Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Draco Fields
Draco Fields
Serpentard
Messages : 77

Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty
MessageSujet: Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]   Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty02.10.20 0:15

Qui recherche la lune ne voit pas les étoilesJanvier 1978
Macdougal
Fanny
Fields
Draco

J’ai une boule au ventre qui grandit toujours plus et qui me donne envie de vomir. Des gouttes d’angoisse perles sur mon front. Des oursins se plantent dans mes mains et m’empêche de les bouger. Je vois ses yeux bleus transperçant. Il a de la pitié… Non pas de la pitié de la compassion. Il veut m’aider mais qui le peut ? J’ai peur. L’angoisse monte toujours plus. Je sais que je ne pourrais pas le faire. Je vais donc mourir. C’est alors que l’inimaginable se produit. Cette lumière verte. Je crie et me réveille en sursaut. J’observe autour de moi. Je suis dans mon lit à baldaquin dans le dortoir de Serpentard. Il ne s’agissait que d’un cauchemar… Je ne risque plus rien. Du moins pas encore. Je suis plein de sueur et totalement désorienté. Un grognement me fait une nouvelle fois sursauter. Mes cauchemars commençaient à agacer mes camarades de dortoir. Il faut dire qu’il faisait partie de mon quotidien et qu’il était rare que je ne me réveille pas en pleine nuit.

J’avais besoin de prendre l’air et de me changer les idées. J’enfilais donc ma cape de sorcier et me faufilait hors de mon dortoir. Je me laissais emporter par mes pensées et mes pieds. C’est donc sans réfléchir que je me retrouvais dans la tour d’astronomie. Mon corps avait-il voulu vérifier que mon cauchemar n’en était qu’un ? Tout c’était passé ici. Ou plutôt, tout se passerait ici dans une vingtaine d’année. Je me dirige au balcon, regarder le ciel. J’eue un petit rire. La constellation du Dragon se trouvait juste au-dessus de moi. J’étais une pive en astrologie mais cette matière inspirait ma famille depuis des générations. Ma mère m’avait nommé Draco dans l’espoir que cela me donne certaine qualité dont la force et le côté protecteur. En y repensant, elle avait bien mal choisi. Je n’avais jamais réussi à protéger qui que ce soit et mes tentatives avec Lindsay semblaient plutôt en mauvaise voie. Je craignais que bientôt mes nuits soient envahies par des cauchemars la concernant… Elle était ma priorité.

Alors que je me tenais bras croisés au balcon de la salle d’astronomie, des larmes se mirent à couler sur mes joues. Je culpabilisais de mes erreurs passées et probablement futures. J’étais la cause de la mort de Dumbledore et je craignais de devenir la cause de la mort de la fille pour qui j’avais le béguin. Alors que mon esprit était obscurcie par des idées noires, j’entendis un bruit. Je n’étais pas seul. Une fille se tenait vers un télescope. J’étais embarrassé. Je séchais mes larmes et me dirigeait vers la jeune fille.

« Excuse-moi… Je ne voulais pas te déranger… J’avais juste besoin de… réfléchir ».

Revenir en haut Aller en bas
Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
Serdaigle
Messages : 1187

Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty
MessageSujet: Re: Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]   Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty07.10.20 18:43


Buaidh no bàs  - Fanny & Draco
⤜⤐⤞

Le froid lui mordait les mains et les joues, transperçait ses os malgré l’épais pull qu’elle avait enfilé par dessus son pyjama et l’épaisse écharpe en tartan enroulée autour de son cou. De temps à autre une bourrasque venait ébouriffer ses cheveux retenus en une natte faite à la vas-vite et menaçait de faire voler ses feuilles de notes et elle frissonnait, mais pour autant Fanny restait déterminée à rester ici toute la nuit si il le fallait. Pour une fois le ciel était dégagé et offrait alors une superbe vue sur le ciel étoilé, laissant apparaître des myriades d’étoiles et de constellations à la vue de tous ou plutôt à sa vue. Le reste du château devait dormir à point fermé, bien au chaud sous les épaisses couvertures et du feu des cheminées.

Pas elle. Elle n’appréciait pas forcément le froid, mais on se trouvait en Écosse après tout, ce n’était pas un endroit réputé pour sa chaleur, plutôt pour sa froideur et son humidité. Et elle y avait grandit aussi, les paysages de Highlands lui étaient familiers. Et elle n’était pas friande des températures chaudes non plus. Mais sa passion pour l’astronomie était plus forte que tout, elle était prête à affronter tous les climats du monde si ça lui permettait d’avoir accès aux étoiles. Elle rêvait du jour où elle pourrait voyager, ses premières destinations seraient les déserts, là où le ciel était parfaitement dégagé en permanence et lui permettrait de regarder à loisir cet infini d’étoiles.

Elle appréhendait cependant sa sortie de Poudlard, la fin de ses études dans ce château qui était devenu pour elle comme un second foyer. Elle s’y était toujours sentie en sécurité, n’avait jamais eu peu de quoi que ce soit, mis à part de se faire prendre alors qu’elle sortait en cachette, mais pour le reste, Poudlard avait toujours été perçu comme une sorte de havre de paix où aucun danger n’aurait pu l’atteindre, ni elle ni les autres.
Mais ce sentiment de sécurité s’était fragilisé ces derniers temps. Elle ne pouvait pas dire qu’elle était terrorisée mais elle ne se sentait plus aussi protégée qu’avant. Elle imaginait une faille, une petite brèche, minuscule dans les protections de l’école, toute petite, mais suffisante pour être brisée par les sorciers qui semaient la terreur dans tout le pays en ce moment même.

Malgré les efforts des enseignants pour les rassurer le plus possible et surtout leur cacher le plus d’informations possible, il était impossible de ne pas se rendre compte que le monde des sorciers traversait une grave crise. Une guerre. Fanny frissonna, non pas à cause du froid, mais par la pensée de ce mot.

Elle avait beau vivre la tête dans les étoile plus de la moitié du temps, elle avait la tête sur les épaules et elle n’était pas bête, elle savait très bien que ce qui se passait n’avait rien de petits troubles.

La guerre. Pour elle c’était quelque chose de lointain, flou, mais encore restant dans l’esprit de certaines personnes. La guerre c’était les batailles entre soldats et chevaliers dans les livres d’Histoire, des coups de canon, des volées de flèches et le claquement des épées qui se croisaient, c’était les bruits assourdissants des armes à feu des moldus, les bombes qu’ils avaient inventées et qu’ils se lançaient à la figure, les uniformes militaires. Des lois plus dure, la faim, le froid, le malheur.

Que se passerait-il si ce mage noir parvenait à prendre le pouvoir, à asseoir ses idées et à les mettre en place ? Ou bien même pour les autres, les partisans de Grindelwald qui ressurgissaient d’ont ne savait où ?

C’était sans doute pour ça qu’elle se plongeait autant dans ses études, dans l’astronomie ces derniers temps. Elle avait besoin d’une échappatoire, de concentrer ses pensées sur quelque chose de concret. Tant pis si elle passait encore pour une folle accro aux études et incapable de parler autre chose que des étoiles.

De toutes les façons il était sans doute trop tard pour changer sa réputation auprès des autres et puis elle était bien comme ça, alors pourquoi changer pour plaire aux autres ?

Il y eu une nouvelle bourrasque de vent, un peu plus forte que les autres, qui faillit bien faire passer une de ses feuilles de notes par dessus le balcon. Fanny réagit rapidement et rattrapa la feuille avant qu’elle ne soit définitivement perdue, heurtant malencontreusement son coude contre le télescope dans son mission sauvetage. Elle laissa échapper un léger « aie ! », bien qu’il n’y ai eu en réalité plus de peur que de mal.

Alors qu’elle s’apprêtait à de nouveau caler ses feuilles sous sa trousse de crayons, elle sentit une présence non loin d’elle et sentit la panique l’envahir. Etait-ce le profeseur Luwin ou un autre enseignant, Rusard, le directeur ? Elle leva la tête et ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement. Ce n’était qu’un élève. Puis elle fronça les sourcils. Il semblait triste, il… pleurait ?

Ce n’était décidément pas la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un au sommet de la tour au beau milieu de la nuit et qui semblait avoir des problèmes. Le souvenir de sa brève rencontre avec Lindsay, si elle se souvenait bien lui revint en mémoire. En observant un peu plus le garçon, elle réalisa que c’était également un des élèves qui étaient arrivés en début d’année. Serpentard si sa mémoire était bonne.

Elle s’approcha doucement de lui, le vent balayant ses cheveux dans ses yeux.

« Oh non, tu n’as pas a t’excuser… tu ne me dérange pas. Je travaillais. »

Elle marqua une pause. A force de scruter le ciel à la recherche de la moindre étoile filante ou nouvelle découverte, elle avait développé un sens de l’observation assez affûté.
Elle nota alors les yeux rougis, les traces de larmes sur ses joues et cet fatigué, las qu’il portait sur son visage, qui lui semblait un peu familier, sans qu’elle n’arrive à savoir si c’était juste une impression de déjà vu ou parce qu’il ressemblait peut-être à quelqu’un qu’elle avait déjà vu.

« Je ne veux pas te paraître indiscrète… mais tout va bien ? Tu… tu n’as pas l’air en forme. »

Une façon polie de lui dire qu’il pouvait se confier à elle si il le souhaitait.

⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Draco Fields
Draco Fields
Serpentard
Messages : 77

Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty
MessageSujet: Re: Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]   Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty20.10.20 21:08

Qui recherche la lune ne voit pas les étoilesJanvier 1978
Macdougal
Fanny
Fields
Draco

“Je travaillais.” Il s’agissait donc d’une passionnée d’astronomie. Moi le pantin d’un grand mage noir, allais-je passer ma soirée à parler étoile filante ou de galaxie ? Pour dire vrai, je ne m’y connaissais pas beaucoup en la matière au grand désespoir de ma mère. Car en effet, mon nom n’était pas anodin. Sa constellation favorite était celle du dragon. Malheureusement pour elle, cela n’avait pas créer chez moi une vocation. Pourtant ce soir, j’allais faire un peu plus d’effort qu’à mon habitude… Aujourd’hui, j’avais besoin de me changer les idées et cette inconnue étais peut-être ma solution pour me sortir Lindsay et mes conneries de la tête. Mère m’avait enseigné quelque rudiment et quelque mythologie lié aux étoiles et j’allais tenter d’étaler le peu de connaissance que j’avais pour impressionner ma camarade.

La brunette semblait gentille. Je n’étais pas habituée à ne recevoir autant de bienveillance de la part de mes camarades. Il faut dire que j’étais le paria des nouveaux élèves et j’avais eu du mal à me faire des amis. Comment se lier à des gens dont on connait déjà le destin funeste ou dont on sait qu’elles détruiront votre famille ? La question de ma camarade me heurta comme un coup en plein ventre. Si j’allais bien ? Que devais-je répondre à cela ? Comment pourrais-je lui parler de ce que je ferais dans son futur ? Je ne pouvais lui dire qui j’étais et ce que j’avais fait… J’allais donc devoir mentir ou omettre une partie de la vérité…

- En effet, je ne suis pas au meilleur de ma forme… Je crois que je ne m’adapte pas à ce nouvel environnement et la solitude me fait ruminer le passé et l’avenir...

Je n’étais pas du genre à parler de mes faiblesses mais quelque chose chez la Serdaigle me rappelait la seule amie que j’ai eu dans ma vie : Mimi… Elle aussi semblait solitaire et observatrice. Je la suspectai de lire en moi comme dans un livre ouvert. Je finis par lui sourire et lui dire :

- Je ne vais pas te ruiner le moral avec mes peines de cœur. Si tu me parlais plutôt de sur quoi tu travailles ce soir ? Je ne suis pas un as d’astronomie mais ma mère, elle, elle s’y connaissait. Ce n’est pas pour rien, qu’elle m’a nommé Draco. Tu connais cette constellation ?

En citant mon nom, je me rendis compte que j’étais un vrai goujat. J’étais tellement préoccupé que je n’avais même pas pris le temps de faire les présentations. Je décidais de changer cela. Avec un petit sourire taquin, je me saisis de la main de mon interlocutrice et tout en lui faisant un baise-main théâtral, je lui dit :

- Excusez-moi Mademoiselle ! Mon esprit semble si torturé que j’en ai oublié la courtoisie. Je me présente Draco Fields ! Quel est votre nom, fée des étoiles ?  
Revenir en haut Aller en bas
Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
Serdaigle
Messages : 1187

Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty
MessageSujet: Re: Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]   Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty05.11.20 11:56


Buaidh no bàs  - Fanny & Draco
⤜⤐⤞

Malgré les sept ans passés ici, elle était toujours aussi surprise de faire des rencontres de ce genre lorsqu’elle se rendait au sommet de la tour d’astronomie. Elle pensait toujours, sans doute un peu naïvement, que le nombre incalculable de marches était assez dissuasif et il l’était en réalité. Depuis sa première année, elle n’avait croisé que peu d’élèves lors de ses escapades nocturnes, la plupart du temps des élèves qui avaient besoin d’un peu de solitude ou envie de se retrouver à deux.

Dans le premier cas Fanny arrivait très bien à se faire toute petite, restait dans son coin, emmitouflée sous un gros pull et le nez plongé dans ses notes ou l’oeil collé derrière le télescope, laissant l’élève tranquille, avec ses pensées et ses soucis, servant parfois d’oreille attentive. Dans le deuxième cas c’était déjà plus compliqué de faire abstraction du couple qui échangeait des regards amoureux et des baisers sans avoir l’impression d’être de trop et surtout une impression de gêne qui avait bien du mal à la quitter.

Cette fois ci, le garçon en face d’elle avait l’air d’avoir besoin de réfléchir mais aussi d’un soutient ou d’une moins de se confier. C’était ce qu’elle supposait. Si elle avait réussi à s’améliorer dans divers domaines au fil des années, en sortilèges, astronomie ou même potions, bien que pour cette matière, elle ne brillait pas particulièrement, la Serdaigle avait encore et toujours du mal avec les relations sociales. Elle n’avait jamais noué de relation profonde et se sentait mal à l’aise avec les gens de son âge, elle sentait un décalage malaisant entre elle et eux. Pas les mêmes centres d’intérêts et manière de penser que certains élèves qui venaient, comme elle, de famille de sang-pur.
Elle était bien plus à l’aise avec les adultes, du moins en partie, tout dépendait du tour que prenait la conversation.

Elle délaissa son travail, assurant tout de même qu’il ne s’envolerait pas à cause d’une trop forte bourrasque de vent et s’approcha du garçon, doucement, comme si elle ne voulait pas le brusquer.

« Oh, je suis navrée pour toi… ça… ça doit être compliqué de changer de pays, d’école et de se confronter à une nouvelle culture non ? Tu n’as personne avec qui parler ni même un ancien camarade avec qui correspondre ? »

Elle était bien placée pour dire ça tiens. Elle n’était amie avec aucune fille de son année ni aucun garçon en fait. Elle s’entendait bien avec certains Gryffondor mais ils n’étaient pas des amis intimes.
Un élan de compassion s’empara d’elle, tandis qu’elle songeait à quel point il avait du être difficile de changer d’école comme ça, surtout pour une seule et dernière année, de changer de pays et devoir se faire à tout, à un nouvel environnement, à une nouvelle culture, une autre manière de travailler et même parfois de penser. Il lui était arrivé de voyager, ses parents et elles avaient passé quelques semaines en France pendant les grandes vacances à quelques reprises et une fois en Italie, mais ce n’était pas la même chose, ce n’était que temporaire et dans un tout autre but.

« Tu ne vas pas m’embêter du tout, rassures toi. Mon travail ? Oh, je... »

Elle fut prise au dépourvu. Il était assez rare qu’on s’intéresse à ce qu’elle faisait. Un sourire se dessina sur son visage, bien qu’une petite voix dans sa tête lui dise d’y aller doucement, sinon elle risquerait de l’effrayer.

« Je notais la position de certaines étoiles ce soir, même si c’est un peu plus compliqué, le ciel n’est pas assez dégagé, il y a trop de nuages, mais on peut voir certaines constellations comme celle du Taureau, on peut facilement voir Aldebaran, elle est de couleur orange, donc facilement reconnaissable. »

Elle pointa du doigt l’étoile dans le ciel, mais elle devait admettre que pour quelqu’un qui ne s’y connaissait pas, ça devait être assez compliqué à trouver à l’oeil nu, d’un seul coup.

« C’est vrai… elle… elle travaille dans ce domaine ? Bien sûr que je connais cette constellation, c’est une des plus grandes qu’on puisse observer et presque toute l’année. D’ailleurs on peut voir l’étoile Eltanin briller ce soir, elle est aussi orange. »

Sa curiosité avait été piquée. Peut-être que sa mère était tout simplement une passionnée, comme elle, ou bien qu’elle travaillait dans ce domaine et Fanny avait bien du mal à filtrer le flot de questions qui traversait son esprit en cet instant. Travaillait-elle à l’étranger, aux Etats-Unis ? Avec des chercheurs sorciers ou même des moldus. Elle avait toujours du mal à croire que les moldus avaient réussi à aller sur la lune, sans l’aide de la magie, déjà que les sorciers n’avaient pas pu le faire, c’était extra-ordinaire ! Peut-être qu’avec le progrès, un jour, on pourrait même aller visiter d’autres galaxies, voir découvrir d’autres formes de vies !

Mais elle se retint, elle n’allait pas l’embêter et se montrer indiscrète alors que ça faisait à peine cinq minutes qu’ils parlaient et surtout elle se montrait prudente dans son intérêt dans tout ce qui touchait au monde moldu, elle ne voulait pas s’attirer d’ennuis, surtout en ce moment.

Perdue dans ses pensées, elle fut surprise de le voir attraper sa main et de l’embrasser, comme si ils se trouvaient à la cour de la reine. Elle ne pu s’empêcher de rire et de répliquer en exécutant une petite révérence.

« Je vous pardonne volontiers Sir Draco ! Je m’appelle Fanny MacDougall, je suis enchantée de vous rencontrer ! »

Elle se mordit l’intérieur des joues pour ne pas éclater de rire. « Fée des étoiles » ? C’était bien la première fois qu’on lui donnait un surnom de la sorte et elle devait avouer que c’était tout aussi drôle qu’agréable, du moins c’est ce qu’elle ressentait. Elle s’imaginait maintenant vêtue d’une robe étincelante et d’une paire de fines ailes, voletant dans le ciel. Elle rit de nouveau.

Ça faisait vraiment du bien de rire, sincèrement, avec un inconnu, ou presque, surtout en ces temps difficiles.

⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Draco Fields
Draco Fields
Serpentard
Messages : 77

Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty
MessageSujet: Re: Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]   Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty13.12.20 13:48

Qui recherche la lune ne voit pas les étoilesJanvier 1978
Macdougal
Fanny
Fields
Draco

La compassion dont faisait preuve la brunette me faisait énormément de bien. Elle semblait sincère à mon égard, chose à laquelle je n’étais pas habitué. En effet, j’avais grandi dans un monde de paraître et de faux semblant où la manipulation régnait en maître. « Se confronter à une nouvelle culture… Ancien camarade avec qui correspondre ? ». Que répondre à cela ? Nouvelle n’était de loin pas le bon terme. Revenir une vingtaine d’année dans le passé avait des avantages comme pouvoir faire des paris gagnants sur les matchs de Quidditch mais avait aussi ses inconvénients comme se sentir en décalage avec la mentalité de ses camarades ou être impuissant face au futur ou au choix stupide d’autrui… Quant aux camarades… ? Je ne pouvais pas prétendre que mon arrivée avait enchanté Harry ou sa bande et encore moins Lindsay… Elle aurait pu me pétrifier sur place. Pour mon grand malheur, la jolie rousse de comprenait pas ou ne voulait pas voir les sentiments que je ressentais à son égard et nos échanges ressemblaient davantage à des règlements de compte qu’à des sérénades… Je me sentais seul et le seul ami que j’avais réussi à me faire allait mourir d’ici une dizaine d’année. Alors comment pouvais-je me prétendre être son ami si je ne changeai pas l’inéluctable.

-Pour te dire vrai, Ivermorny était plus moderne que Poudlard. Parfois cela me manque mais je sais au fond de moi que j’ai pris la bonne décision en venant ici… J’espère seulement que j’y arriverai… Quant à mes camarades… Je ne vais pas te mentir. Je n’en ai plus vraiment…  à la fin, je n’étais plus sur la même longueur d’onde que mes amis et il est difficile de prouver aux gens que l’on peut changer…

Si seulement, Lindsay pouvait le voir. Si seulement, elle pouvait comprendre. Peut-être qu’ainsi je pourrais la sauver…

-Je crois que je ne suis pas très douée en correspondance ou en communication. Je pense que pour ce soir, j’ai meilleur temps de me mettre la tête dans les étoiles avec toi.

Je rougie. J’espérai que la petite fée des étoiles n’interpréterait pas mal mes propos. Pour une fois, que je parvenais à être dans une relation sincère, je craignais de faire un faux pas et de perdre le je-ne-sais-quoi qui était entrain de naître entre nous. J’espérais que se soit les prémisses d’une grande amitié. J’étais impressionné par la précision de ses croquis. Ma mère aurait adoré. J’admirais les gens qui se passionnait pour quelque chose. Même si je n’avais que faire des étoiles, constellations ou autre, je passais un excellent moment et la Serdaigle parvenait même à rendre cet échange intéressant par son enthousiasme. En compagnie de Fanny, je me sentais un peu mieux. Elle était une vraie étoile dans la nuit qu’était ma vie. Je luis souris et lui dit :

-Ma mère t’aurait adoré. Elle aussi était une grande passionnée et j’adorais l’écouter parler pendant des heures d’Orion, Cassiopea ou encore Lyra! Alors que je me rendis compte de mon erreur en parlant au passé, il détourner la discussion afin d’éviter de créer des soupçons chez ma nouvelle amie… Dis Fée des étoiles ou Fanny, devrais-je dire ? Puis-je t’inviter à boire un chocolat chaud à Pré-au-Lard le weekend prochain ? En toute amitié bien sûr !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty
MessageSujet: Re: Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]   Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles [Fanny et Draco]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Viser la lune, ça ne me fait pas peur - Sirius
» (Draco)
» Le calme avant la tempête | Ft. Draco.
» I just wanna feel alive. | Draco
» Second star to the right and straight on 'til morning. [Regulus & Draco]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Time Turner :: Poudlard :: Intérieur :: Les tours :: Tour d'Astronomie-