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 Nice to meet you - [Antonin & Sigyn]

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Antonin Dolohov
Antonin Dolohov
Mangemorts
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MessageSujet: Nice to meet you - [Antonin & Sigyn]   Nice to meet you - [Antonin & Sigyn] Empty04.05.20 17:48


Nice to meet you
Antonin Dolohov & Sigyn Anvorkele
Le lieu était désert, pas une seule âme en vue. Tant mieux, c’était pour ça qu’il avait choisi cet endroit comme lieu de rendez-vous.
La nuit était tombée depuis bien longtemps quand Antonin franchit les grilles du parc. L’air frais de la nuit ne le dérangeait pas, il avait connu bien plus froid. Il déambula pendant quelques instants parmi les petits sentiers pour arriver vers ce qui devait servir de terrain de jeux pour les enfants moldus et alla s’installer sur un banc. L’avantage de cet endroit était les nombreuses haies qui pouvaient le cacher des regards mais tout de même assez ouvert pour repérer un quelconque intrus.

Il était arrivé en avance, n’ayant rien à faire d’autre de sa journée. Mis à part ranger son appartement et se préparer pour la soirée, il n’avait rien fait d’autre.

Il ne savait pas comment aller se dérouler l’issue de cette soirée. Si elle tournait bien alors ils seraient satisfaisant et les rangs des mangemorts grossiraient, le maître serait content. Mais si la soirée ne se montrait pas concluante, elle risquait de mal se finir pour lui et Antonin n’avait vraiment pas envie de subir un ou plusieurs doloris, il en avait déjà assez subit au cours de sa vie, merci bien.

Bientôt elle ne tarderait pas à venir, bientôt il pourrait en savoir plus sur elle, la revoir, après ces longs mois. Avait-elle changé depuis ou était-elle toujours la même, aussi sévère et coriace.
Bien qu’il ne l’ai vu que très brièvement, Antonin avait une certaine admiration pour cette femme ambitieuse que rien n’arrêtait. Elle pouvait faire un bon élément mais avant ça, il allait falloir qu’elle fasse ses preuves auprès de lui.

D’ordinaire ce n’était pas lui qui recrutait, il n’était pas assez sociable et avenant pour ça mais les deux avaient un passé commun et il lui en devait une.

oOo


Janvier 1977


Après être resté de longs mois au Pérou, il avait décidé qu’il était temps de quitter la cordillère des Andes et de remettre les pieds en Europe, posant ses bagages à l’est. Enfin pas trop à l’est non plus, il avait bien conscience de ce qui risquait d’arriver si il mettait les pieds là-bas. D’ailleurs depuis combien de temps vagabondait-il de la sorte, depuis combien de temps était-il partit sans se retourner ? Presque dix ans, voir plus. Dix ans à faire le saltimbanque, à traverser les pays, les villes sans y rester longtemps, sauf quand le pays lui plaisait vraiment, comme ici. Lima était une ville agréable mais il était tant de partir.

Son choix se porta sur le Danemark, sans trop réellement savoir pourquoi. Sans doute parce que sa conquête d’une nuit lui avait brièvement parlé de Copenhague mais il était bien trop pendu dans la contemplation de ses cheveux noir et sa peau mate pour se souvenir de quoi que soit d’autre de cette soirée.

Le voyage avait été long, trouver une auberge décente assez difficile et le décalage horaire l’avait éprouvé.

Peut-être aurait-il du passer sa soirée à dormir mais il avait préféré jouer au touriste et découvrir la ville, du moins sa partie sorcière, mais il avait vite abandonné tant ses jambes lui semblaient faites de coton et il entra dans le premier bar venu pour se poser et boire un verre.

Si personne n’avait réellement fait attention à lui au début, l’ambiance semblait à la fête, après tout on venait de fêter la nouvelle année il y a quatre jours à peine, du moins au début, il n’avait pas tardé à se faire remarquer. Déjà parce qu’il était étranger, le serveur s’en était aperçu lorsqu’il avait commandé un verre, mais aussi par son accent, bien plus prononcé que d’ordinaire, la faute à la fatigue. Il lui avait bien fallu cinq minutes pour comprendre qu’il baragouinait quelque chose d’approximatif, un mélange d’espagnol et de russe, pour finalement passer par l’anglais, bien plus pratique et courant.
Ensuite il devait avouer que l’image qu’il renvoyait de lui ne devait pas être très flatteuse. Le teint plus pâle que d’habitude, les yeux cernés, les cheveux en bataille et ses vêtements un peu froissés, il devait leur semblait bien misérable.

Il entendit des rires dans son dos mais décida de les ignorer pour le moment, ça n’en valait pas la peine et de toutes les manières il était bien trop fatigué pour faire quoi que ce soit, même lancer un simple lumos.

Il avait donc passé deux bonnes heures à vider quelques verres et grignoter une pâtisserie locale quand tout avait commencer à dégénérer.

Ça devait faire environ un bon quart d’heure que ses yeux étaient posés sur un homme d’une quarantaine d’années, au crâne légèrement dégarni mais non dénué de charme. Pas désagréable à regarder. Antonin doutait fortement pouvoir l’approcher et le séduire, quelque chose lui disait que cet homme là était du genre marié mais volage et préférant la gente féminine et pas du tout ouvert à une quelconque expérience. Dommage, mais il n’était pas venu pour ça.

« T’as un problème ? »

Les yeux dans le vague, Antonin releva la tête. Il n’avait rien compris à ce qu’il venait d’entendre. L’homme se tenait devant lui, l’air furieux.

« Oh, j’te cause ! »

Des postillons atterrirent sur la table et pas sur lui heureusement. Son attirance pour lui commença à dégringoler.

« C’est quoi ton problème ? Tu comprends quand je parles ou t’es con ? 
- Hein ? Quoi ? »

Il peine à articuler les deux mots, tant l’espagnol, le russe et l’anglais se mélangeait dans son esprit.

Semblant comprendre enfin qu’il ne parlais pas Danois, l’homme passa à la langue de Shakespeare, mais plus vulgaire.

« C’est quoi ton problème ? Tu me fixes depuis tout à l’heure ?
- J’ai pas de problème, qu’est-ce qui te faire dire ça ?
- Tu me fixes depuis un quart d’heure !
- N’importe quoi ! Je suis venu ici pour passer une soirée tranquille, j’viens juste d’arriver. Drôle d’accueil.
- C’est ça, fout toi de moi ! J’ai bien vu ton p’tit manège le soviet. Si t’es venu pour foutre la merde, tu peux dégager.
- Eh du calme ! Je suis venu ici pour visiter, pas pour endoctriner le pays.
- C’est ça ! Vous êtes tous les mêmes, tu devrais même pas être ici ! Retourne dans ton goulag et fait pas chier ! »

Si Antonin était resté relativement stoïque face aux insultes du danois, son sang ne fit qu’un tour à l’entente du mot goulag. C’était comme un réflexe de Pavlov chez lui. Ce mot était associé à quelque chose de si douloureux qu’il réveillait toujours en lui une colère froide.

Il se leva de sa chaise, un peu trop vite, sa vue se brouilla légèrement mais il ne laissa rien paraître.

« T’as dit quoi ?
- Retourne dans ton goulag sale communiste. T’es comme tous les autres un fouteur de merde, aller paye et dégage d’ici.
- Ferme ta gueule. J’viens ici tranquille pour boire et tu viens m’insulter alors que j’ai rien fait. »

Son corps entier était tendu. Il serra les poings.

« C’est ça, tu me mates depuis tout-à-l’heure !

- Dis pas de conneries, pourquoi j’te regarderais ? Je pose mes yeux où je veux mudak !
- Ouais bah pose les ailleurs alors ! T’as quoi hein ? T’es pédé c’est ça ? Tu veux me baiser ? Bah va te faire foutre, les pédales comme toi on en veut pas non plus, t’es vraiment qu’u… 
- Idi nia houille ! »

Il ne sut jamais de quoi il allait l’insulter. Le poing d’Antonin était venu s’écraser sur la mâchoire du danois en un craquement sinistre.

Sil avait pu encaisser les insultes concernant le soviet et même assez difficilement le goulag, l’insulte de pédé et pédale n’était pas passé du tout.

En un éclair il revit Dimitri lui asséner les mêmes insultes, tandis qu’il abattait des poings sur lui alors qu’il venait de le découvrir dans les bras d’Ivan. Ivan mort au goulag, par la faute de Dimitri.

Ensuite tout se passa rapidement. Le danois répliqua presque aussitôt et une bagarre s’en suivit, durant laquelle Antonin se retrouva à un contre trois, les amis de son agresseur ayant décidé de lui prêter main forte. Il aurait mieux fait de poser ses yeux ailleurs. Parmi les poings et les coups de pieds, quelques sorts furent lancés, mais honnêtement, personne ne songea vraiment à l’utiliser, préférant se battre au corps à corps.

Le nez probablement cassé, l’arcade sourcilière saignant abondamment et ayant reçu une bouteille sur la tête Antonin avait réussi à se débarrasser d’un des collègues en lui tordant si violemment le bras que ce dernier se mit à hurler en le voyant tordu. Mais cet petit victoire fut de courte durée. Le danois et un de ses amis réussirent à le projeter contre le comptoir du bar. Se relevant péniblement avant que les deux ne repartent à la charge, il attrapa un des tabourets, désertés par les autres clients apeurés, l’avait brandit au dessus de sa tête pour le fracasser sur son agresseur.

Ensuite il y avait eu un éclair de lumière et Antonin avait perdu connaissance.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you - [Antonin & Sigyn]   Nice to meet you - [Antonin & Sigyn] Empty08.05.20 10:34



NICE TO MEET YOU
ft. Antonin Dolohov

Octobre 1977

La journée avait défilé avec une lenteur terrible. Ce n’est pas que le travail manquait, non. Au contraire, Sigyn en avait pour les jours à venir, et savait que davantage encore allait arriver au fil de l’eau. Elle était simplement impatiente de pouvoir quitter son poste. Elle avait, ce soir-là, un rendez-vous à honorer. Un rendez-vous auquel elle ne pouvait se permettre d’être en retard. Il en allait de son avenir, mais potentiellement de sa survie, également. Si elle ne s’était pas trompée, ils n’étaient pas gens à tolérer qu’on leur pose un lapin.

Bien évidemment, ce fut ce jour-là que les dossiers arrivèrent par grappes de dix, valant des regards assassins aux malheureux qui avaient eu pour rôle de venir les déposer sur son bureau. Nul doute qu’elle n’avait pas volé son titre de Cerbère en chef !
Il faisait déjà nuit lorsqu’elle put enfin quitter les lieux sans avoir à craindre de voir son bureau disparaître sous la paperasse en arrivant le lendemain. Tant pis pour sa marche nocturne jusque chez elle, le temps pressait, mieux valait transplaner. Une fois chez elle, elle troqua son tailleur contre un jean et un pull, afin de moins attirer les regards. De même qu’elle laissa ses cheveux retomber librement sur ses épaules. Elle jeta un dernier coup d’oeil au miroir. Elle avait l’air de n’importe qui déambulant dans les rues. C’était parfait.
Un regard à sa montre : elle avait un peu d’avance. Impeccable. Sigyn détestait être en retard.

Elle avait déjà repéré les lieux, en plein jour, afin de pouvoir s’orienter sans trop de mal en pleine nuit, et avait noté un recoin parfait où transplaner sans se faire voir. Il était temps pour elle de rejoindre Cardiff.

Le parc était plongé dans une obscurité quasi-totale, et l’espace d’un instant, la danoise craignit de ne jamais parvenir à se repérer. Pourtant, son regard finit par s’habituer et elle put distinguer la trace plus claire du sentier qu’elle devait emprunter. Un nouveau coup d’oeil à sa montre. Dix minutes d’avance. C’était correct, comme délai.
Elle sortit du trou dans les haies où elle avait transplané, et le suivit, l’oreille aux aguets, surveillant du coin de l’oeil le moindre mouvement qui aurait pu lui paraître suspect. Ce n’était pas le moment de se laisser surprendre.

Il lui avait donné rendez-vous au terrain de jeux des enfants. Nul doute qu’il devrait être désert à cette heure-ci.
Son arrivée devait être trahie par le bruit de ses pas. Tant mieux, elle préférait éviter les surprises ; vu le contexte, cela pourrait trop facilement entraîner des accidents. Le terrain apparut au détour d’une haie, faiblement éclairé par la lune. Il était déjà là, assis sur un banc. Elle alla le rejoindre.

Dans sa poche, sa main tenait fermement sa baguette. Elle n’était pas particulièrement tranquille et trouvait ce contact rassurant. Si quelqu’un venait jouait les importuns, elle serait prête à le remettre à sa place.

« Antonin » le salua-t-elle simplement tandis qu’elle prenait place à ses côtés.

Ce n’était pas un hasard si elle devait retrouver Dolohov ici ce soir. Ce n’était pas non plus de simples retrouvailles entre potes. Elle avait un service à lui demander. Et lui, il lui devait un service.

Janvier 1977

Copenhague. Depuis combien de temps Sigyn n’avait-elle pas arpenté les rues de cette ville qui l’avait vue naître ? Cinq, ou six ans ? Difficile à dire. Tout ce dont elle se souvenait, c’est que ce n’était que la deuxième fois qu’elle y revenait depuis son départ pour Londres, pratiquement dix ans auparavant. Cela ne lui manquait pas, le mal du pays était un sentiment qui lui était étranger – trop de souvenirs désagréables. Si elle était revenue, cette fois, c’était uniquement parce que son ancien supérieur l’avait – fort aimablement – conviée à son pot de départ à la retraite. La politesse élémentaire, et son poste à l’ambassade impliquant le maintien de bonnes relations, l’avaient convaincue que ce ne pouvait être une mauvaise chose pour elle que de s’y montrer. Alors elle avait posé un congé à l’ambassade.

Elle avait été surprise de l’accueil réservé par celui qu’elle avait quitté sans aucun scrupule pour un nouvel employeur plus prestigieux, accueil qui s’était révélé fort enjoué. Elle-même avait réalisé qu’elle n’était pas si mécontente que ça d’être au milieu de ses anciens collègues, tout compte fait. L’âge aidant, son caractère se ramollissait-il ? Ou bien était-elle juste plus sentimentale qu’elle ne le croyait ?
Elle apprit que grâce à sa réorganisation du service, qu’il avait maintenue après son départ, son ancien supérieur avait obtenu des promotions, et qu’il avait systématiquement transposé – du mieux qu’il pouvait, tout du moins – ce système lorsqu’il changeait de poste. Lorsque vint le moment du discours, il la présenta comme la personne grâce à qui il avait pu avoir cette carrière. Ce brusque accès de reconnaissance laissa la jeune femme perplexe. Elle n’avait fait que son travail, après tout.

Après avoir vidé quelques coupes d’hydromel, l’ambiance festive aidant, l’idée lui vint d’aller rendre visite à sa mère. Si elle avait su…

Sigyn n’était pas ce qu’on pourrait appeler une fille modèle. Si elle avait donné des motifs de fierté à sa mère sur le plan de la réussite professionnelle, il faut tout de même noter qu’il était difficile d’aimer ses enfants lorsque ceux-ci étaient de la trempe de Sigyn. Lors de sa précédente visite à Copenhague, elle n’avait même pas pensé à lui rendre visite. À dire vrai, elle n’avait jamais cessé de la tenir pour responsable de la pauvreté dans laquelle elle avait grandi. Et dès l’instant où elle avait quitté le cocon familial, elle s’était éloignée d’elle. Les courriers, déjà peu nombreux lorsqu’elle était entrée à l’Institut danois de Magie, devinrent inexistants lorsqu’elle déménagea pour Londres. Cela faisait donc dix ans que sa mère n’avait pas de nouvelles. Autant dire une éternité.
Lorsqu’elle arriva sur le pas de l’immeuble miteux qu’elle avait pris tant de plaisir à quitter autrefois, elle se sentit étrangement apeurée, comme une enfant perdue. Elle hésita un long moment, avant de finalement tourner les talons, sans avoir sonné. À peine avait-elle fait quelques pas que la porte s’ouvrit dans son dos.

« Qu’est-ce que vous voulez ? » l’apostropha sévèrement une voix de femme.

Sigyn se retourna pour regarder la femme qui lui faisait face. Quel contraste entre la mère et la fille ! Les années n’avaient pas été tendre avec la première, c’était visible. Son visage durci, marqué par le temps et les boulots épuisants qu’elle avait enchaînés, ses mains usées d’avoir tant servi. Ce corps maigre, ces vêtements rapiécés de partout. Tandis que la seconde était élégamment vêtue, bien coiffée, maquillée, ayant clairement le temps et les moyens de prendre soin d’elle, en plus d’avoir l’avantage de la jeunesse.
Elle ressentit un brusque élan de tendresse mêlée de pitié pour cette femme qu’elle avait pourtant si sévèrement condamnée. Elle fit un timide pas en avant, puis un autre.

« Bonjour, maman. » lança-t-elle finalement.

L’autre la toisa, de ce regard qu’elle avait transmis à sa fille. Son visage s’était fermé à la mention du mot « maman » et Sigyn avait instinctivement rentré la tête dans les épaules. Elle savait ce qui allait se passer. Elle savait qu’elle allait avoir un retour de bâton. Cela ne rata pas.

« Je n’ai plus de fille. Elle est morte. »

Et la porte se referma, pour ne plus jamais se rouvrir.

Comment Sigyn arriva-t-elle jusqu’à ce bar ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Comment était-elle parvenue à commander un whisky et s’asseoir à une table en retrait ? Là encore, pas la moindre idée. Elle était passée en mode pilote automatique et se retrouva assise seule à descendre les verres. Boire pour oublier, mais surtout, ne pas oublier de boire, hein ? Perdue dans ses pensées, enfermée dans leur ronde bruyante et incessante, dérangeante et détestable, elle ne réalisa pas tout de suite ce qui se passait. Les cris et les coups mirent du temps à briser cette ronde pour venir, à leur tour, occuper tout son esprit.
Surprise, elle releva la tête. Là-bas. Près du comptoir. Quatre types sans doute passablement éméchés étaient en train de se cogner dessus. Enfin, après y avoir regardé plus attentivement, il devint évident que trois types prenaient un malin plaisir à cogner sur le quatrième, déjà salement amoché. Combien de temps était-elle restée isolée dans son monde pour qu’ils aient pu le mettre dans un tel état sans qu’elle ne percute ?

Sans vraiment réfléchir, agissant plus par instinct qu’avec raison, elle se leva et s’approcha des castagneurs, baguette à la main. Un sort de protection fut murmuré, un éclair blanc repoussa les trois agresseurs. Sans trop y réfléchir, sans savoir pourquoi, elle prit le poignet de l’homme qui gisait à terre, inconscient, et transplana chez elle, à Londres. Pur automatisme.

Avec difficulté, elle parvint à l’étendre sur son canapé – c’est qu’il faisait son poids, le bougre, et que perchée sur ses dix centimètres de talons et avec quelques verres dans le nez, la danoise n’était pas très stable. Puis, elle entreprit de nettoyer le sang et pansa l’arcade, mais s’en tint là. Elle n’avait pas les connaissances nécessaires pour faire davantage, de toute façon, et craignait d’aggraver les blessures si elle tentait quoi que ce soit d’autre.

Elle étendit sur lui une couverture, avant d’aller préparer du thé. Il n’y avait plus qu’à attendre qu’il se réveille, maintenant. En espérant que ça ne prendrait pas des jours, elle se voyait mal le conduire à Sainte-Mangouste et expliquer qu’il s’était fait cogner dans un bar de Copenhague.
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Dernière édition par Sigyn E. Anvorkele le 24.06.20 10:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Nice to meet you - [Antonin & Sigyn]   Nice to meet you - [Antonin & Sigyn] Empty09.05.20 18:54


Nice to meet you
Antonin Dolohov & Sigyn Anvorkele
Ça ne le dérangeait pas d’attendre, pas cette fois ci. Il ne connaissait pas encore très bien Sigyn Anvorkele, seulement qu’elle l’avait sauvé d’une très mauvaise situation, qu’elle était ambitieuse et n’avait pas froid aux yeux. Elle serait là, à l’heure et même si elle le faisait patienter, il pouvait difficilement lui reprocher ou lui en vouloir, oh non.

Dans quelques instants elle n’allait pas tarder à apparaître.

Il leva la tête et se laissa distraire quelques instants par la contemplation du ciel. On ne distinguait rien, tout était trop nuageux, trop pollué par ses engins moldus qui roulaient et qui crachaient une fumée nauséabonde.

Même s’il se plaisait bien au Royaume-Uni, il devait avouer que son pays lui manquait. La neige, le froid glacial, les steppes et les forêts, même les villes à l’ambiance austère mais qui gardaient malgré tout les vestiges de la Russie d’antan, impériale et puissante, tout cela manquait bien plus qu’il ne voulait l’admettre. Mais même après toutes ses années, tout ce qu’il avait enduré, il ne se sentait pas la force d’y retourner, du moins seul. Il n’était pas sûr de réussir à franchir le portail de la demeure des Dolohov à moins d’avoir un appui. Et même là il n’était pas sûr de réussir…

C’était sans doute pour ça qu’il avait accepté d’aider Sigyn, hormis le fait qu’elle ne lui aie pas laissé le choix. Elle était comme lui ici, une étrangère, elle devait travailler deux fois plus pour se faire sa place et sans doute plus que lui, en tant que femme il ne pouvait imaginer à quel point elle devait se battre quotidiennement. Pas étonnant qu’elle se soit montrée aussi directe avec lui.

Et justement en parlant d’elle… la voilà qui arrivait, d’un pas toujours aussi assuré, droite, déterminée.

Elle prit place à ses côtés et il tendit la main pour la saluer. Elle méritait du respect après tout.

« Sigyn. »

Il marqua une courte pose. Elle avait l’air sur ses gardes. Bien. Elle faisait bien de se montrer prudente. C’était bon signe.

« Comment vas-tu depuis la dernière fois ? Toujours aussi décidée ? »

Même si il était venu pour en faire une potentielle recrue, ça ne l’empêchait pas de se montrer un minimum poli.

Janvier 1977


Il ne savait pas ce qu’il avait fait à Raspoutine pour être traité de la sorte, mais vraiment il s’en serait bien passé.

Sa tête le vrillait, comme si un essaim d’abeilles avait décidé de s’y loger.

Il mit un certain temps à comprendre qu’il n’était plus dans le bar. Il était installé sur quelque chose de mou et confortable et la lumière était moins forte, plus douce.

Il se redressa vivement, bien trop d’ailleurs, ce qui provoqua une nouvelle douleur à son crâne, lui faisant lâcher un juron d’une voix légèrement abîmée, il avait oublié que son nez avait bien subit lui aussi.

« Menya eto zaebalo ! »

Puis il porta ses mains à sa tête, comme pour essayer d’apaiser la douleur. Avec surprise, il sentit un bandage qui entourait son front. Se trouvait-il dans un hôpital ? Non, la pièce était bien trop sombre pour être celle d’un hôpital ou peut-être que les choses étaient différents au Danemark, comme leur façon particulière d’accueillir les nouveaux arrivants. Il poussa un grognement et baissa la tête, pour constater que quelqu’un avait étendu une couverture sur lui.

Il fut pris d’un sentiment de panique. Il n’avait pas l’habitude d’être traité de la sorte, même par les hommes qui avaient le privilège de passer plus d’une nuit avec lui. Il ne s’attachait pas, il ne s’attachait plus. Une seule personne s’était occupée de lui de la sorte, une seule personne avait eu le droit à son entière affection et elle était morte.

Et quand on avait grandit avec les coups et les insultes, il était normal d’être surpris d’être un minimum bien traité.

Il constata rapidement qu’il se trouvait dans un salon, peut-être que quelqu’un l’avait ramené chez lui pourquoi il ne savait pas, mais il lui en était reconnaissant. Cette personne venait de le sauver d’une très mauvaise situation dont il n’était pas sûr qu’il aurait pu s’en sortir seul.

Il tourna la tête pour essayer d’en savoir plus, et son regard se posa sur une femme, plutôt grande, qui le fixait avec un mélange de sévérité et d’inquiétude.

Elle était belle. C’était assez rare qu’il remarque ce genre de détails vu son intérêt pour la gente féminine mais là c’était quelque chose qui le frappa. Elle avait une beauté froide, austère, fière.

Oh il était sûr qu’elle avait d’autres qualité que sa beauté, il le sentait dans son regard.

Elle fronça brièvement les sourcils et il se demanda ce qu'il se passait.

Il se rendit compte qu’il avait essayé de lui adresser la parole, seulement pour constater qu’il venait de prononcer quelque chose d’incompréhensible, même pour lui.

Essayant de reprendre contenance, il s’adressa de nouveau à elle, en anglais, espérant qu’elle le comprendrait.

« Qui êtes vous et… où suis-je ? »

Il ne réussit pas prononcer plus de mots, sa voix n’étant qu’un mince filet. Il ne pouvait même pas la remercier alors qu’il voulait le faire. C’était la moindre des choses après tout, elle venait de le sauver.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you - [Antonin & Sigyn]   Nice to meet you - [Antonin & Sigyn] Empty24.05.20 13:39



NICE TO MEET YOU
ft. Antonin Dolohov
Il faisait nuit noire, les étoiles n’étaient pas discernables dans le ciel. C’était peut-être ce qui manquait le plus à la jeune femme, ici : voir les étoiles, la nuit. Les nuages et le brouillard les masquaient systématiquement, ou presque. Peut-être que si elle allait se perdre dans les Highlands, elle aurait plus de chance. Il faudrait qu’elle tente, à l’occasion. Ce serait aussi l’occasion de se changer les idées.

Ce n’était pas sur un coup de tête qu’elle avait contacté Dolohov. Ce n’était pas non plus pour lui poser des questions sur les Mangemorts ou autre. Si elle s’était tournée vers lui, c’est parce qu’elle avait besoin de lui. Elle avait longuement pesé le pour et le contre, avant ça. Ce n’était pas anodin, ce qui allait suivre. Et ce n’était pas une démarche que l’on pouvait stopper comme on voulait. Pourtant, elle était là. Certains diraient qu’elle était trop fière pour faire machine arrière, et peut-être auraient-ils raison. Mais la vérité, c’est que son ambition l’emportait sur tout le reste, y compris des considérations morales. Alors s’il fallait en passer par là pour avoir une chance d’obtenir ce qu’elle voulait à plus ou moins long terme, ainsi soit-il.

Elle serra la main qui lui était tendue, une poignée franche et ferme. C’était plutôt bon signe. Elle avait pu constater que ceux qui avaient la poignée de mains molle et vague avaient une fâcheuse tendance à vous poignarder dans le dos s’ils en avaient l’occasion.

« Un poil nerveuse, comme à chaque fois que je me lance dans quelque chose de nouveau. J’imagine que tu dois avoir un peu plus l’habitude… Et oui, toujours aussi décidée. Plus que jamais, même. »

Et comment qu’elle l’était ! Elle avait mené sa petite enquête, sur la nomination au poste d’ambassadeur. Quelqu’un avait mentionné qu’elle avait toutes les compétences pour remplacer Lars et qu’on pourrait la laisser candidater. On lui avait ri au nez. « Et pourquoi pas une femme Ministre de la magie, tant qu’on y est ? » Aucune mention de son investissement, de son professionnalisme, de ses capacités. Elle était née femme, cela leur suffisait pour décider qu’elle était nécessairement incompétente. Sigyn était plus décidée que jamais. Si elle voulait crever ce plafond de verre, elle allait avoir besoin de soutiens. Et de soutiens particulièrement influents. Seule, jamais elle n’y parviendrait.
Est-ce qu’elle se servait des Mangemorts pour servir ses propres intérêts ? Indéniablement. Mais eux n’en tireraient-ils pas parti en grossissant par la même les rangs de leurs partisans, leur conférant plus de poids ? Ils avaient tous à y gagner, dans cette affaire. C’était, somme toute, un échange de bons procédés.

« Donc… comment ça se passe ? »


Même si elle avait pris sa décision et ne ferait machine arrière pour rien au monde, elle était bien forcée d’admettre qu’elle appréhendait la suite des événements. Le tic nerveux qui agitait sa jambe le montrait de toute façon bien assez.

Janvier 1977

Sigyn s’était assise en face du canapé, ses mains enveloppant sa tasse de thé pour en absorber la chaleur. La théière était posée sur la table basse, laissant échapper un filet de vapeur. Une autre tasse était posée à côté, vide, n’attendant que d’être remplie. Elle était destinée à l’homme qui gisait, inconscient, sur le canapé.

La jeune femme ne le lâchait pas du regard, guettant le moment où il se réveillerait. Espérant qu’il se réveillerait vite. Ce concours de circonstances lui avait permis de regretter de ne pas s’y connaître davantage en sorts et potions de soins. Il serait peut-être temps de se renseigner sur la question, si jamais la situation venait à se présenter de nouveau (chose qu’elle n’espérait mais alors vraiment pas).
Elle avait mis un vieux disque de jazz en fond sonore, pour tenter de se calmer un peu. Thé et jazz étaient en quelque sorte son rituel lorsqu’elle se sentait stressée. Et dans l’ensemble, ça fonctionnait plutôt bien.

Enfin, au bout d’un temps qui parut interminable à la danoise, alors que sa tasse n’était pourtant pas encore froide, l’inconnu ouvrit les yeux. Elle retint son souffle. L’idée l’effleura vaguement qu’elle avait peut-être introduit chez elle un potentiel danger, mais elle disparut aussi vite qu’elle était arrivée. Au pire, vu son état, elle devrait réussir à le maîtriser sans trop de mal s’il s’avérait menaçant. Elle reposa sa tasse, sur le qui-vive.
Il se redressa d’un coup, arrachant un « Luder ! » très danois à la jeune femme.

« Doucement, vous avez été salement amoché… C’est bien la peine que je vous rafistole si vous retombez dans les vapes aussi bêtement. »

Il marmonna quelque chose qu’elle ne comprit pas – soit les coups avaient été plus violents qu’elle ne l’avait cru, soit il était, lui aussi, étranger – avant de porter ses mains à sa tête. Sigyn se leva rapidement pour aller chercher de l’aspirine (elle aurait dû se douter qu’il allait avoir un mal de crâne monumental) et le trouva dans la même position lorsqu’elle déposa le cachet devant lui, avec un verre d’eau.

« Tenez, ça vous soulagera. »

Et elle resta là, à l’observer. À dire vrai, ils s’observaient mutuellement, avec un brin de méfiance. Entre eux, la table basse faisait office de barrière. La théière continuer de fumer doucement.

Ce fut l’inconnu qui rompit le silence, en anglais cette fois-ci. Et à en juger par son accent, il n’était pas du coin. Il n’était pas non plus danois.

« Je m’appelle Sigyn, et vous êtes à Londres. En sécurité. »

Mais elle, l’était-elle ?
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Nice to meet you - [Antonin & Sigyn]   Nice to meet you - [Antonin & Sigyn] Empty30.05.20 21:42


Nice to meet you
Antonin Dolohov & Sigyn Anvorkele
La nuit était assez fraîche mais ce n’était pas ça qui le dérangeait, bien au contraire, c’était même supportable pour lui. Il se souvenait encore que trop bien des longs hivers à Leningrad, ces longues semaines où la neige tombait sans s’arrêter, dans un ballet incessant de flocons blancs qui recouvrait tout le jardin d’un épais manteau glacé, pour son plus grand bonheur gamin, ça voulait dire qu’il avait de quoi s’amuser loin de Dimitri pendant un moment, même si parfois le temps était si peu clément qu’il devait rester enfermé. Il chassa ce dernier souvenir le plus vite possible de son esprit.

Il ne devait plus y penser, il devait rester concentré sur sa mission du jour. Sigyn Anvorkele. Si froide, si déterminée. Il devait bien avouer que le soir où il avait recroisé sa route, il avait bien faillit tomber de sa chaise tant il ne revenait pas de la revoir, ni de sa requête. Les rejoindre, eux, les mangemorts, les sorciers qui semaient la terreur dans le monde des sorciers. Il n’arrivait pas vraiment à saisir ce qui la motivait autant mais d’un autre côté ce n’était pas vraiment ses affaires. Si elle était réellement déterminée, elle entrerait dans leurs rangs et ils auraient un excellent élément de plus, elle serait contente, le maître également et lui aussi.

Rien qu’à sa poignée de main, il pouvait déjà sentir qu’elle serait un membre coriace et intéressant. Elle lui faisait un peu penser à sa cousine. Avec lui elle avait toujours été douce mais il savait que quand il s’agissait du parti, de politique, elle était aussi dure que la glace.

« C’est normal, mais j’ai une totale confiance en toi, je sais que tu y arriveras, je n’en doute pas une seconde. »

Il la regarda droit dans les yeux, pour prouver de sa sincérité. Il ne l’avait rencontrée qu’une seule fois, mais cette seule fois là avait suffit à comprendre à quel genre de femme il avait à faire. Il nota son hésitation, sa jambe qui s’agitait. Elle était nerveuse et c’était normal, il avait été dans le même cas qu’elle autrefois.

« Je suppose qu’on va te demander d’effectuer le boulot de quelqu’un à sa place ou un duel… je ne te cache pas que ça risque d’être encore plus difficile pour toi, parce que tu es une femme. Moi ça ne me pose aucun problème mais ça dérange d’autres personnes. Il faut dire que vous êtes en minorité et j’avoue que ça ne serait pas plus mal. J’ai vécu ça aussi, j’ai du effectuer plus de missions que les autres pour entrer, juste parce que je suis soviétique. Je tiens juste à ce que tu sois au courant de ce qui t’attends, mais je suppose que tu dois déjà y être habituée, non ? »

Il ne voulait pas la blesser en disant cela, insinuer qu’elle était faible juste parce qu’elle était une femme. Il devait même avouer qu’il ne comprenait pas cette attitude, cette manière de penser, ou alors c’était sans doute qu’il n’avait connu que très peu de femmes dans sa vie, juste sa cousine et sa babouchka, ou alors parce que chez lui, les femmes avaient réussi à acquérir plus de droits…

«  Et tu es aussi étrangère, ce qui ne joue pas en ta faveur… mais je pense que tu leur prouveras assez vite ce que tu vaux. »

Il sourit légèrement. A la fois pour l’encourager et aussi à la pensée d’un de ses idiots comme Goyle, mis au tapis par elle.

Janvier 1977

Petit à petit sa tête cessa de vriller, même si elle lui faisait toujours aussi mal. Au moins il ne voyait pas flou. Il discerna un air de jazz, qui le rassura, lui évoquant les quelques jours passés à la Nouvelle-Orléans, un des berceaux de cette musique. Mais ça ne suffisait pas à le rassurer complètement.

Il observa avec un mélange de soulagement et de méfiance la femme qui lui faisait face et qui étaient en train de le sermonner. Il eu à peine le temps de poser plus de questions, comme ce qu’il faisait ici et surtout pourquoi, qu’elle disparaissait déjà. Il eu tout de même le temps de noter un accent dans sa voix, semblable à celui des connards qui l’avaient attaqué.

Sa main se resserra convulsivement sur la couverture. Il n’aimait pas ça. Pourquoi l’avait-elle sauvé ? Ça ne rimait à rien. Quel intérêt, quelle raison avait-elle de le faire ? Après tout il était le sale étranger qui venait foutre le bordel dans son pays, si, comme il le supposait, elle était aussi Danoise.

Quand elle revint pour lui déposer un verre d’eau avec un cachet, il hésita. C’était un médicament moldu. Il n’avait rien contre mais il n’y connaissait pas grand-chose, il ne savait pas les effets qu’il pouvait avoir. Les remèdes magiques étaient tout de même bien plus efficaces. Mais il aurait été impoli de refuser. Et elle affirmait que ça l’aiderait. Pourquoi l’amener jusqu’ici si c’était pour l’empoisonner ensuite ? Ça n’avait aucun sens. D’une main hésitante, il s’empara du verre d’eau, puis du cachet et l’avala. Il ne ressentit aucun effet immédiat, mais si c’était vraiment bon pour lui, cela viendrait.

Il resta un moment à l’observer, méfiant. Pourtant l’ambiance de la pièce, la musique, la théière posée devant lui et l’attitude… protectrice de la femme indiquait plutôt qu’il n’avait pas à s’en faire.

Il leva les sourcils, étonnés. Londres ? Vraiment ? Elle l’avait conduit jusqu’ici ? Il avait des tas de questions à lui poser, mais avant une présentation et un brin de politesse était de mise.

« Je m’appelle Antonin Dolohov. Je… je vous remercie de m’avoir vraisemblablement sauvé. C’était… enfin… pourquoi ? »

Non vraiment, il ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça. La question le taraudait trop. Sa main fixait toujours la couverture avec force. Pourquoi lui ? Que gagnait-elle à faire ça ?
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