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 In the dark of the night. | Walden & Antonin

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Lindsay R. Jedusor
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MessageSujet: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty25.05.20 12:25

In the dark of the night.
walden & antonin & lindsay

« In the dark of the night, evil will find her. In the dark of the night, just before dawn. Revenge will be sweet when the curse is complete. »
Je voulais savoir s’il avait transmis le message. Je voulais savoir si mon avertissement était bien passé dans sa cervelle d’oiseau. J’étais bien loin d’apprécier Macnair et encore moins depuis le rêve, ou plutôt cauchemar, que j’avais fait il y a quelques jours. Je n’avais plus envie d’être la gentille Lindsay. Celle qu’ils auraient pu connaître, celle qui était terrorisée par les Mangemorts. Je ne voulais plus de ça. Je voulais vivre le peu de temps qui me restait et je ne pouvais pas me cacher plus longtemps. Je ne pouvais plus me taire. Il fallait que je m’exprime et que je montre que j’étais là avant qu’il ne soit trop tard, avant que je ne disparaisse, que je n’existe plus. J’avais besoin de réponses, et cet abruti de Macnair ne pouvait pas faillir à cette tâche. Le sort avait voulu que je tombe sur lui pour transmettre mon message. Très bien. Ça avait été Walden. Et peu importe les reproches que l’on pouvait me faire, ce qu’on pourrait me dire, j’avais besoin de trouver mes réponses. J’avais besoin de savoir et j’avais eu besoin d’un pion. Ce pion, je l’avais trouvé et je lui avais demandé de réaliser une tâche simple. Pourtant, je ne faisais pas totalement confiance aux Mangemorts. Je devais alors avoir le cœur net, savoir si le message était passé.

Mon plan était parfait. J’avais passé la grande majorité de la journée à rédiger des lettres, cherchant à copier l’écriture de Macnair et de Dolohov. J’avais fini par y parvenir. Je m’étais alors rendue à la volière, choisissant deux hiboux. L’un transporterait une boîte et une lettre à Dolohov quand l’autre apporterait une simple lettre à Macnair. J’imaginais déjà leur réaction. Dolohov, ouvrant la lettre, découvrant le portoloin le guidant jusqu’à lui pour une surprise et… Il allait se retrouver au milieu du Sahara et aucun Walden a l’horizon. Il allait le recevoir juste à temps, juste avant que j’arrive suivi de Walden. Quant à ce dernier, il recevrait une lettre où Dolohov lui dirait qu’il doit venir de toute urgence, qu’il ne se sent pas en sécurité. Il fallait que ce plan fonctionne. Il fallait que ça fonctionne, que tout soit fait en temps et en heure pour faire paniquer Macnair. Je savais que ça pouvait marcher, il fallait que tout se passe comme prévu.

Le soir venu, je m’étais rendue devant la maison de Dolohov, attendant patiemment l’éclair qui dirait qu’il avait utilisé le portoloin. Je n’attendis pas bien longtemps. « Alohomora. » J’ouvris la porte à la va-vite, la laissant volontairement entre-ouverte, me précipitant sur l’un des fauteuils. Je savais que Walden ne tarderait pas. Je savais qu’il allait arriver dans quelques minutes, même dans quelques secondes. C’est à ce moment que j’entendis du bruit dans l’entrée. « Bonsoir Macnair. » Je n’avais même pas attendu de le voir pour être cordial. Bien évidemment, ça n’avait rien de gentil, bien au contraire. Le ton froid, glacial, faisant comprendre que je n’étais pas là pour rigoler. « J’espère que mon message est bien arrivé à mon cher père. » Il ne fallait pas que je perde de temps. Dolohov finirait par revenir et je n’avais pas vraiment envie de faire face aux deux Mangemorts.
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Dernière édition par Lindsay R. Jedusor le 26.05.20 1:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty25.05.20 18:08

I know I ain't never gonna change.Tu multiplies les soupirs, sans aucun effort pour essayer de les cacher. À force, ils devraient quand même comprendre que les missions en binôme, c’est vraiment pas ton truc. Que ça revenait à te foutre un boulet, que t’aurais été bien plus rapidement seul. Ta maigre patience a fini par atteindre ses limites, tu ne fais plus aucun effort pour cacher ton impatience et ton agacement, déjà que t’en fournissais pas énormément de base. Pour couronner le tout, on vous avait foutu cette mission à la dernière minute, et tu te retrouvais à faire des heures supplémentaires, alors que t’avais quand même bien mieux à foutre le soir que de faire le piquet à l’extérieur de Londres à essayer de régler une affaire même pas spécialement intéressante. Tu finis par te ronger les ongles, comme pour te donner un but d’autant vouloir serrer la mâchoire. T’es tellement saoulé que tu ne portes plus trop d’attention à quoique ce soit, si ce n’est le ciel qui s’assombrit de plus en plus. Au moins là t’as pas à supporter la sale gueule des gens. Au moins là, tu pouvais voir aussi ces putains de hiboux qui arrivaient ou passaient. Ça t’était déjà arrivé à quelques reprises qu’un de ces poulets mutants ne vole trop bas et te prendre une aile dans la tête, voir même le volatile tout entier. Ça n’avait absolument rien d’amusant, mais celui-là s’était arrêté pour se mettre sur ton épaule. Alors soit il avait une lettre pour toi, soit il te prenait pour un nichoir et ça allait vraiment mal se passer pour lui. Heureusement, il avait bel et bien une missive, à ton nom qui plus est. T’avais reconnu l’écriture d’Antonin, et un court instant ton visage s’était détendu, t’avais presque esquissé un sourire en ouvrant la lettre.

Un sourire qui s’était bien vite effacé lorsque tu lu le contenu. Si t’aimais avoir des nouvelles d’Antonin au long de la journée, que tu ne te privais généralement pas non plus de lui en envoyer quelques-unes quotidiennement, tu ne t’étais pas vraiment attendu à recevoir un message demandant ton aide. Tu le connaissais assez bien pour savoir que s’il envoyait ça, c’était parce qu’il n’était clairement pas en sécurité, qu’il s’était ou risquait de se passer quelque chose de grave. Ton sang n’avait fait qu’un tour, t’avais même pas pris la peine de prévenir ton coéquipier que t’avais décidé de dégager là maintenant tout de suite. Pas le temps. T’avais juste croisé son regard d’incompréhension lorsque t’avais commencé à bouger pour transplaner. Bah il était assez grand quand même pour s’en occuper tout seul, sinon c’était qu’il s’agissait vraiment d’un débile profond.

T’avais déjà préparé ta baguette, ne sachant jamais sur quoi tu pouvais tomber, et t’avais directement visualisé son entrée, si jamais il fallait agir rapidement, autant te retrouver directement dans la bâtisse. T’avais relevé la porte entrouverte, t’avais eu du mal à ne pas te précipiter bêtement dans la pièce principale, resserrant à la place l’emprise sur ta baguette. Si t’avais pu paraître désinvolte toute au long de la journée, à la limite du je-m’en-foutisme, c’était plus le cas maintenant. Du tout. T’avais tous tes sens en éveil, prêt à réagir au moindre bruit ou mouvement.

Une voix ne tarde pas à briser le silence, une voix que tu reconnais rapidement et qui n’est clairement pas celle de ton compagnon, d’ailleurs. T’abaisses un peu ta baguette, entrant directement en soupirant d’exaspération dans la pièce, qu’est-ce que t’aurais pu faire d’autre alors que tu savais pertinemment que t’allais faire face à cette petite conne. T’essayes de garder un minimum de sang-froid, t’y arrives plus ou moins extérieurement parlant. T’as toujours eu l’habitude de cacher ce que tu pouvais ressentir, c’était bien plus simple que d’être un livre ouvert. T’as beau avoir le cœur qui bat trois fois trop vite, tu lances un regard circulaire à la pièce, espérant y apercevoir le brun, mais en vain. Le stress monte d’un cran avant que tu ne daignes poser ton regard sur elle, empli de tout le dégoût dont t’étais capable d’avoir.

T’avais déjà très peu apprécié lorsqu’elle l’avait menacé la dernière fois, t’avais pas pu t’empêcher de venir d’ailleurs exactement au même endroit pour vérifier qu’il allait bien, mais à la différence d’aujourd’hui, il avait été bel et bien présent. T’ignores totalement sa requête, ou même sa salutation, tu préfères t’avancer dans les autres pièces pour vérifier qu’il ne s’y trouvait pas. T’aurais préféré, plutôt que de ne pas savoir où il était ni même s’il était blessé ou non. Rien que l’idée qu’il puisse l’être te donnait la nausée. Tu rejettes quand même un coup d’œil en repassant, comme si t’avais pu passer à côté, mais à chaque pas effectué, c’est ton restant de sang-froid qui s’effrite, ta baguette en main qui s’échauffe, crépite de plus en plus à mesure que tu te rapproches de ce fauteuil, où elle a l’air de trôner. Reine des grosses salopes, oui. T’attends pas d’être face à elle pour la désarmer, c’est satisfaisant, de voir le bout de bois voler à l’autre bout de la pièce, tout autant que le bruit qu’elle produit en retombant.

T’as plus le temps ni la patience pour ses conneries, tu la prends par le col dès que tes mains en sont assez proches, la tenant plus que fermement pour pouvoir la relever, sans doute trop brusquement. Tu plantes ton regard dans le sien, s’il pouvait tuer, elle aurait sans doute eu le temps d’être enterrée au moins trois fois.


« ▬ J’te donne trente secondes pour me dire où il est, après j’te jure que tu m’supplieras pour que j’t’achève. »


Le stress e la peur te font resserrer ton emprise autour du tissu, t’as une main qui tremble, Walden, tu fais comme si tu le remarquais pas, comme si tout allait parfaitement bien, alors que t’as envie de tout retourner et de balancer. Pourtant, tu l’aimes bien cet appartement, tu t’y sens bien, généralement. Mais sans Antonin, il ne représente plus rien. Sans Antonin, ça ne rime à rien.


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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty26.05.20 1:12

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« In the dark of the night, evil will find her. In the dark of the night, just before dawn. Revenge will be sweet when the curse is complete. »
Toute personne saine d’esprit m’aurait dit que ce que je faisais actuellement s’apparentait à du suicide. Pour dire les choses franchement, cette personne n’aurait pas tort. Je m’étais délibérément rendue, en pleine nuit, chez un Mangemort. Je prenais un énorme risque en venant jusqu’ici. Surtout que j’avais envoyé ce dernier rejoindre une personne qui ne l’attendrait pas. Il allait utiliser un portoloin qui le guiderait, j’espère, assez loin d’ici. Ensuite, je pourrais à mon plus grand plaisir, revoir ce cher Macnair. Non. Il ne m’avait pas manqué. Loin de là. Mais je voulais savoir que le travail était fait, que je pouvais me rendre sans crainte au rendez-vous, qu’il y serait. J’avais besoin de mes réponses, alors s’il fallait la jouer mission suicide, je le ferais. Après tout, j’étais déjà condamnée depuis un moment. Je m’étais condamnée seule. Je m’étais condamnée suite à tout ce que mon géniteur et ce que ses partisans avaient pu faire. J’étais seule, on m’avait pointé du doigt bien trop souvent. Je n’avais plus personne. Je n’avais personne qui m’attendait. Alors à quoi bon rester ? A quoi bon vouloir continuer à s’accrocher ? Je voulais quelques réponses mais peu importe si je disparaissais avant de les obtenir. Je n’avais rien à perdre à présent. Rien ne me retenait. Je pouvais partir. Alors que je meurs sous le sort impardonnable, que ce soit de Walden ou d’Antonin, je n’en avais rien à faire. Je ne perdrais pas cette détermination, je ne tremblerais pas face à la mort. Après tout, c’était moi qui lui avais donné rendez-vous.

Je l’avais entendu à pousser la porte d’entrée. Je savais qu’il était là, ça ne pouvait être que lui. Je l’avais salué. Il n’avait même pas pris la peine de répondre. Je ne rajoutais rien, j’attendais. Je le vis chercher désespérément son ami. Je soupirais. Il était donc si stupide que ça. Croyait-il que Dolohov se trouvait ici ? Que je l’avais tué ? Il se trompait. « Tu ne le trouveras pas ici. » Détachée, fatiguée de la situation. Walden me fatiguait. J’avais levé les yeux au ciel. Les Mangemorts étaient si stupide. « Arrête de le chercher. C’est moi qui t’ai envoyé la lettre. Belle imitation, n’est-ce pas ? » J’étais fière de moi pour le coup. Je savais qu’il était en train de perdre patience. Je sentais sa rage montée. Et je ne tremblais pas. Je le laissais même s’approcher, me désarmer, et me soulever de ce fauteuil. Pas le moindre tremblement, pas le moindre relâchement. Je ne laissais passer aucune émotion avant de décrocher un rire. Encore une fois, je me foutais de sa gueule et de ses paroles. « Tu ne comprends donc pas Macnair ? Tu me tues, tu ne le reverras jamais. D’ailleurs, je bluffais. Je ne savais pas que tu étais autant attaché à Dolohov. » Je le regardais droit dans les yeux. Pas la moindre peur, rien. Je ne ressentais rien. Il n’avait toujours pas compris ? « Tu crois vraiment que j’ai peur ? En faisant un saut dans le temps je mets ma propre existence en danger. La mort, je la fréquente depuis que je suis arrivée. Fais ce que tu veux de moi, je ne te donnerais pas ce plaisir. La mort est devenue mon amie. » J’avais l’impression d’être quelqu’un d’autre depuis que j’étais arrivée ici. Plus aucune émotion, rien, juste le vide. J’étais une coquille vide.
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty26.05.20 18:51

I know I ain't never gonna change.Finalement, ça ne t’avait avancé à rien, de faire le tour de l’appartement, si ce n’était constater que tout semblait à sa place, ce qui pouvait être relativement rassurant. Ça ne t’avançait pas sur l’endroit où tu pourrais le trouver. T’avais eu du mal à l’écouter, sûrement que ton cerveau avait déjà analysé le ton de sa voix et avait décidé de l’ignorer le plus possible. Rien ne te forçait à la croire après tout, elle pouvait parfaitement te mener en bateau, même si c’était sans doute trop beau pour être vrai, peut-être qu’Antonin était chez un de ses voisins ou dans la cour intérieure, et qu’elle avait profité de son absence. Elle t’intime d’arrêter de le chercher, simple esprit de contradiction, tu continues encore un peu, même si tu ne fais aucun effort pour essayer de retenir le grognement qui passe la barrière de tes lèvres alors qu’elle émet l’hypothèse d’avoir envoyé la lettre. T’as vraiment pas envie de la croire, et pourtant, ça paraît un tant soi peu logique.

T’as rien d’autre à faire que d’aller vers elle, c’est ce qu’il y a de plus rapide, de la confronter directement, t’avais jamais été chercher des réponses en tournant autour du pot et en passant par trente-six mille chemins. T’aurais pu le faire calmement, en respectant son espace vital, mais ça ne t’a même pas effleuré l’esprit, bien trop encombré par le sort du brun et l’envie de le retrouver, de pouvoir vérifier qu’il allait bien et qu’il n’était pas dans un état où sa vie serait en péril.

T’es perdu, totalement perdu. T’arrives plus à savoir ce que tu ressens, pt’être qu’au fond, t’as jamais su, que t’as toujours deviné, supposé, mais que t’es à côté de la plaque. Bien sûr que tu sais que tout ce que tu ressens là est négatif, c’est pratiquement tout ce qui t’anime la plupart du temps. Y a qu’une seule personne sur terre qui arrive à changer ça, mais comme d’habitude, dès que tu frôles un peu le bonheur faut qu’on te l’enlève, qu’on te l’écrase, putain de vie. Les gens ont pas tort, au fond c’est pas Thomas qui aurait dû mourir. Il était entouré, savait se faire des amis sans détruire la moitié de leur vie, un travail qui lui plaisait, où il ne se serait sans doute pas fait chier comme toi. Il ne ratait pas tout ce qu’il entreprenait lui, au moins.

T’as le regard qui s’assombrit, ça te rend dingue, de ne pas savoir où il pouvait être, encore moins de ne pas savoir l’état dans lequel tu pourrais le retrouver. Tes mains tremblement de plus en plus, cette haine qui te ronge les entrailles grandit, prend de plus en plus de place, pt’être bien qu’un jour elle te bouffera entièrement. Pt’être bien que ce jour là, t’arrêteras de détruire tout ce que tu touches et tout ce qui t’entoure pour te détruire toi-même, ça serait pt’être pas plus mal.Tu vois ce que c’est, de t’attacher à quelqu’un ? T’aurais sans doute mieux fait de continuer d’être exécrable, même si tu l’appréciais, mieux fait de ne pas t’en rapprocher. Parce que s’il était en danger, s’il était blessé ou quoique ce soit d’autre là tout de suite, ce serait entièrement par ta faute. S’il ne te connaissait pas plus que ça, elle ne serait pas venue jusqu’ici, se serait sans doutée contentée de venir chez toi et t’en aurais nettement eu rien à foutre, ou en tout cas, beaucoup moins.

Tu t’en veux, de l’avoir mis autant dans la merde, de possiblement l’avoir fait souffrir, mais t’as aucune putain d’idée de comment l’exprimer. Après tout, tu ne connais qu’une seule manière de régler les problèmes, qu’une seule de t’exprimer bien plus clairement qu’avec les mots avec lesquels t’as bien trop de mal souvent. C’est chiant, c’est encombrant.


« ▬ J’crois qu’c’est toi qui comprends pas, j’pas dit qu’j’allais t’tuer et t’laisser la chance d’crever rapidement et d’partir tranquillement alors qu’tout c’que tu mérites c’d’souffrir tout l’restant d’ta vie. J’en ai rien à foutre qu’t’aies peur ou non, d’ton saut dans l’temps ou même d’ta vie, mais viens pas gâcher l’mienne et dis-moi où il est p’tain. »


T’atteignais tes limites, sans doute que tu les avais atteintes depuis qu’elle avait ouvert la gueule, ou ri. T’en avais rien à foutre en fait, t’arrivais juste plus à retenir quoique ce soit. T’avais beau ne pas en avoir l’air, t’avais quelques principes, que tu t’efforçais de tenir mais ils avaient totalement disparus lorsque t’avais resserré son col, disparus aussi rapidement que ton poing qui vient s’écraser sur sa gueule sans prévenir. T’y mets toute ta force, t’as jamais eu autant envie d’entendre des os se briser, de voir le sang couler de ta vie. Mais si ça a un aspect libérateur, comme à chaque fois, c’est pas suffisant, comme à chaque fois, t’en veux encore plus, alors tu ne réfléchis plus, et tu t’acharnes, le poing un peu plus serré à chaque coup, enfonçant tes ongles dans tes paumes comme un vague espoir que cette maigre douleur puisse t’empêcher de déraper totalement. Mais même si tu venais à faire saigner tes mains, c’est pas ça qui te fera le plus mal et tu le sais, c’est le trou béant que peut laisser Sa disparition.


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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty26.05.20 21:17

In the dark of the night.
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« Come undone, surrender is stronger. I don't need to be the hero tonight. We all want love, we all want honor. Nobody wants to pay the asking price. »
Plus rien ne comptait à présent. J’avais l’impression d’être une coquille vide, l’ombre de moi-même. Lindsay n’existait plus. Il n’y avait plus rien d’elle. Il n’y avait qu’un corps sans âme. Un monstre comme on peut le voir dans les pires histoires. Il n’y avait plus rien d’humain. J’allais disparaître. C’était un trou noir qui s’emparait de moi au fur et à mesure que le temps passait. Je n’avais plus rien pour me sentir vivante. On m’avait rabaissé, on m’avait enfermé, on m’avait privé du peu de bonheur que je pouvais avoir. Et ce sentiment, je ne le comprenais. Je n’avais pas compris pourquoi il s’était entêté à le chercher, ni pourquoi il était si inquiet pour lui. Personne ne s’est inquiété pour moi. Personne ne m’a demandé comment j’allais. Il n’y a eu personne pour me tendre la main. Je me tenais juste au bord du gouffre, essayant de m’intégrer, et on m’a juste poussé. On m’a jeté dans un gouffre sans fond et pas une seule main a essayé de me retenir. Personne n’a cherché à me rattraper, personne n’a plongé pour me sauver. Et aujourd’hui, j’essayais d’être l’inverse de ce qu’il était, voulant changer l’avenir, mais me rapprochais-je pas encore un peu plus de lui ? J’étais seule. Et si je n’avais pas eu cette idée de remonter le temps, je n’aurais pas été entourée d’Harry, Ron et Hermione. Comptais-je réellement pour quelqu’un ? Avais-je réellement une importance ? J’avais eu des amis, mais ça n’a duré qu’un cours instant. Je n’étais plus rien aux yeux de tous. Je n’étais qu’une déception, une traitre, un synonyme de peur et d’angoisse, un déchet, tout ce qu’il fallait éviter. Je n’étais rien pour personne, juste la descendante de Serpentard. Juste la descendante de Voldemort. Je n’étais qu’une source de peur et de crainte pour certains, un souffre-douleur pour les autres.

J’encaissais les coups. J’avais eu comme une absence à ce qu’il avait pu dire. Ne viens pas gâcher l’mienne. Si tu savais Macnair. Si tu savais ce que tu allais faire. Ne me reproche pas ce que tu feras plus tard alors que je n’avais encore rien fait. Ne reproche jamais aux autres ce que tu feras plus tard. Tu m’as pourri la vie avant que je ne vienne dans la tienne. Te fou pas de ma gueule. Tu ne sais peut-être pas ce que tu feras plus tard, mais tu participeras à ma destruction lente et douloureuse. Alors tes menaces, tu pouvais te les garder. Tu avais déjà détruit une part de moi. Tu avais déjà participé à ma souffrance. Le restant de ma vie, je le vivais maintenant, et tu n’en avais même pas conscience. Tu ne te souviens pas ? Aux pieds de cet escalier, alors que je sortais de la cuisine ? Bien évidemment que tu ne peux pas t’en souvenir. Tu ne te souviens de rien, mais moi je me rappelle. Je me souviens très bien du jour où je suis rentrée chez moi et que je l’ai découvert, morte. Tu n’as même pas dénié me regarder ce jour-là. Tu m’as juste pris par l’épaule pour m’emmener loin de chez moi, m’emmenant chez les Malfoy comme le souhaitait fortement mon géniteur. Ce jour-là, tu as précipité ma destruction. Tu as entraîné ma chute. Et tu t’attendais à quoi ? Que je sois gentille avec toi aujourd’hui ?

Je ne sais pas comment c’est possible mais je sentis Walden me lâcher et voler. Dans un excès de rage, je le plaquais au sol et commençais à abattre à mon tour mes poings sur son visage. Je libérais toute ma rage, toute ma souffrance, toute ma douleur. Je frappais sans m’arrêter. Je ne me reconnaissais plus. Je ne me connaissais pas. J’avais envie qu’il crève. J’avais envie de le voir disparaître. Je ne voulais plus qu’il respire. Mes mains se resserrent soudainement sur son cou. J’insistais avant de relâcher et d’éclater en crise de larmes. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? « Et merde. » Je m’étais relevée essuyant d’un revers de manche le sang qui coulait de mon nez. J’avais la tête qui allait exploser. Je n’en pouvais plus. Ce n’était pas moi. Je m’éloignais un maximum de Walden. « Antonin va revenir. Il va bien. » J’allais m’asseoir dans un coin, regardant Walden encore allongé sur le sol. « Tu peux te réjouir, tu as déjà réussi Macnair. Si je suis revenue, c’est pour en finir avec tout ça. Tu vas détruire ma vie. Le jour où Voldemort est revenu, je suis rentrée seule chez moi et j’ai vu ma mère étalée sur le sol. Elle avait été tuée et tu étais là. Tu ne m’as même pas lancé un regard, tu as été désagréable avec moi pendant une grande partie de ma vie. Mais je suis pas une ordure comme toi. Je n’irais pas jusqu’à tuer la seule personne qui tient peut-être à toi. A cause de toi, je ne sais même pas si ma mère m’a vraiment aimé. » Je n’avais même pas entendu la porte d’entrée. Je n’avais pas entendu son retour. Je m’étais juste assise, les genoux blottis contre ma poitrine et la tête baissée. Je me sentais seule. Je me sentais vide.
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Dernière édition par Lindsay R. Jedusor le 27.05.20 0:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty27.05.20 0:24

I know I ain't never gonna change.Ce serait quand même bien plus simple, si t’avais l’occasion de frapper quelqu’un quand t’en avais l’envie. Tu ne comprenais même pas pourquoi ça pouvait apporter autant de problème d’un point de vue juridique, alors que c’était un geste tellement libérateur. Que ça pouvait faire tellement de bien. Si t’en avais l’occasion, t’aurais un punching-ball personnel à trimballer partout, ça éviterait certainement plusieurs désastreuses aventures sur ton chemin. Tu pourrais faire ça pendant des heures, t’en étais sûr et certain. Mais à chaque fois, fallait qu’on t’interrompe d’une manière ou d’une autre. Fallait toujours que quelque chose ou quelqu’un ne vienne t’arrêter, même si ici t’étais certain qu’il n’y aurait pas de quelconque enseignant pour venir s’en mêler et rajouter des conséquences plus ou moins pesantes à ta vie. De toute manière, t’étais pas certain que là tout de suite une personne aurait suffit à te faire lâcher l’affaire, en tout cas pas n’importe qui. Ce que tu te ramasses, ça relève de la magie, la même qu’et capable de détonner lorsque tu gardes trop de choses pour toi, que t’essayes d’être raisonnable mais que tout pète d’un coup.

T’avais jamais vraiment aimé la magie, même si c’était pratique, c’était pas indispensable. Tu t’en sortais parfaitement bien sans et tu préférais de loin user de tes poings et de ta force. Surtout depuis que t’avais compris comment l’utiliser à bon escient, que t’avais réussi à faire de ton physique un avantage plutôt qu’une cible de moqueries. Le Quidditch avait pas mal aidé, t’avait motivé, puis t’avais continué tout simplement. T’y avais pris goût, pris surtout goût d’avoir e dessus quand on te cherchait des emmerdes. Tu t’étais toujours dit que t’avais rien à voir avec ton frère, que tu ne t’en prenais qu’aux gens qui pouvaient te faire chier, mais tu venais quand même de t’acharner sur une gosse de dix-sept ans.

T’aurais pas pensé un jour lever la main que ce soit sur une fille ou une femme. Pt’être bien que tu t’étais fait intérieurement une promesse. Déjà que tu t’étais pas énormément bougé le cul quand t’avais compris que ta mère prenait cher à votre place. Tu savais pas vers où te tourner et elle a jamais voulu l’admettre non plus, la dernière fois que t’avais essayé d’aborder le sujet, elle t’avait ressorti l’excuse d’une maladresse qui lui était parfaitement inexistante. Alors qu’est-ce que tu foutais. T’arrivais pas à voir ton interlocutrice – c’était un grand mot - comme telle. T’étais bien trop aveuglé par autre chose. Comme si la frapper aurait pu faire réapparaitre directement Antonin.

En attendant, c’était elle qui avait commencé à te frapper, mais depuis que t’as cinq ans ou presque t’as eu le temps d’aiguiser tes réflexes. C’est pas Thomas quand il faisait encore une dizaine de centimètres de plus que toi et un poids plus conséquent. C’est pas le mec du bar d’à côté que t’as au choix provoqué ou qui a dit un truc qui te plaisait pas et à qui t’as décidé de chercher des noises. Y en a quelques uns qui t’atteignent, d’autres que t’arrêtes. Qu’est-ce que t’attends pour lui foutre ton genou dans les côtes, ou la foutre à terre, c’et pas son poids plume qui allait t’en empêcher. Mais ses mains se portent à ton cou, tu ne peux t’empêcher de laisser passer un rire, ce serait tellement ironique, mais tu sais, tu sens qu’elle en auras pas la force, même si sa poigne se resserre, ça te fait rire un peu plus. On te dirait que t’as plus l‘habitude de t’battre que d’aller au travail, que ça ne t’étonnerait même pas, vu le nombre de fois où tu peux te retrouver dans ce genre de situations, et ce n’est pas elle qui te fera peur. T’as pas l’impression que qui que ce soit y arriverait, dans un combat physique.

Elle finit même par relâcher plus tôt que tu ne l’aurais pensé, éclate en larme, pathétique. Tu sens un élan d’adrénaline monter, tu pourrais le lui montrer sans aucun mal, comment il fallait s’y prendre. À ce point-là, ça ne serait même plus de la satisfaction que tu ressentirais en la voyant crever de tes mains. Elle s’éloigne alors que t’as le cœur dans les temps ta soif de sang toujours au bout des doigts. Tu te redresses alors qu’elle parle, des babillements dont t’en as toujours rien à foutre, t’as l’impression d’entendre ton collègue déblatérer sur l’importance des gnomes dans certains jardins, et encore il arrivait à être plus intéressant qu’elle.


« ▬ Qu’est-ce qu’j’en ai à foutre pt’ain. Avec t’conneries, c’sera jamais l’même futur. T’pas eu l’couilles de t’confronter aux gens qui t’faisaient chier alors t’préféré revenir dans l’passé et d’t’en prendre à d’gens qu’te feront pt’être jamais rien ? Fais pas ta sainte, t’sai très bien qu’pour lancer un sort impardonnable, faut en être une aussi, bienvenue dans l’club. J’rien à foutre d’tes paroles, ç’vaut rien, c’aussi creux qu’ta cervelle et si j’le vois pas en bonne santé comme tu l’prétends j’retrouverai ta mère bien avant c’te date, et j’viendrai l’dépecer d’vant toi qu’elle t’aime ou nON. »


Tu sais pas pourquoi t’hausses la voix, t’as jamais eu besoin de faire ça, mais t’as pas pu t’en empêcher, frustration sans doute de ne pas pouvoir immédiatement la frapper là tout de suite, même si ça ne faisait presqu’aucun doute que tu remettrais ça si elle se rapprochait de toi.



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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty27.05.20 1:24


In the dark of the night
Walden Macnair & Lindsay Jedusor
Les vagues s’échouent sur le sable et contre les rochers en un rythme régulier. La mer est calme aujourd’hui, tout comme lui. Une légère bise marine vient caresser son visage et avec ce parfum d’iode qu’il aime tant. Il ouvre légèrement les lèvres, comme pour s’imprégner et goûter à ce parfum si particulier. Au loin il entends le cri des mouettes et des goélands. C’est un tableau paisible, serein, tout comme son humeur aujourd’hui. La plage est vide, il n’y a que lui et quelques promeneurs, un peu plus loin. Oh ce n’est pas eux qui vont le déranger, pas aujourd’hui et puis il doit avouer que ce paysage marin sinistre a sa beauté et elle mérite d’être partagée et appréciée. Il se penche pour enlever ses chaussures et ses chaussettes, remonte le bas de son pantalon et s’avance dans l’eau, jusqu’à mis mollets. L’eau est froide, très froide même, mais ce n’est pas ça qui le gène. Le froid il connaît, il y est habitué depuis toujours. Et il peut affirmer qu’ici le froid est doux, facile à supporter par rapport aux hivers russes qui ont bercé son enfance. Il reste un moment à contempler l’horizon, les pieds dans l’eau, quand une voix le fait sursauter.

« Prenez garde jeune homme, vous allez prendre froid ! »

Il se retourne et reconnaît un de ses voisins, un moldu, Mr O’Neil. Il s’avance un peu tandis que l’ancien soldat vient à sa rencontre. Il n’est pas du genre à nouer des relations amicales avec le voisinage, surtout avec les moldus. Au fond les moldus il ne les déteste pas tant que ça, il se méfie d’eux et n’oublie pas que par le passé beaucoup de sorciers et sorcières ont été exterminés par leur faute.

Mais Mr O’Neil c’est une autre histoire. Lui et sa femme sont très populaires dans le voisinage, toujours à adresser la parole à qui croisera leur chemin. Plutôt sympathiques, avec toujours des histoires à raconter, sur l’Irlande, leur pays natal. Des anecdotes d’enfance, de guerre… toujours quelque chose à raconter, toujours une tasse de thé a partager et un verre de bourbon à faire trinquer.

Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il les aime bien mais c’est sans doute les seuls avec qui il accepte d’échanger plus de trois mots. Il faut aussi dire qu’ils sont les seuls à ne pas le traiter de sale étranger non plus alors forcément ça joue.

Du coup il ne sait pas vraiment quoi faire Antonin, parce que si ça se venait à savoir qu’il fréquentait des moldus sans leur jeter de sorts, il serait cuit.

« Vous voulez nous choper une crève ? Allez sortez tout de suite !
- Elle n’est pas si froide vous savez.
- Ce n’est pas une raison, allez ! »

Il ne bouge pas pour autant, juste un peu pour permettre au vieil homme de lui parler sans avoir à se mouiller. Quand même.

« J’ai connu pire comme froid vous savez, ce n’est pas un peu d’eau qui va me tuer. 
- Vous allez tomber malade et si ma femme l’apprends, elle ira s’occuper personnellement de vous. Vous tenez vraiment à la supporter pendant une semaine. »

Il ne peut s’empêcher de grimacer. Mrs O’Neil est un vrai dragon, c’est elle qui commande. Il finit par obéir à regret. C’est sûrement l’air marin qui l’apaise autant pour qu’il ne sorte pas sa baguette et tue simplement son voisin.

Ou c’est peut-être parce que depuis quelque temps il se sent plus heureux, plus léger.

« Vous êtes bien joyeux ce matin dites moi.
- Vraiment ?
- Oui. D’ordinaire vous êtes si morose, sans vouloir vous vexer. »

Il sent bien que son voisin meurt d’envie d’en savoir plus mais il n’a pas envie de lui dire pourquoi. Heureusement pour lui il n’est pas intrusif.

« Tant mieux, je suis content pour vous. Ma femme se faisait la réflexion que vous souffriez du mal du pays, elle s’inquiétait un peu pour vous vous savez.
- Oh… non ce n’est pas ça… enfin si je suppose, quand même un peu. C’est bien aimable de s’inquiéter mais il n’y a pas de quoi. Vraiment.
- Essayez de venir nous rendre visite cette semaine, ça lui fera plaisir et on discutera autour d’un bourbon si vous voulez.
- J’essayerais… si je n’ai pas d’autres projets. Je viendrais avec une vodka pour changer. »

Quelques banalités sont encore échangées puis Mr O’Neil s’éloigne. Oh ça pourrait être agréable après tout… en faisant attention. Il pourrait même proposer à Walden de venir, ça lui changerait les idées et ça serait une autre bonne occasion pour boire, ils auraient un bon concurrent, ça pourrait être drôle.

Il reste encore un moment sur la plage avant de décider de rentrer. Les rues sont calmes, pas même un chat à l’horizon.

Une fois rentré, il s’attelle à faire un brin de ménage, comme à son habitude. C’est qu’il n’a pas grand-chose à faire ces derniers temps, il reçoit très peu de missions et n’a toujours pas réussi à dégoter un vrai boulot. Il ne manque pas de compétences mais il faudrait qu’il se bouge, l’argent de sa famille ne sera pas éternel, même si il a bien pris garde à ne pas le dépenser n’importe comment lors de ces dernières années.

Peut-être pourrait-il trouver un boulot de traducteur ou dans les usines alentours, ce n’est pas le travail manuel qui le dérange, même si c’est de l’argent moldu il peut toujours aller à la banque pou faire convertir la monnaie. Et si ça dérange quelqu’un parmi les mangemorts… qu’ils aillent se faire voir, tout travail mérite salaire.

La journée passe assez lentement mais il arrive à mieux supporter le temps qui passe ces derniers jours. Il y a Walden maintenant.

Un bruit au carreau l’arrache de sa lecture, il lève la tête et aperçoit un hibou qui cogne contre la vitre. Il se dépêche d’aller lui ouvrir, avant qu’il n’attire des regards curieux. A sa patte se trouvent accroché une lettre et un petit paquet. Le hibou s’envole, sa mission est accomplie.

Il n’ouvre pas le paquet tout de suite, il jette un coup d’oeil à la lettre et reconnaît l’écriture de Walden. Le sourire aux lèvres, il ouvre l’enveloppe et parcours la lettre du regard.

Son sourire s’efface un peu, il est surpris du ton un peu froid. C’est une invitation à venir le rejoindre, une surprise apparemment mais la formulation lui semble un peu distante ou alors il se fait des idées.

Il jette un autre coup d’oeil au paquet et l’ouvre avec prudence. On ne sait jamais, même si il a une totale confiance en Walden, il reste prudent malgré tout. Le paquet ne contient qu’un vieux pot de marmelade vide et il fronce encore plus les sourcils. Il devine que c’est un portoloin mais il se demande ce qui a bien pu se passer par la tête de son compagnon pour lui envoyer un pareil message. Aurait-il bu plus que de raison et décider de faire n’importe quoi ? Il sent l’inquiétude monter. Et si il avait des ennuis et que ce message était un appel au secours ? Ce expliquerait le ton formel et simple de la lettre, tout comme le portoloin.

Baguette en main, il prie Raspoutine pour que ce ne soit rien et touche le portoloin.

Il ressent pendant quelques instants la désagréable impression d’être compressé quand tout s’arrête d’un seul coup.

Il atterrit le nez dans le sable et il la première chose qu’il ressent, c’est une chaleur épouvantable.
Par Lénine, que se passe-t-il ? La chaleur est étouffante et il entends un sifflement qu’il reconnaît. Pestant, il se relève et plisse les yeux.

Il est en plein milieu d’une tempête de sable, dans le désert. Le vent et le sable lui fouettent le visage, agressent ses yeux et il doit garder la tête baissée pour ne pas être incommodé.

Mais que se passe-t-il ? Est-ce une farce ? Elle est très mauvaise en tout cas. Le soleil cogne et la sueur dégouline de son front alors que ça ne fait même  pas cinq minutes qu’il est ici.

Il songe un moment à un mauvais coup de Bulstrode mais il se ravise vite. Il est insupportable mais si il voulait vraiment l’emmerder, il ne se serait pas cassé la tête à faire ça et il n’est même pas au courant pour lui et Walden.

Walden. Son sang ne fait qu’un tour. C’était un piège. Il faut qu’il retourne chez lui, il faut qu’il aille voir Walden, qu’il s’assure que tout va bien.

Il tâtonne le sable à la recherche du portoloin mais il ne le retrouve pas, il ne voit rien et dans sa panique, il ne songe pas à utiliser la magie. Il jure, maudit l’auteur de cette mascarade et se jure de l’égorger lui-même, tant pis pour les conséquences.

Finalement il abandonne, en plus la chaleur l’empêche de réfléchir convenablement. Il s’arrête de chercher, respire et se concentre.

Il atterrit en plein milieu du salon de Walden. La pièce est vide. Il essaye de ne pas paniquer. Il part à sa recherche dans le reste du petit appartement, mais ne le trouve pas. Son coeur se serre et sa main autour de sa baguette également.

Peut-être travaille t-il tard ce soir. C’est sans doute ça. Il étouffe. La panique commence à le gagner. Au fond de lui il sait que ce n’est pas ça.

Malgré son état, trempé de sueur et couvert de sable, en état de panique, il ferme les yeux et décide de transplaner chez lui. Là il ira chercher de quoi se défendre en cas de besoin, avant de repartir à la recherche de Walden.

Mais dans sa confusion, il visualise mal l’endroit où il veut transplaner, il pense au sable, à la chaleur et au fait qu’il lui faudrait de la fraîcheur et il se retrouve en plein milieu des rochers, sur la plage à proximité de chez lui.

Il effectue un pas pour sortir de là, il ne pense toujours pas à se servir correctement de sa tête et de sa magie, pose un pied sur un rocher à la surface trop lisse, glisse et tombe la tête la première.
Il parvient à se rattraper mais une douleur vive le prend à la cheville gauche et sa tête se cogne contre un rocher, il peut sentir le sang couler. Il ne s’en formalise pas. Le revoilà debout. Il parvient à s’extirper, et malgré la douleur, se précipite chez lui, il court à en perdre haleine.

Heureusement il ne croise personne. Quand il arrive devant chez lui son coeur loupe un battement.
La porte est ouverte. Il serre sa baguette, respire et entre le plus silencieusement possible. Il ne veut pas se faire repérer.

Pourtant il a peine fait trois pas qu’il entends des cris. Et sa voix. Il se fige. Il n’aime pas ça. Il l’entends crier quelque chose, il entends des menaces et son coeur s’emballe. Pourquoi hurle-t-il ainsi, chez lui et contre qui. Au bord de la nausée, il oublie toute mesure de prudence et se précipite dans le salon, là d’où proviennent les voix.

Il se fige, comme pétrifié de peur. Dans son salon il voit Walden étalé sur le sol, il a été blessé, il le voit tout de suite. Et en face de lui une gamine, pas plus de dix-huit ans, le nez en sang, recroquevillée contre un coin de mur, l’air ailleurs. Il ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment.

Malgré sa cheville qui lui fait mal et le sang qui commence à sécher sur son front il parvient à garder un semblant de calme, malgré l’envie de hurler.

Par contre il ne peut s’empêcher de se jeter sur Walden, c’est plus fort que lui, il doit s’assurer que c’est bien lui.

Il le sent en colère, il le sent enragé. Quelque chose au fond de lui lui intime que ce n’est pas bon, qu’il doit le calmer.

Il se jette devant lui, se laissant tomber et le prends dans ses bras, lui laissant peu de temps pour réagir. Il est trempé, couvert de sable, mais il s’en moque.

« Wal.. que… bon sang j’ai eu si peur. Qu’est-ce qui se passe par Lénine ? »

Pour le moment la gamine derrière lui n’a que peu d’importance. Tout ce qui lui importe c’est Walden. .
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty28.05.20 3:20

catch the stars



T’as plus de notion du temps qui passe, t’as plus de repères ni quoique ce soit à te raccrocher. T’as jamais eu grand-chose, tu sais que t’es instable, c’est pas une nouveauté. L’inverse t’aurais étonné d’ailleurs. Ça aurait même été inquiétant, mais c’était pas le cas. T’aurais peut-être préféré, arriver à garder un certain sang-froid, ne pas risquer de vriller lorsque tu laissais ta colère prendre le dessus. Le pire c’était que t’avais l’impression que ça ne pourrait aller qu’en s’empirant au fil des années. Comment tu pourrais soudainement apprendre à te calmer et te tempérer ? Pt’être bien qu’au fond, t’aimerais que ça ait raison de toi, totalement péter un câble et ne plus revenir en arrière. Ne plus rien ressentir, ou ne plus se soucier de rien, ce serait quand même tellement plus pratique. T’as jamais eu l’impression d’être totalement humain de toute manière, y a toujours eu quelque chose qui clochait, qui coinçait, t’es peut-être tout simplement pas fait pour ce monde, pt’être que t’y a pas ta place non plus. T’avais eu un espoir, avec Antonin, même bien plus que ça, il avait commencé à donner un sens, un peu à tout, le seul qui avait pris le temps de s’intéresser à toi, de t’écouter que ça aille bien ou non. Qu’on puisse s’en prendre à lui te mettais hors de toi, plus que n’importe quoi.

Plus que de te retrouver à terre, ça te rappelait un peu trop de mauvais souvenirs, mais ça allait déjà un peu mieux une fois que tu te redressas pour t’asseoir à moitié, ce qui ne t’avait pas empêché d’avoir un mouvement de recul en voyant quelqu’un arriver. Instinctivement, t’avais été vers le coin, sachant que t’y serais un peu plus sécurité, que personne ne pourrait te surprendre en arrivant de derrière toi. T’as pas le temps de l’atteindre que tu sens déjà la personne sur toi, tu t’attends à le recevoir au moins un coup, mais quelque chose t’empêche d’attaquer en premier, comme un pressentiment.

Il ne te faut pas une poignée de secondes pour reconnaître cette étreinte, cette odeur, cette aura. Tu te dis que c’était peut-être ton esprit, à force d’espérer le revoir, mais comment t’aurais pu imaginer son poids, sentir ses habits qui avaient l’air d’être humides. Dès le moment où tu percutes qu’il est là, bel et bien vivant, tes bras viennent l’entourer à son tour, le serre contre toi en venant nicher ta tête dans son cou et en fermant les yeux. T’as besoin de le sentir contre toi, de sentir son cœur battre, de le sentir respirer, vivre. T’as un mélange de soulagement et de haine en même temps, qui n’arrivait pas à se tarir, mais t’arrivais un minimum à la brider là tout de suite, parce qu’il était bien plus important que quoique ce soit d’autre sur cette terre. Quelques secondes où tu t’agrippes un peu plus à lui, comme par peur qu’il ne puisse disparaître. Tu rouvres les yeux, redresses un peu la tête pour pouvoir le regarder, tu fronces un peu les sourcils en voyant qu’il saigne.


« ▬ Moi aussi, j’cru t’perdre à un moment p’tain. J’cru avoir un d’tes hiboux qui m’disait d’venir parce que tu t’sentais…pas en s’curité. C’elle qu’t’a fait ça ? »


Ton visage se renfrogne un peu plus rien qu’en le disant et en imaginant qu’on lui fasse du mal. Tu remarques du sable aussi, ce qui t’intrigue encore plus. T’arrives à avoir un éclair de lucidité, t’as de la chance d’être encore en habits de travail, t’as toujours de quoi te soigner ne serait-ce que sommairement sur toi, c’est toujours utile quand on ne sait pas sur quelle créature on peut tomber. Tes gestes sont un peu maladroits, trop rapides, mais t’arrives pas à prendre ton mal en patience, tu ne peux pas le laisser comme ça plus longtemps non plus. T’essayes de désinfecter le mieux possible, de soigner du mieux que tu peux sa plaie à son front, même si tu savais que tu ferais ça bien mieux à tête reposée, quand tu serais moins sur les nerfs. Tu déglutis un peu, avant de te refondre dans un câlin, serrant sa cape entre tes doigts, posant ta tête sur son épaule en tremblant un peu. t’arrivais pas à te calmer totalement, mais au moins, il était là, au moins il était vivant.




Dernière édition par Walden Macnair le 07.06.20 22:09, édité 2 fois
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty29.05.20 0:19


In the dark of the night
Walden Macnair & Lindsay Jedusor
Un mauvais pressentiment. Très mauvais.

Il ressent la même chose qu’il ressentait quand il vivait encore avec Dimitri, ce pincement au coeur qui lui disait qu’il n’allait pas le lâcher de la journée, qu’il allait se retrouver au sol tôt ou tard et que son nez pisserait le sang. Ces jours là étaient les pires, parce qu’il ne savait pas à quel moment Dimitri frapperait, il ne savait pas ce qui lui passerait par la tête, ce qu’il allait lui faire subir. Le motif il s’en moquait, il avait finit par se faire une raison, c’était juste sa présence qui dérangeait Dimitri et même encore aujourd’hui il ne comprenait pas ce qu’il avait bien pu faire, sinon de naître, pour être haï à ce point.

Il court, sa cheville le lance et le ralentit un peu mais il ignore la douleur comme il ignorait les coups de ceinture qui s’abattaient sur ses cuisses, sur son dos pour y laisser des cicatrices sanguinolentes.

Mais il ne peut ignorer la peur, comme il ne pouvait faire autrement que d’écouter les insultes et les menaces. Celles qui lui disait qu’il n’était rien, qu’il ne valait rien, qu’il n’allait jamais être quelqu’un. Qu’il ne serait jamais aimé.

Ce n’était vrai bien sûr, c’était faux, Dimitri avait faux. Il le lui avait prouvé, il était quelqu’un, il avait reçu de l’affection. Il avait pris le dessus sur lui, il l’avait fait souffrir, il lui avait fait payer.

Il n’avait plus aucune raison d’avoir peur.

Pourtant il avait peur en ce moment même, il voulait hurler, à s’en déchirer les cordes vocales. Il espère, il prie Raspoutine, Merlin, Morgane, n’importe qui qui voudrait bien entendre ses prières pour qu’il ne fasse qu’une crise de paranoïa, que ce ne soit qu’une mauvaise farce d’un petit malin dont il prendrait plaisir à torturer et égorger.

Il va rentrer, il trouvera son appartement vide. Il se traitera d’idiot d’avoir paniqué ainsi et il prendra contact avec Walden qui lui dira qu’il allait bien, que c’était juste une mauvaise farce, il le prendrait dans ses bras et tout irait bien. Ensuite ils passeraient la soirée ensemble ou bien ils pourraient même aller chez les O’Neil, ils ne diraient rien contre un invité surprise au contraire, ils les écouteraient parler de l’Irlande autour d’un verre, ça serait bien, ce sont des moldus mais ils sont sympathiques, juste un dîner et après terminé, il ne faudrait pas les mettre en danger non  plus.

Tout va bien se passer. Il s’inquiète pour rien.

Il n’arrive plus à respirer mais il continue de courir. Il essaye de se rassurer mais soudainement il se souvient d’une visite de Walden il y a quelques jours, un peu avant cette fameuse soirée où tout avait changé, il lui avait paru inquiet mais il n’avait rien pu obtenir de lui et n’avait pas essayé de le faire parler, même si il en mourait d’envie, il ne voulait pas le forcer. Il aurait sans doute du se montrer plus attentif, plus insister. Et si…

Non. Il chasse l’image du corps sans vie d’Ivan de son esprit.

Alors quand il arrive chez lui et qu’il le voit au sol, visiblement blessé et en colère, son sang ne fait qu’un tour. Il s’occupera de la gamine plus tard, tant pis, rien d’autre ne compte en cet instant que lui.

Il doit faire un effort surhumain pour ne pas pleurer. Il le serre le plus fort possible, essayant de calmer les tremblements qui agitent son corps. Il ferme les yeux et vient enfouir une main dans ses cheveux pendant qu’il vient nicher son visage contre son cou. Il a besoin de le sentir physiquement contre lui, de se rassurer sur sa présence auprès de lui.

« Toi aussi ? Je veux dire j’ai aussi reçu un hibou de ta part avec un portoloin et quand je l’ai touché je me suis retrouvé… enfin bref j’ai eu si peur pour toi. »

Il se tourne vers la gamine qui les fixe, les yeux dans le vague.

« Non, je ne sais même pas qui c’est… tu la connais ? »

Il fronce les sourcils. C’est elle qui est responsable de tout ça ? Il lui jette un coup d’oeil rapide. Elle n’a pas l’air si dangereuse que ça, mais il a appris à ne pas se fier aux apparences. Dimitri avait tout de l’homme poli, froid mais charmant. Personne ne se serait douté quel monstre il était réellement.

Avant même qu’il ne puisse réagir, il sent une main sur son front, il sursaute avant de se raviser. Walden ne lui ferait jamais de mal. Il le laisse le soigner comme il peut mais quand il voit à quel point ses mains tremblent il lui prend le bras pour le stopper. Ce n’est pas grave comme blessure, il a connu pire, et lui aussi est blessé mais il n’a pas le temps de faire quoi que ce soit pour le soigner à son tour qu’il le prend de nouveau dans ses bras. Il se retient de craquer mais il lui rend son étreinte. Il sent qu’il ne va pas bien, il sent les tremblements de son corps contre le sien. Il le laisse de nouveau nicher sa tête contre son épaule et il vient poser avec douceur sa main sur le sommet de son crâne.
Lors de ses rares visites, sa cousine, Tanya, faisait parfois ce geste quand elle le surprenait à avoir des cauchemars la nuit. Il ne pouvait rien dire bien sûr mais il se sentait tellement rassuré lorsqu’elle faisait ça et qu’elle lui murmurait des paroles réconfortantes tout en le berçant.

Il essaye de faire de même, sa main vient caresser ses cheveux et il le berce doucement tout en venant lui murmurer des paroles rassurantes.

« Shh… je suis là maintenant camarade… c’est bon. Je suis là, tout va bien, je vais bien. Allez calme toi. »

Il continue comme ça pendant un moment, il ne sait combien de temps, il s’en moque. Il dépose un baiser sur sa joue avant de se détacher doucement de lui et de l’emmener jusqu’au canapé. Il grimace un peu en sentant la douleur à sa cheville le relancer mais ne dit rien. Walden est plus important. Il sent ses mains qui s’agrippent à lui avec force et il doit prendre sur lui pour s’en détacher.

Avec lenteur il se tourne vers la gamine qui est toujours recroquevillée dans son coin. Il la toise avec froideur, cette froideur qu’il réserve aux personnes qu’il compte tuer, faire souffrir. Dans ses moments là il devient aussi glacial que l’hiver.

D’une voix tranchante et marquée par son accent bien plus prononcé qu’à l’ordinaire il s’adresse à elle. Il ne sait pas comment il fait pour ne pas se jeter sur elle et abattre ses poings. Sans doute qu’il se rends compte qu’il faudra bien rester calme, qu’il faudra bien une sorte de médiateur entre les trois. Il ne sait pas ce qui lie la gamine et Walden mais il devine que ce ne sont pas des relations amicales et que pour la sécurité de tous, il vaut mieux qu’il reste calme et se place entre les deux.

« Toi. C’est toi qui es responsable de ça ? Pas vrai. Je te conseille de ne pas me mentir, crois moi il ne vaut mieux pas. »

Il attends sa réponse. Sa baguette est dans sa main mais pour une raison qu’il lui échappe, il se sent incapable de s’en servir contre elle pour le moment.

La fatigue sans doute.
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Dernière édition par Antonin Dolohov le 11.06.20 22:12, édité 1 fois
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Lindsay R. Jedusor
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty03.06.20 11:32

In the dark of the night.
walden & antonin & lindsay

« Et sans lumière, j’ai peur de tomber au cœur de la nuit. D’abandonner la vie, de m’en aller. Mais loin là-bas, quelque part dans le ciel, une voix m’appelle : « N’oublie pas qui tu es. Si tu perds espoir ton courage va retomber. Relève-toi ce soir, n’oublie pas qui tu es. » »
La solitude, la peur, la crainte, tu n’as toujours connu que ça Lindsay. D’une certaine manière, tu as toujours été faible. Tu as toujours été la petite fille qui se recroqueville sur elle-même, dans son coin, attendant que l’orage passe. Tu n’as jamais été très courageuse pour faire partie des lions, pas assez rusée et manipulatrice pour être digne des serpents, et pas assez intelligente pour prendre ta place parmi les aigles. Pas étonnant que ta maison soit celle du blaireau. Tu n’étais pas assez pour les autres, et tu as cru pouvoir arriver à la cheville de Serpentard ? Regarde-toi attentivement Lindsay, tu es exactement là où tu en es restée avant d’arriver ici. Tu es la gamine qui a peur, qui ne sera certainement jamais aimé. Tu continues d’être celle qui tremble face aux autres. Tu continues d’être qu’une moins que rien. Tu ne vaux même pas la peine que l’on pause le regard sur toi. Et tu as pu pouvoir être une Jedusor ? Mieux encore, la digne héritière de Serpentard ? Tu n’en ais rien, Lindsay. Tu n’es que la honte de ta famille. Tu as joué à un jeu où tu ne pouvais que perdre. Tu as voulu être ce que tu n’étais pas et voilà où ça t’a mené. Tu n’es rien, Lindsay. Tu es faible, trop faible pour survivre dans ce monde. Tu ne sais plus qui tu es ? Je vais te le rappeler. Tu es la honte de Serpentard, jamais désiré par son père, jamais aimé par sa mère, toujours rejetée par les autres. Tu es lâche, faible, pathétique. Il y avait presque un espoir pour toi, une petite lueur d’espoir, mais tu as encore pris la fuite. Tu vas mourir Lindsay. Tu vas mourir non pas pour sauver les autres, mais pour fuir ta misérable vie.

Ma misérable vie ? Peut-être bien que c’est vrai. Il n’y avait rien de joyeux dans ma vie. J’ai grandi avec une mère qui se moquait presque de mon éducation. Elle se comportait plus comme une amie que comme une mère. Elle ne m’a jamais dit je t’aime, ne m’a présenté à aucune famille. J’ai grandi seule avec elle, dans l’absence d’un père. Et quel père. Lorsque j’ai appris que c’était Voldemort, j’ai très vite vu les autres me tourner le dos. On ne voulait pas adresser la parole à la fille du Mage Noir. On ne voulait pas trainer avec l’indigne héritière de Serpentard. J’étais méprisée, mal aimée. On m’a toujours rejeté. On m’a toujours trainé au sol. On m’a enfoncé, on m’a maltraité. Et il est revenu, tuant la seule personne qui aurait pu compter pour moi. Il l’a tué et il m’a emmené. Il m’a fait vivre avec les Mangemorts, me privant d’une vie simple et tranquille. Il m’a tout pris sans le moindre remort. Et qu’est-ce que j’avais espéré ? Qu’on me traite comme une héroïne ? Que je puisse nettoyer le nom de Jedusor de tout le sang qu’il avait pu verser dessus ? Ai-je cru pouvoir sauver des vies ? Ai-je cru pouvoir me donner une bonne conscience ? Ai-je cru que tout le monde m’applaudirait et serait reconnaissant pour me sacrifier et les sauver ? Etais-je réellement arrivé jusque-là pour rien ? Est-ce que je voulais réellement faire tout ça aujourd’hui ? Ne devrais-je pas arrêter cette mission suicide ? Parce que c’était tout ce qu’elle était. Ce n’est qu’une mission suicide. Et tout ce qui arrive à la fin, c’est ma mort, ma simple et pure disparition. Il n’y avait rien qui m’attendait à la fin. Il n’y avait rien pour moi. J’étais seule.

Tu vas mourir Lindsay. Tu as fait tout ce chemin pour rien. Tu n’as jamais été très courageuse. La preuve. Regarde ces deux Mangemorts, ils sont beaucoup plus heureux que toi. Et toi, tu ne trouves rien de mieux que d’agir comme ton géniteur pourrait faire. Tu veux sauver les autres pour en détruire ? Tu es tombée bien bas Lindsay. Tu tombes toujours bas. Alors que vas-tu faire maintenant ? Tu vas te laisser mourir ici ? C’est plutôt une bonne solution. Laisse-les te tuer. Ignore leurs questions, ignore tout ce qu’ils peuvent te dire. Laisse-les te tuer. Tu n’es qu’une bonne à rien de toute manière. Il serait préférable pour tout le monde que tu disparaisses. Laisse-les te tuer et tout sera terminé. Tu n’auras plus à vivre dans cette souffrance permanente. Il n’y aura plus rien du tout. Tu seras bien mieux dans l’au-delà. Arrête cette mission suicide et fait ce que tu aurais dû faire depuis le départ. Tu aurais dû mourir avec elle ce jour-là. Mais tu as tellement peur de la mort Lindsay. Tu es pathétique. Tu fais comme si tu ne pourrais jamais trembler mais tu es brisée depuis bien trop longtemps. Alors, crève Lindsay. Va crever et finis-en. Arrête de te battre dans le vide. Arrête de croire que tu peux changer la face du monde. Tu n’es pas ta mère, qui a eu le courage d’en avoir rien à foutre des consignes données pour ton éducation. Tu serais presque plus comme ton père à manipuler les autres, à les détruire, même si tu ne lui arriveras jamais à la cheville.

Non. Non, je ne suis pas comme ça. Je vaux bien mieux que ça. Je ne suis pas comme lui. Je ne détruirais pas des gens. Je ne veux pas les détruire. Je veux les sauver. Alors arrête. Laisse-moi tranquille. J’ai pris seule mes décisions. J’ai atteint ma limite. J’ai voulu être forte. J’ai voulu avoir mes réponses et je me suis trompée. Je me suis juste perdue en chemin. Mais tout ce que j’ai pu faire, tout ce que j’ai fait, c’était moi. Je peux avoir confiance en moi pour arrêter de trembler. J’aurais pu rejoindre les lions si j’arrêtais de me concentrer sur moi. J’aurais pu être la digne héritière du serpent si j’avais aimé manipuler et utiliser la ruse pour arriver à mes fins. J’aurais pu voler avec les aigles si je réfléchissais un peu plus au lieu d’élaborer la moitié d’un plan. Si je suis dans la maison du blaireau, ce n’est pas parce qu’il me manque des qualités, mais parce que j’ai toujours voulu avoir le cœur sur la main et que je ne voulais faire preuve d’aucun courage, d’aucune ruse et d’aucune intelligence pour y arriver. Je voulais juste une vie pleine de simplicité. Je ne faisais que la compliquer à cause d’une seule personne. Il fallait que je mette un terme à toute cette histoire, ici et maintenant.

Je relevais la tête et croisais le regard d’Antonin. Depuis combien de temps était-il arrivé ici ? « Comment tu as réussi à te faire mal dans le désert ? » J’ignorais s’il m’avait parlé juste avant. J’ignorais même ce qu’il s’était passé jusqu’à maintenant. J’avais remarqué sa baguette, je savais qu’il pouvait me lancer n’importe quel sort à n’importe quel moment. « Je suis désolée, je n’ai rien contre toi. Et j’ai merdé. Je veux tellement de réponse sur mon existence que je me suis comportée comme lui. » Pour Antonin, tout ceci ne devait pas avoir grand sens, pour Walden, peut-être un peu plus. A moins qu’il lui ait tout raconté. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’ils s’étaient dit. Je ne savais même pas si Dolohov était au courant de quelque chose. En attendant, je ne pouvais plus agir comme je l’avais fait jusqu’à aujourd’hui. « Je ne pensais pas que ce serait vrai. J’avais entendu des rumeurs sur vous deux, mais je ne me serais jamais doutée que ce serait le cas. Je crois que je te dois des explications Dolohov, à moins que Macnair t’ai tout raconté. Je suis la fille de Voldemort. Je m’appelle Lindsay Jedusor et j’ai demandé à Macnair de transmettre un message à mon géniteur, mais j’ai menti. » Bon, maintenant, autant dire toute la vérité. « Je ne vais pas lui livrer Harry Potter. Je ne vais pas le laisser gagner cette guerre. Si je veux le voir, c’est pour voir si j’ai une chance d’en apprendre plus sur moi et mes origines. Je sais que c’est suicidaire, je sais que j’y vais certainement pour rien, mais j’ai besoin de rencontrer l’homme et non le serpent qu’il va devenir. J’ai besoin de réponse. Mais mon objectif final, c’est de le détruire. Il va détruire tellement de vie, et les vôtres aussi. Vous ne serez jamais ensemble, surtout si vous continuez à être ses fidèles Mangemorts. »
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty09.06.20 22:04

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Depuis combien de temps tu ne t’étais pas mis dans cet état ? Peut-être jamais. C’était courant que tu t’énerves, que ça aille même plus loin que ça, que tu passes tes nerfs sur tout ce qui te passait sous la main, ou même n’importe qui. Jusqu’à maintenant, t’en avais rien eu à foutre de la personne qui pouvait te faire face, tu t’en prenais à elle parce qu’elle était là au mauvais endroit, au mauvais moment, que c’était un des seuls et meilleurs moyens que t’avais trouvé pour te défouler au moins un minimum. Mais même si cette envie était encore plus forte que jamais là tout de suite, t’aurai juste pas su lever une seule main sur quoique ce soit, alors que tu te retrouvais dans ses bras. Un contact que pendant un moment t’avais cru ne plus jamais pouvoir revivre. Alors t’essayais d’en profiter maintenant comme si c’était la dernière fois que tu pouvais le faire, en profiter au maximum. Tu te rendais encore plus compte qu’un malheur pouvait arriver tellement rapidement, qu’il aurait pu disparaître sans que t’aies le temps d’arriver à dire à quel point il pouvait importer pour toi. Pendant cet instant, absolument plus rien ne compte si ce n’est lui, que tu sers aussi fort que possible contre toi. T’essayes de te calmer, même si tu sais que ça prendra certainement du temps, t’arrives au moins à garder un tant soit peu la tête hors de l’eau, grâce à son contact, grâce à son odeur, tout ce qui peut le composer. Sa main plus que salvatrice dans tes cheveux arrive à te détendre un peu en l’espace de quelques instants, alors que l’idée qu’il était encore bien en vie percute totalement ton esprit.

T’avais un peu dégluti, comme si ça pouvait t’aider, mais rien ne vaudrait le contact que tu pouvais avoir avec Antonin, t’essayes de te calmer, c’est pas chose gagnée, parce que tu sens bien que tout ne va pas spécialement bien, qu’il ne va pas spécialement bien et c’est sans doute ce qui t’inquiètes le plus. T’as envie de lui poser des milliers de questions, de savoir ce qui a pu se passer, où il a été et surtout s’il a mal autre part qu’à son front, d’où vient ce sable sur lui, même si vous n’êtes pas loin de la mer, ça ne te semble pas logique, ou en tout cas pas là tout de suite. De toute manière t’aurais pas réussi à réfléchir très longtemps ni même ne serait-ce qu’un peu là tout de suite. T’avais pas envie non plus, aucune envie de faire ne serait-ce qu’un seul effort qui ne concernait pas Antonin. C’était pas comme si quoique ce soit d’autre pouvait compter. Tu fronces un peu les sourcils en l’écoutant lorsqu’il évoque un portoloin, tu ne lui aurais sans doute jamais envoyé ce genre de choses, tu ne raterais sans doute jamais l’occasion de venir le voir en personne, même si c’était pour lui faire une surprise. T’aurais encore moins l’envie de le faire à l’avenir si ça te passait par hasard par la tête.


« ▬ Ouais, j’t’avais juste envoyé…quelques hiboux c’matin mais certainement pas avec un port’loin. T’as…atterri où ? …Moi aussi, j’cru un moment qu’t’étais… »


T’as même pas envie de le dire tout haut, t’as peur que ça concrétise la chose, que ça puisse le faire disparaître soudainement. Ta main se resserre un peu plus sur lui, une assurance supplémentaire. T’acquiesces à sa question, t’aurais voulu faire plus mais t’as la gorge trop serrée pour ça, ce nœud qui ne s’efface pas alors que t’essayes du mieux que tu peux d’arranger sa blessure à la tête, tu t’efforces de te dire quand tant que tu ne fais pas pire que mieux, ça devrait aller. Tu sais que c’est faux, au fond de toi, même avec des efforts, t’arrives pas à arrêter ou ralentir le tremblement de tes mains, à te reprendre. Tu sais que ça ne peut pas être la vue du sang, t’y es bien plus qu’habitué, c’est le fait de voir, de savoir qu’il était blessé. T’opposes aucune résistance lorsqu’il vient te prendre le bras, t’arrêtes même tout mouvement un instant, juste pour pouvoir le regarder, juste profiter de son contact, de le reprendre dans tes bras comme si ta vie en dépendait. C’était sans doute le cas. T’en avais bien l’impression, alors que sa chaleur était bien plus réconfortante que quoique ce soit d’autre dans ce monde.

C’est bien la première fois qu’on essaye de te calmer sans élever la voix, sans de quelconques insultes à ton égard, avec aussi peu d’agressivité et autant de douceur. T’as l’impression que c’est bien plus efficace d’ailleurs, à moins qu’il ne s’agisse simplement de la présence du brun.  T’aurais pas réagi de la même manière avec quelqu’un d’autre, t’aurais déjà pas supporté qu’on ne s’approche autant de toi ou qu’on ne te touche de cette manière, t’aurais frappé la personne bien avant, ou en tout cas rejetée sans te poser plus de questions. Sa voix a vraiment quelque chose d’apaisant, t’arrives à te calmer un minimum en calquant en plus ta respiration sur les battements de son cœur. T’aurais pu rester des heures comme ça, juste à te concentrer sur sa main et sa proximité. T’as presque l’impression d’être totalement calmé lorsqu’il vient t’embrasser la joue. T’es presque sûr que c’est le cas tant qu’il sera proche de toi. Tu te relèves en le sentant se détacher un peu, tu le suis jusqu’au canapé, tu le vois grimacer, l’inquiétude revient plus rapidement qu’elle n’est repartie. Tu te dis que quelque chose cloche, sans doute qu’il doit avoir mal quelque part, t’as envie de lui demander, mais tu le sens se détourner, se détacher, t’as pas la force de le retenir, t’aurais jamais la foi de le forcer à faire quoique ce soit, ça te dépasserait beaucoup trop.

T’as ce vide qui s’installe rapidement lorsqu'il s'éloigne, tu ne sais pas exactement ce que c'est, si ce n'est que c'est vraiment désagréable, que t'aimes absolument pas, ça en devient vite même physique, et inconsciemment tu passes tes bras autour de ton ventre, tu te prostres un peu, t’as l’impression que ça compense un minimum, même si tu sens rapidement la jointure de tes mains te tirer mais ça reste le dernier de tes problèmes, t’enfonces juste encore plus tes doigts, peut-être par réflexe, peut-être à cause de tout autre chose. T’essayes de garder le peu de calme que t’as gagné, tu sais d’avance que c’est peine perdue, tu sais même pas pourquoi t’essayes, ni même comment t’y arrives ne serait-ce qu’une dizaine de secondes. Tu fermes les yeux un instant, ça te donne juste la nausée en plus, c’est loin d’être l’idéal, alors t’arrêtes presque immédiatement, tu te forces à fixer le sol, tu sais que si tu commences à la regarder, ça ne ravivera qu’encore plus rapidement ta haine qui ne demande qu’à ressortir à la première occasion. Si tu te mets à regarder Antonin, t’auras au choix envie d’aller refrapper votre interlocutrice, en le revoyant blessé, ou encore plus envie de le reprendre dans tes bras. T’entends vaguement votre cadette parler, t’arrives pas à écouter totalement, t’essayes un minimum pourtant, mais t’as l’impression d’avoir les tympans qui vibrent t’happes peut-être un mot sur deux. T’arrives à comprendre le sens général, tu te dis que c’est le principal. Ça et que t’arrives là tout de suite à ne pas t’emporter comme t’étais capable de le faire. Ça ne t’empêche pas d’avoir envie de l’insulter, t’arrives à te retenir, tu ne sais pas par quel miracle. Peut-être parce que t’es dans l’incapacité de formuler quelque chose de long, que tu préfères garder ton énergie pour autre chose. Essayer de garder les pieds un minimum sur terre, par exemple. Tu fronces légèrement les sourcils lorsqu’elle parle de rumeurs. Les gens font bien ce qu’ils veulent après tout, t’y as jamais vraiment prêté attention à ce qui pouvait se dire, ou en tout cas, t’as appris petit à petit à t’en détacher, passer au-dessus. Tu secoues un peu la tête, comme t’aurais pu le faire pour chasser un insecte particulièrement agaçant, tu resserres un peu tes bras, quitte à te faire mal, t’étais plus à ça près.


« ▬ J’rais pas choisi l’mot « d’mandé ». »


Ta voix n’est presque plus qu’un rauquement, t’articules encore moins que d’habitude, tes dents serrées comme jamais n’arrangent rien non plus mais tu te dis que ça t’empêchera peut-être de balancer trop de conneries. Si y a bien quelque chose que tu détestes c’est les gens qui ne se montrent pas francs, même si t’es bien conscient que dans certains cas mentir puisse être une nécessité ou un moyen de défense. Tu te forces à te redresser un peu, caler ton dos au fond du fauteuil, comme pour t’y persuader d’y rester. Tu serais chez toi, t’aurais déjà balancé, frappé ou cassé quelque chose. À la place tu préfères sacrifier l’intérieur de tes joues, même si c’est pas comme ça que t’arriveras à grand-chose.


« ▬ Super. Parce qu’tu crois pt’être qu’maintenant s’il découvre qu’tu veux lui niquer s’race et qu’il nous y associe d’manière ou d’n’autre, il va pas l’détruire ? Pis s’t’espérais r’contrer un homme t’encore arrivée un peu tard. »



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Antonin Dolohov
Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty11.06.20 22:21


In the dark of the night
Walden Macnair & Lindsay Jedusor
Il est partagé entre l’inquiétude et le soulagement. Il avait eu peur, si peur, au point de ne pus arriver à penser correctement et rater son transplanage, de ne plus arriver à respirer. Une sensation horrible, qu’il n’avait que trop bien connue. Qui ressurgissait par moments, quand il était bien trop déprimé, bien trop faible pour essayer de lutter et de faire face comme il l’avait fait il y a des années de cela, quand il avait enfin oser se rebeller et prendre sa revanche contre toutes ses années de souffrance.
Et malgré le fait de le voir en chair et en os, de le serrer dans ses bras, cette sensation ne pars pas pour autant.

Tout ce qu’il voit, c’est qu’il est blessé, comme si on avait levé la main sur lui et ça il ne le supporte pas, cette idée qu’on puisse lui faire du mal délibérément. Et pire encore, il le voit dans une attitude, dans une position qu’il ne lui connaissait pas, une position de faiblesse, de douleur. Il ne peut pas le concevoir. Il n’arrive pas un seul instant à le visualiser comme ça. Ça devrait être le contraire. Combien de fois l’a-t-il vu s’acharner sur leurs victimes, assignées ou non, avoir le dessus, combien de visage terrifiés, tuméfiés et sans vie a-t-il vu le fixer, comprendre qu’il n’y avait aucune échappatoire pour eux ? Ce n’est pas comme ça que les choses doivent êtres.

C’est tellement douloureux. Il essaye de se maîtriser lui même, pour ne pas en rajouter  à son inquiétude mais malgré tout il sent se sent trembler et sa gorge se noue. Il n’y a qu’à son contact qu’il parvient à retrouver un semblant de réalité, comme un point d’ancrage, solide, auquel se raccrocher pour ne pas sombrer.

Sa main tremble un peu alors qu’il vient lui caresser les cheveux, mais il fait des efforts pour se calmer. Il est là, il est en vie, c’est tout ce qui compte. Pourtant il voudrait bien craquer et pleurer, parce qu’il se retrouve à nouveau plongé des années en arrière, ce fameux après-midi où Dimitri l’avait surpris avec Ivan, qu’il avait bien cru qu’il allait les tuer tous les deux, pour finalement apprendre qu’il ne le reverrait jamais, sans jamais avoir pu lui dire au revoir, le remercier d’avoir pris soin de lui. Et voilà que ça manquait de se reproduire, qu’il était sur le point de perdre quelqu’un de cher de nouveau, cette idée lui donne des envies de meurtre et sang.

Il referme un peu plus son bras autour de lui en le sentant faire de même, plus rien d’autre n’existe que lui en ce moment, il se concentre uniquement sur ça, sur le fait qu’il est là, dans ses bras, en vie.

« Je les avaient tous reçus mais celui là… que je suis bête, j’aurai du me douter de quelque chose. Je pensais que tu avais des ennuis et que tu essayais… enfin je ne sais pas, mais j’ai eu si peur. Je crois que c’était un désert, je me demande bien pourquoi d’ailleurs… Non, non, jamais, je te le promets, n’y penses même pas, jamais plus, d’accord ? »

L’idée qu’il puisse imaginer le pire le concernant est insupportable et il secoue légèrement la tête, comme pour chasser cette pensée morbide de son esprit alors qu’il le sent s’agripper à lui avec force. Il continue d’essayer de le calmer du mieux qu’il peut, se calquant sur les seuls bons souvenirs de son enfance, sa cousine, si forte et si douce à la fois, qui savait si bien le calmer, à tel point qu’il ne la lâchait plus. Elle était sa seule source de réconfort bien que trop rare. Il essaye de reproduire ses gestes, la manière qu’elle avait de le bercer ou de lui parler, d’une voix posée, lente. C’est bien plus compliqué en ce moment même, mais il essaye, il se surprends à répéter les mêmes paroles qu’elle dans sa langue natale et curieusement ce procédé semble l’aider un peu, alors il continue.

Il ne prête toujours pas attention à la gamine, il se fiche bien d’elle pour le moment, ni même de l’image qu’il renvoie. De toutes les façons, elle ne semble même pas les avoir remarqués non plus, alors autant continuer.

Il voudrait le soigner à son tour, lui dire que ce n’est pas important pour lui, mais à le voir si préoccupé et tremblant il met cette pensée de côté. Il vaut mieux d’abord se calmer, même si c’est difficile, plutôt que de risquer d’aggraver la situation.

Pour le moment il préfère le voir totalement calmé, qu’il arrête de trembler.

« Tout va bien maintenant, je suis là. Calme toi s’il-te-plaît. C’est terminé maintenant. »

Il approche doucement son visage du siens, pour poser sa joue contre la sienne et se surprends à fredonner une berceuse de chez lui, trop peu entendue dans son enfance malheureusement, c’était son grand-père qui la lui chantait, ça le calmait apparemment, peut-être que ça marchera pour lui.

Quand il sent qu’il est suffisamment calmé, il consent à se détacher de lui, non sans l’embrasser avant et de l’installer sur le canapé. Sa cheville revient le lancer mais il tâche de l’ignorer, il ne veut pas qu’il replonge dans l’inquiétude. Il s’assure une dernière fois que tout va bien avant de s’occuper enfin de la gamine, d’essayer de démêler cette affaire et pour une fois, il espère qu’il n’aura pas à se battre, il se sent soudainement incapable de la moindre violence.

Elle relève la tête et ignore sa question. Le désert. Vraiment ? Il serre les dents. C’est tout ce qu’elle trouve à dire ?

« La prochaine fois envoie moi en Sibérie, tu seras gentille. »

C’est complètement stupide de sa part, il a l’impression de se retrouver face à l’autre abrutit de Bulstrode mais il ne peut s’en empêcher. Sérieusement, le désert ? Lui qui déteste tant la chaleur en plus… et puis surtout pourquoi l’envoyer aussi loin et pas à quelques kilomètres d’ici. Mais il renonce à comprendre pourquoi, tout ce qu’il trouve à penser c’est que c’est de très mauvais goût et surtout puéril.

Désolée ? Ça elle peut l’être, elle a réussi à le replonger dans ses pires démons, dans ses pires souvenirs et il ignore pourquoi. Il n’a aucune idée de qui elle est, ni ce qu’elle a avoir avec Walden.

« Quelles rumeurs ? Non je ne sais rien du tout par Lénine ! Et… pardon ? Sa… »

Il la fixe avec un mélange de colère et d’étonnement. Sa fille ? La fille du sorcier qu’il a juré de servir fidèlement ? Vraiment ? Elle ne lui ressemble pourtant pas… enfin ça ne veut rien dire. Mais tout de même, il ne pensait pas qu’il pouvait bien avoir une descendance. Il était si imbu de lui même, si sûr, et si indifférent, dénué de sentiments quelconques. Il n’y avait qu’à voir les regards pathétiques et désespérés que lui lançait cette garce de Bellatrix, elle était si pitoyable à se prosterner devant lui dans l’espoir de recevoir un regard de gratitude de sa part. Lui aussi cherchait de la reconnaissance mais pas à ce point là et pas pour les mêmes raisons.
Et surtout il aimerait comprendre quelle est cette histoire de message. Il n’en avait pas encore entendu parler et il s’étonne que Walden ne l’ai pas fait.

Il tourne la tête au moment où il l’entends parler, un léger frisson lui parcourant le dos. Comment ça « demandé ». Au ton de sa voix, la demande n’a pas été amicale, bien au contraire.

Il tourne la tête vers lui et lâche immédiatement sa baguette et se précipite vers lui en le voyant dans une attitude de nouveau prostrée. Il manque de se casser de nouveau la figure en voulant le rejoindre, décidément il accumule aujourd’hui, mais peu importe, il peut bien avoir une jambe an moins, ce n’est pas important parce que lui ne va pas bien. Il s’installe à côté de lui et passe un bras autour de sa taille.

« Arrête, par pitié…. Et qu’est-ce que ça veut dire ? Ça a un rapport avec la dernière fois, c’est ça ? »

Il se tourne de nouveau vers elle, sans avoir la force de se lever.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu lui as fait quoi ? »

Il essaye de paraître menaçant mais il doit bien avouer que c’est difficile en ce moment même.
Sa main vient caresser sa taille avec douceur, tandis qu’il fixe la prétendue fille du Seigneur des Ténèbres avec colère. Il aimerait pouvoir la faire trembler, lui jeter ces regards froids et cruels qui font trembler ses victimes mais il n’y arrive pas.

« Harry quoi ? Je ne comprends pas la moitié de ce que tu racontes, sois plus précise enfin ! Et puis tu penses vraiment pouvoir le vaincre et l’arrêter ? Tu as une idée de sa puissance ? Il va te réduire en poussière avant même que tu n’ouvres la bouche. »

Il secoue la tête. Il ne sait pas d’où elle sort, mais elle est complètement inconsciente.

« Tu ferais mieux d’abandonner. Crois moi même si je le sers, je vois bien qu’il n’a plus rien d’un homme. Reste éloignée de lui. Tu resteras en vie et tu te porteras mieux. »

Il sent sa gorge se nouer de nouveau et sa voix se perd un peu. Il ne sait même pas pourquoi il lui dit ça, après tout il devrait au contraire se réjouir de la savoir morte. Mais il y a quelque chose dans son attitude, dans son regard qui lui est étrangement familier et désagréable. Pour lui. Il a l’impression de revoir le garçon terrifié qu’il était et qui se posait des questions. Pourquoi son oncle le haïssait-il autant ? Pourquoi ne parlait-on jamais de sa mère ? Pourquoi tous ces coups et toutes ces insultes ?
Ces questions il se les étaient posées des milliers de fois sans avoir de réponses.

« Parfois il vaut mieux ne rien savoir du tout. Tu es sûre d’être prête à tout entendre ? Je ne pense pas. Personne ne l’est jamais. En tout cas moi je n’étais pas prêt et… et – sa voix se perd, sa respiration se fait plus saccadée – et j’aurai préféré ne rien savoir du tout. Abandonne tout et renonce. Il est comme lui, il va te faire du mal. »

Sa voix tremble. Elle ne doit pas savoir de qui il parle en disant « lui » mais il est incapable de prononcer son nom à voix haute. Il fixe le sol, incapable d’affronter le regard de qui que ce soit. C’est la deuxième personne à qui il en parle, même si ce n’est pas explicite. C’est sa plus grande honte. Il évite de trop y penser, parce que ça serait s’associer à lui et il le refuse.

Mais elle doit comprendre. Malgré tout ce qu’elle vient de faire, ce qu’il a vécu lui, il ne le souhaite à personne et elle est encore tellement jeune, elle ne devrait pas non plus le subir, personne.

Il veut parler mais il n’arrive pas à prononcer un seul mot. Il sent ses yeux s’humidifier alors il vient enfouir son visage dans ses mains pour que personne ne le voit pleurer, pour fuir les mauvais souvenirs.
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty16.06.20 14:38

In the dark of the night.
walden & antonin & lindsay

« Et sans lumière, j’ai peur de tomber au cœur de la nuit. D’abandonner la vie, de m’en aller. Mais loin là-bas, quelque part dans le ciel, une voix m’appelle : « N’oublie pas qui tu es. Si tu perds espoir ton courage va retomber. Relève-toi ce soir, n’oublie pas qui tu es. » »
Il fallait que je change mes plans. Je ne pouvais plus faire semblant, ni même me comporter comme je l’avais fait précédemment. Il fallait que je reste calme, il fallait que je sois maîtresse de mes mouvements et de mes pensées. Je ne devais pas laisser Jedusor revenir. En ce moment, j’avais l’impression d’avoir deux personnalités qui se déchiraient et se battaient l’une et l’autre pour prendre la première place. J’avais l’impression de n’être que l’ombre de moi-même. Et pourtant, tout restait clair dans mes objectifs. Je savais ce que je voulais. Je savais que je voulais absolument voir ce géniteur avant qu’il ne décide de m’engendrer. Je savais que je voulais connaître ma famille paternelle, savoir qui elle était, ce qu’il en était de leur histoire. Je savais que j’aurais pu demander tout ça au professeur Dumbledore à mon époque, alors qu’il était encore vivant, mais j’avais pris soin d’éviter tout contact. Je préférais fuir la vérité et, maintenant, j’étais prête à l’entendre. J’avais envie de savoir. Maintenant que mes jours et mes heures étaient comptées, j’étais prête à tout entendre. Le meilleur, mais surtout le pire. Je voulais en savoir plus sur cet homme, sur sa famille, sur ma famille. Il y avait peut-être encore une chance, tous les horcruxes ne sont pas créés. Alors peut-être… Non, je me trompais forcément. J’espérais voir un homme, mais je ne verrais que le Seigneur des Ténèbres en face de moi, je le savais très bien, pourtant, j’étais incapable de renoncer.

« Je sais, c’est difficile à croire tout ça. Même moi je ne l’ai pas cru quand je l’ai appris. » Antonin avait été surpris par cette révélation, ça ne m’étonnait pas. Qui aurais pu croire que Voldemort pouvait avoir une descendance. Mais ce n’était pas le sujet, ce n’était pas le moment de parler de ça. Tout s’accélérait et je n’avais plus vraiment de temps à perdre. « J’ai déconné, c’est vrai. En même temps, je ne porte pas ce type dans mon cœur depuis que je l’ai vu près du cadavre de ma mère, impassible, et qu’il m’a conduit dans une prison. » J’avais longtemps considéré le manoir Malfoy comme une prison. Je ne m’y sentais pas à ma place et on m’avait imposé cette vie et elle ne me correspondait pas. « Je sais très bien de qui tu parles Antonin, ne t’en fais pas. Mais… C’est différent. Je n’ai plus rien à perdre. Rien qu’avec le voyage dans le temps, j’ai influencé plusieurs choses, je suis déjà condamnée. Comment tu peux me dire que je me porterais mieux en restant éloignée loin de lui ? Dans le futur que je connais, Voldemort va disparaître et revenir. Quand il reviendra, il ira tuer ma mère et va faire de ma vie un véritable enfer. Je ne peux pas restée éloignée. Je suis prête à tout entendre parce que je n’ai plus rien à perdre. Je veux juste en savoir plus sur qui je suis. Tant pis si je n’ai pas de réponse, j’aurais quand même tenté de savoir. » Je voulais essayer de savoir de quoi il en retournait. Je voulais comprendre mon passé, celui de ma famille, pourquoi il se comportait comme ça aujourd’hui. J’avais envie d’en apprendre plus sur lui, connaître ses motivations, avoir une réelle conversation avec lui. « Je sais déjà comment le détruire. Il a créé des Horcruxes. Si on les détruit, il va s’affaiblir et il sera beaucoup plus simple de le tuer. De ce que je sais, il y a déjà son journal intime, la bague de Gaunt, le médaillon de Salazar Serpentard, la coupe de Helga Poufsouffle et le diadème de Rowena Serdaigle. Je sais à peu près où les trouver, il faut juste les détruire. » Leur demander de l’aide ? Peut-être pas immédiatement. Mais j’avais peut-être une idée. « Je ne compte pas laisser les autres me marcher dessus sans rien dire et subir. Je veux me bouger le cul et leur montrer ce que je vaux. Je ne suis pas qu’une gosse qui sert de boulet et ça ne tient qu’à moi. Personne d’autre le fera ou pourra le faire à ma place. » J’avais prononcé ces mots en regardant Walden. Si il savait…
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty17.06.20 2:13

I know I ain't never gonna change.T’avais jamais eu aussi peur de toute ta vie. C’était pas du tout quelque chose que t’appréciais et tu t’étais promis intérieurement de tout faire pour qu’il soit le plus en sécurité possible, t’avais pas envie non plus de le surprotéger et de devenir insupportable avec ça, mais t’avais aucunement envie que vous reviviez quelque chose dans le genre. T’allais même tout faire pour que ça ne se réitère pas, tu le serres un peu plus contre toi, tu le sens en faire de même, ça te rassures un peu, même si ça ne suffit pas pour que tu le sois totalement. Tu sais que ça finira par partir, en restant à ses côtés, tu ne comptes pas le relâcher ou le quitter ne serait-ce que de vue. Au moins t’arrives à calmer un peu tes tremblements, reprennent par moment lorsque tu penses à ce qui aurait pu se passer, que t’aurais pu ne plus jamais le revoir, que t’aurais pu le perdre, si rapidement, sans même t’en rendre compte ou pouvoir faire quelque chose pour l’aider, empêcher ça.

T’essayes vraiment de te calmer, en te concentrant sur sa main dans tes cheveux, être le plus réceptif possible à tout ce qu’il pouvait faire pour te calmer. Mais t’avais jamais été autant attaché à quelqu’un dans ta vie, octroyer ta confiance, t’ouvrir, en si peu de temps, il t’avait fait découvrir et ressentir tellement de choses. T’avais tellement pas envie qui lui arrive quoique ce soit de mal, même si c’était un peu tard là tout de suite. Tu ne supportais pas de le voir blessé comme ça, même si ça aurait pu être bien pire, t’en étais conscient, mais c’était quand même insupportable, et encore c’était un euphémisme. Tu le sens trembler un peu en plus, t’as envie de le rassurer, alors que tu ne l’es même pas toi-même. Tu déglutis un peu en l’entendant parler, t’en profites pour inspirer son odeur.


« ▬ Non, t’tout sauf bête, t’pouvais pas savoir, c’tait impossible. Tout…allait bien, j’finissais juste…plus tard c’soir. J’suis tellement désolé. Un…désert ? J’ssayerai, mais c’tait tellement…horrible, j’veux…pas d’perdre ou qu’t’ailles mal. J’suis désolé qu’tu t’sois blessé. »


Tu t’en voulais d’avoir laissé ça arriver, t’arrives pas à te sortir cette image de la tête, à faire partir ce stress qui était monté en un rien de temps. T’as vraiment pas l’habitude non plus de te retrouver face à quelqu’un qui essaye de te rassurer, de te calmer. Si t’as le cœur qui bat toujours trop rapidement, tu peux dire que ça fonctionne, ne serait-ce qu’un minimum, parce qu’il ne te viendrait pas à l’idée d’essayer de le repousser, ou de commencer à t’énerver comme t’avais tendance à le faire lorsque quelque chose ne te plaisait pas. T’as pas spécialement besoin de le comprendre non plus, le ton si familier de sa voix, sa présence, un peu tout te rassure, te convainc qu’il est bel et bien en vie, que tu vas pouvoir continuer de vivre encore au moins un moment à ses côtés.

Un calme que t’as du mal à garder lorsqu’il s’éloigne un peu, quand tu revois sa blessure. Tu ne comprends toujours pas comment ça a pu arriver, tu t’en voudras peut-être bien toute ta vie, au final, ça ne t’étonnerait même pas. T’as jamais appris à gérer tes émotions, c’est pas rare que tu te laisses emporter par tes sautes d’humeur. T’essayes de prendre le dessus pourtant, pour lui, pour vous. T’acquiesces, t’essayes au moins d’arrêter de trembler au moins, en l’écoutant fredonner sa berceuse. T’aimerais pouvoir t’en remettre facilement, mais tu sens bien au fond de toi que c’est impossible. T’es bien trop attaché à lui pour ça. Tu t’accroches à ce baiser comme si votre vie en dépendait, c’était peut-être bien le cas, au fond, vu ce que tu ressens quand il s’éloigne. T’arrivais même plus à réfléchir correctement. T’en avais juste marre, marre que ça vous tombe dessus alors que vous n’aviez rien demandé.

T’as envie de frapper quelqu’un, de te défouler, même gratuitement, parce que y avait aucune raison que vous soyez les seuls à subir, mais tu sais que là tout de suite, ça risque d’être compromis. T’essayes de te calmer un peu plus en passant tes mains sur ton visage, ça ne sert strictement à rien, tu regagnes ton ancienne position assez rapidement même si c’est pas spécialement confortable. T’as le souffle un peu court, la gorge nouée et assez sèche. Le bruit de sa baguette tombant au sol te surprend, tu sursautes un peu et relèves la tête, le voyant manquer de tomber, tu bouges une de tes mains comme pour essayer de le rattraper si jamais il venait à perdre l’équilibre, mais avant que tu fasses quoique ce soit, tu le retrouve à côté de toi, dans le fauteuil, un de ses bras autour de ta taille, t’as juste envie de fondre dans un câlin, faudrait déjà que tu dé-serres tes mains, mais tu te penches vers lui, tu te colles le plus possible contre lui au passage. Tu te forces à relâcher un peu ta mâchoire , t’en aurais presque mal aux dents, mais ce sera quand même plus simple pour pouvoir parler.


« ▬ …J’ssaye. Ouais, elle v’nait d’me donner son message et…elle t’vait menacé, j’devais m’assurer qui t’arrivait rien ç’m’avait tellement stressé. À part m’parler comme à un chien et m’lancer un doloris ? »


Malgré la main sur ta taille, tu te renfrognes un peu, en repensant à cette journée, c’est pas la meilleure des choses à faire là tout de suite, tu le sais plus que bien pourtant. Tu ferme les yeux un instant, t’es pas sûr que ça aide, mais t’as rien à perdre au fond. T’arrives à décroiser les bras, tu viens en passer un autour du brun, t’as besoin d’être au plus proche de lui pour te sentir bien. Tu t’accroches un peu à son pull, tu viens laisser reposer ta tête sur son épaule, t’es claqué, t’as l’impression que ça t’a totalement vidé de ton énergie, c’est sans doute le cas d’ailleurs. Tu sais plus où t’en es, t’as juste envie de pouvoir te poser avec Antonin. Tu redresses ta tête en l’entendant parler, en sentant ses hésitations, ses tremblements dans sa voix. Tu le tires un peu plus contre toi, passes ton deuxième bras autour de sa taille pour pouvoir lui faire un câlin, viens lui embrasser le visage où tu le peux, et sur le dos de ses mains. T’essayes de le rassurer comme tu le peux, tu lèves une de tes mains pour venir lui caresser un de ses bras, t’as plus d’un pincement au cœur en le voyant comme ça. Pendant un moment, t’essayes de le rassurer un peu plus en lui parlant, en lui disant qu’il n’avait plus à s’en faire, qu’il n’était plus là pour lui faire du mal d’une quelconque manière. T’aurais pu rester des heures comme ça, d’ailleurs t’as du mal à tourner la tête vers votre cadette pour lui répondre, mais tu gardes le brun contre toi. Tu laisses tes mains continuer de le caresser comme bon leur semble.


« ▬ Pourquoi t’nous parle d’tout ça ? Qu’est-ce qui t’dis qu’on va t’aider à l’faire ou qu’on a envie d’le détruire même ? T’courant qu’c’pas l’Ordre du Phénix ici ? t’aurais plus d’gens prêts à t’aider l’bas.  Qu’est-ce tu comptes faire même dans l’cas où tu l’aurais ? ça s’d’truit pas aussi facilement qu’ça. T’mignonne mais t’as l’temps d’mourir au moins 20 fois avant d’les trouver et d’les détruire, même en estimant qu’t’aies l’chance d’mettre la main sur un seuls d’eux, il l’sentira tout d’suite. »


Tu ne sais même pas pourquoi tu t’obstines à lui répondre, alors que tu sais que tu ne feras que te prendre la tête. Tu poses un moment ton menton sur le haut de la tête de ton compagnon, t’as l’impression d’être encore plus proche de lui comme ça, t’espère que ça puisses le rassurer un minimum, même si tu te figes un moment en entendant les dernières paroles de Jedusor. Son regard, t’en as un peu rien à foutre, mais ce qu’elle dit te perturbes, tu fronces un peu les sourcils, tu les connais, ces mots, tu ne risquais pas de les oublier, vu le moment où tu te les étais dit et pris la décision de te reprendre en main.


« ▬ D’où t’sors ça ? »


T’es de nouveau encore plus sur tes gardes, tu ne peux t’empêcher de serrer un peu plus Antonin contre toi, comme pour mieux le protéger si le besoin s’en faisait ressentir. Elle a beau venir du futur, tu ne comprends pas comment elle a pu les connaître, où elle aurait pu les entendre, ça ne pouvait que venir de toi, et tu ne voyais même pas sous quel prétexte t’aurais pu en arriver là, à les lui dire. T’aimes pas cette impression, que t’as, comme si elle avait pu empiéter sur ta vie privée, alors que t’as rien demandé, alors que ça ne la regarde tout simplement pas. Malgré ça, t’en reviens à Antonin, quoiqu’il puisse arriver ou se passer, tu sais, tu sens que s’il ne va pas bien, rien d’autre ne pourrait prendre le dessus. T’as besoin de continuer de faire de ton mieux, alors tu viens doucement frotter ton nez contre sa mâchoire, le plus doucement possible.


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Antonin Dolohov
Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty23.06.20 12:12


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Walden Macnair & Lindsay Jedusor
L’angoisse ne veut pas retomber, malgré le fait de le tenir dans ses bras, de le sentir tout contre lui, rien n’y fait, il a toujours cette boule au ventre et le cœur serré. Il ferme les yeux, essayant de reprendre contenance, de garder un minimum de contrôle, ne serait-ce que pour lui, pour éviter de le plonger dans un état de panique encore plus grand. Il le sent trembler contre lui, il n’aime pas ça, les tremblements. La journée avait plutôt bien commencée, il était même de bonne humeur, calme, au point que cela se remarque, il repense à sa conversation avec son voisin, sur le fait qu’il semblait plus détendu, plus heureux depuis quelques jours. Il savait grâce à qui il devait cet état, il voulait le remercier pour ça et en l’espace de quelques secondes, tout s’était évaporé, il est replongé malgré lui dans son passé, des images lui reviennent, elles sont si désagréables, il n’arrive pas à les chasser de son esprit, elles viennent se mélanger avec les pensées qu’il avaient eu en imaginant Walden blessé, torturé ou pire, il doit fermer les yeux pour essayer de ne plus rien voir, pour se concentrer uniquement sur lui.

Quand il rouvre les yeux, il est toujours auprès de lui, ils sont chez lui, dans son salon mais pourtant quelque chose ne va pas. Ils ne devraient pas êtres par terre, il ne devrait pas être blessé et dans cet état, il devrait être à côté de lui, contre lui, sur le canapé, à se parler, lui raconter sa journée et se vider la tête. Au lieu de ça il le retrouve presque acculé, blessé, tremblant. Il déteste vraiment les tremblements. Ça lui rappelle trop les propres tremblements de son corps quand il sentait le ton menaçant dans la voix de Dimitri, ou sa démarche particulière, il avait appris à reconnaître sa façon d’avancer vers lui quand il voulait lui faire du mal.

Ce sont les années de pratique, à devoir tout cacher, à ne rien exprimer qui doivent l’aider à ne pas fondre et puis il se dit qu’il pourra toujours faire ressortir cette rage plus tard, contre quelque chose, quelqu’un, ça sera toujours mieux.

« Tout allait bien aussi, j’étais juste tellement surpris et je n’ai pas réfléchi. Ce n’est pas de ta faute, tu ne pouvais pas deviner non plus. Oui, il faisait tellement chaud et il n’y avait que du sable, enfin ce n’est pas important ça, je… j’ai glissé sur les rochers et… je t’expliquerais ça plus tard, ce n’est rien, je t’assure. J’ai eu si peur pour toi aussi, si tu savais, je ne sais pas ce que le ferai si il t’arrivais quelque chose. »

Il a déjà vécu ça une fois, il ne veut pas le revivre, plus jamais. Il continue de le tenir dans ses bras, sans tenir compte de l’intruse, même si quelques questions à son sujet traversent son esprit, il se focalise sur Walden et uniquement lui, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour le rassurer, pour le calmer. Cela semble marcher, alors il continue, même si le processus est long, autant pour l’un que pour l’autre. Il le connaît assez bien pour savoir que cette situation lui est presque inconnue, celle d’avoir quelqu’un à ses côtés pour le rassurer, essayer de la modérer un peu. Il ne sait même pas comment lui même y parvient, il s’énerve aussi très facilement, même si il n’a jamais éprouvé ce genre de sentiments en sa présence, sauf quand il fallait se défouler que quelqu’un, pour une mission ou juste parce qu’on venait les faire chier, mais jamais contre lui directement.

Cela fait un moment aussi, songe-t-il avec une certaine nostalgie, qu’il n’a pas reparlé russe autrement que pour faire peur ou insulter les autres, ou bien échanger quelques mots avec les rares personnes originaires de l’Est qu’il connaissaient et qui lui donnaient quelques nouvelles du pays. Cette pensée l’apaise un peu, il essaye de repenser aux hivers rudes, à la neige qui tombait sans s’arrêter et aux longues heures passées dedans, au sifflement du vent et il se promet qu’il l’emmènerait voir tout ça un jour, qu’il lui montrerait où il avait grandit, peut-être pas la maison, mais le reste, tout le reste, il lui montrerait Leningrad, il lui montrerait la forêt, la Volga gelée, il lui ferait tout découvrir, peut-être même qu’ils pourraient rendre visite à Tanya… .

Il a bien du mal a détacher ses lèvres des siennes, surtout quand il sent à quel point il s’accroche à lui, mais il tient aussi à régler cette affaire et il songe qu’il sera mieux installé sur le canapé, c’est tout de même bien plus confortable pour lui que d’être par terre, surtout sur ce vieux plancher grinçant. Il l’aide à s’asseoir, essayant de faire fi de sa cheville qui le lance, s’assure qu’il est bien installé avant de s’intéresser à la gamine.

« T’es pas la fille de l’autre folle de Lestrange au moins ? Et puis pourquoi on a jamais entendu parler de toi avant ? »

Elle ne ressemble physiquement ni à son père, ni à Bellatrix, au contraire elle a les cheveux couleur feu, mais ça ne veut rien dire, cependant il s’étonne de cette révélation, il la considère autrement. Il a du mal à voir en elle la fille de son maître, le sorcier à qui il a juré fidélité, mais en même temps il voit en elle quelque chose d’un peu sombre, dans son regard, quelque chose d’éteint mais aussi des flammes de détermination. Ce regard le dérange franchement, il lui est bien trop familier, alors il préfère se concentrer sur Walden, et il oublie tout quand il voit qu’il ne va pas bien, au point d’en faire tomber sa baguette et d’empirer l’état de sa cheville. Mais rien ne compte plus que lui.

« Je suis là, tu n’as plus à t’inquiéter, d’accord ? – il l’embrasse sur la joue – Et… pardon ? »

Il serre la main qui n’est pas autour de sa taille et tourne aussitôt la tête vers elle.

« Tu lui as lancé un doloris ? Et tu viens faire ta victime ensuite ? – sa voix est tranchante, son accent reprends le dessus -  tout ça pour un stupide message ? »

Il voudrait se lever pour récupérer sa baguette et la menacer, peut-être lui rendre la pareille, mais il n’en a pas la force, il ne trouve pas le courage de se détacher de lui. Il rage en apprenant comment il a été traité. Il ne supporte l'imaginer sous un doloris. C'est eux qui les lancent, pas les autres.

« Et alors ? Si… si tu viens du futur comme tu le dis, il n’a rien à voir dans tout ça maintenant. Je… je suis navré pour ta mère mais tu portes ta rancœur contre la mauvaise personne. »

Il n’est pas sûr de tout saisir, mais elle parle de futur, ce qui veut dire qu’à l’heure actuelle, sa mère est en vie. Elle ferait mieux de la chercher et de la mettre en sécurité, plutôt que de venir les emmerder pour quelque chose qui ne s’est pas encore produit.

Automatiquement, il vient poser sa tête contre celle de Walden et vient déposer son autre main sur sa joue, pour la caresser. Il se moque bien de l’image qu’ils renvoient, tout ce qu’il veut c’est l’apaiser, c’est le sentir contre lui.
Il ne quitte cependant pas du regard la jeune fille, intrigué. A l’entendre, à la voir, il a l’impression de se revoir. Elle a cet air perdu, cette quête de savoir, de ses origines qu’il peut comprendre, cette peur de son géniteur.

Il sursaute quand il l’entends parler. Comment ça elle sait ? Comment pourrait-elle savoir ? Il s’est assuré de couvrir ses arrières, de faire passer ça pour un accident. Si ça venait à se savoir… ce serait les autorités de son pays qui s’en chargeraient et ils n’étaient pas réputés pour leur clémence. Il déglutit. Il se remet à trembler. Elle dit n’importe quoi, elle bluff, elle est trop jeune, elle ne comprends rien.

« Comment… comment tu sais pour … ? – il a soudainement du mal à respirer et se remet à trembler. Il sent le bras de Walden autour de sa taille et sa main vient s’agripper au tissu de sa chemise. Il sent les couleurs quitter son visage – Comment je sais que tu te porteras mieux ? Tu ne viens pas de dire qu’il avait tué ta mère, qu’il avait fait de ta vie un enfer ? Tu vas sans doute perdre le peu d’innocence qui reste en toi, tu vas perdre beaucoup plus, crois moi. Si tu en sais autant sur moi, tu devrais savoir que j’ai vécu la même chose. Pendant… pendant des années je me suis posé la questions sur qui étaient mes parents. Je ne connaissais que le prénom de ma mère, je ne savais même pas à quoi elle ressemblait, tout le monde semblait s’être accordé sur le fait que je ne devais pas la connaître. Et je voulais savoir qui était mon père. Mon père c’était lui. Tu veux vraiment apprendre les détails sordides de ta naissance ? Bon sang… tu penses que tu es prêtes mais ce n’est pas vrai. J’avais déjà tout perdu aussi avant de tout savoir – il déglutit, le coeur au bord des lèvres – il avait fait de moi sa victime, son jouet, il avait commencé lentement à me détruire et il me l’a pris, il me l’a arraché, il m’a pris Ivan – ça fait des années qu’il n’a pas prononcé son nom à voix haute – il ne m’a pas laissé le temps de lui dire au revoir, il m’a mis dans une prison, comme toi. Et ensuite il m’a dit ce qu’il lui avait fait à ma mère et ça a été pire que tout. Je pensais avoir tout vu, je pensais que je pouvais tout endurer, mais ça… »

Il ne peut plus parler. C’est trop douloureux. Il repense à ce fameux soir, il repense à cette façon cruelle qu’il avait de parler d’elle. Comme si elle n’était rien, et il se demande si c’est ça qui l’avait vraiment tué, et non une éclampsie comme sa cousine avait finit par lui révéler un jour.
Il sent quelques larmes couler entre ses doigts, il ne voit plus rien, il sent juste des mains venir le caresser, ses lèvres contre sa peau, et sa voix, si rassurante. Il se focalise la dessus, avec peine. Il garde la tête dans ses mains, essayant de retrouver un semblant de contrôle.

Petit à petit il sent les larmes arrêter de couler et son corps tremble moins. Il se colle un peu plus à lui, écoute distraitement l’échange, en fixant un point imaginaire sur le mur en face de lui. Ce n’est que quand il entend les mots « horcruxe » et « Gaunt » qu’il revient à la réalité. Sa voix tremble encore un peu.

« Des horcruxes… par Lénine mais t’es vraiment inconsciente, vraiment. Ça ne se détruit pas avec un simple sort, il ne suffit pas de sa baguette, il faut des artefacts et même avec tout ça c’est risqué, tu pourrais mourir, tu en as conscience ? Un horcruxe ça ne se laisse pas détruire facilement. C’est le summum de la magie noire. C’est déjà beaucoup de réussir à scinder son âme en deux, mais en plusieurs parties…. c’est qu’il est plus puissant que jamais et bonne chance pour tous les retrouver.
Gaunt ? J’en ai entendu parler… oh et puis ce n’est pas important. Tu n’as pas assez de connaissances en magie noire pour ça, tu vas mourir avant même d’avoir trouvé le premier. 
»

Gaunt... il repense à cette mission qui date d'il y a plusieurs jours, avec Bulstrode et cette boite qui avait appartenu à cette famille. Il lui avait brièvement expliqué la déchéance de cette famille. Pour une fois que ce gamin pourri gâté s'avérait utile... Plusieurs horcruxes ? Il doit reconnaître que ça l’effraie un peu, il ne pensait pas que son maître soit aussi puissant et même fou. Il sait très bien ce que sont les horcruxes, il les a mêmes étudiés à Durmstrang, il sait que cet acte requiers de grandes connaissances, une grande volonté. Lui même ne réussirait pas à en créer un ou même a en détruire un, malgré ses connaissances un peu plus poussées. Il secoue la tête. Pourquoi venir vers eux, pourquoi venir les embêter, pour ensuite leur parler de ça. Ils ne vont pas l’aider, même si elle les suppliait. Il s’est trop battu pour entrer chez les mangemorts, il ne va pas renoncer maintenant, alors qu’il a Walden.

Il suit leur échange, intrigué. En le voyant se rapprocher de lui, il s’inquiète. Qu’a-t-il pu se passer dans ce futur qui ne sera pas le même, qu’a-t-il pu se passer pour que cette fille s’en prenne à lui, qu’ils en viennent visiblement aux mains, qu’il se passe quelque chose entre eux qui lui échappe. Sa main vient caresser son dos, la respiration encore un peu saccadée. Il se focalise de nouveau sur lui, sur son contact. C’est tout ce qui lui importe, c’est ce qui lui permet de ne pas craquer complètement.
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MessageSujet: Re: In the dark of the night. | Walden & Antonin   In the dark of the night. | Walden & Antonin Empty22.08.20 20:14

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« Et sans lumière, j’ai peur de tomber au cœur de la nuit. D’abandonner la vie, de m’en aller. Mais loin là-bas, quelque part dans le ciel, une voix m’appelle : « N’oublie pas qui tu es. Si tu perds espoir ton courage va retomber. Relève-toi ce soir, n’oublie pas qui tu es. » »
Je riais aux éclats. Antonin n’imaginait tout de même pas que Bellatrix aurait réussi à coucher avec mon géniteur ? N’imaginait-il pas que je puisse être la fille de cette affreuse sorcière ? Il se trompait royalement. « Elle me déteste. J’en suis certaine. Déjà que j’ai un père dont personne ne veut, merci de ne pas m’ajouter une mère pénible en plus de tout. » Je réprimais l’envie de rire une seconde fois. C’était totalement idiot. « Tout simplement parce que je viens du futur. » Je l’avais lancé comme une évidence. Comme si tout cela pouvait être logique. Non, il n’y avait rien de logique dans cette histoire, surtout pour eux. Voldemort avec une fille à charge, un voyage dans le temps. Non. C’était impossible. Et pourtant, c’était bel et bien réel. Toute l’histoire était vraie même si c’était à tirer par les cheveux. Pouvaient-ils réellement me croire ? Ils pouvaient douter de la véracité de mes paroles. Pourtant, je ne mentais pas. Je venais réellement du futur et je n’étais en aucun cas la fille de cette tarée de Bellatrix Lestrange. Si Malfoy avait entendu ça, il serait peut-être tordu de rire, se moquant ouvertement des dires d’Antonin et en se moquant de moi. C’était tout ce dont il était capable.

Le doloris que j’avais lancé à Walden avait fini par venir dans la conversation. Je levais les yeux au ciel. C’était l’hôpital qui se moquait de la charité. « Premièrement, je ne fais pas ma victime, c’est une vérité, une histoire vraie. Deuxièmement, quand on tue des gens par simple plaisir ou parce qu’on est au service de Lord Voldemort, on ferme sa jolie petite gueule. Quand vous tuez quelqu’un parce qu’il dérange une seule personne, là ça ne dérange pas. Par contre, quand ça touche vos vies, qu’on fait exactement ce que vous faites aux autres, ça dérange. On balaie devant sa porte avant de donner des leçons de morale. » Il est ridicule. Moi ? Faire ma victime ? Ce n’était plus le cas depuis longtemps. Je n’étais plus la petite brebis égarée, celle qui avait peur de tout et de rien. C’était terminé. Elle était loin cette fille-là. Ils ne savaient rien. Ils ne savaient pas pourquoi j’étais là, ni même pourquoi j’étais prête à en terminer. Je n’avais pas peur. Bien au contraire. C’était terminé le temps de la peur.

« Tu n’as jamais réalisé une chose ? Je ne suis pas venue seule. J’ai remonté le temps pour changer le cours des choses. Si je le rencontre ou non. S’il me tue maintenant ou non. Ça ne changera rien. Je suis en train de faire en sorte d’en finir avec ma propre existence. Alors oui, je suis prête à tout entendre car je me suis condamnée. Je sais que je n’en ressortirais pas quoi qu’il arrive. » Il n’y avait aucune émotion dans ma voix. C’était terminé depuis bien longtemps. Il n’y avait plus à lutter. J’allais en terminer là et ce serait la fin. Je n’existerai plus. J’étais venue ici pour en finir, pas pour essayer de m’en sortir. Les Horcruxes étaient une autre étape et je devais y parvenir. A l’entendre, on dirait que je n’avais réfléchi à tout ça. Bien au contraire. « Il y a un Basilic à Poudlard. Je compte le tuer, arracher un de ses crochets et m’en servir pour me débarrasser des Horcruxes. C’est arrivé dans le futur, pourquoi ne pas avancer les choses ? » C’était déjà tout réfléchi et il était impossible de faire marche arrière. Plus maintenant. Je comptais bien me bouger le cul et j’avais reporté mon attention sur Walden. « C’est toi qui m’a dit ça. Enfin, qui me le dira. »
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