Né en Angleterre, Arthur a grandit dans une modeste maison bien à l'abri des regards indiscrets des moldus de la population de York. Sans aucun doute aurait il accepté de suivre les nobles ambitions qu'avaient pour lui son père, si ce dernier ne lui n'avait eu l'idée de lui offrir un mini-balais pour ces cinq ans. Mais chez les Bernstein, un hobby comme était ainsi qualifié le quidditch ne pouvait sûrement pas devenir une profession. Alors Arthur s'était résigné, gardant cette idée de côté, se disant que s'il parvenait à faire des étincelles à Poudlard, sans doute son père verrait il les choses sous un autre angle.
Et Arthur était bien pressé d'arriver à Poudlard, adieux les repas de famille terriblement ennuyeux qui souvent se terminent en discussion politique. Il préférait toujours observer plutôt que de participer. Observer son père, notable avocat se mettre en accord avec le point de vue de chacun de ses clients sur les questions politiques et de sang, juste pour bien paraître. Cela était terriblement ennuyeux, mais voilà, il eu l'âge de rentrer à Poudlard. A lui la découverte de la magie et de cette école fantastique. 
Arthur ne se retrouve pas à Serpentard pour rien, ce qui le fait rêver, c'est la popularité et la gloire.
Son nom, d'origine allemande, il le doit à son père natif de Munich. Mais c'est en Angleterre qu'il est né et qu'il a grandit, ici même où ses parents se sont rencontrés. Un peu réservé, il a beaucoup de mal à faire entendre sa voix dans le cercle familial face à ses parents qui voudrait faire de lui un avocat. Pourtant, à l'école, c'est plutôt un meneur qui aime être au centre de l'attention et diriger les choses, qu'il s'agisse de choisir où aller lors d'une sortie à Prè-au-Lard ou d'un devoir en groupe. En parlant de devoirs, Arthur n'est pas très investi dans ces derniers, ses résultats restants tout de même corrects, allant même jusqu'à être excellent en potion. Un certain goût pour l'adrénaline et le danger le pousse souvent à se retrouver dans des problèmes, quand cette fois en quatrième année où avait mis le feux à la valise de son voisin de dortoir après une blague quelque peu mal maîtrisée. Particulièrement sûr de lui, il reste néanmoins un éternel insatisfait quand il veut bien faire les choses. Car s'il y a bien une chose qu'Arthur aime par dessus tout, c'est bien le quidditch. Son seul rêve, devenir joueur professionnel. Un souhait allant bien à l'encontre de ses parents. Cette rébellion interne, le poussera assez souvent à entretenir des relations douteuses, comme les appelleraient sa mère.
Bien qu'en réalité, toutes ses histoires de sang dont ses camarades parlent ne soient pas un vrai centre d'intérêt pour lui, c'est son désir de se faire bien voir au près de ses derniers qui le pousse parfois à agir dans un sens qu'il n'aurait sans doute pas emprunté seul. C'est d'ailleurs de manière presque paradoxale qu'il n'as que très peu d'amis proches, préférant garder auprès de lui un cercle fermé, parce qu'il aime se donner l'impression d'être quelqu'un d'important, dont il fallait avoir un certain prestige pour être fréquenté. En fait, il n'y avait rien, hormis le quidditch, qui pouvait lui donner plus de satisfaction que d'avoir l'impression d'appartenir à quelques chose, quelques chose de fermer, d’accessible uniquement grâce à des critères élevés. Il se réjouit donc de créer des privilèges là où il n'y en avait pas, comme pour avoir une place près de lui à table par exemple. Les autres, il ne les regardait pas vraiment, pas plus par prétention que par manque d'intérêt. Mais à la différence de bien de ses camarades de Serpentard, il ne s'était jamais montré particulièrement méchant avec les autres, non, il n'y avait aucun intérêt à l'être tant qu'on ne l'avait pas été avec lui. 
Bien sûr il y avait les Gryffondor, et eux il les détestait. Ce n'était pas seulement une histoire de prise de position ou d'opinions sur certaines idées qui les rendaient selon lui détestable ou différents, non, selon lui ils étaient tout aussi prétentieux que n'importe quel Serpentard.
Non c'était plutôt cette rivalité à laquelle il avait pris goût, cette compétition de tous les instants qui le poussait naturellement à les haïr. Il prenait parfois des risques pour que ces derniers se fassent punir, réprimander ou bousculer mais toujours sans se faire prendre. Mais ce n'était pas non plus de la méchanceté gratuite, non c'était de bonne guerre. Il le faisait par plaisir, pour se venger et par fidélité. Parce que s'il avait bien de nombreux défauts, il avait au moins la qualité indéniable de se montrer fidèle, à tout, tout le temps. Certains lui disant parfois qu'il aurait mérité sa place à Gryffondor pour cela, mais au fonds tous savaient qu'Arthur était une personne sur qui on pouvait compter.
Un secret il ne le briserais jamais, alors on lui confier beaucoup de choses, dont certaines qu'il aurait préféré ne jamais savoir.