. »
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Sujet: Re: The clumsy man and the beautiful young lady. (peyton) 17.06.20 15:38
The clumsy man and the beautiful young lady.
sirius & peyton
« 'Cause I was born to be brave. I know who I am inside and I won't apologize. Made my mistakes. And they gave me wings to fly to my castle in the sky. »
Il se sent bien. Il se sent serein. Gamin ayant l'impression de ne pas être jugé à ses côtés. Un sourire tendre qui étire ses lèvres tandis qu'il l'écoute parler. Loin d'être un horrible sang pur face à la jeune femme, elle semble se faire un idée de qui il est réellement, sans se soucier de ce que peuvent bien penser les autres. C'est agréable et ça le touche. Peyton n'en veut pas à sa popularité, il le sent. Rouquine au regard différent des autres filles. Elle l'attire. Titille sa curiosité. Il ne saurait dire pourquoi. Lui, coureur de jupons au sein de l'école Poudlard, loup assoiffé de sensations, semble être plus calme en la présence de cette douce brebis. Il ne peut s'empêcher d'y penser. Il en a parlé avec Andromeda et cette dernière l'a quelque peu mis en garde. Aussi, Sirius s'est un peu renfrogné à l'idée de trop s'approcher de la belle rouquine. Pourtant, malgré tous ses efforts, elle l'attire comme un aimant et il est incapable de rester loin de son attraction indomptable. Les choses ne changeront pas. Il le sait. C'est indéniable. L'humain semble être toujours effrayé par les choses qu'il ne comprend pas. Chaque génération refait les mêmes erreurs que les âmes du passé. Et ainsi de suite. Les sorciers seront toujours chassés par certains moldus radicaux. Comme certains sorciers imbus d'eux-mêmes, continueront de penser que les nés moldus n'ont pas leurs places dans le monde magique. Deux camps butés. Deux camps qui pourraient se faire la guerre durant de nombreuses années s'ils en avaient l'occasion. Sirius n'aime pas cette idée. Mais il n'apprécie pas vraiment non plus de devoir toujours se cacher.
Quelques mots doux mis sur la table. Il parle de lui. Avoue quelques secrets familiaux. La voix douce, sereine. L'adolescent se surprend à se confier à elle. Comme s'il s'agissait là de la chose la plus naturelle à faire. Il sourit, détendu. Il doit simplement ignorer les regards curieux portés par quelques élèves présents aux Trois Balais. Certains en parleront. D'autres nieront le fait qu'un Black puisse être intéressé par une telle donzelle. Mais Sirius sera le seul à connaître ses véritables sentiments envers la belle née moldue. Quelque chose qu'il ne parvient pas à capter. Trop jeune pour déceler l'amour qui semble l'habiter. Trop hésitant. Trop innocent. Il s'aventure vers une horizon qui lui est encore totalement inconnue. Un rire agréable vient chatouiller soudainement ses oreilles et cela lui tire un tendre sourire. Le visage illuminé, joyeux, Sirius la détaille d'un regard tendre. « Pas de souci. C'était sincère. » Avoue-t-il, son sourire ne quittant plus son doux faciès. Il reste calme. Il reste détendu. Comme bercé par une douce et agréable mélodie. « C'est vrai, après mon opinion sur toi n'était pas totalement faux, par rapport à avant. Je suis ravis, aussi, Peyton. C'est agréable de discuter avec toi. T'es différente. » En quoi, il n'en sait que trop rien. Elle a bien plus de conversations que toutes ces filles qui lui tournent autour. Certes, certaines sont véritablement très belles, d'autres viennent de bonnes familles, mais l'animagus se fiche bien de tout cela. Lui, il apprécie converser, parler de tout et de rien. Il n'est pas forcément un mauvais garçon. Il change au fil du temps. De manière douce. De manière moins désagréable.
Une conversation qui dérive sur l'après Poudlard. Sirius ose rêver un peu, s'imaginer pouvoir voyager comme il en a toujours rêvé. Sur une moto trafiquée. À vivre au jour le jour, sans savoir de quoi sera fait le lendemain. Une guitare pour l'accompagnée, ramenant un peu d'air chaleureux à autrui. Comme un moyen de se chercher, d'apprendre à véritablement se connaître. Et si les choses vont mal, il pourra toujours rester sous la forme de Patmol. Ça lui ira bien. En dehors des puces, bien-sûr. « Tu comptes véritablement sur moi ? » Il rit légèrement, de manière chaleureuse, avant d'hausser des épaules. « J'te promets rien, mais si je trouve un ou deux endroit sympa, pourquoi pas. Si on devient vraiment amis, toi et moi. » Et peut-être même plus, mais Sirius se garde de dire une telle chose. Il est loin de jouer son numéro de charmeur pour le moment. Désir de prouver qu'il n'est pas qu'un petit con dragueur. « Bons choix ! Mais je suis désolé, je dois également rajouter les temples d’Égypte, même si c'est un classique. Ou encore … Les rizières de Jatiluwih à Bali en Indonésie! » S'égosille-t-il, tout excité à l'idée de se rendre sur ces lieux étonnant dont il a déjà entendu parler. Il se redresse, quand un serveur vient prendre leur nouvelle commande et inspire. « J'vais vous prendre un café. » Répond-il avant de reporter son attention sur Peyton. Il sourit.
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