Il n'était plus que l'ombre de lui-même, malgré la gentillesse des Potter et l'amitié fraternelle de leur fils, James. Malgré lui, le jeune Black espérait que sa famille change, qu'il puisse retourner au Manoir, sans avoir la peur d'être puni comme il se doit, selon son très père, Orion. Il n'avait pourtant jamais rien fait de mal, si ce n'est, ne pas approuver les pensées de la plupart des sangs purs. Chaque sorcier mérite pourtant la reconnaissance. Les pouvoirs ne viennent par hasard. Après tout, il y a bien des Cracmols dans certaines familles. Le gamin errait, soupirant de lassitude. Il devait avouer que son petit frère, Regulus, lui manquait. James comblait ce vide à la perfection. Après tout, il était, et figure d'ailleurs toujours au même titre à l'heure qu'il est, son meilleur ami. Néanmoins, si Sirius pouvait considérer les Potter, comme famille de coeur, celle qu'il aurait toujours désiré avoir, du plus profond de lui-même, un certain arrière goût d'amertume restait coincé dans sa gorge. Être rejeté par les siens, il n'y a rien de pire, dans le fond. A part la mort des êtres aimés, très certainement.
Sirius Black pouvait finalement le dire ; il était orphelin. Jamais il ne s'était senti chez lui auprès d'Orion et Walbugra. Il n'y avait que son frère cadet, qui comptait à ses yeux. Et malgré toutes ces années, à le protéger, à faire en sorte, d'être toujours celui qui prenait les punitions, en tous temps, Sirius a finit par fuir, tel un lâche. Peut-être n'était-il pas aussi courageux qu'il voulait le montrer ? Quand Orion a crié, pour l'énième fois, sur son aîné, alors que ce dernier avouait une nouvelle fois, ne pas vouloir s'intéresser à leur imbécile de Seigneur des ténèbres, l'animagus a préféré s'enfuir, avant d'être à nouveau confronté à la douleur. Bien-sûr, il n'avait rien dit à James concernant tout cela. Il avait simplement avoué qu'il n'en pouvait plus. Il avait pleuré, ce soir-là, pour la première fois, certainement, depuis un long moment. Relâchant toute cette colère, sans cogner dans les murs d'une violence inquiétante. Puis, il s'était endormi, lessivé, fatigué par une journée monotone. Mais qu'allait donc vivre Regulus, désormais ?
Ainsi, après une semaine tranquille, auprès de James, après s'être amusé, avoir rit aux éclats, Sirius avait décidé de s'éloigner quelque peu de la demeure des Potter, pour aller faire un tour, seul. Cornedrue avait bien compris, que son meilleur ami avait besoin d'être un peu seul, et il l'avait laissé tranquille. Sirius tenait encore, entre ses doigts, la lettre de son oncle maternelle, Alphard, alors qu'il se baladait, dans les rues d'un Londres moldu, étonnant calme. Le quartier de Covent Garden, au petit matin. Cet idiot. Si mère l'apprend, elle va sûrement l'incendier. Se disait à lui-même, le gamin aux boucles sauvages, alors qu'il venait de lire qu'Alphard lui avait laissé de l'argent sur son compte à Gringotts, pour l'aider, avec sa fugue. Bien-sûr, son oncle le comprenait. Il avait toujours été différent. Sirius l'avait toujours aimé, mais il se sentait coupable. Coupable de la possible guerre que ses parents lui feraient, s'ils apprenaient pour cet argent. Peu importe, dans le fond. Alphard était adulte après tout, il savait ce qu'il faisait.
Sirius glissa une main dans ses cheveux pour les remettre un peu en ordre, ses jambes le guidant tranquillement, à travers les rues, sans qu'il ne sache où aller. Marcher lui faisait du bien. Ca avait le mérite de lui changer les idées, au moins. Peut-être que lorsqu'il aurait ses ASPIC, il viendrait habiter par ici. Peut-être même, à Picadilly Circus. Il n'en savait rien. Encore fallait-il avoir un travail, car, il venait d'être déshérité par sa mère et son père après tout. Son regard s'arrêta, peu après, sur une silhouette connue. Cette démarche. Ce style vestimentaire. L'animagus fronça les sourcils, accélérant le pas, pour attraper le bras de ce cher Walden, sur ses gardes. J'espère que cette vieille Walbugra ne t'envoie pas me suivre ou me tuer, j'peux t'assurer que je sais me défendre. Grogna le chien noir, sur ses gardes, fusillant le grand homme du regard.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 29.04.20 18:47
I know I ain't never gonna change.Qu’est-ce que tu peux détester l’été. Même pas spécialement par esprit de contradiction pour une fois, ou juste pour faire chier ton monde, mais t’as toujours eu du mal à supporter la chaleur. Pour le coup, dès que les rayons du soleil revenaient un peu trop forts, t’étais bien content de pouvoir regagner Poudlard où il n’était pas encore trop difficile de trouver un endroit assez frais. La lourdeur de l’air t’insupporte, les gens qui s’agglutinent dehors encore plus, peut-être que t’aurais dû déménager dans un endroit bien plus reculé plutôt que de ne pas réfléchir plus loin que le bout de ton nez et de te trouver quelque chose dans le centre de Londres, en te disant que ce n’était pas trop loin du Ministère, et loin de pas grand-chose, alors que t’avais quand même ton permis de transplanage depuis belle lurette.
Mais t’allais pas mentir, t’avais beau insulter mentalement la plupart de l’humanité dès que t’en avais l’occasion, tu pourrais difficilement vivre sans l’agitation et l’occupation qu’elle te proposait. Ce n’était pas en allant te reclure au fin fond de tu ne savais quel endroit que t’aurais l’occasion de laisser exploser tes envies, où t’aurais rapidement tu ne savais quels péquenauds sur le dos en un rien de temps, étant donné que ce serait certainement un des seuls évènements de leur vie.
Ceci dit, si t’es de sortie aujourd’hui, c’est certainement pas par plaisir. T’aurais choisi un autre endroit, ou une autre heure. Mais entre aller sur le terrain et rester dans les bureaux, t’avais vite fait ton choix. Surtout que ce n’était pas très loin, alors t’avais décidé d’y aller à pied, profitant de quelques minutes de répit avant d’être de nouveau confronté à une personne à qui tu n’apprécierais pas spécialement parler.
Ceci dit, t’avais pas du tout imaginé le fait de pouvoir tomber sur quelqu’un que tu connaissais, encore moins Sirius. Pendant quelques secondes, t’avais pensé avoir halluciné, ou t’être fait des idées, mais en y regardant à une deuxième fois, ce n’était pas du tout le cas, c’était bien le jeune Gryffondor, en chair et en os à quelques mètres. Et t’avais foutrement aucune idée de comment t’allais bien pouvoir l’accoster. Tu doutais du fait qu’il ne te porte dans son cœur. Puis même, était-ce réellement une bonne idée que d’aller le voir ? Si ça se trouvait, il allait tout bonnement te rejeter ou te filer entre les doigts après même pas deux secondes. Sans compter que t’es même pas là pour ça, à la base. Mais bon, si on te faisait une quelconque remarque sur le temps que t’avais pu mettre, t’irais les envoyer se faire foutre très peu délicatement, comme t’en avais l’habitude.
Sauf qu’à force de tergiverser là, d’être perdu dans tes pensées et surtout sur ce que t’allais bien pouvoir faire, une main s’abat sur ton bras, te ramène directement à la réalité. Tu retiens de peu le réflexe de dégager ton bras, tu te détends même assez rapidement en voyant de plus près le visage familier, même si tu décèles sans aucun mal dans son regard les éclairs qu’il peut t’envoyer, un regard parfaitement excusable s’il pense que t’es là pour le fliquer.
« ▬ Eh, doucement gamin. J’t’assure qu’si j’avais voulu t’tuer, j’l’aurais certainement pas fait ici. Et j’suis pas vraiment d’genre à suivre gentiment c’qu’on m’dit. J’t’ai vu d’loin et…ça t’dit pas d’se poser deux minutes ? ‘Fin, t’as l’air d’aller bien et tout, mais j’me dis que d’donner tes nouvelles à Regulus, c’pourrait lui faire plaisir. »
C’en est presque ridicule là où t’en arrives pour lui, ridicule que tu ne te sentes tellement pataud là tout de suite. T’avais jamais su, ni voulu, t’y prendre avec les gens, t’imposais tes désirs, tes envies sans chercher plus loin, c’était tellement plus facile. Tu savais très bien qu’ici, à un moment ou à un autre, t’allais certainement dire quelque chose de travers ou merder, ça ne raterait pas, ça ne ratait jamais lorsque t’essayais de faire les choses bien, correctement. Peut-être bien en partie pour ça que t’avais arrêté d’essayer d’être et de paraître sympa.
Sirius n'était certainement pas au mieux de sa forme. Inquiet pour son frère, déshérité d'une famille qu'il n'avait jamais su apprécier, le gamin errait dans Londres, en espérant que ses sombres pensées allaient finir par disparaître. Bien-sûr, être auprès des Potter - et surtout de James, l'aidait à surmonter tout cela, mais il savait, que tôt ou tard, il devrait répondre de ses actes auprès des Black. Il fallait voir comment ces imbéciles s'en prenaient aux Tonks, pour savoir que Sirius ne ferait pas exception à la règle. Surtout en ces temps. Ainsi, le gamin restait sur ses gardes, une main toujours sur le qui-vive, prête à saisir sa baguette magique pour se défendre d'un potentiel danger. Les bruits qui couraient, aussi inquiétants soient-ils, n'étaient que des rumeurs et pourtant, le jeune sang pur savait. Oui. Il savait que ce n'était que le début d'une guerre, dont il faudrait certainement faire des choix difficiles.
C'est pourquoi, lorsqu'il remarqua Walden, un peu plus loin, ami des Black, parrain de son petit frère Regulus, Sirius ne put s'empêcher de prendre la mouche, piqué au vif, s'énervant aussitôt contre l'adulte après lui avoir saisit le bras avec une violence et une inquiétude non cachées. Il ne pouvait pas lui faire confiance, Sirius en était certain. Cet homme, qui se tenait devant lui, ne pouvait pas être son ami, ni son allié. Il ne pouvait être que son ennemi. Envoyé par sa mère, pour le surveiller, l'épier, ou pire encore, le tuer. Le regard noir, le ventre noué, les battement coeur s'accélérant, le Gryffondor tente de garder contenance, face à l'immense bougre qui lui fait face. S'il était un étudiant plutôt puissant et doué en défense contre les forces du mal, Sirius savait, ou se doutait, qu'il aurait dû mal, face à un adulte bien plus âgé que lui. Ses sourcils se fronçaient, à mesure qu'il écoutait le parrain de son petit frère lui parler. Jamais encore, il ne lui avait laisser une chance.Sirius était du genre têtu. Tous les membres de sa famille était mauvais, mis à part les traites, comme lui, Andromeda, ou encore, Alphard.
On va dire que je fais l'effort pour mon frère. Dans un café. Tu me suis. Ok ? Proposait Sirius, toujours sur ses gardes, alors qu'il finissait par lâcher le bras de l'ancien Serpentard, tout en regardant autour de lui, furtivement. Il s'en fichait bien, de savoir ce que pouvait bien penser Walden. Que ça lui plaisait ou non, Sirius voulait prendre des précautions. Il n'allait tout de même pas le suivre bien sagement, dans un autre lieu, choisit par le plus âgé, n'est-ce pas ? Comment va mon frère ? Demandait-il, trop rapidement, montrant son inquiétude. Il ne voulait pas créer du tort à Regulus. Mais il n'avait pas eu le choix, au final. Fuir, pour vivre. Pour ne plus avoir à subir les punitions. Pour ne plus avoir à entendre les remarques désobligeantes d'Orion Black dans son dos, ni même celles de Kreattur. Un traître à son sang. Voilà comment on le voyait. Pourtant, au final, Sirius se rendait compte qu'il n'en n'avait rien à faire. Tout ce qu'il voulait, c'était être fidèle à lui-même ainsi qu'à sa façon de penser. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 01.05.20 16:32
I know I ain't never gonna change.N’était-ce pas une peine perdue d’avance, que d’essayer d’entamer le dialogue ? Qu’est-ce que t’allais bien pouvoir lui dire, ça allait certainement mal tourner. Déjà qu’il devait certainement t’affilier à ses parents plus le fait que vos idées et opinions semblaient diverger énormément, ça n’allait pas être une mince affaire. Tu ferais sans doute mieux de simplement passer ton chemin, et faire comme si tu ne l’avais jamais croisé. Ça marcherait sans doute mieux, et personne ne s’en porterait plus mal. C’est sûr que si tu ne faisais pas l’effort d’aller le voir, tu ne risquerais pas grand-chose, belle preuve de bravoure.
Au final t’avais pas dû faire quoique ce soit, étant donné qu’il était directement venu à toi. Au moins, ça simplifiait la rencontre. Ça simplifiait même énormément de choses. Ça ne t’avait pas empêché de lâcher un soupir, t’allais pas non plus faire semblant que ça t’enchantait, en fait. T’avais réussi jusqu’à aujourd’hui à ne pas faire d’hypocrisie, et franchement ça ne te tentait absolument pas de commencer à l’adopter dès aujourd’hui, même jamais si possible. Pas que l’idée d’être exécrable ne te gêne, tu l’étais déjà de toute manière, mais en arriver à un tel point te donnerait certainement envie de te frapper, et t’allais quand même éviter ça, ça pourrait être pas mal.
« ▬ Crois pas qu’j’fais ça pour t’beaux yeux non plus. Si tu veux, on peut. J’te laisse choisir l’endroit si ça peut te faire plaisir. »
C’était pas non plus comme si ça t’importait énormément, puis si ça pouvait le mettre un minimum, c’était même mieux, plus simple pour essayer de parler sans qu’il ne te prenne pour tu ne savais qui de peu fréquentable. Ce que t’étais sans doute, t’étais pas dupe, mais t’essayais de faire des efforts là tout de suite alors s’ils pouvaient être un minimum récompensés, ça te motiverait peut-être à en faire de plus en plus petit à petit. Reprenant le contrôle de ton bras, t’avais commencé à le suivre, rebaissant ton regard sur lui lorsqu’il reprit la parole. Ça ne faisait aucun doute qu’il tenait à son cadet, ça crevait les yeux même. Tu te doutais qu’il n’avait pas fui par gaité de cœur, encore moins pour blesser Regulus.
« ▬ J’vais pas t’cacher que c’est pas totalement la forme. J’imagine que tu lui manque. Enfin, j’lui ai dit qu’il en avait envie ou b’soin, il pouvait toujours passer quand il le souhaitait. Vous vous écrivez d’temps en temps ? ‘Fin, ça m’regarde pas, mais j’imagine que ça doit pas être facile non plus. »
Surtout que n’importe qui pourrait intercepter le hibou en question, y avait mieux niveau discrétion. Une fois que t’eus repéré le bâtiment dans lequel il comptait rentrer, tu t’étais un peu plus avancé pour lui ouvrir la porte. Encore un geste que t’avais pas l’habitude de faire, mais si ça pouvait démontrer ta bonne foi, c’était tout aussi bon à prendre. Tu l’avais laissé choisir la table, de toute manière ce n’était pas le genre de choses qui t’importaient dans la vie non plus, tant que t’étais bien installé, tu serais content.
« ▬ T’as un endroit où dormir ? J’veux pas savoir où, j’suis pas là pour t’fliquer ou t’balancer, mais si j’peux au moins rassurer ton frère là-dessus, ça s’rait pas mal. »
Ce serait toujours ça de gagné, oui. Même si d’autres questions tout aussi importantes allaient de pair, comme s’il avait de quoi manger, mais tu ne ressemblais absolument pas de près ou de loin à une nounou et t’étais pas certain qu’il en veuille une non plus.
Rester sur ses gardes. Ne pas oublier qui est ce type. Sirius continuait de se méfier, malgré toutes les années à le côtoyer. Ce type, le parrain de son petit frère, il pouvait pas se le voir. Il n'avait jamais eu confiance en lui, et avait déjà sous-entendu à Regulus d'arrêter de le voir. Pourtant, en ce jour, Sirius devait admettre qu'il l'avait peut-être juger un peu trop rapidement, après tout, il semblait s'inquiéter du jeune Serpentard. Oh. Bon sang. Culpabilisant un peu plus, Sirius se demanda soudainement, comment son frère avait pu se sentir, en se réveillant, il y a quelques matins, sans la présence de son aîné, au sein du manoir de la famille Black. Il grimaça, en réalisant qu'il aurait pu au moins lui laisser un mot, n'importe quoi qui puisse lui dire qu'il allait bien, que tout irait bien, pour eux deux. Sirius pouvait se cacher. Errer des jours sans se faire attraper. Sa capacité secrète pouvait l'aider, lui sauver la vie. Être animagus n'avait aucun mauvais côté, selon lui. Mis à part les puces, très certainement. Il pourrait s'habituer, à vivre sous sa forme de chien, s'il le fallait. Tant qu'on le traitait pour ces horribles bestioles. Une vie libre, peu importe comment, vaut mieux, qu'une vie sous forme humaine, mais attachée à des principes, à des actions qui ne nous correspondent pas. « J'ai compris, Macnair, c'est pour mon frère. Si tu crois que je te laisse m'approcher juste pour ta belle gueule, tu te mets l'doigt dans l'oeil, toi aussi. » Agressif. Sur la défensive. Sirius ne pouvait pas vraiment s'en empêcher. Son impulsivité était là, toujours au mieux de sa forme, pour répondre froidement aux autres, pour montrer au monde entier, le mauvais caractère du jeune Gryffondor.
Sirius n'appréciait guère d'être suivit par Walden, mais il se devait de faire un effort. Après tout, si cet imbécile s'intéressait aux sentiments de Regulus, c'était que, peut-être, il valait la peine qu'il prenne sur lui pour discuter, autour d'un café, dans un endroit remplis de moldus. Pour autant, le sang pur savait, au fond de lui, que rien ne pourrait empêcher Orion de le retrouver et de lui faire ravaler sa fierté et son insolence. La fuite n'avait rien d'excusable pour les parents Black et ça, Sirius en était pleinement conscient. A tel point, qu'il espérait les croiser et les abattre. Ce serait de la légitime défense. Personne ne pourrait l'envoyer à Azkaban pour une telle chose, n'est-ce pas ? « Je ne lui écris pas. Je ne saurais pas vraiment quoi lui dire, et il aurait des problèmes. Tu connais mon géniteur. Si Walbugra m'a supprimé de la tapisserie familiale, alors Regulus a intérêt à se tenir loin de moi pour ne pas avoir de problèmes. Il ne sait pas comment je vais, ni si je suis toujours en vie après cet affront à ma famille. Sois discret, si tu lui parles de notre entrevu. J'suis pas certain qu'Orion serait sympa avec toi aussi, si tu me ramenais pas, illico presto, au manoir pour recevoir ma punition. » Sirius était calme dans ses paroles. En cet instant, il ressemblait à un adulte, mature et fier. Il ne pouvait nier ce qui pouvait l'attendre s'il osait remettre un pied chez ses parents. Il le savait. Les Tonks étaient le meilleur exemple à ses yeux.
Ils entrèrent finalement à l'intérieur du bâtiment. Sirius marmonna un merci froid, alors que Walden lui tenait poliment la porte. Tout cela semblait si faux, aux yeux du jeune homme, qu'il se retenait de tout envoyer valser. Le gamin se laisse tomber sur une chaise, après avoir demandé à l'une des serveuses, un simple café noir sans sucre. Quelque chose de fort. Quelque chose d'amer. Tout comme son cœur, à ce même moment. Il voulait faire un effort. Dans le fond, il crevait d'envie de voir Regulus. De lui dire de le suivre, loin de leur famille. Mais il avait peur. Encore mineur, Sirius ne pouvait rien faire. Il n'avait aucun droit. Aucun travail. Un peu d'argent, grâce à Alphard Black. « Dis-lui simplement que oui, j'ai un endroit où crécher. Il se doutera forcément d'où je suis. J'espère seulement que mes parents ne le découvriront pas. Je ne veux attirer d'ennuis à personne. Je te pensais pas si prévenant avec Regulus. T'as pas l'air si mauvais, quand on te voit comme ça. » Rétorqua le garçon aux boucles sauvages, les sourcils froncés. Il sondait le visage de l'adulte avec intérêt, essayait d'y percevoir le moindre sentiment. Mais Walden était une porte close, de celles qui ne s'ouvrent pas facilement. Encore moins pour les petits cons dans son genre. « Veille sur lui, pour l'instant. Ne les laisse pas lui faire ce qu'ils me faisaient. Si tu t'inquiètes vraiment pour mon frère, protège-le. Tu tiens vraiment à lui? » Demanda-t-il, finalement, alors que leur commande arrivait. Sirius remercia rapidement la jeune serveuse, avant de porter la tasse jusqu'à ses lippes pour boire quelques gorgées brûlantes. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 03.05.20 20:19
I know I ain't never gonna change.Sans doute que pour avoir autant de haine dans son regard, autant de méfiance, il avait dû subir beaucoup plus de choses que celles dont t’étais au courant. T’allais pas commencer à t’apitoyer sur son sort, bien que t’aurais pu. Pu essayer, mais t’en avais pas du tout l’envie, il le prendrait mal et tu savais que t’en serais pas capable. Regulus, ça avait été différent, t’avais à peine seize piges quand on t’avait parlé de devenir son parrain, qu’on ne t’avait pas vraiment laissé le choix non plus. Sans doute que tu t’étais attaché à lui bien plus qu’à un autre, parce que ton caractère était encore malléable à ce moment-là, que t’avais eu besoin de t’accrocher à quelqu’un, de trouver un semblant d’affection aussi. Tu savais pertinemment que tu ne t’y étais pas toujours bien pris, que t’avais certainement dû merder une fois ou l’autre, peut-être même à plusieurs reprises, mais la finalité restait la même, t’étais attaché à lui, mais tu ne devais pas le montrer assez ostensiblement vu que son frère semblait toujours méfiant vis-à-vis de toi. Y avait totalement de quoi, tu ne te serais pas fait confiance non plus à vrai dire. Même pas deux secondes.
Tu décides de ne pas lui répondre, parce que t’allais pas ré-enchérir à chaque fois alors que t’étais l’adulte. Que t’avais autre chose à faire que de commencer à lui renvoyer des piques subtilement ou non, t’avais d’autres problèmes, il avait d’autres problèmes aussi à gérer. Surtout que s’il avait un caractère irascible, t’étais extrêmement bien placé pour savoir combien c’était dur à gérer. T’avais un peu acquiescé à ce qu’il disait, tu lui aurais bien proposé de laisser un message que t’aurais remis, mais s’il ne savait pas quoi lui dire, ça n’allait pas faire avancer beaucoup les choses non plus. Même pas du tout.
« ▬ Ouais, c’mieux pour éviter d’se faire chopper. Autant lui en éviter l’plus possible, il a pas besoin d’ça non plus. Pt’être bien, mais il risque d’en avoir d’autres en restant là-bas aussi. Tu m’en voudras pas d’le rassurer là-d’ssus, et c’pas une question, j’veux pouvoir au moins le rassurer là-dessus. Ouais merci, j’m’en doutais, j’vais pas m’amuser à aller l’gueuler dans votre salon t’sais ? Pf, c’pas ça qui m’fera peur, c’pas spécialement dans mon intérêt de t’balancer, ça m’rapporterait rien du tout. »
T’allais pas délibérément le mettre dans la merde non plus. Regulus t’en voudrait et ce n’était absolument pas ce que tu recherchais. Bien au contraire. Des gens qui te haïssaient, tu pouvais certainement déjà en trouver à la pelle. L’inverse par contre, beaucoup moins. Même si ta personne ne t’intéressait absolument pas pour le coup. T’aurais pas fait autant d’efforts sinon. Même si y avait pire que poser ton cul sur une chaise dans un café et commander quelque chose à boire. T’avais pas résisté à l’envie de prendre une bière, c’était toujours le bienvenu, même si une nouvelle fois t’aurais pu faire un effort à ce niveau-là. Bah non, ce serait pour une autre fois.
« ▬ ‘Kay, c’est l’plus important. J’sais pas si t’en as les moyens mais l’mieux ce s’rait que tu puisses alterner entre deux ou plusieurs endroits, ça rendrait l’tout plus difficile pour t’trouver. Eh, ça m’fait du mal d’le voir comme ça alors qu’il a rien d’mandé ou fait. J’le connais depuis sa naissance, c’presque naturel d’agir comme ça avec lui. Pourquoi, tu pensais que ç’m’amuserait de l’enfoncer encore plus pt’être ? »
T’avais laissé passer une esquisse de sourire sur tes lèvres en le voyant te fixer. T’avais pas envie qu’il le prenne mal non plus, et fallait dire que sa remarque t’avait un peu amusée aussi. Combien de fois tu ne t’étais pas demandé ce qui pouvait te prendre lorsque t’étais avec Regulus, si tu ne faiblissais pas vu ce qu’il arrivait à te faire ressentir alors que t’avais pris l’habitude de ne pas vraiment te soucier des autres.
« ▬ T’inquiètes, j’fais ce que j’peux, mais j’pas envie non plus qu’ils trouvent ça trop louche et finissent par m’empêcher d’le voir. Me crois pas si t’en as pas envie, mais c’la personne pour qui j’m’inquiètes le plus. La question s’pose même pas, on a pt’être pas beaucoup d’points communs, mais ç’doit être le plus gros. Enfin, j’sais t’as dit que tu saurais pas trop quoi lui écrire, mais si jamais t’veux quand même lui faire passer un mot, j’peux m’en occuper tant qu’j’suis là. »
Sirius n'était pas vraiment à son aise, mais il faisait des efforts. Pour Regulus, mais également, pour Walden, au final. Ils sont de la même famille, si l'on puisse dire cela ainsi. Malgré ses convictions, et ses suspicions, Sirius voulait, désirait, espérait, croire que l'homme qui lui faisait face, ne faisait pas parti des partisans du Seigneur des Ténèbres. Il l'espérait de tout son cœur, innocemment, tel un gamin aveuglé par les sentiments. Il apprendrait, plus tard, de ses erreurs, de cette naïveté, c'est certain. Bien-sûr, il aurait pu lui demander de relever sa manche, mais qui ne lui disait pas qu'un sortilège inconnu permettait de cacher ce tatouage atroce qui parcourait le bras à tous les Mangemorts ? Quel nom idiot, qui plus est. Sirius ne le comprenait pas, et ne le comprendrait certainement jamais. Se prosterner devant les sangs purs. Haïr les nés moldus. Une horreur, aux yeux du gamin. Il pensait soudainement à Lily Evans. Ou encore, à Peyton. Au mari d'Andromeda. Pour lui, ils étaient des sorciers à part entière. Des gens biens. Des personnes qui méritaient, les pouvoirs qui leur avaient été accordés à la naissance. Personne n'avait le droit de les blâmer pour ce dont ils avaient hérités. Il ne comprenait pas. De quels droits, sa mère, son père, et tous les autres, se jugeaient dignes, et pas les autres.
« Je comprends ton point de vue. J'compte sur toi, pour ta discrétion, alors. Même si, te faire confiance, c'est bien une première. Je tends à croire que tu ne me décevras pas et que tu ne veux pas de mal à mon frère. » Avoua finalement l'adolescent, en hochant de la tête, pensif. Il ne pouvait faire que cela, dans le fond. Lui faire confiance. Il pouvait pas lui faire boire du Véritasérum, puisque, de toute manière, il n'en n'avait pas sous le coude. Et pour une fois, il trouvait Walden presque sympathique, alors qu'il buvait son café, prenant son temps tout de même. C'est qu'il venait de se brûler la langue, cet idiot. Dans le fond, Sirius espérait que son frère irait bien. Qu'il ne lui en voudrait pas trop, d'être parti. Il en avait besoin, après tout. Et il allait falloir que Regulus le comprenne, qu'il se mette à sa place, pour une fois. Sirius ne pouvait pas continuer ainsi. Il préférait encore passer tout l'été dans une forêt, sous sa forme animagus, plutôt que de rester au manoir des Black. Plus jamais, il n'irait là-bas. Sauf que ses parents mourront, peut-être.
Penchant la tête sur le côté, le bouclé écoutait attentivement le conseil de l'adulte, sourcils haussés. A dire vrai, il s'attendait à tout, sauf à cela. C'était bien la première fois qu'ils avaient une conversation civilisée, tous les deux. En temps normal, Sirius se contentait de simples grognements, de simples haussement d'épaules, avec tout le reste de sa famille. Une impolitesse de naissance, visiblement. « J'en sais rien. J'ai juste à disparaître, j'ai pas l'impression qu'on me suive. C'est la première fois que je sors depuis que je suis parti de la maison. J'avais besoin de me changer les idées. J'tournais en rond. J'ai pas dit que je pensais que ça t'amuserait. J'pensais juste pas, que tu tenais tant à Regulus. J'veux pas qu'il tourne mal. Ni même qu'il soit blessé. J'aimerais qu'il vive normalement. Il le mérite. Il est trop innocent, pour une vie de guerre, ou pour être la cible d'Orion. » Avouait Sirius, sous-entendant le fait qu'il fallait protéger son frère de leur père, mais sous -entendant également, qu'il ne pardonnerait pas à Walden, si son cadet finissait du mauvais côté.
Sirius haussa un sourcil, en remarquant le sourcil que l'adulte arborait soudainement. Il n'était pas gêné, à l'idée de le fixer, bien au contraire. Il ne pouvait pas faire autrement. Il essayait de sonder son âme et au final, le futur tatoué savait, dans le fond, qu'il devait se méfier. Il ne pouvait pas lui faire entièrement confiance, ce serait clairement du suicide. Il fallait qu'il en parle à James. Peut-être allait-il devoir quitter la maison des Potter ? Alphard le protégerait peut-être. Andromeda également. C'était même certain. « Je t'ai dit non. Quelques mots suffiront, je le verrai à Poudlard et on se parlera à ce moment. J'veux lui faire prendre aucun risque. Et à toi non plus, au final, même si, tu m'en voudras pas, de ne pas avoir entièrement confiance en toi. Les temps sont rudes. Les rumeurs vont vite, Walden. J'aimerais pas apprendre que mon petit frère a été traîné dans le camp adverse au mien. Je sous-entends rien. J'te fais aucune menace, non plus. Mais. » Sirius prit une grande inspiration. Il pouvait pas croire qu'il allait dire ça. Qu'il allait oser se dire que Regulus pourrait être forcé par leurs parents, tôt ou tard. Il espérait seulement être assez rapide, assez réactif. A seize ans, il ne pouvait clairement pas protéger Regulus. Il n'était rien d'autre qu'un simple gamin, sans toit, sans travail, sans argent. Pauvre petit. Déshérité. Seul. « Si mes parents venaient à faire amis-amis avec cet abruti qui se fait appeler le Seigneur des ténèbres et si par malheur t'en faisais parti, toi aussi, j'peux t'assurer, que j'ferai tout ce qui est en mon pouvoir, pour tous vous descendre, si Regulus venait à recevoir la marque dont tout le monde parle. » C'était dit. Il était sur les nerfs, sa main droite tremblait d'inquiétude. Il aurait presque pu chialer, sur le coup, mais Sirius, c'était un dur à cuir. Il montrait pas facilement ses sentiments.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 04.05.20 19:45
I know I ain't never gonna change.T’aurais jamais pensé un jour te retrouver face à lui comme ça, et parler aussi calmement. Presque poliment. Non pas que tu le ne le respectais pas, mais que c’était clairement pas une de tes priorités dans la vidéo, tu le faisais bien comprendre dans ta manière de parler et même de te tenir. Mais t’avais pas de raison de lui manquer de respect, alors que vous ne vouliez que le bien de Regulus. Il reste méfiant, mais tu n’imaginais pas non plus qu’il allait soudainement se jeter dans tes bras et t’adorer. Que vous arriviez à parler aussi longtemps tenait déjà du miracle. Tu serais bien dans la merde si les parents Black l’apprenaient, mais y avait vraiment pas de raison que ça soit le cas, sauf si l’un de vous deux gaffait. Mais tu te doutais bien qu’il devait avoir un minimum quelque chose dans le cerveau pour arriver à fuir et ne pas se faire retrouver après deux jours. C’est que vous alliez même trouver un terrain d’entente à force.
« ▬ J’ferai encore plus attention qu’d’habitude, t’inquiètes. J’m’imagine bien, t’avais pas vraiment raison d’le faire non plus. J’peux pas t’promettre que j’te décevrai pas, mais j’préférerais mourir plutôt qu’de lui faire délibérément du mal. »
T’avais aucune raison de lui mentir, surtout que pour une fois, t’étais plus ou moins normal et t’arrivais à gérer tes sentiments correctement vis-à-vis de quelqu’un. Même si tu ne t’y habituerais sans doute jamais et que tu ne le lui redirais peut-être jamais. T’aimais pas t’épancher non plus, ça ne servait pas à grand-chose si ce n’était risquer de paraître ridicule ou faible. Et franchement, t’avais aucune envie de donner cette impression. Qui en aurait délibérément envie d’ailleurs. Mais vous aviez l’air sur le même pied d’égalité pour le moment à ce niveau-là, même si ça n’avait absolument rien d’une compétition. Tu t’étais un peu mieux installé dans le fond de ta chaise, regardant un peu ce qui pouvait se passer autour de vous. Peut-être pour t’assurer aussi que personne ne vous écoutait ou ne vous suivait d’une manière ou d’une autre. Une habitude que t’avais fini par prendre ces dernières années. Autant être trop paranoïaque que pas assez, de toute manière.
« ▬ On est jamais trop prudents. J’magine bien qu’ça d’vait pas être génial d’rester enfermé tout c’temps. Eh, détends-toi c’tait d’l’ironie. Ouais, j’sais que j’suis pas très démonstratif mais c’est l’cas. J’veux pas non plus, j’veux lui épargner l’plus possible, ou lui faciliter la vie au moins. »
T’avais un peu soupiré en réfléchissant. Le dire était bien plus facile que le faire, t’imaginais bien que malgré tous vos efforts vous ne pourriez peut-être pas l’épargner totalement. T’allais pas partir défaitiste pour autant, même si t’avais plutôt tendance à l’être, simplement parce que tu préférais être positivement surpris que l’inverse. T’avais déjà été déçu trop de fois dans ta vie que pour avoir envie que ça ne recommence continuellement. T’avais haussé les épaules face à son erfus, au moins tu l’avais proposé et tu n’avais strictement rien à te reprocher. Même si ça avait été le cas, tu t’en serais pas mal foutu. T’allais pas commencer à t’en faire pour ça, sinon t’allais plus t’en sortir dans ta vie si tu commençais à avoir des remords pour tout ce que tu pouvais faire.
T’avais de nouveau haussé un sourcil en l’entendant. Tu voulais bien essayer d’être un minimum sympa, mais s’il commençait à te parler de cette manière, t’allais pas apprécier très longtemps. Histoire de ne pas directement partir au quart de tour, t’avais préféré boire un peu ton verre en le laissant continuer. Tu comprenais ses craintes et ses doutes, mais il en demandait un peu trop là. T’avais pas cillé un seul instant, soutenant son regard une fois que t’avais redéposé ton verre. T’allais pas te trahir non plus en cherchant une quelconque excuse ou en le fuyant du regard alors que tu le soutenais depuis le début de votre conversation.
« ▬ C’comme tu veux. J’m’attendais déjà pas à c’que tu viennes m’voir directement déjà. Eh, calme-toi un peu s’te plaît, comme tu l’as dit, l’temps sont durs. C’pas ça qui arrangerait les choses, à faire la tête brûlée tu risquerais juste de t’tuer t’sais. S’il le veut vraiment dans ses rangs pour une raison ou l’autre c’serait plus dangereux qu’autre chose pour lui de délibérément l’en éloigner. »
Étonnement, ce n’était pas le genre de personnes avec qui on pourrait facilement et calmement négocier quelque chose. T’avais regardé un moment sa main , qui avait commencé à trembler. Si vous pouviez éviter d’attirer l’attention, ça serait pas plus mal.
« ▬ Ça s’ra pas aussi simple que de r’fuser ou décliner si ça doit s’passer. »
Sirius se retenait du mieux qu'il le pouvait. Assis sur un siège peu confortable, le gamin restait sur ses gardes, tout en soutenant le regard de l'adulte qui lui faisait face. Il ne lui voulait rien de mal, pour l'instant, visiblement, aussi, le jeune Black se laissait un peu aller, se détendant quelque peu. Tout allait bien. Si Walden tenait tant que cela à son petit frère, alors, il ne lui ferait aucun mal. Walbugra n'avait pas dû l'envoyer pour le décimer. C'était déjà ça. De toute manière, même s'il ne savait pas encore de quoi était fait son avenir. Il était censé passer douze ans à Azkaban. Pour autant, en ce jour d'été, Sirius n'avait pas encore rencontré Lindsay. Alors, il se tenait tout de même assez à carreaux. Est-ce qu'il serait moins sage, plus grand, face à ces Mangemorts adeptes des sangs purs ? Il espérait que non. Il espérait que son courage ne prendrait pas la poudre de cheminée, pour fuir le plus loin possible de la guerre. Non. Il voulait être fort, le gamin. Il ne serait jamais un lâche. « Tu me décevras tôt ou tard, j'en suis certain, mais pour le moment, j'ai pas grand chose contre toi, mis à part ton amitié avec mes parents. » Répondit-il, un peu précipitamment. Oui. Les choses aurait été plus simples, si Walden ne les appréciait pas. Mais il va de soit que s'il avait été désigné pour être le parrain de Regulus, c'était bien pour une bonne raison. Et putain, c'que ça pouvait l'énerver. Il essayait du mieux qu'il le pouvait, d'être sympathique. Sa raison prenait pourtant le dessus sur ses sentiments pour son frère, l'espace de quelques secondes. C'était une lutte difficile en lui, mais il en était capable. Il ne faisait pas le poids, face à l'homme qui était installé confortablement en face de lui. Il était trop vieux. Plus expérimenté.
Sirius le regarda un court instant, lui, Walden Macnair, qui semblait scruter les alentours d'un regard calme. Il pensait peut-être que l'on pouvait les espionner ? Soudainement, Sirius se crispe quelque peu, avant de secouer discrètement de la tête. Il ne craignait rien, pas même la mort. Il n'avait pas peur de disparaître. Ce dont il avait le plus peur, c'était d'être oublié. Pourtant, c'était pas son jour. Il mourrait plus tard. Après de longues années douloureuses. Pas aujourd'hui. Pas de la baguette de Walden, ni même de celles de ses parents. « J'suis incapable de lire sur ton visage fermé. J'apprécierais d'être comme toi, pas entièrement, mais au moins, que personne puisse comprendre le fond de mes pensées, juste avec mon regard. J'préférerais qu'on lui facilite la vie et qu'on le protège de tout. » Répondit simplement Sirius en haussant des épaules. Il pouvait pas imaginer que son frère puisse devenir un adepte de la magie noire. Il espérant, au plus profond de lui, que le gamin, d'un an son cadet, pourrait se rebeller, comme il avait osé le faire, lui, quelques jours plus tôt. Au diable les Black et la pureté du sang. Sirius était certain qu'il ne finirait pas par se marier avec quelqu'un dit « pur ». A quoi bon ? Les mariages forcés, c'était une belle connerie à ses yeux, après tout.
L'animagus se retenait pas de faire des menaces. Il n'avait pas peur de Walden. Et de toute manière, il ne pouvait pas se retenir. C'était contre sa nature. Sirius était un rebelle dans l'âme. Il pouvait pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Même en buvant du Polynectar, le bougre était certain qu'on pourrait le reconnaître facilement. Le regard des deux garçons se croisent, se soutiennent. Sirius ne cille pas, ni ne baisse les yeux. Il ne veut pas montrer qu'il est inquiet, dans le fond. Il est certainement suicidaire, mais ça, il préférerait se le cacher à lui-même. Est-ce que Walden faisait parti des partisans du Seigneur des Ténèbres ? Il n'hésiterait pas à le balancer aux Aurors, s'il l'apprenait. Une tête en moins sur un hydre qui les menaçaient chaque jour. Lui. Les traîtres à leur sang. Les nés moldus, également. « Walden. Si y'a un truc que je peux t'apprendre sur moi, c'est que je n'ai pas peur de la mort. Et que la violence ne me fait pas plier. J'suis capable d'endurer des sorts qui pourraient faire dresser des cheveux sur de nombreuses têtes. Orion est doué en la matière. S'il le veut dans ses rangs, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l'en empêcher. Quitte à prendre sa place et à foutre en l'air mon avenir. » Rétorqua bien rapidement le grand brun aux boucles sauvages, avant de grogner. Il supporterait pas d'être enchaîné contre ses principes. Mais s'il fallait prendre la place de Regulus, peut-être qu'il l'envisagerait. Néanmoins, il était certain que personne ne voudrait d'un traître, ni même d'un type aussi rebelle et instable que lui. Et ça lui allait, au final. Sirius haussait de nouveau des épaules, passant une main dans ses boucles, avant de terminer finalement son café. « Ca se passe comment, au Ministère, en ce moment? » Sirius changeait de conversation de but en blanc, sans aucune pression. Il avait le sentiment qu'il ne devait pas continuer à chercher des noises auprès de Walden. Macnair avait une bonne patience, mais certainement pas assez pour qu'il puisse le pousser dans ses derniers retranchements. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 08.05.20 14:54
I know I ain't never gonna change.Il avait quand même l’air assez fort sur les nerfs, en même temps, bien vu, n’importe qui en fuguant le serait, ou presque. Tu savais que si tu l’avais fait, t’aurais pas trop eu à t’en faire, ton père aurait mis plusieurs jours à le remarquer, s’en serait totalement foutu et n’aurait pas bougé son cul pour te retrouver. À la limite, ta mère aurait peut-être envoyé un hibou, sans trop d’insistance et t’étais persuadé que Thomas en aurait profité pour prendre encore plus de place dans la maison comme il savait si bien le faire. La seule raison pour laquelle tu ne l’avais pas fait, c’était bien que tu te serais retrouvé sans aucun toit ou quoique ce soit à te mettre sous la dent. L’ambiance avait beau eu être pourrie, t’étais nourri, logé, blanchi et t’avais jamais eu à t’en plaindre. T’avais choisi la facilité, parce que t’avais pas eu la foi de faire autrement, ni même trop l’envie, ça n’avait vraiment rien de tentant, de se retrouver à la rue. Puis bon, autant voir le positif, rester là-bas t’avais permis de te débarrasser définitivement de Thomas, ce qui n’était absolument pas négligeable comme point.
« ▬ S’tu l’dis écoute, c’pas comme si ça m’tracasserait beaucoup j’t’avoue. J’rien contre toi non plus, si c’n’est qu’t’as fait du mal à Reg’ en partant comme ça, mais j’entends bien qu’la situation est complexe. Ouais, c’pas non plus m’meilleurs potes. »
Ça, ça relevait plutôt de ton père, tu ne savais même pas comment il avait pu s’en rapprocher ou encore s’en faire apprécier, mais t’’avais peut-être pas envie de le savoir au fond, c’était pas nécessaire à ta vie en tout cas. Sans doute que Sirius s’en foutait aussi, même totalement, tu ne savais même pas toi-même pourquoi t’avais vraiment eu le besoin de le spécifier alors que ça n’apportait pas grand-chose. T’avais juste pas envie qu’il ne te prenne pour une personne qui lui en voulait à mort alors que ce n’était pas le cas.
Tu retournes rapidement le regard vers lui lorsqu’il reprend la parole, mentionnant ton manque d’émotions. Depuis combien de temps était-il présent ? Il avait dû s’y installer depuis des années, déjà petit tu détestais qu’on puisse lire en toi comme dans un livre ouvert et qu’on puisse en prendre l’avantage. Au final, tu ne te laissais aller qu’avec tes proches, ceux qu’on pouvait compter sur les doigts d’une main, et encore.
« ▬ C’con hein. Ça t’viendras pt’être avec le temps, ça s’pprend encore facilement quand t’motivé. C’plus simple si t’as pas envie qu’les gens en prenne l’avantage. On est d’accord sur c’point là aussi au moins. Même si l’but c’pas d’l’empêcher de vivre sa vie non plus, faut prendre en compte c’dont il a envie aussi. »
C’était même peut-être le plus important, pour toi. T’allais certainement pas le forcer à faire quoique ce soit dont il n’aurait pas envie. Ce serait ridicule et parfaitement inutile sauf si t’avais envie de te le mettre à dos. Et surprise, ce n’était absolument pas dans tes intentions ou envies non plus.
Il est courageux, l’aîné des Black. Il vient soutenir ton regard sans ciller, c’est pas pour rien qu’il s’est retrouvé à Gryffondor non plus. Quoique, il aurait simplement pu le demander pour aller à l’encontre des mœurs de sa famille, sans spécialement être courageux, puis de toute manière, ce n’était pas non plus le seul adjectif qui qualifiait et définissait les rouge et or. Il se doute peut-être du fait que tu fasses partie de Ses rangs, en même temps, t’as jamais été foutu de te tenir dans le droit chemin, même quand on pouvait t’y pousser. Et suffisait qu’on te demande quelque chose pour que tu fasses tout l’inverse, esprit de contradiction qui ne risquait pas de te lâcher de sitôt. T’as pas totalement le profil type non plus, si tu traînes de temps en temps avec des Sang-pur, t’es qu’une sorte de bâtard pour eux, puis t’as jamais proféré quoique ce soit contre les né-moldus particulièrement. T’en veux à tout le monde comme t’en veux à personne. Tu pourrais faire plus simple, quand même.
« ▬ Fais gaffe qu’ça s’retourne pas contre toi et qu’tu finisses par faire quelque chose d’con parce que t’étais trop courageux. J’magine un peu trop bien malheureusement. J’sais pas si ça servirait à beaucoup d’choses, j’le connais pas personnellement, mais c’t’ait pas comme s’il y avait une bonne solution ou une mauvaise, la vie, c’jamais été simple et clair, t’auras toujours du gris quelqu’part. »
Même en majorité. Enfin, lui mentir droit dans les yeux, ça ne te dérangeait pas plus que !a non plus, tu savais pertinemment ce qui pouvait bien se passer lorsqu’on refusait quelque chose au Seigneur des Ténèbres, ou qu’on ne faisait pas spécialement ce qu’il voulait et souhaitait. T’avais été étonné de sa question, t’en avais un peu haussé un sourcil, te demandant si ça l’intéressait réellement, mais vu la situation actuelle, c’était un peu logique. T’avais un peu tapé des doigts sur ton verre, t’avais rien à lui cacher à ce niveau-là, en fait.
« ▬ C’t’un peu l’Enfer. L’gens sont paniqués, ils envoient d’alertes pour rien, suspectent tout l’monde ou presque. C’stressant, mais à force d’voir l’mal partout, ils vont sûrement passer à côté d’quelque chose d’important s’tu veux mon avis. Eh, mais si tu r’tournes à Poudlard c’t’année, t’as pas peur qu’tes parents t’retrouve l’jour d’la rentrée ? »
Le gamin reste calme, bien que tendu. Il joue avec sa tasse, la faisant tournée entre ses doigts, nerveux. Il ne doit pas parler des Potter. Personne ne doit se douter qu'il y crèche depuis quelques jours. Il a toujours rejoint la maison en toute discrétion. Parfois sous sa forme d'Animagus, par l'arrière. Il faut avouer qu'en ces temps, la prudence est de mise. Et Sirius en voudrait pas mettre cette famille, qu'il considère presque comme la sienne, en danger. Les Potter l'ont accepté. Lui, le rejeton de la famille Black. Le vilain petit canard, osant affronter Orion et Walbugra sans ciller. S'il avait pu choisir, il n'aurait pas décidé de naître dans une telle famille. Ou peut-être que si. Simplement pour son frère, Regulus. Pour le protéger, parce que cette famille ne mérite pas ce gamin. Son cadet est beaucoup trop innocent et naïf, pour être un véritable Black. Sirius se demande même ce qu'ont raté Orion et Walbugra dans leur éducation, quand on voit Narcissa et Bellatrix, par exemple, de l'autre côté. « Regulus devrait pouvoir comprendre pourquoi je suis parti. Si ce n'est pas le cas, je lui expliquerai moi-même à Poudlard. » Répond le gamin, sur la défensive. Le fait d'avoir fait du mal à son frère le fait se sentir coupable. Mais qu'aurait-il pu faire d'autre ? Il va bientôt être majeur. Alors, il n'a plus à faire semblant, ni même à encaisser les coups ou les sortilèges, ou encore, les menaces d'Orion.
La vie au Manoir des Black n'a jamais été toute rose. Si les autres enfants sangs purs, peuvent les envier pour certains, Sirius aurait tout donné, pour naître chez des sangs mêlés, ou même des moldus. Il aurait certainement eu une enfance plus heureuse, moins froide, moins sombre. Néanmoins, personne ne choisit sa famille, à part, celle que l'on fonde, bien évidemment. On ne choisit généralement, que ses amis. Et il faut bien le faire. Dans le fond, l'animagus est certain d'avoir fait de bons choix, là-dessus. Et il sera prêt à se battre pour les protéger. Sirius se montre sûr de lui en tous temps. Il est même certain que personne ne puisse dire l'avoir vu pleurer un jour. Il se montre toujours fort et courageux, sans jamais se plaindre. A part peut-être à James et Remus, de temps en temps, les deux garçons parvenant bien souvent à lui remonter le moral, notamment Potter et ses blagues amusantes. Enfin, il a conscience que James lui a plus que sauvé la vie, cette année. Par deux fois. La première, lorsqu'il a envoyé Severus Rogue à l'abattoir. Il aurait pu détruire la vie de leur ami loup-garou, en quelques seconds seulement, tout ça parce qu'il était de mauvaise humeur ce jour-là. Et Sirius est certain que Remus et lui, auraient finit à Azkaban en moins de temps qu'il n'en faut pour lancer le moindre sortilège. James a sauvé la vie de Rogue. Et celles des deux garçons en même temps. S'il s'en veut ? Bien évidemment. Désormais, le sang pur réfléchira à deux fois, avant de faire une « farce » à quelqu'un. Notamment si cela implique ses amis.
Sirius finit par indiquer à Walden, qu'il est impossible de lire sur son visage. Dans le fond, l'étudiant à Gryffondor en jalouserait presque l'adulte qui lui fait face en ce jour. A dire vrai, il adorerait pouvoir faire de même, mais son regard, ses sourires les réactions quelconques de son corps en tous temps, le trahissent sans arrêt. Il devrait faire des efforts, s'entraîner pour devenir une armoire à glace, mais dans le fond, le gamin est certain qu'il n'y arriverait pas. Il est trop émotionnel, trop impulsif. Et puis, il est encore trop jeune, faut pas se mentir. Sirius lui-même en est conscient. Il n'est encore gamin aux yeux de tous. Un petit con fouteur de merde qui n'est pas fichu de respecter un simple règlement dans une école. « Dans le fond, Walden, je suis pas certain de vouloir devenir une armoire à glace. Peut-être que ça rend la vie plus facile, mais, je suis bien comme je suis. Je suis sincère avec tout le monde au moins. C'pas un reproche que je te fais, hein. Disons qu'on est tous différents et que peut-être, j'apprécierais pas d'être un adulte dans ton genre. » Finit par avouer Sirius après avoir réfléchi quelques secondes. Dans le fond, il dit la vérité, ou plutôt, sa propre vérité. Et il est certain que le reste des Maraudeurs seraient d'accord avec lui, s'il leur en parlait. Il n'a pas répondu concernant son frère. Il pourrait l'empêcher de vivre, lui, pour le protéger du monde extérieur et notamment de leur famille de tarés.
Sirius ose soutenir le regard de l'adulte et sous-entendre quelques trucs pas nets. Il n'a pas peur. Il n'a jamais eu peur. Sûrement est-ce ainsi qu'Orion et sa violence l'ont fabriqués, avec le temps. Le gamin s'est toujours vu comme un simple objet, aux yeux de son père. Une poupée faite de chaire et de sang, sur laquelle passée ses colères et ses reproches. Il n'essaie même plus d'y penser, maintenant. Loin de cette famille, Sirius est enfin lui-même. Il peut sourire, faire ce dont il a envie, sans avoir à être jugé pour le moindre faux pas. « Du gris, du blanc et du noir, je sais, Walden. Tu sais très bien comment on a été élevé. Comment veux-tu avoir peur de la douleur ou de la mort, quand tu as été éduqué pour supporter des sortilèges qui feraient chialer la moindre mauviette, hm ? C'est pas forcément mon courage qui me fait agir. Mais plutôt, mon envie de justice, tu sais. » Répond rapidement le gamin, avant d'hausser des épaules. Parfois, lorsqu'il parle, Sirius n'a rien d'un gamin innocent, comme l'on peut en voir à Poudlard. Certains sont restés bloqués dans une enfance douce, sans se soucier de ce qu'il peut bien se passer à l'extérieur. Mais l'animagus est conscient du danger. Il sait ce qu'il se passe pour la famille Tonks. Andromeda et Tedd ont dû se protéger, avec des sortilèges puissants, pour qu'on ne les tue pas, après tout.
Sirius se détend quelque peu, alors qu'il écoute l'adulte qui lui fait face avec attention. Bizarrement, vu comme ça, sous cet angle, Macnair n'a pas l'air si mauvais. Mais le gamin n'est ni naïf, ni bête. Et il est capable de se méfier de tout le monde, surtout lorsqu'il s'agit des proches de ses parents. Encore plus, lorsque l'on parle du parrain de son petit frère, qui pourrait le traîner dans les ténèbres les plus profonds. Il ne cachera jamais à Regulus qu'il ne le sent pas, ce type et si cela amène à l'avenir, quelques disputes, Sirius est prêt à prendre le risque. Quel bel hypocrite, dans le fond, alors qu'il est là, en ce moment, à faire la causette avec le même type sur lequel il serait capable de cracher, dans moins d'une heure. James aurait écho de cette conversation. C'est certain. Il a besoin de l'avis de son frère de cœur. Il ne peut pas se fier à ce qu'il voit. Personne ne le peut. Il est facile de faire semblant, d'être sympathique, souriant. Sirius le sait. Les adultes sont plus mauvais qu'on ne pourrait le croire. Et la peur de devenir comme eux, lui tiraille bien souvent l'esprit. Être étudiant, encore adolescent n'est pas si mauvais parfois. La vie d'adulte, c'est inquiétant. C'est avoir des responsabilités en tout genre. Et même si ça donne envie, Sirius ne peut nier qu'il a également ce besoin de profiter de chaque journée d'innocence que la vie daigne bien lui offrir.
« J'suppose qu'ils dénoncent même certains voisins, parce qu'ils peuvent juste pas les blairer. Ca craint. » Rétorque Sirius, sourcils froncés. Le gamin secoue de la tête en soupirant longuement, avant de sourire en coin, en entendant la question du grand brun. S'il savait. Si vraiment, il venait à imaginer une attaque d'Orion le jour de la rentrée, Sirius n'aurait qu'à rejoindre le château par Pré-au-lard et ses quelques passages secrets, sous sa forme d'animagus. Après tout, en dehors des Maraudeurs, qui pourraient le soupçonner, lui, Patmol, d'être en réalité, un sorcier ? Il ressemble bien trop à chien errant avec son corps fin et ses poils aussi emmêlés que ses cheveux en temps normal. « Y'a pas que par le Poudlard Express que l'on peut rejoindre Poudlard, j'suis certain que même toi, tu le sais, Walden. Mais je suis certain que mes chers parents, n'oseront pas se pointer dans un lieu bondé de monde, tout ça pour me récupérer. » Avoue fièrement le Gryffondor, tout en soutenant le regard de l'adulte. Il pourrait y avoir plusieurs pistes. Mais Sirius est certain qu'Orion ne cherchera pas à l'attraper le jour de la rentrée. Ce serait trop stupide de sa part. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 10.05.20 13:49
I know I ain't never gonna change.La scène a presque l’air de se passer hors du temps, avec tous ses gens là qui continuaient de vivre leur vie autour de vous, comme si de rien était. Tant mieux pour eux si tout allait bien pour eux et qu’ils n’avaient pas trop à s’en faire. Peut-être bien qu’ils profitaient d’un moment de détente pour la plupart, mais t’allais pas te plaindre non plus. T’as déjà vécu bien pire comme situation, plus stressant aussi, ça aurait été quand même un peu triste qu’il arrive à te mettre mal à l’aise. Puis dans un sens, t’apprenais aussi un peu plus à le connaître, c’était pas comme si t’avais fait l’effort d’aller vers lui ne serait-ce qu’une seule fois durant un dîner ou autre. Tu te contentais du minimum syndical, de le saluer et c’était à peu près tout. T’étais pas certain que ça l’aurait énormément enchanté si t’avais commencé à le coller pour lui parler de choses sans doute inintéressantes pour tous les deux.
« ▬ Pt’être qu’il comprend pourquoi t’es parti mais…pas pourquoi sans lui ? Ouais, d’toute façon c’mieux que tu voies ça directement avec lui, j’vais pas parler à s’place non plus. »
Ce serait assez malvenu, surtout que t’avais pas envie de dire ou faire quelque chose qui pourrait lui déplaire alors que ça le concernait directement. C’était bien la première personne que t’essayais de défendre, peu importe la manière. Ça n’avait jamais été vraiment ton rôle, un peu difficile aussi alors que t’étais le cadet de la famille. Mais t’étais sûr d’une chose, c’était que tu le voyais autrement que simplement comme un petit frère, t’aurais pas su définir exactement, et au fond tu t’en foutais un peu, tant que vous vous entendiez bien et que passer du temps en ta compagnie ne le répugnait pas.
Peut-être que si t’avais été quelqu’un de plus ouvert, t’aurais pu aussi te rapprocher d’une manière ou d’une autre de Sirius, malgré vos différences de caractère. Ce serait quand même assez chiant comme vie de ne bien s’entendre qu’avec les gens ayant un caractère similaire. Surtout avec un caractère comme le tiens, vous seriez bon à regarder un mur la plupart du temps sans parler plus que ça. Sirius est bien différent, fallait pas être un génie pour s’en rendre compte, et d’ailleurs, tant mieux pour lui. Il avait bien plus de caractère que toi à l’époque, il était prêt à défendre de toute son âme ses idéaux, avait bien plus de courage que la plupart des adultes que t’avais pu croiser durant toute ta vie. Il avait une certaine énergie aussi, brute, qui avait l’air prête à tenir à toute épreuve.
« ▬ D’toute manière t’as encore l’temps devant toi, ç’viendra peut-être sans même qu’tu t’en rendes compte. Tant qu’tu t’sens bien, c’est l’principal. T’inquiètes, j’vais pas l’prendre mal, et j’te souhaite sincèrement d’être différent. »
Ça ne lui irait pas, ça éteindrait cette lumière qui pouvait animer son regard, puis c’était sans doute presque impossible, vous aviez des passés et des histoires trop différentes pour ça. Et malgré ce qu’il avait pu vivre, il était bien entouré, ça pouvait changer pas mal de choses. Tu devrais être content pour lui si c’était le cas, mais ce serait juste bizarre de le mentionner, alors que t’allais sans doute même pas paraître convainquant. Autant se taire, t’avais jamais été doué pour faire semblant et tu détestais lorsque les gens n’étaient pas honnêtes et que ça se voyait délibérément.
« ▬ C’pas toujours facile à s’le garder en tête. Bah si t’as pas spécialement peur d’la mort, pense à qui tu laisserais derrière toi et c’que ça pourrait leur faire s’tu disparaissais définitivement. Y a des choses plus importantes dans l’vie qu’la justice, ‘fin c’est qu’mon avis, sans doute pas l’meilleur mais bon. »
T’étais pas vraiment certain qu’il y ait un avis parfait de toute manière. Et le premier qui déclarerait l’avoir serait certainement un énorme con que t’écouterais absolument pas. De toute manière, c’était pas non plus comme si t’écoutais grand-monde dans la vie. Du moins plus depuis longtemps, et t’allais pas recommencer d’une quelconque manière que ce soit. Tu ne supporterais de toute manière pas que qui que ce soit puisse te donner des ordres, ça finissait toujours mal. Ça continue de te surprendre, que vous arriviez à parler aussi calmement l’un envers l’autre, tu ne t’y serais vraiment pas attendu, pas sans qu’il n’y ait plus d’insultes que ça ou de reproches. Ça et va totalement, tu ne vas pas commencer à t’en plaindre. C’était même une bonne surprise.
« ▬ Dans l’mille. L’gens en profitent même pour balancer leurs proches, t’magines même pas à quel point. Y a eu un cas où l’meuf pensait vraiment pouvoir s’débarrasser d’son grand-père comme ça pour avoir son héritage. C’devient ridicule à force. »
T’étais sans doute pas censé lui raconter ce qui pouvait se passer au Ministère, mais ce n’était pas comme si c’était réellement quelque chose de très important non plus. T’avais vu son sourire à la commissure de ses lèvres lorsque t’avais posé ta question. Il avait peut-être déjà son permis de transplanage, il pourrait lui-même se rendre à Pré-au-Lard.
« ▬ J’te dirais que j’me suis plus intéressé à savoir comment en sortir qu’y rentrer et l’seule fois où j’suis tombé sur un passage secret, j’me suis à moitié pété l’dos et l’genoux tout ça pour m’retrouver face à un éboulement d’mes deux. Tant qu’tu sais c’que tu fais c’est l’plus important. »
Naître dans une famille normale, même moldue. Sirius aurait tout donner pour qu'une telle chose puisse lui arriver. Malheureusement pour lui, le destin a voulu lui causer plus de problèmes qu'il n'en mérite, avec un père et une mère complètement à la ramasse. Des gens froids. Deux personnes qui se pensent supérieurs au monde, de par la soit disant pureté de leur sang. Et pendant ce temps là, leur fils, a honte du nom qu'il doit porter. Black. Si seulement il pouvait le changer, ne plus leur ressembler. Il se différencie assez avec ses choix et son caractère, mais pour le gamin, ce n'est malheureusement pas assez. « Je m'en doute. Je crois que je voulais pas le mettre en danger. Il est plus doux que moi. Ils ne lui feront rien. » Essaie de se convaincre le jeune étudiant à Gryffondor, tout en continuant de jouer nerveusement avec sa tasse vide. Il espère que Regulus ne le détestera pas après tout ça. Il ne voudrait pas le perdre, à cause de ça lâcheté soudainement, de cette fuite. Il a décidé de partir du jour au lendemain. Sans en parler à qui que ce soit. Il savait qu'il pouvait compter sur les Potter et il a perdu patience. Son courage s'était envolé, le soir où il a quitté la demeure familiale. Il a balancé quelques mots désagréables à Walburga, en hurlant qu'il ne remettrait plus jamais un pied dans cette demeure maudite, avant de disparaître par la forêt.
Sirius il se calme, il se détend. Il ne veut pas de Walden comme un ennemi. Regulus ne lui pardonnerait certainement pas, s'il refaisait le portrait de ce type. Et dans tous les cas, l'animagus n'est pas certain qu'il ressortirait indemne d'une altération avec le parrain de son tendre petit frère. « J'suis déjà différent, ma tronche n'apparaît plus sur la tapisserie, j'en suis certain. » Note Sirius, souriant soudainement en coin, d'un air plutôt fier. Comme Andromeda. Comme tous ceux qui osé, un jour, se rebeller contre leur propre famille, contre les Black. Famille de sang pur. Nobles aux idées arrêtées. Comment un Gryffondor pourrait se laisser berner par toutes ces conneries ? Lily Evans, jeune née moldue, est bien plus douée que de nombreux sangs purs. Plus douée que lui, plus douée que Bellatrix, aussi, il en est certain. Alors à quoi bon jugé ces gens ? Le destin a fait d'eux des sorciers, cela ne sert à rien de ruminer. Sirius fait de son mieux, pour tenter de faire comprendre tout cela aux autres, mais il sait que pour la plupart des enfants de familles de sangs purs, c'est presque impossible. Regulus, lui aussi, est différent. L'adolescent le sait. Il n'a jamais été violent, ni même vicieux ou méchant. Ce n'est qu'un enfant. Un gamin paumé, malgré le fait qu'ils n'aient qu'une seule année d'écart. Ils sont les deux opposés. L'un calme, l'autre impulsif. L'un à dire oui à tout, l'autre faisant des doigts d'honneur à quiconque essaie de lui dire quoi faire, ou pire encore, quoi penser.
« Mourir en héro, c'est une belle mort, Walden. Si ma vie doit s'éteindre, pour sauver mon frère, et d'autres personnes auxquelles je tiens, alors je ne chercherai jamais à fuir. Tu ne comprends peut-être pas, dans le fond, j't'ai jamais vu très souriant, ou proche d'autrui. Mais si y'a bien une chose que je n'enlèverai pas dans ma vie, même si ça en devient ma plus grande faiblesse, c'est l'amour que je leur porte, à tous. » Sirius est sincère, mais il finit par soupirer, lâchant un léger rire. « Enfin, j'sais pas pourquoi je te dis ça, ça ne sert à rien. » Avoue-t-il, avant de secouer de la tête. Prendre la forme d'un chien, grâce à son pouvoir d'animagus, n'est pas une chose anodine, ni même aléatoire. Il est aussi loyal qu'un clébard heureux auprès de son maître. Il pourrait mourir pour ceux qu'il aime. C'est aussi simple que cela. Et Macnair ne sera jamais à même de comprendre tout ça, Sirius en est certain.
Il sourit tristement, en l'entendant. Balancer ses proches. Sirius en serait capable. Il ne tolérerait certainement pas la trahison, ni même le fait de penser comme cet imbécile qui se fait appeler le Seigneur des Ténèbres. « Ridicule quand ils accusent leurs proches à tort, je te l'accorde. Mais je serai du genre à accuser n'importe qui porterait cette marque sur son bras. A part mon frère. » Une menace ? L'adolescent n'a pas voulu le dire de manière ouverte, mais cela veut bien ce que ça veut dire. N'importe qui. Que ce soit Peter, ou les autres. A part peut-être James. Mais surtout pas Regulus. Il le protégerait, même s'il se retrouvait avec cet affreux tatouage sur son bras. « On va partir sur l'idée que t'es pas très doué avec les passages secrets dans ce cas là. Je sais ce que je fais, Walden. Et je n'ai plus de café. Est-ce que ça veut dire qu'on en a terminé pour aujourd'hui ? J'suis pas certain d'avoir très envie de blablater avec toi toute la journée, le prend pas mal. » Gronde l'animagus, tout de même de manière polie. Après tout, il a d'autres choses à faire. Comme aller retrouver James. Et il n'est pas en sécurité ici, il en est conscient. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 16.05.20 14:25
I know I ain't never gonna change.Comprenant qu’il n’y avait pas grand-chose à surveiller dans les alentours, ou en tout cas dans l’immédiat, t’arrête de regarder autour de vous, tu laisses ta joue s’écraser un peu plus contre ta main, essayant d’imaginer ne serait-ce que quelque secondes ce que ça pourrait faire, d’entretenir une bonne relation avec son frère, ou un minimum amicale. Ça ne faisait aucun doute que ça aurait changé ta vie, celle de Thomas par la même occasion aussi. T’avais aucun souvenir de comment tu pouvais être en étant nouveau-né, et c’était parfaitement normal, mais peut-être que t’avais d’une manière ou d’une autre accaparé l’attention de tes parents, que ton aîné l’avait mal vécu, mais t’avais aucune envie de lui chercher des excuses, et ça n’arriverait sans doute jamais d’ailleurs. T’étais même certain que s’il était miraculeusement réapparu ou revenu à la vie, tu l’aurais tué, de sang-froid cette fois-ci. C’était bien ton seul regret dans cette histoire, d’avoir cédé à un excès de colère et de ne pas avoir pu plus y réfléchir et en profiter.
« ▬ J’spère bien qu’t’as raison, sinon j’pourrai pas m’empêcher d’m’en mêler et en plus d’pas être beau, c’risque d’aggraver la situation. »
Et c’était pas vraiment ce dont t’avais envie, et qui plus est, personne n’en avait besoin non plus. T’as très bien vu ce que ça avait pu donner lorsque tu laissais ton impulsivité parler à ta place, ça n’avait fait que te tirer vers le pas ou te mettre dans de sales affaires, alors autant essayer de garder le plus de recul possible. Même si t’avais bien peur que ça ne soit pas faisable, t’aurais aimé qu’absolument tout puisse se faire sans encombre, sans éclat de voix, juste calmement. Tu te dis qu’au moins pour le moment, ça se passe plutôt bien entre Sirius et toi. ça ne durera peut-être pas, certes, mais tu préférais te concentrer sur ce qui était positif là tout de suite.
« ▬ Vu l’gueule que vous vous tapez d’ssus, à ta place j’serais vraiment heureux d’en avoir disparu. »
T’avais un peu plus souri, lâché un léger rire en repensant à cette tapisserie. T’avais jamais vraiment compris ce délire de suprématie du sang, si ça les amusait et leur apportait quelque chose, tant mieux pour eux, mais fallait pas compter sur toi pour y participer, t’étais en plus de ça assez mal placé pour en parler. T’avais jamais fait semblant de t’y intéresser de près ou de loin, même parmi les Mangemorts. T’aurais pu essayer, t’aurais sans doute eu un peu plus de chance de mieux t’y intégrer ou te faire un peu plus apprécier, mais qu’est-ce que tu t’en foutais, ça te passait même encore plus au-dessus de la tête que le reste, c’était pas comme si t’avais spécialement besoin d’eux pour vivre non plus comme tu l’entendais.
Tu continues de l’écouter, alors que t’aurais totalement pu abandonner, ou simplement partir, mais en même temps, c’était l’occasion de le connaître un peu mieux, et tu te doutais bien que ça ne risquait pas de se réitérer avant un bon bout de temps, peut-être même jamais, t’allais certainement pas commencer à lui proposer de vous retrouver à l’avenir et t’étais pas stupide au point de croire qu’il pourrait le faire.
« ▬ Pt’être pour certains personnes, j’veux bien croire. Au moins on peut pas dire qu’tu sois égoïste ou lâche. Mmh, non pas vraiment je t’avoue. ‘Fin, je saisis l’idée, c’pas l’soucis, mais j’opterais plutôt pour m’débarrasser du problème plutôt que d’me sacrifier. C’pas mon fort dans l’deux cas. Tant mieux pour toi si ça t’convient, sincèrement. Dis pas ça, c’t’intéressant d’voir ton point d’vue et…d’un peu mieux t’connaître. »
T’es vraiment pas doué pour converser, mais tu le pensais vraiment, même si tu préfères vider ton verre juste après pour éviter de trop remarquer si un malaise ou blanc s’installe. Au moins t’essayes de faire des efforts, surtout pour Regulus, mais c’était toujours mieux que rien et de rejeter de but en blanc son frère. Même si tu te doutais et constatais bien que vous n’auriez jamais la même vision des choses, que si vous commenciez à aborder le sujet, vous n’en finiriez jamais. Une menace à peine cachée, mais il n’y avait absolument aucune chance que tu ne lui montre ou dise pour ta maqur que ce soit d’une manière ou d’une autre.
« ▬ J’te l’fais pas dire, ça fait perdre du temps à tout l’monde en plus plutôt que d’se concentrer sur le vrai problème. Au moins si j’te vois pointer ton nez là-bas, j’saurai qu’tu seras pas là pour rien, même si j’suis pas en première ligne pour recueillir les témoignages. »
Tu ne prends pas la peine de donner ton avis là-dessus, tu risquerais de paraître trop sur la défensive, alors tu préférais éviter tant que t’en avais l’occasion. De toute manière, vous ne risquiez pas de la faire extrêmement longue non plus.
« ▬ Eh, j’pouvais pas d’viner qu’c’était bouché non plus. Vaut mieux qu’tu saches ouais. J’vais pas t’retenir non plus, on a d’autres choses à foutre tous l’deux j’imagine bien. Vraiment ? T’m’attristes, j’croyais qu’on allait pouvoir devenir meilleurs potes. »
Le cynisme avait toujours été une bonne défense et façon de réagir pour toi. T’avais fouillé un moment dans ta poche avant de sortir ton portefeuille et de mettre l’argent sur votre table. T’allais pas non plus le faire payer alors que si ça se trouvait, il n’avait même pas d’argent sur lui.
Les phalanges qui craquent. Le gamin garde le contrôle de ses émotions. Après tout, il est certain que les choses vont s'arranger et que Walden ne lui veut vraiment pas de mal. Si c'était le cas, le bouclé est certain qu'il ne serait déjà plus en vie, après tout, ou alors, déjà entre les mains affreuses de Walburga. Il regarde autour d'eux, tout de même, se demandant si un jour, les moldus parviendront à voir le vrai du faux. Tôt ou tard, le monde magique sera découvert, le sang pur en est persuadé. Tout ce qu'il espère, c'est que cela ne déclenchera pas une guerre inutile. Si les sorciers peuvent utiliser des sortilèges, les moldus, eux, possèdes des technologies très avancées, qui le font frémir. Des bombes nucléaires, par exemple. Il en a entendu parlé, durant l'un des cours de Jane Mormont et il faut admettre que l'animagus a été assez dégoûté d'une telle arme. L'humain est véritablement mauvais, au final. « Je sais que tu les laisseras pas lui faire du mal. Orion sera peut-être plus doux que Walburga. C'est surtout elle, le plus gros problème. » Avoue l'adolescent, dans un haussement d'épaules. Il s'en fiche, au final, que Walden se créer des problèmes. Tant que Regulus est hors de danger, c'est le principal. Alors, le type en face de lui, peut bien finir la tête sur un piquet, en décoration dans la salle de réception, cela lui importe peu.
L'adulte se moque, peut-être gentiment, mais tu te redresses, visiblement outré par ses paroles. Mais quelle insulte ! Comme s'il n'était pas à son plus gros avantage. Sirius se trouvait plutôt canon, sur la tapisserie. Peut-être même l'un des plus beaux Black. Il grogne alors, plissant les yeux, tout en pointant le bougre face à lui, de sa serviette en papier. « J'étais super beau sur cette tapisserie. Arrête, ça mettait mon regard en valeur. » Se vante le beau brun, dans un sourire narquois, alors qu'il bombe le torse. Le rire de Walden en rajoute une couche et Sirius aurait pu être blessé, s'il avait été question de James ou d'une donzelle. En revanche, venant du parrain de son petit frère, cela ne l'atteint clairement pas. Le gamin s'étire ensuite, se grattant la nuque, tout en fixant le grand brun avec lequel il n'aurait jamais cru pouvoir entretenir une discussion, sans le menacer ou lui lancer des pics à chacune de ses fins de phrases. Impressionnant. Comme quoi, ils sont tous les deux prêts à faire des efforts et à jouer la sûreté, lorsqu'il s'agit de Regulus.
« J'avoue que j'te croyais pas vraiment comme ça, c'est plutôt intéressant, de discuter avec toi, au final. T'as rien à voir avec l'image que j'ai de toi, depuis que j'suis gamin. » Avoue Sirius, avec une certaine douceur, dans la voix. Il n'est pas un menteur, ni même un hypocrite. Le jeune animagus a tendance à toujours dire ce qu'il pense, sans tact la plupart du temps, ce qui lui vaut, assez souvent, quelques regards sombres qui veulent tout dire. Dans le fond, il s'en fiche. Le plus important, pour lui, c'est de ne jamais faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Il a comme l'impression d'avoir enterré la hache de guerre, avec Walden et c'est un léger soulagement, dans le fond. Savoir que Regulus est apprécié de l'adulte est rassurant, il le sait en sécurité, bien qu'il ne soit pas certain que l'adulte soit en mesure de le protéger du seigneur des ténèbres. Au moins, il pourra l'éloigner de leur folle de mère, si les choses venaient à dégénérer. Il lui fait confiance, là-dessus.
L'adolescent sourit en coin, en l'entendant, alors qu'il se lève, réajustant sa veste, tirant quelques bouclettes se frayant un chemin sur son visage, en arrière. Il ne compte pas couper ses cheveux. Les filles adorent ça, paraît-il. « Et moi, j'pensais que t'allais tomber amoureux d'ma jolie gueule. » Ose blaguer l'animagus, en souriant, d'un air plutôt amusé. Une première pour lui. « T'es pas si con, Walden. » Il ose, car ce n'est pas méchant. Parce que ça veut dire qu'il le considère un peu plus. Qu'il ne le voit plus vraiment, comme une mauvaise personne. Il regarde l'homme déspoer l'argent sur la table et soupire, laissant alors un pourboire, histoire de dire, sans ronchonner. « A plus tard, peut-être. » Lâche finalement le jeune Sirius Black, tandis qu'il enfouit ses mains dans les poches de son jean, ouvrant la porte d'entrée, d'un léger coup de pied dans le bas de cette dernière. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: [TERMINÉ] Flash-back // I'm not a Black. (walden) 20.05.20 19:16
I know I ain't never gonna change.Tu te doutais qu’il n’allait pas te faire confiance, que ça n’arriverait sans doute jamais, mais t’espérais au moins que là tout de suite il n’était pas sur ses gardes au point de se méfier de chacun de tes faits et gestes. Même si t’aurais totalement compris pourquoi il aurait agit de cette manière, ça aurait été même naturel, vu sa situation, vu que tu devais sans doute paraître proche de ses parents de son point de vue aussi. Mais il avait l’air de comprendre que ce qui t’importait le plus, c’était son frère. Tu te battrais pour presque personne hormis toi-même. Mais Regulus et Antonin ? C’était bien différent. Tu ne supporterais pas qu’il puisse leur arriver quelque chose.
« ▬ Même si t’pas envie d’me faire confiance, j’t’assure que tu peux m’croire pour ça. J’vois…J’ferai encore plus attention. »
Toute information était bonne à prendre après tout, même si tu savais très bien que tu ne pouvais pas non plus tout le temps être là. T’aurais peut-être aimé, mais t’étais pas certain que ce osit la meilleure des choses non plus, tu risquerais de l’étouffer à force et le surprotéger n’était pas la meilleure des solutions. Ton sourire ne fane pas en le voyant se redresser, prenant peut-être la mouche. Mais tu ne peux pas empêcher un autre rire en le voyant te pointer du bout de sa serviette.
« ▬ Allez, j’veux bien admettre que t’en étais un d’plus beaux ouais, maiiis j’irais pas jusqu’là non plus, prends un miroir à l’place, l’résultat est quand même mieux. »
C’est que t’essayais même de faire des compliments. Ou en tout cas de dédramatiser le plus possible pour essayer de lui faire comprendre que t’avais pas spécialement eu envie de le vexer ou quoique ce soit dans le genre. C’était la seule manière que tu connaissais pour dédramatiser. C’est que ça se passe plutôt bien entre vous au final. Ou en tout cas, tu ne t’étais pas attendu à ce que ça se passe aussi bien que maintenant. Mais fallait dire que vous aviez un point commun assez fort, cette personne qui vous tenait à cœur à tous les deux.
« ▬ Bah vaut mieux être surpris dans c’sens là plutôt qu’l’inverse j’ai envie d’dire. C’gentil, j’pensais vraiment pas qu’un jour on en arriverait là mais…c’vraiment positif. Content d’avoir pu changer ça au moins, j’t’avoue que j’te voyais un peu autrement aussi. »
Ça n’avait jamais été totalement négatif, surtout que ce n’était encore qu’un adolescent, qu’il avait toutes les raisons du monde d’en vouloir au monde aussi. T’aurais beaucoup plus de mal à croire quelqu’un qui t’avouerait que sa vie était totalement parfaite, que tout allait bien, spécialement avec ses parents. Même si tu savais aussi que ta propre expérience avait dû déteindre sur toi à ce niveau là. Mais t’avais pas envie d’y penser là tout de suite. Même jamais, au fond, quand t’y réfléchissais.
Tu le regardes se relever, mettant ses cheveux en arrière. Un geste qui t’es plutôt familier, vu la longueur des tiens. Tu croises un peu les bras, pour te mettre plus à l’aise, et tu ris une nouvelle fois à sa phrase, un peu plus franchement, suivi d’un sourire franc. C’était tout bête, mais même si ça venait de lui, cette phrase t’avais fait chaud au cœur. Une phrase que t’aurais aimé entendre plus jeune, mais t’en profitais aujourd’hui à la place, c’était tout aussi bien.
« ▬ Eh, j’me souviens pas avoir dit qu’c’était pas l’cas. J’te remercie, t’pas un p’tit con comme certains peuvent l’dire. »
Tu répéterais pas ça tous les jours, c’était certain. Mais au moins tu le lui avais dit. Tu le salues d’un signe de tête, toujours tes lèvres légèrement étirées en un sourire. Il ne resterait pas longtemps, parce que tu pensais déjà à cette mission qui t’attendait, que t’avais aucune envie de faire non plus. Tu le laisses partir avant toi, histoire qu’il ne pense pas non plus que t’allais te mettre en tête de le suivre, ce serait un peu triste quand même.
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