It's everything you ever want

It's everything you ever need

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Kathleen arpente tranquillement les couloirs du château ses livres de cours sous le bras. Elle évite de justesse une tornade brune qui arpente les couloirs en détalant comme un lapin. Insuportable, pense-t-elle en voyant Dorcas disparaître un peu plus loin. Cette fille avait réellement le don de l’exaspérer. Elle lève les yeux au ciel et reprend son chemin. Elle a décidé de partir s’installer à la bibliothèque pour être certaine de ne pas avoir à supporter d’élèves qui parleraient beaucoup trop fort à son goût.
La sorcière aux cheveux de jais, s’installe à une table assez reculée et ouvre devant elle un ouvrage sorcier que son père et sa mère lui avait offert avant qu’elle ne rentre de vacances. Il abordait les traditions magiques des autres pays sorcier. Et c’était dans cet ouvrage qu’elle avait appris que les Américains n’appelaient pas les moldus des « moldus », mais des « non-mages ». D’une certaine façon, elle aimait bien cette appellation. Elle l’avait gardé dans un coin précieux de son esprit prête à pouvoir le réutiliser à tout moment.

Comme Carter et Peyton n’étaient pas dans la même maison qu’elle et en qu’en plus, ils avaient pris des options légèrement différente, Kathleen était la seule à avoir une heure de libre. D’un côté, cela l’ennuie d’être seule durant cette heure, elle aurait préféré passer son temps avec Carter ou avec Peyton. Puisque cela voulait obligatoirement dire que lorsqu’elle aurait cours, ils seraient tous les deux sans elle. Et si quelqu’un décidait de profiter de leur gentillesse profonde ?
Comme à son habitude, la jeune femme aborde une mine fermée. Mais bien qu’elle n’ait pas l’air abordable la plupart du temps, Kathleen était une jeune femme adorable dans le fond, il fallait juste essayer de la connaître un peu. Et les élèves de sa maison l’avait bien compris, elle avait juste son caractère bien à elle.

Dans un moment d’inattention, Kathleen fait tomber son sac et s’en échappe son manuel de potion qui glisse quelques tables plus loin ainsi que quelques-uns de ses effets personnels. Son nom était inscrit sur la couverture intérieure du manuel, afin d’être certaine qu’on pourrait le lui rendre si elle venait à l’égarer malencontreusement. Bien-entendu, très précautionneuse, elle n’égare pas souvent des affaires. Mais comme le disait sa mère : mieux valait prévenir que guérir.
Sans même remarquer que son sac s’est à moitié vidé sur le sol en tombant, elle tourne une nouvelle page de son ouvrage. Elle était dans un chapitre qui l’intéressait tout particulièrement : les sorciers de Russie. Elle était étonnée de voir à quel point les sorciers avaient des traditions différentes tout autour du monde. Dans un coin de sa tête, elle note certaine des traditions afin de lire plus à leur sujet.
Elle relève la tête de son livre en entant la bibliothécaire demander à des élèves de se taire et affiche un petit sourire. C’était bien le seul endroit où elle était certaine de ne pas faire face à des élèves qui n’avaient pas la langue dans leur poche.@"publication libre"