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 It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin]

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Sapna Mason
Sapna Mason

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MessageSujet: It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin]   It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin] Empty04.11.20 22:59

I look inside myself
and see my heart is black

Sapna Mason & Eltanin Travers


« Ça fera dix noises et 3 mornilles. »

Comme à son ordinaire le ton était sec, froid, mais le client, un habitué, ne s’en formalisa pas. Il déposa les pièces sur le comptoir, attrapa les deux fioles contenant un liquide violet foncé qu’il fourra dans une des poches de sa cape et partit sans lui jeter un regard, sortant de sa boutique en vitesse, comme si il craignait de voir surgir de derrière une étagère un auror ou un ennemi quelconque.

Et elle ne s’en formalisait pas, se contentant juste d’attraper la monnaie et de la ranger de la caisse enregistreuse. Elle préférait même ce type de clients, qui ne posaient pas trop de questions et qui repartaient sans s’éterniser, ceux qui ne pouvaient s’empêcher d’êtres un peu inquiets malgré tout, malgré toutes les précautions prises pour ne pas avoir d’ennuis avec la justice. Ils ne l’embêtaient pas, ils la laisser respirer.

Mais depuis quelques temps certaines personnes qui foulaient le plancher de sa boutique ne venaient pas avec la simple intention de lui acheter quelques plantes ou même quelques poisons concoctés par ses soins. Elle commençait à apprendre à les connaître, à deviner qui ils étaient rien que par leur démarche ou leur manière de l’approcher.

Ils commençaient toujours par la saluer, faire preuve d’une politesse qui l’exaspérait parce qu’elle n’avait rien de sincère, posaient leur regard partout autour d’eux puis commençaient à lui poser des questions, l’air de rien, avant de finalement arriver à leur véritable but : leur leader, des mages noirs qui prônaient des idéaux qui n’étaient pas les siens et qui essayaient, mine de rien, le la faire basculer dans un de leurs camps.

A cette pensée, Sapna ne pu s’empêcher de grimacer, avant de retourner dans l’arrière-boutique, où se trouvaient quelques réserves d’ingrédients et de potions en tout genre. Et caché derrière une des étagères et scellée par un sort, une porte menant à une autre pièce, où se trouvaient un gros chaudron et plusieurs de ses créations personnelles. Après tout on se trouvait sur l’Allée des Embrumes, elle n’était pas venue ici pour vendre des philtres d’amour.

Posant son regard sur le poison qui mijotait dans le chaudron, émettant une fumée jaunâtre et exhalant des relents de camphre, le liquide létal était bientôt arrivé à maturation. Elle agita ses doigts au dessus du chaudron en murmurant quelques paroles, jusqu’à ce que la fumée ne diminue. Encore quelques heures et le poison serait prêt. En attendant elle devait retourner travailler, l’heure de fermeture n’étant pas encore arrivée.

Heureusement, en cette période de l’année, rares étaient ceux qui osaient braver le froid pour venir ici, à moins d’avoir une bonne raison. Ou d’essayer de faire d’elle un membre de leurs groupuscules idiots.

La dernière fois, ça avait été un espèce de malabar qui avait l’air tout sauf intelligent et qui était repartit la queue entre les jambes après qu’elle ne lui aie fait remarqué d’un air moqueur qu’il avait intérêt à mieux cacher son bras gauche si il ne voulait pas d’ennuis avec la justice, l’air de rien, tandis que le cobra égyptien qui lui servait de réservoir à venin ouvrait ondulait nonchalamment entre eux, la tête dressée dans sa direction, attendant un ordre de sa propriétaire pour déverser lui aussi son venin. Il n’était pas resté longtemps et c’était avec soulagement qu’elle l’avait vu déguerpir hors de sa boutique.

Comme il n’y avait personne pour le moment, Sapna entreprit de faire un brin de ménage. Ce n’était en revanche, pas parce que l’Allée des Embrumes se tenait une mauvaise réputation qu’elle devait laisser sa boutique devenir un vrai dépotoir poussiéreux, comme celle de Barjow et Beurk.
Tandis qu’elle s’occupait de ranger des bocaux contenant des fleurs séchés, elle fut prise d’un élan de nostalgie en posant son regard sur un bouquet de lavande séchée. Que faisait-il ici ? Il «était rare qu’elle n’oublie de ranger quelque chose, il valait mieux que chaque chose aie sa place et il aurait été stupide de laisser traîner quelque chose de compromettant.

Son regard se posa un moment sur le petit bouquet parfumé, elle songea à retirer les épis de la fleurs pour les conserver dans un bocal avant de se raviser.

Avec un pincement au coeur, elle descendit de l’échelle pour aller déposer le bouquet sur le comptoir, à côté d’une représentation de Ganesh en ivoire qu’elle avait acquis il y a quelques mois et qui, dans les moments les plus sombres, lui rappelait son Inde natale. Le bouquet lui, lui rappelait Iris, la maison, sa famille, une enfance heureuse. Maintenant elle n’avait plus rien, rien qu’un énorme vide dans le cœur et un énorme sentiment d’amertume, de colère qui ne la quittait plus et qui la rongeait à l’effrayer. Elle ne se reconnaissait plus par moment, elle n’arrivait pas à croire que la femme au regard noir et à la voix cassante, aux mains qui créaient des poisons avait été une jeune fille qui aimait écouter des histoires au coin du feu en dévorant des gâteaux au citron, qui aimait se baigner dans l’eau fraîche de la rivière lors des chaudes journées d’été étaient la même personne.

Pourtant la vérité était-là, elle était ces deux personnes et elle détestait ça. Son regard s’assombrit et elle se retourna pour finir de ranger sa boutique avant de fermer. La nuit était déjà tombée de toutes les manières et il commençait à faire froid.

Cependant, elle manqua de sursauter en remarquant une présence dans sa boutique. Elle n’avait pas entendu la clochette. Elle se retint, ne voulant pas perdre contenance. Malgré le fait que l’homme qui se tenait devant-elle la dépassait d’une bonne tête, elle ne se laissa pas impressionner. Quelque chose lui disait qu’il n’était pas là pour acheter des racines de valériane.

« Que voulez vous ? »

Son ton était froid et sec, d’autant plus qu’elle avait la désagréable impression d’avoir été observée pendant un de ses rares moments de détente, de tendresse. Elle posa sur lui un regard qui lui indiquait clairement qu’il ferait mieux de se dépêcher si il ne voulait pas servir de cobaye pour le poison qui mijotait derrière.
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MessageSujet: Re: It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin]   It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin] Empty06.11.20 23:15

The Death GameI stand, with both arms, folded, under my chest 'cause I know, I won't stop, 'til I'm the last one left. Fighting 'til I'm dead, eating 'til I'm fed, never gonna stop 'til I catch my breath. Fighting 'til I'm dead, I eat 'til I'm fed and then I'll do it all again.T’avais l’impression de ne pas avoir arrêté un seul instant aujourd’hui. Peut-être même que ce n’était pas qu’une impression après tout, mais au moins tu n’avais pas vu le temps passer. Tu le voyais rarement passer une fois que tu commençais à travailler, en même temps ce n’était pas ce qui accaparait le plus ton attention, et tant mieux d’ailleurs, sinon ce serait plutôt inquiétant, que tu passes plus de temps à regarder les horloges présentes dans la salle plutôt que de t’occuper de tes patients. C’était et ça avait toujours été ta principale préoccupation, bien que tu n’apprécies pas plus les gens que ça, et que si ça te tenait autant à cœur de les guérir correctement, c’était surtout pour pouvoir nourrir ton ego, t’en avais bien conscience. Ça faisait bien un petit temps que t’avais cessé de te soucier du bien-être de quelqu’un d’autre, plus par protection qu’autre chose. Parce que tu t’étais dit que ça ne te rapporterait de toute manière que du négatif, si tu n’arrivais pas à le faire correctement. T’avais pas envie de revivre la perte d’un proche, à qui tu aurais promis d’une manière ou d’une autre de veiller sur lui, pas spécialement envie de t’attacher à quelqu’un si c’était pour souffrir par après. Encore moins à des personnes qui se retrouvaient à l’hôpital et dont parfois les jours étaient plus que comptés. Tu ne les repoussais pas pour autant, t’avais bien compris que c’était dans ton intérêt et même celui de tout le monde que de faire des efforts et être un minimum sociable.

T’avais même aucun mal à ça, même à aller vers les autres si le besoin s’en faisait ressentir, t’hésitais pas à rester plus longtemps auprès de certains patients si tu sentais qu’ils avaient besoin de parler, que ce soit pour rassurer une peur plus ou moins irrationnelle qu’ils avaient en se retrouvant là, ou combler une solitude qu’ils pouvaient subir dans leur quotidien. Ça avait été rapidement bien vu, et c’était tout ce que t’avais retenu. Puis ça pouvait être aussi un peu détendant et comme une pause au milieu de la journée, de les écouter. Enfin, ce n’était plus vraiment la question là tout de suite, tu venais de finir et t’avais été bien content de rentrer chez toi, t'avais juste envie de pouvoir te changer et te poser un peu. Mais cette idée avait à peine traversé ton esprit qu'un hibou était arrivé à ta fenêtre, bectant assez violemment. Ah bah comme ça il allait finir par se faire mal, alors avant que ça n'arrive, tu t'étais rapproché de la fenêtre pour l'ouvrir et prendre la lettre. T'aurais peut-être mieux fait de le laisser là, du moins c'était ce que t'avais pensé en lisant le contenu.

Apparemment, ils avaient encore besoin de toi pour l’hôpital, ou plutôt, ils avaient besoin de certains ingrédients assez rapidement et comme tu venais à peine de rentrer, c’était que tu n’étais pas encore trop occupé. L’idée de faire le mort t’avais traversé l’esprit, mais ce n’était pas vraiment dans ton caractère Alors à la place t’avais rapidement répondu que t’allais y aller directement et les leur rapporter. Mais avant de retransplaner, t’avais pas résisté à l’envie de prendre ton chien avec toi, comme à son habitude, il était venu directement te voir en t’entendant rentrer eet tu pourrais parfaitement en profiter une fois que tu leur aurais tout donné pour le promener. Tu savais qu’il se tiendrait bien à l’apothicairerie, qu’il savait être calme lorsqu’il le fallait et lorsqu’il était en intérieur surtout.

Sauf que ce que tu n’avais pas calculé, c’est qu’il y ait autant de monde sur le Chemin de Traverse, malgré l’heure. Tu ne savais pas ce qui leur prenait, ni même s’il y avait quelque chose de spécial pour qu’ils se ruent tous là-bas, mais ça contrecarrait pas mal tes plans. T’avais pas envie d’attendre inutilement et de faire la file pour qu’on finisse par te rembarrer gentiment parce que l’heure de fermeture était passée. T’avais un plan b, bien sûr T’avais déjà entendu parler d’un établissement similaire dans l’Allée des Embrumes. Tu ne t’étais pas posé de questions très longtemps et tu t’y étais dirigé directement avec ton chien sur les talons. Tu lui faisais assez confiance pour ne pas l’attacher dès que vous sortiez. Surtout que contrairement au Chemin de Traverse, il n’y avait pas beaucoup de monde, donc il ne risquait pas de déranger non plus.

Tu lui avais tenu la porte en rentrant dans la bâtisse, sans trop le regarder sur le moment. Ton regard avait été un peu plus attiré par autre chose, par à peu près tout ce qui entourait là tout de suite. Tu t’étais demandé pourquoi tu n’étais pas passé ici plus tôt. Au moins tu réglais ça maintenant. T’avais pas tout de suite pris la parole, la teneuse du magasin avait l’air occupée, ou perdue dans ses pensées, et tu n’avais pas très envie de l’en sortir. T’avais continué d’observer ce qui t’entourait en attendant, jusqu’à ce qu’elle ne remarque ta présence. T’avais accroché un sourire à tes lèvres en l’entendant, autant paraître amical, malgré le ton froid qu’elle avait utilisé. Après tout, tu pouvais comprendre, elle était certainement en train de fermer la boutique et n’avait pas spécialement envie de devoir encore s’occuper d’un client.


« ▬ Bonsoir ! Je suis désolé de passer aussi tard mais j’ai vu que vous étiez encore ouvert, j’aurais besoin de…quelques ingrédients, des dards de Billywig, des tentacules de Murlap et de l’herbedargen si vous avez ç-»


Tu t’étais interrompu, sentant quelque chose contre ta jambe qui ne pouvait pas être le museau ou la tête de ton chien. Et en baissant la tête, t’avais vite remarqué que c’était un bâton qu’il tenait dans la gueule, sur lequel il avait commencé à s’acharner. Sans doute qu’il avait dû le trouver dans la rue, tu ne lui en voulais certainement pas, maiiiis t’allais peut-être éviter de le lui laisser tant que vous étiez ici. Il te l’avait laissé assez facilement une fois que tu l’avais pris en main, en revenant le mordiller par moment. Si ce n’était que ça, tu te doutais que c’était beaucoup moins dangereux pour votre environnement.


« ▬ Vous avez des…raisins de couleuvre ? »


T’avais pas pu t’empêcher de le notifier en te relevant, clairement pas un ingrédient qu’on pouvait trouver n’importe où.


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MessageSujet: Re: It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin]   It's not easy facing up, when your whole world is black [Sapna & Eltanin] Empty11.11.20 15:52

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En arrivant ici, elle avait eu l’impression d’être prise dans les toiles d’une araignée. Elle avait l’impression que tous les regards étaient tournées vers elle, que chaque paire d’yeux qui se posaient sur elle dans cette boutique lui voulaient quelque chose, qui n’étaient pas forcément positif, à commencer par son patron.

Aucun d’eux ne s’appréciait, mais elle était douée, elle était déterminée, elle ne lui avait pas donné le choix. L’engager ou rien. Cet imbécile n’arrivait pas à gérer sa boutique seul. Elle y parvennait très bien, ça n’avait rien de bien compliqué.

Ses mères lui avaient toujours appris à entreprendre des choses et à aller jusqu’au bout, à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Néanmoins, au début, elle n’avait pas pu s’empêcher de penser qu’elles les avaient sans doute trop couvertes, trop protégées de la réalité du monde extérieur. Elles vivaient dans un petit cocon, un belle maison coupée de tout. Un doux rêve qui était partit en flammes, sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi. L’argent, probablement. Et tout un tas d’autres raisons. Elle les découvriraient un jour, elle les retrouveraient, elle leur ferait payer.

Pour le moment il ne lui reste que son amertume, elle l’accompagne partout, telle une ombre. Parfois elle se dit qu’elle devrait être en train de parcourir le monde, à les traquer, mais comment traquer quelqu’un qui n’avait pas de visage ? Il y avait juste cette voix, cet accent, britannique. Ici au moins elle pouvait perfectionner son art et se tisser des relations.

Et ici c’était le pays natal de Sélina, c’était ici qu’elle était née, avait grandit. Quelque part en Ecosse se trouvait Poudlard. Cette si prestigieuse école. Elle se demandait à quoi elle ressemblait, si l’enseignement était à la hauteur de sa réputation, à quoi ressemblait les serres, comment étaient les cours. Elle l’avait si souvent entendu parler de son enfance et des moments partagés dans les couloirs qu’elle avait l’impression de connaître le château alors qu’elle n’y avait jamais mis les pieds. Tout ce qu’elle avait connu c’était les rues sales du bidonville et la maison à la porte rouge.

Le petit appartement qu’elle occupait au-dessus de la boutique ne comptait pas, c’était juste un logement, un toit au-dessus de sa tête qui lui évitait de dormir dehors. Elle n’avait pas spécialement cherché à l’aménager de façon particulière et curieusement elle se sentait beaucoup mieux dans l’arrière boutique, avec ses fioles, herbes et quelques spécimens particulièrement venimeux que dans cet appartement trop vide et trop silencieux à son goût.

Mais ce n’était pas pour autant qu’elle cherchait de la compagnie. Bien au contraire. Aussi, en découvrant un nouveau client dans sa boutique, elle ne pu s’empêcher de ruminer intérieurement. Ce n’était pas tant le fait d’avoir un client qui l’agaçait, mais le fait qu’il soit tard et qu’en plus, elle avait la désagréable impression d’avoir été observée à son insu et elle n’aimait pas ça. C’était comme avoir été percée à jour.

Toutefois un client restait un client et même si elle n’était pas des plus amicales, elle allait devoir faire l’effort de lui donner ce qu’il voulait.

Son regard se posa sur le chien qui se tenait à ses côtés. Elle fronça légérement les sourcils. L’animal ne la dérangeait pas en réalité, elle aimait bien les animaux, mais c’était bien la première fois que quelqu’un entrait avec un animal dans sa boutique. Au moins il avait l’air assez sage, malgré le bâton qu’il tenait dans sa gueule.

Enfin, il pouvait bien venir avec un pangolin si il le voulait, du moment qu’ils ne dérangeaient rien et ne cassaient rien, ce n’était pas son problème.

« Je m’apprêtais à fermer. Mais je veux bien vous donner ce dont vous avez besoin, j’ai tout ce qu’il faut. Il vous faut de grandes quantités ou non ? »

Elle n’avait pas cherché plus loin, à savoir pourquoi il venait aussi tard ni pourquoi il avait besoin de ces ingrédients. Ce n’était pas ses affaires. De toutes les façons, ce n’était pas courant de poser trop de questions sur l’Allée des Embrumes. C’était même mieux.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle s’était dirigée vers une des étagères pour attraper un bocal remplis de dards de Billywig, mais son client semblait avoir toute son attention dirigée vers son chien. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Elle n’avait jamais eu d’animal à soi avant, mais il leur été arrivé de recueillir des chats errants ou même des petits oiseaux, hérissons ou écureuils et elle savait ce que ça faisait de s’attacher à un petite bête. Leur compagnie était même préférable à celle des humains.

En revanche elle ne pu s’empêcher de lui jeter un regard curieux en entendant son autre demande. Pour le coup, on pouvait bien dire que cet homme avait le don de la surprendre, tout ça en quelques minutes. Ce n’était pas tant l’ingrédient demandé qui l’étonnait, après tout une grande partie des personnes qui foulaient le seuil de sa boutique ne venaient pas pour faire de simples emplettes. Au contraire, ils savaient déjà ce qu’il voulaient ou presque. Certains se montraient plus directs tout en faisant preuve de discrétion, d’autres lui demandaient des conseils, mais tous ou presque, savaient très bien que si ils avaient besoin de quelque chose qui pouvaient les débarasser d’un individu gênant, n’avaient qu’à lui demander.
C’était donc très perturbant d’entendre quelqu’un si elle avait ce genre d’ingrédients.

A moins qu’il ne savait pas comment demander un poison ou autre.

Elle garda pourtant son ton froid et posé.

« Bien sûr. Il vous en faut de grandes quantités ? Avant que je n’ailles chercher ce qu’il vous faut en réserve. »

C’était un ingrédient qui ne lui était pas trop difficile à se procurer, pour peu qu’elle y mettait le bon prix et de plus les raisins de couleuvre entraient dans la composition de poisons assez compliqués à élaborer, ce n’était pas tout le monde non plus qui venaient lui en réclamer.
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