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 Tout Homme s'enrichit quand abonde l'esprit

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Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
Serdaigle
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MessageSujet: Tout Homme s'enrichit quand abonde l'esprit   Tout Homme s'enrichit quand abonde l'esprit Empty07.04.20 20:27

Tout homme s'enrichit quand abonde l'esprit × ft. Fanny & Andrew
Fanny sortit du cours de sortilèges en soupirant. L’année était à peine entamée qu’elle croulait déjà sous les devoirs. Ce n’était pas tant le fait de devoir travailler et étudier qui la dérangeait, après tout elle était une Serdaigle, toujours en quête de connaissances, mais elle se retrouvait chaque jours avec une nouvelle ribambelle de devoirs à rendre et elle craignait ne plus avoir assez de temps pour ses moments de détente, qui consistaient, la majeure partie du temps, à avoir le nez plongé dans des cartes d’astronomie ou l’œil collé au télescope.

Après s’être rendue à la bibliothèque pour emprunter quelques ouvrages, la jeune fille remonta les marches qui menaient à la salle commune des Serdaigles en râlant contre les marches, comme à chaque fois qu’elle se retrouvait avec une dizaine de bouquins sur le dos. Arrivée devant le heurtoir en forme d’aigle, elle trouva deux autres élèves qui étaient lancés dans une discussion animée, pour résoudre l’énigme sans aucun doute. Elle ne savait pas depuis combien de temps les deux élèves, des troisièmes années, étaient ici, aussi elle les laissa discuter pour s’adresser au heurtoir, qui reposa son énigme, imperturbable et fidèle à son poste, comme à son habitude.

Mon premier est le début du fléreur
Mon second est la septième
Mon dernier n’est pas tienne
Mon tout est est un torrent d’ardent et tourments



Fanny pencha la tête sur le côté, réfléchissant… ardent, tourment. Elle n’y connaissait pas grand-chose au domaine de la pyromanie, elle qui vivait dans les étoiles… à côté d’elle les deux troisièmes années n’avaient toujours pas fait attention à elle et parlaient d’instruments de musique, apparemment ils n’étaient pas d’accord sur la disposition des cymbales dans un orchestre. Elle haussa les épaules et reprit sa réfection… le début du fléreur ? La tête ? Ca n’avait aucun sens… et puis que venait faire un orchestre dans l’histoire ? Elle décida de les ignorer, eux et leurs cymbales pour se concentrer sur l’énigme. La septième ? La septième quoi ? Planète ? La dernière année à Poudlard ? Vraiment c’était bien sa veine de tomber sur ce genre d’énigme alors qu’elle avait du boulot.
Il se passa encore cinq bonnes minutes avant que le mot « tourments » ne vint faire « tilt » dans sa tête.

Tourment… ardent… des flammes…, l’Enfer… Torrent, torrent… de l’eau ? Un fleuve ? Un fleuve qui tourmente ?

« Le Phlégéthon ! »

Les deux élèves cessèrent de se disputer pour tourner leurs visage vers Fanny, la remarquant enfin.

« Le Phlégéton, le fleuve de flammes des Enfers qui maintient les damnés en vie pour le Champs des Châtiments. »

Elle sourit, soulagée d’avoir trouvé la réponse. Le heurtoir répondit par l’affirmative et la porte s’ouvrit pour la laisser passer. Elle se tourna vers les deux Serdaigles pour leur faire signe de rentrer. Ces derniers la suivirent tout en continuant à discuter de musique, ce qui finit par chatouiller la curiosité de la jeune fille.

« Mais enfin, pourquoi parlez vous de musique depuis tout à l’heure ? L’énigme concernait la mythologie grecque, pas la musique... 
- On sait, le heurtoir nous avait déjà posé une énigme, mais je n’étais pas d’accord, les cymbales n’ont pas leur place, ce ne sont pas de vrais instruments…
- Et c’est  repartit… »

L’autre Serdaigle roula des yeux et Fanny préféra les laisser à leur discussion, non pas qu’elle la trouvait barbande mais elle avait du travail.

Elle remonta d’abord en vitesse dans son dortoir pour s’assurer que son chat avait de quoi boire et manger et pour aller chercher son paquet de bonbons à la menthe poivrée que son père lui avait envoyé, elle en raffolait et aimer en manger quand elle travaillait.  
Comme la journée de cours était terminée pour elle, elle retira sa robe d’uniforme pour enfiler une tenue un peu plus confortable. Une fois cela fait, la jeune fille rassembla ce qui allait lui être nécessaire pour travailler et redescendit dans la salle commune et alla s’installer à une table située près d’une fenêtre. C’était un des endroits qu’elle préférait pour étudier : elle bénéficiait d’une lumière naturelle et d’une vue sur le parc de Poudlard, qui à cette époque de l’année commençait à se parer de couleurs flamboyantes, du rouge, du jaune, du orange, du marron, des couleurs automnales, sublimées par les rayons du soleil et des reflets miroitants du lac. C’était un joli tableau qui lui assurait une certaine sérénité et qui de la détente quand elle relevait la tête pour faire une courte pause ou qu’elle avait besoin de réfléchir. Bien sûr elle préférait encore plus quand le soir tombait, cela signifiait que les étoiles ne tarderaient pas à faire leur apparition et qu’elle pouvait se perdre dans leur contemplation aussi longtemps qu’elle le voudrait. Et ensuite la table était située non loin de la bibliothèque personnelle des Serdaigles, sous le regard austère de la statue de la fondatrice.

Cet après-midi là, la salle n’était pas trop remplie, en raison du beau temps qui faisait que beaucoup d’élèves avaient décidé de profiter du parc plutôt que de rester enfermé.

Curieusement, bien que Fanny préférait le calme, l’espèce d’agitation qui régnait dans la salle commune quand celle-ci était bondée ne la dérangeait pas trop, sûrement parce qu’elle était liée à l’étude et à la créativité : les élèves discutaient, échangeaient leur théories, leurs points de vue, s’aidaient pour les devoirs, y faisaient même parfois des expériences explosives. Cette agitation était celle des esprits, de la créativité et de la quête du savoir, ces valeurs si chères à Rowena Serdaigle aussi Fanny la supportait, bien mieux que lorsque l’équipe de Quiddich remportait un match par exemple.

Pendant une heure, elle se consacra à rédiger un texte qui expliquait comment la composition d’un chaudron pouvait altérer la qualité d’une potion, s’appliquant du mieux possible pour rendre au professeur Slughorn un devoir soigné et précis, même si elle avouait qu’elle n’accordait pas énormément d’importance à ce genre de détails, les potions n’étant pas sa passion.

Elle décida de remettre à plus tard son devoir de divination et du rôle des augures chez les moldus dans l’antiquité pour mieux se consacrer à son devoir de sortilège qui consister à enchanter une boîte afin que personne d’autre qu’elle ne puisse l’ouvrir. Le plus compliqué étant de trouver la « protection » à poser, Fanny hésitait entre un engourdissement des membres, la personne ne pouvant alors pas se servir de ses mains ou bien d’une sensation de brûlure quand l’intrus poserait sa main sur le couvercle, mais elle n’était pas convaincue de cette solution, elle cherchait quelque chose d’efficace mais qui ne soit pas dangereux. De plus elle devait aussi pratiquer ce sortilège en informulé et bien qu’elle se soit énormément entraînée dans la pratique de ses sorts, elle pouvait sans problème jeter un sortilège d’attraction sans prononcer la formule, les sortilèges plus compliqués comme ceux d’amnésie lui donnaient plus de fil à retordre.

Elle contemplait la petite boîte de métal posée devant elle, l’étudiant dans tous les sens. Si elle pouvait trouver le parfait sort de protection… peut-être pouvait-elle un sort foudroyant, mais elle ne voyait pas vraiment l’intérêt, le but était que personne d’autre qu’elle ne puisse ouvrir la boîte, pas que les autres se retrouvent blessés, même légèrement. Ce n’était pas son genre, il allait falloir quelque chose moins offensif.

Elle barra le mot « brûlure » de sa liste de suggestions quand elle sentit une présence devant elle.
Elle releva la tête pour savoir qui venait la déranger alors qu’elle était occupée. Non pas que ça ne la dérangeait, du moment que c’était pour quelque chose d’utile comme les devoirs, un livre ou la position de la Lune mais si c’était pour autre chose… gare à cette personne et à ses oreilles, elle maîtrisait me mieux en mieux le sortilège de flétrissement d’oreilles.
Elle mit quelques secondes à reconnaître Andrew. Il fallait dire qu’il n’était guère plus loquace et sociable qu’elle. Il était un peu comme elle, silencieux, sérieux et ne savait pas grand-chose de lui, hormis qu’il était d’origine moldue. Il ne parlait pas beaucoup de lui et elle n’avait jamais cherché à le forcer à parler, le laissant dévoiler les bribes de sa vie à son rythme.

Il la regardait avec hésitation, comme si il avait peur de la déranger ou qu’elle ne lui jette un maléfice quelconque à la figure. De ce côté il n’avait pas tord, il lui arrivait de se montrer acide quand on venait l’embêter et elle n’avait aucun problème à envoyer promener les indésirables.

Toutefois, quelque soit la raison de la venue de son camarade, elle était la bienvenue, Fanny commençait à en avoir assez des chaudrons en cuivre et des sortilèges, aussi toute distraction était la bienvenue.

Elle lui sourit pour lui montrer qu’elle n’allait pas le manger.

« Andrew ? Comment vas-tu ? Tu as besoin de quelque chose ? »

Elle espérait que le ton de sa voix montrait qu’elle était encline à discuter.
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