La gloire de mon père :
Il naquit, par un sombre soir d'automne, un très petit et très chétif garçonnet dans la famille sorcière la plus influente d'Angleterre. Arcturus, mon père, jeta un œil fier sur le berceau puis un autre bien plus bref en direction du lit ensanglanté de ma mère, Melania. Il laissa entrer la petite Lucretia, alors âgée de trois ans. Il pris la mignonne petite fille dans ses bras et lui expliqua d'un ton froid.
« Il s'appelle Orion Syberius Black, il est votre frère »Lucretia fît une mou septique et rejoint notre mère dans son lit de douleur. Mélania Black ne se plaignait jamais de quoi que ce soit, ni des coups ni des humiliations subits de la part de son mari violent. La pauvre femme avait pourtant bien souffert déjà de deux accouchements a deux doigts d’être mortels pour elle puis a de multiple reprises du courroux de son époux. D'aussi loin que me reviennent mes souvenirs je n'ai jamais vu de sourire sur le visage exsangue de ma mère. Au fur et a mesure de ma prime enfance j'ai très vite appris ce qu'on attendait d'un petit Black et je me suis efforcé de m'y conformer en tout point. Intelligent, curieux et poli j'étais le petit garçon dont rêvent tous les parents. Ma sœur aînée étant elle même une fillette douce et docile , bien qu'un peut espiègle, père avait de quoi être fier et il l’était. Mon enfance fût tranquille bien qu'on m'en demandait beaucoup. Il n'y avait pourtant pas lieux de s'inquiéter mais on me surveillait constamment, comme si père attendait quelque chose de moi. J'ai fini par comprendre du haut de mes cinq ans que je devais faire preuve de mes dons magiques. C'est lors d'une soirée mondaine que j'ai utilisé la magie qui coulait dans mon sang, comme dans celui de tout les membres de ma famille. Mère avait plaqué mes cheveux bruns sur mon crane tentant vainement de dompter mes boucles naturelles. Une dame âgée, sans doute très riche et très puissante, avait eu l'air de trouver cela charmant. Elle me montrait du doigt a toutes ses vieilles amies en aboyant.
" Cet enfant est tout simplement adooooorable n'est ce pas Celestine " La colère m’envahis en même temps qu'un profond sentiment d'humiliation.Je senti alors mon crane se mettre a chauffer tandis que mes cheveux reprenaient leurs ondulations et que ma cravate s'envolait pour atterrir dans le verre de pur feu de la vieille dame. Je n’étais pas adorable, vieille peau j'étais ridicule. Un lourd silence s'installa et mon père m'observait de loin moitie honteux et moitie fier. Je m'attendais a me faire longuement sermonner mais la vieille explosa d'un rire cristallin et suraiguë suivi par toute l'assemblée.
Vipère aux poings :
Comme tout bon sorcier c'est l'année de mes onze ans que j'ai reçu ma lettre. Je ne vais pas vous faire un dessin vous savez aussi bien que moi de quelle lettre je parle. Lucretia y était déjà depuis deux ans chez les serpentard et mon père semblait persuadé que je ferais moi aussi mes années d'études dans la maison de Salazar. Lorsqu'une vieille professeure a l'air revêche déposa sur mon crane le fameux choipeaux celui ci parla, uniquement dans ma tête il me semble.
" Un fils Black n'est-ce-pas. Je vois que tu es très différent, intelligent et que tu aime apprendre... Je devrais t'envoyer a serdaigle..." Ho mon dieu non ... ,Pensais-je,père me tuerait. Le choipeaux sembla m'écouter car il hurla aprés ce qui me sembla durer une éternité.
" Serpentard comme tout les Blacks ... "La table des verts et argents applaudis et je les rejoignis en cherchant ma soeur et son regard complice. Assise entre deux gros garçons elle frappait dans ses mains avec une expression froide et les yeux rivés sur le mur en face d'elle. Il semblait évident qu'elle ne voulait rien avoir affaire avec moi. Enfants nous nous étions toujours très bien entendu et d'aussi loin que remonte ma mémoire j'ai toujours adoré ma sœur et sa froideur a mon égard a poudlard me fît comprendre très vite que j'allais détester cet endroit. Malgré la peine que j'avais ressentit mes premières années a poudlard se passèrent assez bien en dehors du fait que je me sentais atrocement seul même entouré d'un petit groupe d'amis. Mes notes étaient excellentes a peu près partout sauf en potion. Mon père ne m'avait pourtant pas sévèrement grondé comme j'aurais pu m'y attendre mais avait ris de bon cœur en expliquant
" Vous avez raison Orion mon fils les potions c'est la magie des faibles "L’éducation sentimental :
C'est lors des vacances qui séparent la cinquième de la sixième année qu'un soir mon père m'a fait venir dans son bureau. Comme il l'avait fait deux ans auparavant pour la belle et froide Lucretia.
" Orion mon fils, vous serez bientôt un homme fait et vous êtes presque en âge de vous marier. Vous risquez, je le crains, d’être un peu surpris par l'identité de votre fiancée mais Pollux et moi nous sommes mis d'accord pour que vous épousiez Walburga. Évidemment je compte sur vous pour avoir envers elle les meilleurs égard " Sans me laisser le temps de répliquer quoi que ce sois père me congédia d'un geste vif de la main. Ce n'est qu'une fois dans ma chambre que je laissais exploser ma rage et ma frustration dans un hurlement puissant mais étouffer par mon oreiller. Walburga ? Ma cousine Walburga ? Ce devait être un songe, un cauchemars ! Et il ose en plus me demander de la traiter correctement alors qu'il traite sa propre femme comme un elfe de maison ! Je passai le reste de la soirée dans ma chambre jusqu’à ce qu'un léger coup sois frappé a ma porte.
« Orion ? C'est Lucretia. Je peux entrer ? »Sans même attendre de réponse elle poussa discrètement la porte de ma chambre et la referma derrière elle. Il était rare qu'elle viennent me voir ici et elle semblait vouloir que cette discutions reste confidentielle. Il était tard d’ailleurs et elle était vêtue d'une simple nuisette en soie grise pâle. Vous comprendrez bien vite pourquoi cette image m'est rester en tête près de quarante longue année après.
« J'ai appris que père avait décidé de vous faire épouser Walburga., n'obtenant aucune réponse de ma part elle repris.
Je pense que vous devez être horrifié »Elle pensait bien, mais j’étais plus horrifié par les pensées qui me traversaient l'esprit a ce moment là. J’étaie rester assis sur le bord de mon lit et la fixais d'un regard intense qu'elle du prendre pour un appel au secours car elle s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Le contact de sa peau de porcelaine et la légère transparence de son unique vêtement provoqua chez moi une réaction si honteuse que je ne la décrirait pas ici. Elle dut prendre mes joues rougissantes et ma respiration intense pour de la colère légitime au vue de la situation car elle ce contenta d'embrasser mon front et de murmurer
« Ça ira p'tit frère tu verra » Elle quitta la chambre avec un sourire, ne s'étant sûrement rendu compte de rien et me laissant seul avec mes pensées. Je me trouvais a présent un peu illégitime pour reprocher a mon père un mariage presque incestueux alors que j'avais eu de telle pensées envers ma propre sœur. A la fin de mes études, réussis avec brio, j'épousais donc Walburga, ni vraiment belle, ni douce ni gentille. Lucretia elle avait épousé quelques mois avant un certain Ignatus Prewett que j'ai toujours détester mais je ne suis pas objectif parce que, comme je l'ai déjà expliquer … J'ai toujours adorer ma sœur.
Le rouge et le noir :
Les années passèrent, entre les promotions au travail, jusqu'à devenir directeur du département de la justice magique, les dîner mondains en famille et des essaies infructueux avec mon épouse pour perpétrer le nom de Black. Elle semblait pourtant en avoir autant envie que moi si ce n'est même plus. Le miracle fini pourtant par se produire, le lendemain de mes trente-neuf ans ma femme mit au monde un fils. Comme le veux la tradition familial nous lui avions choisi un nom en rapport direct avec l'astronomie. Sirius Orion Black. Je ne peux pas vous expliquer par écris la fierté que j'ai ressentit en tenant pour la première fois mon fils aîné dans mes bras. Mon beau frère Cygnus et son épouse Druella avaient déjà trois fillettes et les rumeurs sur mon infertilité supposée (ou celle de ma femme) commençaient a se rependre. Ainsi quand presque deux ans après Regulus Arcturus vint agrandir la famille j'étais encore plus bouffi d'orgueil. Deux garçons, deux fils Black pour la famille. En grandissant je me rendit compte assez vite que Sirius serait un grand rebelle et que Regulus se montrerait plus fragile mais jamais je n'aurais imaginé que l'un de mes garçons puisse me décevoir un jour.
J'ai conscience que leurs enfances n'ont pas été tendre. J’étais souvent absent et leurs mère assez peut maternante pour ne pas dire pas du tout. Les choses ont empirer lorsque Sirius est entrer a poudlard. Moi qui avait eue si peur de mon père que j'avais demander a ne pas être ailleurs qu'a serpentard et mon fils revient avec une écharpe aux couleurs de leurs ennemie millénaire. Quelle humiliation, quelle déception. Sirius Black a gryffondor c'était comme si ce jeune homme du haut de ses onze ans crachait sur tour ses ancêtres. Sa mère et moi avons pris le partie de cesser de donner de l'importance a ses provocations incessantes et avons reporter notre attention sur le petit Regulus, bien plus docile et respectueux que son aîné. Sirius a fini par quitter la famille et c'est ma femme qui effaça pour toujours notre premier garçon de la tapisserie familiale. Il me semble que c'est la première et unique fois que Walburga et moi avons pleuré de concert.
J'irai cracher sur vos tombes :
Depuis cette date je me suis découvert un passe-temps assez jouissif pour moi et qui sur le coup m'a permis d'oublier la colère et le désespoir qu'était devenue ma vie. J'ai toujours eue un faible pour le sortilège impardonnable Impero qui permet de prendre le contrôle d'un autre individu. Comme j'ai toujours été passionné de magie noir et de livres j'ai enfin découvert comment créer un inferi et je suis en train de travailler sur ce projet. Je crois que ma femme me soupçonne de quelque chose de louche mais elle à plutôt l'air de penser que j'ai une maîtresse. Il est vrai que si un respect mutuel soutien notre mariage il n'y a jamais eu d'amour entre elle et moi. Voilà vous savez tout mais ne direz jamais rien n'est ce pas ? IMPERO oubliez tout ce que je viens de vous dire !