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 Let's get this party started || Antonin [Terminé]

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MessageSujet: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty20.04.20 0:11

I know I ain't never gonna change.C’est le cœur presque léger que tu quittes le Ministère aujourd’hui, même si tu laisses derrière toi quelques dossiers que tu seras bien obligé d’affronter à ton retour lundi mais ils sont déjà sortis de ta tête. Tu préfères de loin penser à ce qui t’attend demain : absolument rien. Si certains pouvaient avoir l’impression de perdre leur temps, t’aimais un peu trop les moments où tu pouvais te prélasser tranquillement dans ton canapé, te couper d’absolument tout et où tu ne te bougeais qu’en cas d’extrême nécessité. Mine de rien, c’était extrêmement fatiguant de devoir se lever en semaine puis de voir et supporter des gens que t’appréciais pas spécialement pendant des heures. Voir des gens tout court déjà, c’était bien trop fatiguant de ton point de vue. Malheureusement c’était indispensable et tu pouvais difficilement faire sans. Alors t’estimais que tu le méritais plus que n’importe qui, ce repos et de toute manière, absolument personne ne t’en empêcherait non plus. Ou tu pourrais t’en occuper pour t’en débarrasser assez rapidement. Pour ça t’étais généralement doué, tu ne savais pas si tu devais spécialement en être fier, mais tu l’étais quand même. Y avait jamais assez de petites victoires hein

Surtout que ce soir, tu faisais un effort considérable en étant de sortie. C’était pas si rare que ça que tu traînes dans les bars le soir pour passer le temps, pour te dire qu’au moins tu ne buvais pas seul, que t’étais un minimum entouré. Même si concrètement, ça ne changeait absolument rien, rares étaient les fois où tu faisais le premier pas et commençait à parler à quelqu’un. T’attendais toujours qu’on aille vers toi, ou plutôt, tu n’attendais absolument rien de qui que ce soit. Non pas que t’aies spécialement été déçu auparavant des gens, mais t’étais pas spécialement loquace de base, alors avec des inconnus, encore moins.

Sauf que depuis quelques temps, aussi étonnant que ça puisse paraître t’avais trouvé ce qu’on pourrait qualifier de compagnon de boisson, et pas que d’ailleurs. Dolohov, tu le connaissais depuis quelques temps, grâce aux biais des Mangemorts. Tu ne pouvais pas prétendre être particulièrement proche de certains d’entre eux non plus, tu ne recherchais que rarement la compagnie des autres, hormis quelques heures, le temps d’une nuit ou l’autre à l’occasion, mais jamais plus longtemps. Ce n’était pas non plus ce que t’avais recherché en intégrant leurs rangs, de te faire des amis. C’était clairement pas le meilleur des endroits pour ça d’ailleurs.

Puis sans vraiment t’en rendre compte, t’avais un peu plus parlé avec Dolohov, de temps à autres, tu t’étais rendu compte que vous aviez quelques points communs, même pas mal. Quelqu’un avec qui t’aimais encore bien parler et passer du temps à l’occasion. Vous vous étiez mis d’accord pour vous retrouver ce soir au Chaudron Baveur. Un endroit assez fréquenté mais où vous ne risquiez pas vraiment d’attirer l’attention, où il y aurait trop de bruit pour que les gens puissent écouter votre conversation.

T’étais arrivé avec de l’avance, ne prenant pas le temps de retourner par ton appartement, tu vous avais pris une table, t’affalant sur une des chaises, étirant un peu tes jambes et les laissant délibérément dans le chemin. Tu fais chier ton monde, pas grièvement mais ça suffit à te rapporter une certaine satisfaction, même énorme.  En attendant ton homologue, t’avais commandé un verre que t’avais même entamé. Tant qu’à faire, tu savais que tu ne t’en contenterais pas d’un seul lors de cette soirée.

Tu t’étais mis à observer les alentours, si au premier abord ce cafouillis ne semblait pas trépidant il suffisait de décomposer les scènes qui pouvaient se jouer sous tes yeux pour que ça puisse devenir intéressant. Des moments de vie, si fragiles et bancals, qui pourraient être brisés en une poignée de secondes. C’eut été intéressant à observer, ou encore à provoquer, mais t’étais pas là pour ça aujourd’hui, pas maintenant, surtout que t’avais vu au loin Dolohov arriver, t’arrachant un léger sourire.


« ▬ Alors comme ça on s’fait désirer ? »


C’est ta manière de le saluer, t’aurais pu le faire normalement, mais ce serait pour une autre fois. Tu t’étais quand même un peu redressé histoire d’être moins affalé, peut-être un peu plus présentable, même si c’était quelque chose dont tu te foutais pas mal au final, le regard de autres n’avait jamais beaucoup compté pour toi et il n’y avait pas vraiment de raison que ça ne commence aujourd’hui.  


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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty22.04.20 16:59





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☾☾ La nuit avait été difficile pour Antonin. Ses rêves avaient été ponctués de cauchemars qui l’avaient laissé tremblant et trempé de sueur. Ce n’est qu’après avoir vu le cadavre de son oncle se redresser pour  lui adresser un sourire froid et voir sa bouche s’élargir jusqu’à devenir une gueule béante et sanglante se jetant sur lui pour le dévorer qu’Antonin avait su qu'il n'arriverait pas à fermer l’oeil et avait décidé de trouver un moyen de se détendre et d’oublier ces cauchemars.

Il s’était donc traîné jusqu’à la salle de bain et s’était fait couler un bain brûlant dans lequel il s’était plongé avec soulagement. Il avait horreur de ses nuits là, de ses nuits où ce salopard de Dimitri prenait le dessus sur lui. Il l’avait tué, il l’avait fait souffrir avant ça, il s’en était réjouit même et pourtant Dimitri Dolohov semblait ne pas vouloir le lâcher et prendre du plaisir à vouloir le hanter dans ses rares moments de vulnérabilité. Peut-être aurait-il du rentrer avec ce sorcier plus âgé qu’il avait rencontré au pub la soirée précédente. Il aurait passé un bon moment avec lui, ils auraient baisé et il aurait dormit dans son lit et Dimitri ne serait pas venu. Il dormait bien dans les bras d’un autre.

La salle de bain était emplie des effluves de lavande et de vapeur du bain, permettant petit à petit à Antonin de reprendre pied et de se détendre. De en temps il s’octroyait une gorgée de whisky en grimaçant. Il n’avait rien contre cet alcool écossais mais ce n’était pas le meilleur qu’il eu goûté. Mais il allait faire l’affaire. Il était assez fort pour faire brouiller son esprit et lui permettre d’oublier. Quand l’eau commença à devenir trop froide, Antonin entreprit de sortir du bain et d’aller se préparer quelque chose à manger, histoire d’avoir quelque chose dans le ventre. Une serviette nouée autour de la taille et les cheveux dégoulinants, le mangemort s’affaira à se préparer un semblant de petit déjeuner. Il ne savait pas quelle heure il était, tôt le matin, la lumière était encore faible à travers les rideaux. Il était peut-être temps de réparer cette horloge mais il repoussait toujours le moment de jeter un simple sort sur l’objet. C’était pratique d’un côté, il n’entendait plus le tic-tac des aiguilles ni le son qui le dérangeait parfois. L’appartement était calme comme ça. Mais il faudrait le faire, tout comme il faudrait ranger l’appartement, il y avait un peu de désordre et son oncle n’aimerait pas ça. Il se mettrait en colère.

« Bon sang Antonin, il gît six pieds sous terre ! Tu t’en fous ! »

Il agita sa baguette devant la poêle dans laquelle se trouvait déjà un début d’omelette, à laquelle vint s’ajouter quelques champignons et herbes. Un des avantages et inconvénients d’être partit de chez lui, c’était d’avoir à se débrouiller seul sans l’aide d’elfes pour lui faire ses repas ou ranger derrière lui. Ça avait aussi ses avantages, il se sentait supérieur à d’autres parce qu’il n’avait besoin de personne ou presque pour vivre. Bon il y avait la petite fortune dont il avait hérité qui aidait pas mal aussi. Mais dans l’ensemble, Antonin était indépendant et se débrouillait même pour gagner un peu d’argent histoire de ne pas non plus dilapider la fortune que sa famille avait mis des années à bâtir. Il avait quand même un certain sens de l’honneur et de la famille, bien que cette dernière ne lui ai jamais montré de son côté.

Une fois son repas prêt et avalé avec une bonne dose de café – il n’arriverait jamais à comprendre ce que les britanniques avaient avec le thé, moldus comme sorciers cette boisson leur était presque sacrée – il entreprit de se changer et de ranger son appartement.

Au fil de la matinée les pensées d’Antonin s’éclaircirent pour se focaliser sur ses prochains jours. Rien de spécial n’était prévu, il n'avait même pas de mission pour son maître. Il y avait bien ce sorcier sang-mêlé qui avait été capturé et qui été soupçonné d'avoir permis à des sangs-de-bourbe de fuir et de se cacher. Mais comme on ne l'avait pas sollicité pour l'interrogatoire malgré le fait qu'il se soit énormément renseigné sur lui, il n'avait plus grand chose à faire.
Et puis il devait rejoindre MacNair au Chaudron Baveur. Un mangemort comme lui, qu’Antonin appréciait pour plusieurs raisons. Une de ses raisons était la boisson et c’était principalement une des raisons pour lesquelles les deux aimaient se retrouver, même si les soirées pouvaient se terminer de manière plus ou moins chaotique. Dans le meilleur des cas les deux finissaient affalés quelque part et se réveillaient avec la gueule de bois, dans le pire des cas, il valait mieux se tenir loin d’eux. Très loin même.

Dans le milieu de la journée, Antonin sentit la marque le brûler. Il lâcha immédiatement le livre de magie noire qu’il était en train de consulter, et toucha la marque qui le fit transplaner.

Il se retrouva dans une espèce de bicoque qui puait le poisson pourrit. Des relents d’iode et un vent frais indiquèrent à Antonin qu’il se trouvait quelque part en bord de mer. Dans la pièce se trouvaient Crabbe et Goyle. Antonin se retint de rouler des yeux. Avec ses deux idiots finis, pas étonnant que le sang-mêlé ne parle pas. Un enfant aurait été plus apte à le faire parler.

« Désolé mais y’veut pas causer. Alors on s’est dit qu’toi t’y arrivr’ait. »

Malgré le fait de voir ces deux trolls et leur incompétence à exécuter une simple tâche, Antonin reconnu que le moment était le bienvenue pour se défouler, après la nuit qu’il venait de passer.

Il poussa un grognement et dirigea son regard vers le sorcier. Il avait été ligoté grossièrement à une chaise et donnait l’impression de s’affaisser. Si les deux balourds s’escrimaient à le faire parler depuis un moment, ça n’avait rien d’étonnant. Il semblait malade et fatigué. Quand il croisa le regard d’Antonin, il perçu une légère lueur de panique avant de reprendre contenance. Bien, c’était un coriace, le jeu en serait beaucoup plus amusant.

« Enchanté de faire votre connaissance Mr Wallys. Je suis navré du traitement que mes collègues vous on fait subir, ils n’ont aucun sens des bonnes manières. Permettez moi de mieux vous installer. »

Le ton de sa voix avait pris des accents doucereux. Il s’approcha d’une démarche féline du sorcier qui ne montrait aucun signe de peur pour le moment, juste de la détermination.
Avec douceur, mais aussi fermeté, il desserra les liens pour permettre au sorcier de se redresser correctement sur la chaise puis les resserra fermement. La corde s’enfonçait dans la chair, l’empêchant de bouger.

« J’espère que vous vous êtes mieux installé maintenant. Nous allons pouvoir discuter tous les deux, sur un sujet qui me contrarie un peu. Voyez-vous – il prit un air faussement contrarié – j’ai entendu dire que vous cachiez des gens… des gens qui comment dire ? Seraient des sang-de-bourbe – il nota le léger changement d’expression du sorcier à l’entente du terme – oui je sais. Je ne voulais pas vous insulter ni insinuer quoi que ce soit mais vous comprenez à quel point toute cette situation est gênante – il posa une main sur l’épaule de Wallys, l’air compatissant – même très gênante.
Je comprends que ces accusations puissent vous choquer et je suis sûr que vous n’avez rien à vous  reprocher.
Mais le problème
– il prit un air très ennuyé – c’est que d’après nos renseignements, ces sangs-de-bourbe étaient aussi vos voisins. Encore une fois ce n’est pas un reproche, vous n’y pouvez rien, au vu de votre situation financière je comprends tout à fait que vous ne pouvez pas vous permettre de déménager. Et je comprends aussi l’importance des relations de voisinage, c’est important et j’ai personnellement eu une voisine moldue quand je vivais à l’étranger et elle était très charmante. »

Une vieille dame très charmante en effet qui avait eu le malheur de l’inviter un soir à dîner avec elle. Elle se sentait seule et cherchait un peu de compagnie. Il l’avait tuée assez vite puis s’était régalé des plats mexicains qu’elle avait préparé à son attention.

« Mais le problème c’est que ces gens… comment dire ça sans être vulgaire ? Ce ne sont pas des gens qui méritent de vivre. Ce sont des nuisibles dont il faut se débarrasser. Et d’après mes sources vos voisins ont disparus depuis quelques semaines, sans laisser de trace. Leur maison n’est pas vide. Ils ne sont pas partis en vacances, pas à cette période de l’année. Ils n’ont même pas laissé de mot.
Mais vous sembliez bien vous entendre avec eux. Je suis sûr que vous savez quelque chose. »

Il marqua une pause. Pendant tout le temps qu’il parlait, Wallys n’avait montré aucun signe de peur, n’avait pas baissé les yeux, il avait gardé cet air déterminé.

« Soyez gentil, j’ai des projets pour ma journée et dites moi juste où ils se trouvent. Coopérez et vous pourrez repartir. »

Toujours rien. Le sourire d’Antonin s’effaça pour une expression de plus en plus froide.

« Vous en conviendrez que c’est tout de même étrange toute une famille de sang-de-bourbe qui disparaît. Surtout avec leurs moyens financiers. Ils ont du êtres aidés. Encore une fois je comprendrais tout à fait que vous vous êtes sentis obligés de les aider, vous avez vous même une famille. Une femme, deux magnifiques jeunes filles qui sont étudiantes à Poudlard et un petit garçon. Si j’étais père je ferais tout pour les protéger. Qu’il ne leur arrive rien. Il serait dommage que vos filles décident d'enfreindre le règlement et de s'aventurer dans la forêt interdite, il y a tellement de créatures dangereuses là-bas. Et votre fils ? Un accident de balais est si vite arrivé, vous savez comment sont les garçons avec le Quidditch. Et votre femme, qui travaille dans une culture de plantes médicinales. Il serait dommage aussi qu’elle tombe sur une plante plus dangereuse, comme un filet du diable, ce sont des choses qui arrivent. Alors si vous savez quoi que ce soit, vous devez me le dire et je serait clément. »

Un léger sourire cruel s’imprima sur ses lèvres quand il vit l’expression légèrement paniquée du sorcier à la mention de ses potentielles menaces sur sa famille.
Il commençait à fléchir.

« Alors ? Rien ? »

L’homme garda une expression butée malgré une légère panique dans le regard.

« Je ne suis pas un homme patient, ne me faite pas perdre mon temps. Avouez ce que vous savez. »

Tout en parlant Antonin avait dégainé un couteau qu’il faisait tourner entre ses doigts ou bien caressait la lame avec douceur.

« Rien c’est dommage. Vous m’aviez l’air d’un homme bien. »

Il fit courir la pointe du couteau sur le visage de sa victime, traçant un sillon sanguinolent sur son visage. Malgré ça il restait silencieux.
Antonin recula de quelques pas et pointa sa baguette sur les cordes qui se resserrèrent lentement. L’homme poussa un léger gémissement. Bien, bien, bien.

« Vous devriez vraiment parler. Vous ne rendez service à personne en refusant d’avouer où ce cache cette vermine. Ces sangs-de-bourbe ne méritent pas de vivre. »

Les cordes se resserrèrent. Les gémissements se firent de plus en plus distincts.

« Le monde ne doit pas être souillé par ces rats. Nous savons que vous les avez aidés à se cacher. Et nous savons qu’ils se trouvent ici, en Angleterre. Alors ? Où les avez vous cachés ? »

Le ton de sa voix montait légèrement. Elle était plus froide, plus menaçante. Derrière lui, les deux trolls s’agitaient, nerveux. Ils n'avaient jamais été très à l'aise en sa présence.

« Arrête, tu vas le tuer avant qu’y parle... »

Antonin les fit taire d’un geste de la main. De l’autre il exécuta un petit mouvement avec sa baguette et les cordes qui enserraient le bras droit de Wallys se contractèrent d’un coup et il y eu un bruit de craquement d’os, suivit d’un cri de douleur. Antonin posa ses yeux sur le bras cassé de sa victime. 

« Ça fait mal hein ? Imaginez cette douleur pour le reste de votre corps. »

Un autre mouvement et le bras gauche se brisa. L’homme hurla de plus belle.

« Où sont-ils ? »

Il exécuta un petit mouvement en spirale et les cordes se mirent à chauffer. Nouveaux hurlements.

« Si vous tenez à la sécurité de votre famille, je vous conseille de coopérer maintenant. »

Il s’approcha de lui et vit les marques rouges que les cordes lui laissaient dans la peau. Il agita de nouveau sa baguette en murmurant et les cordes disparurent. De toutes les façons il ne pourrait pas s’enfuir. Il pris son visage fermement entre sa main, le forçant à le regarder. Wallys pleurait de douleur et Antonin se délecta des larmes.

« Si vous n’avouez rien, il me suffira d’un claquement de doigts pour que mes collègues trouvent et ramènent les autres membres de votre petite famille et je vous assure que certains seraient bien ravis de jouer avec votre femmes et vos filles, elles sont si jolies. Et votre petit garçon, il est encore tellement innocent, vous nous voulez pas qu’il voit son papa dans cet état ? Vous ne voulez pas qu’il vous voit pleurer ? Non, j’en suis sûr. Alors parlez, sinon je vous assure que vous serez témoins du spectacle de votre femme et vis fille se faire prendre par mes collègues et je lâcherais des acromentules affamées sur votre fils. Vivant. Alors parlez maintenant et dites moi tout. Et ne me mentez pas. »

La peur que Wallys n’arrivait plus à cacher provoqua un sentiment d’euphorie chez Antonin. Il avait gagné.

« Ils… ils sont – bredouilla Wallys – ils sont cachés dans une ferme dans le Yorkshire, une ferme avec un toit en chaume. Sous l’étable. Il y a des sorts… »

Un véritable sourire de jubilation ornait son visage.

« Bien, merci de votre coopération Mr Wallys, j’ai été ravis de vous connaître. Pour vous témoigner de ma gratitude, je vous jure qu’aucun mal ne sera fait à votre famille. C’est une promesse. Adieu Mr Wallys. »

D’un mouvement sec et rapide, Antonin tordit le cou de sa victime qui eu un craquement sinistre. Il s’écarta et se dirigea vers la sortie. Avant de transplaner, il leva sa baguette et fit apparaître la marque des ténèbres au dessus de la maison, puis il s’adressa aux deux abrutis.

« Je vous laisse le soin d’en informer le maître et merci pour ce petit divertissement. »

Il transplana, laissant en plan ses deux collègues qui n’en menaient pas large.

Il allait être en retard. Il prit tout le même le temps de se changer, ses habits avaient été un peu froissés et s’étaient légèrement imprégnés de l’odeur de poisson. Après s’être assuré qu’il n’incommoderait pas MacNair, quand même, il partit en direction du Chaudron Baveur. Quand il entra dans l’établissement, il était déjà là, un verre déjà posé devant lui. Autant pour la ponctualité, de toutes les façons ils n’étaient pas là pour un rendez-vous galant.
Il se fraya un chemin vers lui, hélant un serveur au passage et commandant un verre et s’affala sur la chaise en face de lui.

« Alors comme ça on s’fait désirer ? »

Il haussa les épaules

« Désolé, j’ai eu un léger contre-temps. »

Il avait une expression proche du chat qui avait réussi à croquer le canari de la voisine. Oui il s’était bien amusé. Et il espérait également passer une bonne soirée. Le serveur posa son verre devant lui.

« Et toi ta journée ? »

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty25.04.20 11:59

I know I ain't never gonna change.Bien que ta posture pue la désinvolture et le désintérêt, tu laisses traîner une oreille en plus de ton regard sur la salle. Tout ça pour pas grand-chose, de ce que t’arrives à percevoir, il n’y a rien d’intéressant, des commérages des déboires bien peu importants. T’as toujours eu cette facilité à te faire passer pour un pan de mur ou un morceau du décor, au choix. Une capacité qui t’a bien servi tout au long de ta vie. Quand t’ouvres ta gueule c’est généralement pas joli, tu le fais pour être entendu et remarqué, en même temps, tu ne prendrais pas cette peine pour ne rien dire ou pour quelque chose d’inintéressant. Faut bien que tu gardes ton énergie pour autre chose, essayer de vivre avec une once de normalité si c’était possible. Ce n’était clairement pas quelque chose qui t’allait, qui ne t’irait sans doute jamais. Même une fois accompagné, tu te doutes que vous continuerez de détonner d’une manière ou d’une autre. Sans doute que peu de gens le remarqueront, la plupart semblent avoir bien d’autres choses en tête que de prêter attention aux personnes autour d’eux.

Mais ton visage si fermé d’habitude daigne s’ouvrir et laisser passer en sourire en voyant le visage familier s’avancer vers toi. À la vue du sien, tu te doutes que sa journée a dû être ponctuée d’une nouvelle -ou activité- plus que plaisante. Sans même avoir entendu quoique ce soit, ta curiosité est piquée, tu changes de posture, tout en continuant d’être confortablement installé. À défaut de n’avoir rien eu de réellement d’intéressant au cours de ta journée, rien ne t’empêchait de te distraire à travers ce que ton homologue avait pu vivre ou faire.


« ▬ Un contretemps ? Va falloir qu’tu m’en dises plus, ça a l’air bien plus intéressant qu’une histoire d’chat écrasé. »


T’étais toute ouïe, y avait pas de soucis. Surtout que tu connaissais un minimum la personne et que tu savais pertinemment que ce qu’il allait dire serait intéressant. Tu roules un peu des yeux à sa question, laissant un soupir s’échapper de la barrière de tes lèvres assez peu discrètement. T’avais déjà vécu bien plus passionnant que ça comme journée, mais si t’essayais d’être positif, tu pouvais te dire qu’au moins elle était finie et que cette soirée ne pouvait que relever le niveau. Que t’avais plusieurs heures, même quelques jours de répit avant de remettre les pieds au Ministère, sauf affaire urgente.


« ▬ Morne au possible, j’bien crû qu’j’allais mourir d’ennui, mais j’me suis dit qu’tu serais trop perdu sans moi alors j’préféré faire un effort incommensurable rien qu’pour toi, j’espère qu’t’en es un minimum reconnaissant. »


Parfaite ironie, il saurait plus que bien s’en sortir en absence de ta présence, mais il aurait dû se trouver un autre partenaire pour cette soirée. Pas vraiment une mission insurmontable, en somme.


« ▬ L’moment l’plus trépidant, c’tait un mec dont l’jardin s’fait envahir d’Horglups, quelqu’un lui a soi-disant vendu du venin d’Musard pour s’en débarrasser mais quand il l’a utilisé c’fait qu’accélérer leur reproduction, y avait plus moyen d’foutre un pied dans c’jardin, une horreur. »


T’aurais certes pu vivre quelque chose de moins distrayant, même ne pas aller sur le terrain tout court, mais bon, quand on y pensait y avait quand même bien plus intéressant dans la vie que de devoir s’occuper de sortes de champignons à tentacules roses.

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty28.04.20 18:51





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☾☾ Une fine main blanche posa devant lui son verre de scotch et disparut trop vite pour qu’Antonin ne puisse la détailler avec plus de précision. Néanmoins son regard se perdit un moment sur le propriétaire de cette main. Il observa durant quelques instants le serveur slalomer entre les tables et les clients avec agilité, presque félin, le visage neutre, imperturbable. Il faisait tellement britannique, avec ses cheveux blonds cendrés bien coiffés, son uniforme impeccable malgré le travail qu’il effectuait et son long visage abordait un flegme à toute épreuve.

Ce n’était pas son cas, ni celui de son collègue, à qui Antonin reporta son attention. Ce dernier donnait l’impression d’avoir passé une journée mortellement ennuyeuse. Il allait devoir remédier à ça, surtout que lui aussi voulait définitivement oublier son début de journée désastreux.

Il avala quelques gorgées de scotch en grimaçant. Il pouvait se faire à beaucoup de choses ici, comme le mauvais temps, l’humidité, la viande bouillie et cette manie de tout arrêter pour le thé mais il ne savait pas si il allait se faire à ça. Ce n’était pas mauvais en soit mais il était habitué à d’autres types d’alcools, parfois bien plus forts et qui permettaient de tenir lors de longs hivers russes.

« Très intéressant. Bien que j’ai du faire le boulot de deux incapables, j’ai passé un bon moment. »

Il but une autre gorgée, voulant laisser un certain suspens. Et aussi bien choisir ses mots. Même si il y avait du monde et que personne ne semblait les avoir remarqués, il valait mieux être prudent, surtout pour lui. Son anglais était presque parfait, il avait eu le temps de bien le pratiquer, mais il restait parfois dans sa voix une légère trace d’accent qui trahissait ses origines. Et par les temps qui couraient, que ce soit chez les moldus comme les sorciers, il n’était pas bien vu de venir de l’Est.

« C’est vrai qu’on se perdrait presque ici, avec tout ce – il chercha le terme, butant sur le mot – ce sorte de nuage épais qui envahit tout le pays. Le brouillard. Mais t’inquiète pas je sais retrouver mon chemin, c’est rien comparé à chez moi. Et je t’en suis tellement reconnaissant que je t’offre la deuxième tournée. »

Il agita la main en direction du serveur pour qu’il vienne les resservir. C’était à la fois pour témoigner de sa sympathie envers MacNair mais aussi l’occasion de d’observer le serveur de plus près.

« Deux vodkas. Et de la vrai vodka. »

Il insista bien sur sa dernière phrase, croisant son regard avec celui du serveur, qui, s’en se départir de son flegme, hocha la tête avant de partir chercher ledit alcool.

« Avec ça tu oublieras tes Horglups. Vraiment je ne sais pas comment tu fais pour supporter de rester enfermé dans un bureau toute la journée… Si j’avais su que tu te faisais autant chier, je t’aurai proposé de venir avec moi. »

Il s’assura que personne ne pouvait les entendre avant de se pencher vers lui pour lui raconter sa journée.

« Tu sais le sorcier que Crabbe et Goyle devaient interroger ? L’ami des moldus ? Bref ces deux idiots étaient incapables de le faire parler alors j’ai du m’en charger. J’ai presque pas eu a me servir de couteau ou de ma baguette, les mots ont suffit pour qu’il panique et déballe tout. C’est pourtant pas compliqué, avec ce genre d’homme, les menaces suffisent mais ces deux crétins n’y ont pas pensé, ils savent que crier et cogner. On se demande pourquoi ils ont été recrutés. »

Le serveur revint à ce moment là, faisant flotter derrière lui le plateau portant leur commande et de nouveaux verres. Lorsqu’il fit un geste pour reprendre la bouteille et repartir avec, Antonin le stoppa en posant une main sur son bras, qu’il pressa légèrement.

« Non, on garde la bouteille.»

Il adressa un petit sourire au serveur qui perdit de sa contenance, dérouté par tant de familiarité. Ce dernier bafouilla quelque chose d’incompréhensible et acquiesça avant de se dégager de l’étreinte d’Antonin, non sans une certaine difficulté. Ce dernier le regarda partir, satisfait puis repris son récit, comme si rien ne c’était passé.

« Enfin maintenant qu’on a toutes les infos les autres vont finir le boulot. J’aurai bien aimer participer mais je n’ai pas été invité. Pourtant je suis sûr que je me serai encore plus amusé. Quand ce sera mon tour je penserai à toi. Les autres sont beaucoup trop classiques. »

Il roula des yeux à cette remarque. Tous mis à part lui venaient de Poudlard et ce n’étaient pas là bas qu’on apprenait à lancer des maléfices capables de faire rétracter les dents dans la mâchoire de la victime. Il fallait se montrer malin et curieux et tout apprendre soi-même.
A Durmstrang on savait au moins exécuter un videntrailles dès la fin de sa troisième année d’étude. Ici les élèves savaient à peine ce qu’était un sortilège impardonnable.

Tout ça parce qu’un vieux glucosé dirigeait l’école. Lamentable. Il fallait vraiment faire quelque chose ou les nouvelles générations seraient plus ignorantes que des trolls.

Il leva son verre, incitant son collègue à faire de même.

« J’espère que c’est pas une arnaque. »

Il but une gorgée. Parfait. Les verres ne resteraient pas vides longtemps ce soir.

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty30.04.20 0:59

I know I ain't never gonna change.C’était rare, que tu ne commences à écouter quelqu’un avec autant d’attention. Sans doute que la dernière fois, ça devait être ton père, mais pas du tout pour les mêmes raisons. T’avais eu peur des conséquences qu’il aurait pu y avoir si tu ne faisais pas correctement ce qu’il te demandait. Heureusement qu’il ne t’avait jamais demandé grand-chose une fois que tes notes avaient commencer à baisser drastiquement. Ici, tu le faisais parce que t’en avais envie, parce qu’il faisait partie des rares personnes que t’appréciais aussi et t’avais pas l’impression de l’avoir trouvé inintéressant un jour. Ou alors t’y avais pas porté attention, t’en savais rien et t’avais pas envie de savoir non plus.

T’avais un peu souri en l’entendant parler. T’étais pas vraiment adepte du concept de cracher sur les gens, mais t’allais pas t’en empêcher lorsque t’en avais l’occasion. Surtout que même si tu te doutais plus que bien ne pas être l’élément le plus pertinent des rangs du Mage Noir, il y avait quelques cas assez exécrables dont tu te serais vraiment bien passé.


« ▬ Si en plus t’as pu un minimum les r’mettre à leur place, ça d’vait rajouter d’l’amusement en plus ! Et au moins maintenant t’es sûr qu’c’est bien fait. »


On était jamais mieux servi que par soi-même de toute manière. Même si t’aurais trouvé ça excessivement distrayant que les deux nigauds dont tu ne connaissais pas encore l’identité ne rate lamentablement leur mission et au choix qu’on vous demande de vous occuper de leur faire passer l’envie de réitérer ça, ou simplement les regarder se faire descendre. À choisir, tu prenais sans aucune hésitation la première option, t’avais toujours préféré participer plutôt que d’observer. T’aimais pas faire partie du décor, ce qui avait pu te porter préjudice à quelques reprises jusqu’à aujourd’hui, et qui continuerait sans aucun doute.

T’avais même pas eu le temps de chercher le mot qu’il voulait trouver qu’il avait déjà posé le doigt dessus. T’en étais presque admiratif, d’aussi bien manier une deuxième langue, alors que t’avais parfois toi-même du mal avec ta langue maternelle. Même dans le cas où t’en aurais parlé cinquante, t’avais tellement pris l’habitude mâcher la moitié de tes mots que t’aurais pas vraiment pu la ramener.


« ▬ Bah, c’donne encore une bonne ambiance j’trouve ! Ah bah encore heureux, imagine on t’perdrait, ça baisserait pas mal l’niveau. Ah ouais ? Eh, j’te remercie c’super sympa d’ta part ! »


T’allais clairement en profiter, c’était pas tous les jours que tu pouvais profiter de ce genre de faveurs fallait dire. Surtout qu’il ne commandait pas n’importe quoi non plus. Ah bah plus fort c’était, mieux tu te porterais. En tout cas dans les prochaines minutes qui suivraient, demain t’en étais moins certain mais c’était l’avantage de n’avoir absolument rien prévu, tu pourrais même te réveiller à 16h avec un monstrueux mal de tête que ça ne changerait pas grand-chose.


« ▬ C’est certain qu’ce sera de l’histoire ancienne ! Parfois j’me l’demande aussi, puis j’me souviens qu’il faut bien passer par-là si j’veux décrocher le poste de bourreau un jour. Puis c’fils de pute de loyer s’payera pas tout seul non plus. T’inquiètes on aura d’autres occasion d’se mettre ça eeet on en profitera d’autant plus ! »


Déjà t’allais bien profiter de la soirée qui se profilait, sans te prendre la tête sur quoique ce soit. Tu t’étais un peu plus reposé et penché sur un bras en voyant qu’il faisait de même et en comprenant qu’il allait entrer dans les détails, si vous pouviez éviter de déjà vous attirer des problèmes, ça ne serait pas plus mal.


« ▬ Ouais ? Ça m’étonne même pas plus qu’ça, c’était même à prévoir qu’ils finissent par d’mander à quelqu’un d’autre que d’le faire. Au moins ils l’ont pas tué avant qu’il parle, on peut être contents. J’serais presque triste pour toi, c’tellement satisfaisant d’leur ouvrir la peau et d’les voir paniquer. Mais ouais, ils savent pas tout c’qu’ils ratent, l’plus beau c’est quand même d’leur faire croire qu’ils ont un moyen de s’en sortir jusqu’au bout, puis d’tout briser à la fin. J’crois bien que j’me lasserai jamais d’cette expression sur l’visage d’quelqu’un. J’imagine qu’le statut d’leur sang a dû jouer même si j’m’avance un peu trop. »


Au pire ils ne servaient pas là pour redire quoique ce soit. De toute manière, même s’ils avaient été présents, tu ne te serais absolument pas retenu, et t’allais encore moins le faire vu votre commande qui arrivait et qui ne resterait pas longtemps intacte. T’avais eu un sourire en coin lorsqu’il arrêta le serveur, ce qui sembla le perturber, en même temps c’était compréhensible, tout le monde ne devait pas faire ce genre de demande ou de gestes tous les jours non plus. C’est qu’il en devenait presque mignon. Tu ne t’étais pas gêné pour le reluquer alors qu’il tournait le dos et que ton homologue finissait son histoire. T’arrivais encore à faire deux choses en même temps.


« ▬ L’prochaine fois, invite-toi, c’sera plus simple eeet bien plus rapide aussi. Tu m’étonnes, t’aurais totalement pu prendre ton pied. Mais tu t’rattraperas bientôt, j’en suis sûr. C’gentil, faut dire que t’as toujours d’meilleures idées qu’les leurs aussi, ils deviennent presque tuants pour certains, t’en as c’sont des des pt’ites natures franchement. Ma dernière mission en binôme qu’est-ce qu’il m’avait saoulé. J’sais même plus son nom, mais p’tit brun assez jeune qu’à l’air d’avoir un ou plusieurs Brossdur dans l’cul, il savait tellement pas s’y prendre, on aurait dit qu’il allait s’pisser d’ssus. J’pas pu m’empêcher d’lui laisser un souvenir d’la mission en lui mettant l’doigts d’une des victimes dans s’poche, t’aurais du voir sa gueule quand il les a trouvés, j’bien cru qu’il allait claquer sur place. »


Tu pourrais te trouver des passe-temps un peu plus constructifs à l’avenir sinon. Mais ce n’était pas dans tes projets actuellement. T’avais levé ton verre jusqu’au sien, les faisant tinter dans un geste que t’espérais pas trop fort, ce serait plus que con de déjà casser les verres maintenant.


« ▬ Eh, positive, si ça l’est, on pourrait pas laisser passer un tel acte et on devrait s’occuper personnellement du cas d’celui qui nous a servi ça. »


Ça ne pourrait que rendre la soirée encore plus distrayante, même si après avoir bu tu devais bien te rendre à l’évidence que ce n’était pas ce qu’on pourrait qualifier d’arnaque. T’avais profité de la chaleur que l’alcool pouvait procurer après son passage, fermant les yeux pendant quelques secondes, gagnant un sourire en coin en les rouvrant.


« ▬ T’vois l’couple là en face ? J’te parie c’que tu veux qu’en même pas dix minutes j’peux nous débarrasser d’l’un d’eux discrètement. »


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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty02.05.20 18:57





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☾☾ Enfin une oreille attentive. Il comprenait bien que ce sujet de conversation n’était pas quelque chose à crier sur tous les toits, du moins pour le moment. Le jour où le Seigneur des Ténèbres prendrait pleinement le pouvoir et évincerait certains éléments gênants comme le vieux glucosé, ils seraient tous libre de placarder leurs exploits sur tous les murs du pays si cela les chantaient.
Cette pensée l’amusa. Ça ne lui déplaisait pas plus que ça de savoir que les gens pouvaient trembler rien qu’à la pensée de son nom.

« Je pense qu’ils ont compris comment il fallait faire maintenant. Enfin faut pas trop en demander non plus, je suis pas Raspoutine non plus. Je ferais pas ça tous les jours non plus, j’ai mieux à faire. »

C’est vrai quoi. Même si il se doutait que ce genre d’actions lui permettrait de bien se faire voir auprès du maître, il était pas non plus payé pour ça et si ils étaient nombreux, c’était pas pour rien. Il roula des yeux avant de finir son scotch d’une traite. Nouvelle grimace.

Non ça décidément il ne pouvait pas s’y faire.

« Si c’était pas le bordel chez moi j’y retournerais bien quelques temps. Je suis sûr que t’aimerais ça, de la neige partout, à perte de vue et pas d’autre bruit que le vent et le cri des loups. C’est une autre ambiance, mais faut pas avoir peur de perdre un membre. »

Il se perdit un instant dans les souvenirs de ses terres natales.

« La neige est si pure que tout ressort mieux dessus. Le rouge surtout. Enfin comme je te disais, en ce moment c’est compliqué, on peut pas faire grand-chose. Puis si il reste plus que toi et les deux idiots tu vas faire une dépression, et j'aimerais mieux pas – il marqua une pause – mais de rien, de toutes les façons on est pas là pour boire du jus de citrouille. Puis faut bien que je profite de la seul bonne chose que ce connard de Dimitri m’aie offert. »

Il était une des rares personnes à être au courant de ses affaires de familles glauques. Et le seul à comprendre accessoirement. Réprimant une insulte, il se focalisa sur le nouveau sujet de conversation.
Puis il appréciait vraiment MacNair. Il pouvait bien passer pour un radin mais il n’allait pas offrir des tournées à n’importe qui. Il était sûr que la plupart des autres ne savaient même pas apprécier un bon verre de cognac ni même réussir à tenir plus d’un verre de vin.

« Préviens moi quand t’auras décroché ton poste, faudra qu’on te trouve une hache digne de ce nom, histoire de bien trancher des têtes comme il faut et que tu passes pas pour un idiot avec une lame émoussée. C’est sûr que c’est pas donné ici. J’y comptes bien, j’espère même que je serai remercié pour avoir fait le boulot des autres et là tu viendras avec moi. »

Il pouvait déjà l’imaginer encagoulé et brandissant une belle hache au dessus d’une pauvre bête couinant de terreur. Malheureusement ce genre de pratiques commençaient à se perdre et c’était bien dommage. Si il pouvait bien envier quelque chose aux moldus, c’étaient qu’ils pouvaient se montrer inventifs en terme d’outils de torture, même si ils en avaient profité pour les utiliser sur eux, ces vermines.

« De vrais idiots… quand je suis arrivé, il était dans un triste état, j’ai du le réinstaller pour qu’il puisse parler correctement, ils ont pas du penser à en prendre un minimum soin alors que c’est la base. Oh ça pour une fois c’était drôle. Bon je me suis un peu amusé avec un couteau et les cordes j’avoue mais c’était vraiment plaisant d’avoir juste à utiliser les menaces. Une voix menaçante, j’appuie un peu sur mon accent de vilain soviétique et j’insinue que je vais laisser sa femme et sa fille se faire prendre par un confrère et donner son fiston chéri aux accromentules et il déballe tout. Tu vois la sueur qui coule de son corps et tu entends le coeur qui bat dans la poitrine. Mais je lui ai quand même brisé les bras et la nuque, c’est amusant de jouer le méchant russe mais faut pas déconner non plus, faut qu’il sorte les informations un moment donné.
C’est presque aussi jouissif que les voir se prendre la gorge en espérant que ça va pas les empêcher de crever. »


Il roula des yeux.

« Non t’as raison… comme si tous les sangs-purs avaient ça dans le sang justement. C’est comme l’autre Malefoy qui se pavane comme un paon, qui se sent plus pisser et qui se permet de nous donner des ordres. Celui là y a longtemps que je l’aurai livré aux moldus de chez moi, juste pour l’humiliation de se faire descendre par eux, avec leurs engins bruyants. Ou le goulag... »

Goulag. Le mot resta bloqué dans sa gorge. Des souvenirs remontèrent brièvement à la surface. Des lèvres contre les siennes. Un murmure à son oreille. Et du sang.
Heureusement le serveur lui apporta un peu de distraction. Il fallait dire qu’il était pas désagréable à regarder, un plaisir pour les yeux, surtout maintenant qu’il avait perdu de son professionnalisme. Enfin il n’était pas venu pour ça. Une autre fois peut-être.

« C’est plus simple en effet. De toutes les façons c’était presque trop facile, un peu de challenge de temps en temps ça ne fait pas de mal, il s’agirait pas de rouiller. »

Heureusement pour lui qu’il n’était pas en train de boire, sinon il aurait tout recraché sur son homologue. A la place il éclata de rire, ce qui provoqua quelques regards interloqués de la part de certains clients. Il les ignoras et ils replongèrent aussitôt dans leur conversation, pensa sûrement qu’il venait d’entendre une bonne plaisanterie. C’était presque le cas.

« Non ? Merlin j’aurai bien aimé voir ça ! T’es un génie, j’aurai bien aimé voir sa gueule. J’y aurai jamais pensé tu vois. C’est à se demander pourquoi il est venu, si il peut pas supporter une goutte de sang cette mauviette. Un fils à papa sûrement
– il sourit – la prochaine fois je tacherais de nous trouver un appareil photo, histoire d’avoir un album de souvenirs plus tard, histoire de passer du bon temps quand on sait pas quoi faire. »

Il fut secoué d’un autre rire. La soirée promettait d’être bonne.
Trinquant à son tour, soulagé de voir qu’on pouvait tout de même trouver de l’alcool digne de ce nom, il commençait à oublier les soucis du début de matinée.

« Crois moi si ça avait été le cas tout le monde aurait appris une nouvelle langue ce soir. Ça m’aurait pas déplut de jouer encore le grand méchant russe. »

Il tourna la tête en direction des deux tourtereaux. Ils s’échangeaient des regards énamourés franchement écœurants, à croire qu’ils n’avaient jamais vus un humain du sexe opposé avant.

« Ouais ? Si t’y arrives je paye toutes les tournées, sinon tu me fais découvrir un alcool de chez toi, j’en ai ma claque du whisky. »


Un sourire au lèvres, il s’affala légèrement sur sa chaise pour profiter du spectacle, vidant son verre au passage. Et la soirée ne faisait que commencer.

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty03.05.20 14:06

I know I ain't never gonna change.T’étais tellement plus détendu et attentif qu’il y a quelques minutes, rien que la manière dont tu te tenais le prouvais. T’étais plus avachi sur ta chaise comme si t’attendais absolument plus rien de l’humanité, à subir presque le temps qui pouvait passer. Il ne t’avait pas fallu une poignée de minutes pour te redresser un peu et venir plutôt t’appuyer contre la table, te positionnant inconsciemment plus proche de lui, mais de toute manière, ce n’était pas comme si ça pouvait te gêner d’une manière ou d’une autre. La promiscuité ne te gênait pas, tant que tu connaissais un minimum la personne, que ce n’était pas un strict inconnu qui commençait à tout se permettre. C’était quand même bien dommage qu’il n’y ait pas plus de gens qui puissent partager vos manières de vivre et de faire, mais dans un autre sens, c’était ce qui rendait le moment encore plus agréable là tout de suite, un peu comme une soirée hors du temps qui venait redorer ta semaine. Sans doute grâce à elles aussi que t’arrivais à ne pas faire encore trop de grabuge au Ministère pendant la semaine.


« ▬ Ouais, j’m’avancerais pas trop vite non plus, j’suis sûr qu’ils sont du genre à retenir un truc pendant deux jours puis juste l’oublier ou plus y faire attention.  Ah bah ça c’sûr, s’tu fais ça trop souvent, ils vont finir par t’prendre pour une ‘spèce de nounou, et y a mieux quand même dans l’vie. »


Surtout que bon, ça allait deux minutes là d’essayer de recoller les morceaux des gens qui ne savaient pas correctement s’occuper de leurs deux mains là. T’avais un peu souri en l’entendant parler de son pays. Dans un sens, ça faisait un peu rêver, la manière dont il pouvait le décrire. Surtout que t’avais quitté le Royaume-Uni qu’une seule fois dans ta vie. Pas que t’aies voulu spécialement le faire plus non plus, mais si l’occasion se présentait, y avait pas de raisons que tu refuses non plus.


« ▬ Tu m’étonnes, même si à part ce que t’as pu me raconter j’ai fait qu’lire des informations d’ssus et d’photos c’l’air tellement beau. Ouais ? C’donne envie quand tu l’décris comme ça, ça a l’air d’jà bien plus calme qu’ici, c’pas plus mal. Oh, y a bien pire qu’ça dans la vie j’pense d’toute manière. Eh, ç’doit être magnifique, c’serait bien que ça s’calme, tu m’as trop donné envie d’y aller maintenant. Qu’est-ce t’as cru, s’tu t’casses, j’serais capable de t’suivre, j’ai aucune envie d’rester juste avec c’branquignols. J’suis bien d’accord, plus les années passent, plus j’trouve ça d’geulasse de toute manière l’jus d’citrouille. Eh, t’mérites de profiter d’toute manière, faut bien qu’il serve à quelqu’chose. Puis l’plus important, c’est qu’tu t’en sois débarrassé. Faudrait qu’tu m’apprennes des insultes en russe à l’occasion tiens. »


Tu pourrais les utiliser pour  régulièrement insulter Dimitri, ou même des autres. Mais t’avais tellement peu de proches, peu de personnes à qui tu tenais un minimum, alors tu ne supportais pas qu’on puisse leur faire du mal d’une manière ou d’une autre. Ironique alors que t’étais le premier à te foutre des sentiments et de la vie humaine habituellement. T’avais de toute manière arrêté de chercher une quelconque logique avec ta personne, ça ne servait pas à énormément de choses. L’écouter était quand même bien plus intéressant.


« ▬ T’inquiètes, tu s’ras le premier à l’savoir, j’t’enverrai directement un hibou ou j’transplanerai pour v’nir t’voir et te l’dire ! J’tellement hâte de c’jour aussi, on s’éclatera bien à l’choisir aussi. Oh, ça dépend d’cas je trouve, c’peut être drôle de temps en temps de faire durer la chose et pas d’les décapiter tout d’suite trop facilement, quitte à passer un peu pour un con. Mais ouais, bon on est en plein Londres aussi mais c’abusé parfois. Y a intérêt à c’que tu l’sois ouais ! Sinon envoie-les chier l’prochaine fois franchement. Eh, quand tu veux, j’me libérerai quoiqu’je fasse si t’as b’soin. »


Surtout si c’était pour une mission que tu saurais beaucoup plus intéressante que quoique ce soit d’autre. Alors si en plus, tu pouvais la faire avec lui, c’était d’autant mieux. Puis ça faisait du bien d’avoir quelqu’un qui supportait et comprenait ton envie d’avoir ce poste. Un des seuls à qui tu l’avais exposée aussi. C’était pas ton père que ça allait intéresser non plus, faudrait déjà qu’il se souvienne de ton existence.


« ▬ Mais ouais, c’sert à rien d’commencer à sortir l’poing tout d’suite ou d’gueuler. Même si dans certains cas, y a pas trop l’choix. Ah ouais ? Aah, c’marche toujours bien ça, encore mieux avec l’menaces.  J’dore quand tu l’utilises, ç’fait son petit effet, rien qu’avec ça, ils doivent s’pisser d’ssus.  Aah, c’toujours une bonne corde sensible l’familles, surtout l’gosses. Mais ouais, c’clairement l’meilleur moment, bien plus qu’juste l’taper quand même. Nah c’sûr, c’d’ailleurs un peu plus drôle que s’ils balancent tout depuis l’départ alors que tu t’es à peine approché d’eux. Aah mais l’voir espérer c’toujours magique. »


Tu ne comprenais toujours pas comment certains pouvaient être certains que vous alliez les relâcher tranquillement et continuer leur petite vie comme si de rien était.


« ▬ Aah, j’supporte tellement pas quand il fait ça, j’juste envie d’lui foutre mon poing dans sa gueule, mais c’serait vraiment mal vu et j’pas envie d’avoir d’problèmes à cause de lui. Ça c’est une idée tentante aussi, ça l’ferait bien redescendre d’son piédestal, correctement en plus. »


T’avais posé ta main sur son épaule en sentant la difficulté qu’il avait eu avec le mot. T’avais pas l’impression d’être spécialement doué pour remonter le moral des gens, mais tu faisais ce que tu pouvais, c’était toujours mieux que rien. T’avais pas envie qu’il pense que t’en avait strictement rien à faire, parce que c’était pas le cas. Son rire était communicatif, t’avais pas pu t’empêcher de le suivre en repensant à ce fameux jour. Faudrait que tu fasses ça plus souvent, quand même.


« ▬ Imagine si on s’y mettait à deux, c’serait encore plus glorieux. Ooh tu sais, j’pense que ça vient quasiment tout seul quand t’es face à c’genre d’personne. J’te raconte même pas l’moment où il s’est r’tourné pour m’regarder avec s’yeux d’merlans frits là sans savoir quoi faire des doigts, il les a juste r’mis dans sa poche et il a pas arrêté d’trembler pendant tout l’reste. J’te l’fais pas dire, ç’joue les gros dur, ça a une grande gueule mais ça sait pas faire grand-chose d’autre que d’se mettre en avant. Ooh, c’serait tellement génial ouais ! On aurait tellement trucs à y mettre en plus, c’serait l’meilleur des albums d’tous les temps. »


Faudrait un bon endroit pour que personne d’autre que vous ne tombe dessus, certes, mais ça serait trouvable, t’en étais certain. Si y avait bien une personne sur terre pour te dérider, c’était totalement lui.


« ▬ J’regretterais presque que c’soit bon. Tu m’étonnes, c’doit être satisfaisant en plus d’être amusant à faire. Tu l’fais parfois gratuitement ? »


Pourquoi franchement avoir besoin d’une raison pour commencer à terroriser les gens franchement. C’serait un peu triste quand même, de toujours bien se tenir. Et vachement chiant qui plus est. Alors qu’ici, vous aviez absolument tout pour vous amuser, juste en face de vous. Peut-être que ça ne vous occuperait pas spécialement longtemps, mais ce serait toujours mieux que rien. Ah bah maintenant qu’il te proposait de payer toutes les tournées, c’était encore plus intéressant et motivant.


« ▬ S’tu veux on peux rendre ça encore plus piquant, on s’donne cinq minutes, pour s’en faire un et l’premier qui y arrive paye l’tournées. T’faire découvrir d’l’alcool, on fait ça quand tu veux, t’as qu’à passer ch’moi quand tu veux. Bon, j’suis écossais donc j’t’avoue qu’jai une bonne collection d’whisky, mais j’ai pas mal d’gin aussi si t’aimes ça. Au pire, on trouvera bien quelqu’chose que t’aimes, on a toute la soirée pour ça ! »

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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty04.05.20 14:09





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☾☾ L’ambiance se détendait, à son plus soulagement. Imitant son partenaire de soirée, Antonin se rapprocha à son tour, avec un léger temps de retard. Il fallait dire qu’il n’était pas habitué à ce genre de promiscuité, mis à part quand il repérait un joli garçon, là les choses se passaient assez vite. Mais  là il ne s’agissait pas d’une de ces fameuses soirées qui commençaient avec lui seul, et qui finissaient avec lui dans les bras d’un parfait inconnu.
Ce soir allait être une de ses soirées mémorables, une de ses soirées où il pourrait pleinement être lui-même, sans avoir à ce soucier d’être jugé. Avec lui il pouvait pleinement être lui-même et c’était libérateur.

« Ah non, j’ai autre chose à faire que réparer les erreurs des autres. On se demande ce qu’ils ont appris à Poudlard. Je dis pas ça pour toi mais c’est vraiment pas le même enseignement que Durmstrang. »

En même temps quand on voyait qui était à la tête de Poudlard. Mais pour ça il n’allait pas trop critiquer. Le directeur de Durmstrang, Igor Karkaroff ne valait sans doute pas mieux que le vieux timbré barbu. Antonin ne pouvait pas le voir. Il était le genre d’homme imbu de lui même, qui se donnait une apparence froide mais qui en réalité, était un lâche qui n’hésiterais pas à vendre ses proches pour sauver sa peau.

« La meilleur saison c’est l’hiver. Parfois il neige tellement qu’on reste bloqués chez nous, pas moyen de sortir même avec la magie. Je crois que c’est ça qui me manque le plus ici, la neige et le froid qui te mord les joues, tu sens presque plus ton corps et la neige…. c’est quoi le mot ? Ah… elle brille ? Désolé je me souviens plus du mot, enfin bref, la neige brille au soleil. »

Son sourire s’élargit, heureux de pouvoir partager un peu de son pays natal et de ses rares bon souvenirs d’enfance.

« J’ai déjà visité des pays où le soleil tape sans arrêt ou d’autres où la pluie ne s’arrête jamais. C’est beau, c’est magnifique mais ça ne sera jamais comparable avec ça. »

Il soupira. Ah ça c’était pas prêt de se calmer de sitôt.

« Dès que l’occasion se présente je t’embarque. Mais comme je viens de dire c’est compliqué, les moldus ont bien implanté leur régime et même les sorciers peuvent pas y échapper. Enfin je leur jette pas trop la pierre pour ça. Je suis pas totalement d’accord avec leurs idées mais je dois reconnaître qu’ils se sont bien démenés pour s’imposer, je comprends qu’ils veuillent faire durer tout ça. Par contre faudra qu’on te trouve de quoi bien te couvrir, je pense pas que tu supporterais ce genre de froid, quand on connaît pas ça peut tuer et j’ai vraiment pas envie que ça t’arrive. »

Il marqua une pause. L’idée lui plaisait bien.

« Je crois que ma famille a réussi à garder une deuxième propriété, ça serait parfait. Ça doit plus être entretenu mais ça sera pas un problème et puis au moins c’est isolé, loin des moldus et de leurs soldats rouges, ils viendront pas nous emmerder. J’ai jamais compris pourquoi on forçait les gosses à boire de ce machin, enfin je pense que c’est pas pire que le thé.
Et je compte bien en profiter ce soir, ce qu’il m’a laissé c’est pas rien, mais ça compensera pas tout ce qu’il m’a fait subir ce podlets ! »


Le dernier mot avait été presque craché et insinuait qu’il ne voulait pas entretenir le sujet plus longtemps. Il était venu ici pour l’oublier justement, pas parler de lui. Tout comme le sous-entendu de ne pas habiter dans la principale demeure des Dolohov, cette même demeure où il avait grandit.
Mais il était sincère quand il proposait de faire visiter son pays, il était sûr qu’il se plairait bien là-bas et puis ça leur permettraient de se changer les idées et de se reposer, entre un qui faisait le boulot des autres et un qui bossait pour le ministère en attendant sa promotion, un peu de vacances de ne feraient de mal à personne.

« Tiens, je viens juste de t’en apprendre une. Je crois que c’est l’équivalent de salaud chez vous mais si t’a envie d’un petit cours je suis ton professeur. Je t’apprendrais même à faire l’accent russe. »

Si ils pouvaient s'amuser tous les deux et avoir une occasion de plus pour terroriser les autres.

« J’espère bien ! On fêtera ça dignement, je nous ferai même un petit festin et je nous dénicherais les meilleures cuvées, y a pas de raisons.
C’est pas faux, j’en ai entendu plein des histoires comme ça, d’hommes ou de femmes qui ont été décapités en plusieurs fois, parce que le bourreau savait pas bien faire son boulot ou que la victime avait un cou trop épais. Mais je sais que tu feras ton travail correctement, j’en doute pas… vraiment c’est dommage que ce genre de pratiques existent plus chez les humains, je suis sur que t’y prendrais encore plus ton pied. Enfin je vais pas me plaindre de ce que j’ai mais c’est sûr qu’ils se font pas chier avec leurs prix. Oh ça si ça n’arrive pas, compte sur moi pour gueuler un bon coup. Je savais que je pouvais compter sur toi, et tu peux aussi compter sur moi en cas de besoin. »


Au moins il était sûr qu’avec lui il s’amuserait et qu’il ne ferait pas tout le boulot. Ils formaient probablement une des meilleures équipes, ils n’avaient parfois même pas besoin de parler, ils comprenaient ce que l’autre voulait dire.

« Mais il savent faire que ça ces barans ! Tiens une autre insulte, c’est pour dire idiot. Je sais pas si tu les as connus à Poudlard mais je te parie que c’étaient le genre de brutes épaisses pas capable de faire autre chose que de casser des dents. Un peu de torture psychologique c’est pas mal aussi de temps en temps, c’est sympa mais j’avoue que si j’avais pu, j’aurai torturé sa femme devant lui, histoire de bien le détruire. C’est parce qu’ils savent à qui ils ont affaire mais je t’avoue que je préfère quand même quand ils résistent, ça dure plus longtemps et c’est plus amusant. »

Enfin quand ils étaient trop coriace ça avait tendance à l’énerver et c’est là en général qu’il perdait le contrôle et qu’il s’oubliait un peu, mais jusqu’à maintenant, il n’avait tué personne avant qu’elle n’avoue ce qu’elle avait à dire.

« Il serait capable de t’envoyer à Azkaban parce que t’a salit son tapis ce souka sine, fils de pute et j’ai vraiment pas envie de tester ça. J’te jure là bas ce genre de… d’artocrate ? Là le genre qui est blindé et qui s’en vante, qui s’étale ils font pas long feu, ils ont pas de pitié, y a qu’à voir ce qu’ils ont fait au Tsar et à sa famille, liquidés, tous. »

Il hésita un moment avant de finalement poser sa main sur la sienne et d’y effectuer une légère pression de remerciement. Il était aussi sans doute le seul avec qui il pouvait s’accorder de rares moments de faiblesse. Il avait pas eu la vie facile non plus, comme lui et ça rapprochait forcément. Il n’y avait même pas besoin de parler. Son rire acheva de le réconforter. Après tout ils étaient là pour passer une bonne soirée, pas se morfondre.

« Je te le fais pas dire. Après j’ai rien contre initier les nouveaux, certains sont prometteurs ça se sent mais les autres qui on jamais vu de sang couler de leur vie, j’me demande bien ce qu’ils viennent faire ici, ou alors qu’ils se chargent d’autre chose, je sais pas de quoi, mais si ils sont pas fait pour le terrain je vois pas pourquoi on doit se les coltiner. Je parie qu’il ne savait même pas comment s’en débarrasser une fois chez lui, il a du les enterrer quelque part dans son jardin.
Faudra que je nous trouve un de ses modèles où la photo sort directement, comme ça on aura pas à attendre trop longtemps avant de les avoir puis ça fera un bon souvenir en plus, même si je pense pas pouvoir le léguer à qui que ce soit.»


Oh il était sûr qu'il devait avoir des cousins quelque part au fin fond de la Sibérie mais il ne les avaient jamais vu et n'avaient pas envie de les connaître.


« Moi aussi, même si je l’aurai pris pour une insulte… bah le reste du monde nous prends pour des méchants sanguinaires, je vais pas me fatiguer à prouver le contraire, surtout que c’est drôle avec certains, ils s’imaginent que j’ai une faucille et un marteau sous ma cape, donc oui j’aime bien faire croire que je suis venu répandre la terreur et le communisme ici et renverser la famille royale britannique. »

Il attrapa la bouteille en constatant que les verres étaient vides et les resservis, surtout qu’il avait maintenant confirmation que la vodka était bonne.
Il tendit la main pour montrer qu’il acceptait la pari.

« D’accord. Cinq minutes ? C’est comme si c’était fait. J’ai rien contre votre whisky mais j’aimerais changer un peu, enfin bon dans ce domaine là je pense que je peux te faire confiance. »

Avalant une gorgée de vodka, Antonin se leva de sa chaise et s’avança d’une démarche féline du couple. Ils ne semblaient pas l’avoir encore remarqué. Il n’avait aucune idée de comment s’en débarrasser mais il improviserait.
Il était de nouveau prêt à jouer au grand méchant russe.


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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty05.05.20 1:18

I know I ain't never gonna change.Franchement, tu ne savais pas qui avait pu le mettre sur ton chemin, mais t’avais déjà remercié Merlin à plusieurs reprises. Certes, t’avais bien vécu sans le connaître, mais ça avait été tellement plus morne, sans ce genre de soirées et t’étais certain que t’aurais nettement moins bien survécu aux réunions sans lui aussi. T’aurais pas pété un mot, tu te serais contenté d’observer au choix en croisant les bras, ou en te balançant sur ta chaise comme t’adorais le faire dès que t’en avais l’occasion. C’était quand même bien plus amusant de pouvoir parler d’absolument tout et de rien avec quelqu’un qui ne risquait pas forcément de juger non plus. T’avais sûrement été méfiant au début, tu l’étais avec tout le monde, mais ça avait changé du tout au tout depuis le temps.


« ▬ Bah c’sûr, vu t’compétences en plus c’serait dommage d’les gaspiller à ça. Oh, t’inquiètes, j’t’assure qu’on y apprend pas grnad-chose, j’toujours trouvé ça dommage, surtout l’dernières années, qu’est-ce que j’me suis fait chier. J’vais juste envie d’me casser et d’pouvoir m’renseigner d’mon côté sur tout c’qu’on nous interdisait. Faudrait qu’ils prennent un minimum exemple sur l’vôtre franchement, ç’leur ferait pas d’mal. »


Même aucun. Parce que bon, c’était pas vraiment ce qu’il y avait de plus sain que de garder les élèves dans une espèce de cage dorée en leur disant simplement que la magie Noire, c’était mal et qu’il ne fallait pas y toucher. Qu’est-ce que t’en avais à foutre de changer un hérisson en pelote d’épingles hein. T’avais dû lancer ce sort trois fois dans ta vie, et à chaque fois c’était pour un putain d’examen dont t’en avait absolument rien à carrer.


« ▬ J’trouve que c’est déjà l’cas ici, alors là-bas ç’doit être tellement magnifique. Ah ouais, tant qu’ça ? bah au moins y a même plus b’soin de s’trouver une excuse pour rester tranquillement chez soi. Eh, c’sûr que c’pas ici qu’tu trouveras beaucoup d’neige malheureusement. ‘Fin pas autant qu’là-bas c’sûr. C’doit être particulier comme sensation mais désagréable ! Mh…ouais on peut dire briller ou scintiller j’crois, mais j’t’avoue que j’suis pas l’meilleure personne pour tout c’qui est vocabulaire. »


T’allais pas être celui qui allait faire chier avec ça, ou encore avec un accent. Surtout qu’il n’était pas toujours présent le sien, et ça le rendait encore un peu plus spécial qu’il ne pouvait l’être.


« ▬ C’pas trop lourd à supporter l’chaleur si t’es plutôt habitué au froid ? Tu m’étonnes, c’doit être souvent plus calme et reculé qu’là où t’es allé, j’l’impression qu’c’est un pays tellement particulier contrairement à d’autres, eh. »


Peut-être que tu serais plus attaché au tiens si t’avais pas passé la presque totalité de ton enfance dans l’appartement que tes parents occupaient, si vous vous étiez rendu autre part que le parc juste à côté de chez vous deux fois par semaine, où c’était à chaque fois le même cirque. Tu restais à l’écart des autres, tu t’acharnais à dire que c’était par choix alors qu’au fond c’était bien plus parce que Thomas allait les voir avant, avait toujours été plus doué pour le côté social et les retournait parfois contre toi. En même temps, c’était tellement facile, t’étais le gosse taciturne, qui avait des vêtements trop courts pour lui, les anciens de ton frère sauf que t’étais déjà un peu plus grand que lui à l’époque.


« ▬ Eh, avec plaisir ! Même si tu r’fais un tour du monde, j’te suis, ça a l’air cool mine de rien. Ils sont déterminés, on peut pas leur r’tirer ça. T’as bien fait d’te casser pour l’moment ! J’préférerais pas non plus, surtout si j’pas eu l’temps d’visiter quoique ce soit avec toi. Même si j’te dirais bien qu’c’est pas l’froid d’ici qui arrive à m’déranger, j’éviterais d’faire le malin là-bas. »


Mourir de froid, c’était quand même une bien triste fin que tu préférerais éviter. Que t’allais éviter d’ailleurs, t’avais pas l’habitude de faire confiance aux gens, mais Antonin c’était différent. Déjà, tu l’écoutais quand il pouvait donner un conseil, plutôt que de l’envoyer chier comme dans la plupart des situations où tu te retrouvais.


« ▬ Avec l’magie, c’sera remis sur pieds bien plus rapidement qu’on l’pense. C’est l’rêve, d’pouvoir vivre à l’écart et tranquillement, surtout dans d’temps pareils. L’agitation d’la ville, ça va quelques mois, mais c’vite lassant. Ouais, au moins l’thé t’as des goût différents, même si j’préfère d’loin l’alcool, au moins c’goûte pas spécialement l’jus de chaussettes. Nah, c’certain, mais t’as bien l’droit d’prendre d’ptites ou grandes revanches. »


Vous ne pourriez ni l’un ni l’autre effacer ou changer ce qui avait pu se passer dans votre passé, mais dans ton cas, tu te disais qu’au moins t’étais celui qui était en vie, qu’elle était peut-être pas parfaite mais que t’avais appris à l’aimer d’une certaine manière. Tu ne pouvais que comprendre la haine qu’il avait mise dans ce mot, dont tu devinais le sens seulement. T’avais envie de lui changer les idées, t’allais lui changer les idées. Vous étiez là pour passer une bonne soirée, non ?


« ▬ J’la note, c’est toujours utile ! Ah bah avec plaisir, même si j’doute être l’meilleur des élèves, c’toujours intéressant. Pt’in, ce serait glorieux, t’imagines un peu leur gueule si on s’met tous les deux à avoir l’accent quand on les interroge ? »


Ça te faisait rire d’avance, déjà que vous arrivez à bien leur foutre les jetons de base, ça serait encore plus incroyable si t’arrivais à le maîtriser.


« ▬ Eh, merci d’avance ! Autant qu’on s’fasse une bonne virée, mémorable, même si elles l’sont toutes à leur manière. Ouais, j’pense bien que y en avait dans l’tas qui voulait juste prendre un peu leur pied au passage, tu vas pas m’faire croire que y en a un qui a choisi d’faire c’boulot par obligation en haïssant tuer. C’gentil, t’es bien un des seuls à avoir foi en moi à c’point là. Ouais, j’suis bien d’accord, c’pas la même chose les humains, c’est encore plus…satisfaisant. Mais bon, au moins y a certaines missions où on peut s’défouler alors j’vais pas m’plaindre non plus. Eh appelle moi s’tu comptes gueuler, j’veux voir ça absolument. Merci, j’hésiterai pas, j’sais que j’peux t’faire confiance et qu’c’est pas du vent c’que tu peux dire et faire. »


Il était pas ce genre de personne à embellir ses phrases pour essayer de faire passer un quelconque message, ce genre de personne à bien vouloir paraître sans trop agir. Puis tu le comprenais souvent, sans même avoir à te creuser la tête. Y avait eu cette affinité directement, qui était restée.


« ▬ Oh c’encore gentil pour l’qualifier ça ! J’crois qu’j’ai dû au moins l’croiser mais j’t’avoue qu’je me suis pas approché d’beaucoup d’monde à l’époque. Ça m’étonnerait même pas, ils savent faire que ça j’bien l’impression, mais bon, il en faut bien, eh. S’ils savent pas l’faire, ça nous arrange, ça nous en laissera plus à faire mariner et torturer psychologiquement. Ouais, l’prochaine fois tu pourras t’arranger pour pouvoir l’faire ! C’pas comme si c’était le genre de dommage collatéral dérangeant. J’te comprends totalement, c’limite frustrant quand ils craquent tout de suite alors qu’t’avais encore des tonnes d’idées pour l’faire parler. J’pas forcément envie d’attendre l’prochaine personne à interroger pour ça. »


Ça faisait un petit bout de temps d’ailleurs, que vous n’aviez plus eu le loisir de faire ça à deux. C’en était presque désolant, mais c’était le genre de choses qui pouvait facilement s’arranger. Enfin, là t’étais vraiment bien à l’écouter parler, t’avais pas trop envie de bouger non plus.


« ▬ Ouais, on va éviter d’le tester,ça sert à rien d’se faire envoyer en prison ou pire rien que pour ça. Vos insultes elles sont quand même beaucoup plus chantantes qu’les notres, c’serait presque sympa quand t’connais pas la signification ! Aah, ouais artistocrate. Bah c’t’un point positif parce que franchement ils servent pas à grand-chose à part faire l’tapisserie hein. C’bien plus violent qu’ici. »


En même temps t’avais l’impression que c’était pas trop difficile non plus. Tu lui avais encore un peu plus souri en sentant sa main sur la tienne. T’aurais voulu faire plus que ça, mais qu’est-ce que t’y connaissais aux gestes d’affection ? Absolument rien. Tu savais qu’un câlin pouvait réconforter, mais tu te voyais mal lui en faire un là tout de suite, autant attendre que vous ayez bu plusieurs verres, tenter et s’il appréciait pas tu remettrais la faute sur l’alcool, il avait bon dos.


« ▬ Ouais, c’certain, c’peut même être drôle par moment, et on peut avoir d’bonne surprises aussi. Pt’être qu’ils veulent plus de pouvoir ou une sensation d’grandeur ? Avoir l’impression d’être quelqu’un. J’sais pas trop. Ouais j’imagine qu’on a b’soin de quelques têtes aussi, mais c’fait pas tout eh. J’aurais tellement voulu savoir c’qu’il en a foutu, imagine il les a toujours dans s’poche parce qu’il sait pas quoi en faire ? Si c’pas l’cas, j’serais presque tenté d’essayer d’en faire pourrir et d’les lui remettre. J’avoue, c’plus pratique que d’devoir aller s’bouger et d’attendre avant d’voir à quoi ça ressemble ! Bah, ça nous fera d’bons souvenirs et dans l’pire des cas, on d’mande à être enterré avec, une fois qu’on s’ra mort, j’m’en fous un peu d’si la justice me tombe sur l’cul ça changera pas grand-chose. »


Puis c’était pas comme si tu comptais vraiment avoir une descendance non plus, en fait.


« ▬ Ah bah t’aurais eu toutes l’raisons d’mal le prendre ouais ! Bah ils sont pas mal cons aussi faut dire l’reste du monde. ‘Sont tellement naïfs et influençables, c’grave quand même. Mais t’as raison d’en profiter, c’doit être tellement drôle d’voir leur gueule à c’moment là ! J’payerais pour t’voir le faire, sincèrement. »


Tu roulais pas sur l’or, mais ce serait de l’argent bien dépensé. T’en étais plus que certain, et t’avais pas besoin de te poser la question plus longtemps maintenant. T’avais eu un nouveau sourire lorsqu’il avait tendu sa main, que t’avais pas hésité à toper en quelques secondes. Là, le niveau d’amusement de la soirée augmentait encore un peu.


« ▬ Parfait, c’ça que j’voulais entendre ! Ouais j’aurais pu baisser mais bon, vu l’monde c’un peu plus difficile d’être discret. J’te comprends, c’nul de boire toujours l’même chos,e mais j’te ferai goûter et découvrir plein d’autre trucs, t’inquiètes ! J’espère bien, j’ai pt’être pas l’meilleurs goûts, mais j’en ai quand même. »


Un minimum. Tu l’avais suivi, vidant ton verre avant de te lever à ton tour, optant pour une démarche nonchalante vers le couple, les mains dans les poches dans un premier temps, gagnant leur table, où tu t’étais un peu appuyé à l’aide de la paume de tes mains, te penchant légèrement vers eux et en attirant leur attention par la même occasion.


« ▬ B’soir, vous passez une bonne soirée ? On est d’solé, mais avec mon pote on s’demandait si - »


Quel maladroit tu faisais, t’avais dû t’arrêter dans ton excuse bidon que tu n’avais même pas entièrement trouvée, parce que t’avais renversé le verre de vin sur le chemisier jusqu’alors immaculé de la jeune femme, quel dommage. Ce qui n’était pas dommage, ce fut sa réaction, entre la surprise et l’agacement.


« ▬ …J’suis vraiment d’solé, j’vous repayerai l’verre s’vous voulez. C’m’arrive tout l’temps c’genre d’gaffes, d’coup j’me trimballe souvent avec une potion détachante, j’vais aller vous la chercher, mais c’sera plus pratique si vous l’enlever pour l’nettoyer. J’vais pas vous faire l’insulte d’vous laisser vous balader sans, mais c’qu’on peut faire c’est qu’vous vous changiez dans une d’cabines d’toilettes, vous m’la filer par au-dessus, j’vous la lave, la sèche, vous l’remettez et on en parle plus ? »


Vraiment pourri, ton plan, mais bon, fallait quand même faire un minimum rapidement. Et elle avait l’air d’y avoir cru, c’était même levée pour se diriger vers les toilettes, ce qui était un très bon point, d’avoir déjà réussi à les séparer. Ce serait bien plus simple pour s’en débarrasser en tout cas. T’avais esquissé un sourire au brun, une lueur d’amusement dans les yeux, avant de te relever et de partir en direction des chiottes. Là ça allait devenir encore plus intéressant.

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty06.05.20 20:05





Let's get this party started
It gets so lonely being evil
What I'd do to see a smile
Even for a little while
And no one loves you when you're evil
I'm lying though my teeth!
Your tears are all the company I need.



☾☾ Il ne savait pas réellement comment décrire cette ambiance. Elle lui plaisait bien, c’était déjà ça. Il se sent détendu, en confiance. La proximité ne le gène pas, ne le met pas mal à l’aise.
Tout ce qu’il sait en cet instant, c’est qu’il heureux de pouvoir se confier, sans être jugé, de pouvoir parler, tout simplement. Il sait que la soirée va bien se passer, et que même si ça veut dire se réveiller le lendemain avec une gueule de bois sur le sol de la cuisine ou même risquer de se faire jeter du pub parce qu’ils se seront montrer trop bruyants pour le reste de la clientèle, ça en vaut la peine.

« Non… j’ai eu l’occasion de jeter un coup d’oeil à certains de vos manuels, c’est assez décevant, pour la plupart… après je dis-pas que j’aurai peut-être aimé en savoir un peu plus sur les créatures magiques et la botanique, c’était au programme à Durmstrang mais c’était pas aussi appuyé que vous, ça m’aurait évité des mésaventures. »

Comme manquer de se faire arracher les doigts par un un chou mordeur de Chine. Il ne l’avouerait sans doute jamais mais il avait bien cru que cette fichue plante allait bien lui dévorer la main entière.

« Ici votre hiver est quand même assez gentillet, enfin je trouve. Ah ça oui, quand j’étais môme la neige m’arrivait parfois au dessus-du crâne, je pouvais pas sortir sous peine d’être ensevelit. »


Il baissa la main pour lui donner une idée de l’épaisseur que la neige pouvait avoir lors des hivers les plus rudes. Bon en même temps il était plutôt du genre minuscule quand il était gamin, ses souvenirs en étaient peut-être un peu modifiés.

« Je te cache pas que c’étaient les pires jours, j’avais rien à faire alors que je passais mon temps dehors, je pouvais y rester des heures, même si je tombais malade, après c’est pas comme si j’avais le choix, il y avait que ça ou la forêt.
Ah oui c’est ça scintiller. Merci quand même, au moins t’as compris l’idée. »


Au moins il ne se foutait pas de lui parce qu'il oubliait un mot ou les mélangeaient. C'était assez rare mais quand ça arrivait, les autres ne se gênaient pas pour lui faire remarquer.

« Nos étés peuvent être chauds mais ça dépends où t’es situé dans le pays, on a pas l’impression, même en regardant une carte, mais c’est immense. Du coup le climat est pas forcément pareil d’un bout à l’autre. Mais j’ai fais l’erreur d’aller me poser au sud des Etats-Unis sitôt partit, j’ai cru que j’allais fondre. »

Il était heureux de voir quelqu’un porter intérêt à ses terres natales et non le considérer comme un pays de fous dangereux. Ils pouvaient bien parler, ils n’étaient pas mieux. Qu’ils ouvrent un manuel d’Histoire et ils verraient bien qu’ils avaient été tout aussi sanglants.

« Attendons un peu que tout se tasse et promis on se casse. Si il y a un endroit qui te tente hésite pas, si je connais je te montrerais les plus beaux coin. Ah non crois moi, tu supporterais pas, alors je vais te dégoter une jolie chapka et une bonne chouba de qualité pour éviter d’avoir à te décongeler. »

Il n’aurait pas aimé avoir sa mort sur la conscience parce qu’il n’aurait pas supporté le froid ou tout simplement le fait de le savoir malade par sa faute. Et puis il était prêt à parier que ça lui irait bien.

« Quelques coups de baguette et ce sera comme neuf et même plus confortable. Personne pour venir nous chercher les emmerdes ou des sorts… je suppose que t’aime bien chasser parce que c’est aussi un des seuls moyens de bien manger. Faut pas croire mais y a quand même de la faune et de la flore, c’est pas que de la neige. Oh j’ai jamais vraiment compris cet engouement pour le thé… le café c’est mieux, ça réveille. De toutes les façons il est plus là pour me faire chier. »

Ce n’était pas tout à fait vrai. Il venait encore le hanter dans ses cauchemars, bien trop souvent.

« Dis pas ça, c’est sûr que c’est pas la langue la plus facile à apprendre mais tant que tu comptes pas lire Dostoïevski ça s’apprend.  Oh oui, j’imagine déjà leurs têtes effrayées. On brandit un petit couteau et on gronde et ils balancent tout directement.»

Surtout qu’ils étaient tous les deux assez grands, ils pouvaient s’imposer, en jouer.

« Crois moi, ce jour là je compte pas rester chez moi à compter les mouches. Je suis sûr qu’il existe de bons endroit en dehors de Londres pour fêter ça dignement.
Comme si on les forçaient. Et même si c’était le cas, je pense qu’ils ont finis par y prendre goût.
Faudrait être con pour ne pas voir que t’es fait pour ce boulot, les autres qui disent le contraire je leur mettrais bien mon poing dans le gueule.
Ah ça c’est ce que je préfère, pouvoir me défouler comme je veux. Il y a des jours où ça va pas et c’est plus que satisfaisant de pouvoir taper sur quelqu’un sans craindre les conséquences. Je le ferai à la prochaine réunion et je me priverais pas pour donner les noms des deux idiots. Tant pis si je passe pour un mouchard mais il est hors de question que ça dure. Merci. T’es sans doute le seul à qui je peux dire ça, les autres je me méfie. »


Il était le seul en qui il avait confiance à dire vrai. Après tout ce n’était pas à n’importe qui qu’il allait raconter que celui qui lui servait à la fois d’oncle et de père, qui le cognait dès qu’il en avait l’occasion, était mort de ses propres mains. Et inversement. Il devait bien être le seul au courant que la mort de ce bâtard de Thomas n’avait rien d’accidentel.

« C’est pour parler des béliers, ça leur va bien je trouve. C’est pas bien malin et ça fonce tête baissée. Ah t’étais comme moi, je préférais rester dans mon coin plutôt que de me mélanger aux autres. Ça et grossir les rangs, même si c’est pas une fierté. Surtout que je pense pas qu’ils puissent inspirer de la crainte à qui que ce soit, même un enfant se pisserait pas dessus en les voyant. Si je dois mettre la pression, je le fais, c’est tout. Y a pas plus frustrant, tu arrives avec ta baguette, ton scalpel bien affûté et ton sourire d'oupyr et ils se mettent à chialer, c’est pas drôle. »

Maintenant il lui tardait de pouvoir être envoyé en mission. Et peu importe les consignes, il l’emmènerait avec lui.

« Si je dois finir en taule, autant que ce soit pour un bon motif et pas parce que j’ai décoiffé sa tignasse décolorée. Les vôtres sont pas mal mais je t’avoue que j’ai un petit faible pour les françaises… ils peuvent se montrer très imaginatifs. Mais si tu trouve ça chantant attends d’entendre un russe chanter. Ça c’est puissant. Tout comme leurs manières d’agir, c’est direct, c’est puissant. Parce que pour renverser tout un régime comme ça, faut vraiment avoir peur de rien et rien à perdre. Même Raspoutine y est passé et crois moi c’était pas un sorcier de pacotille. »

Le sorcier Russe n’était pas très bien connu ici alors que chez lui il était vu comme une légende.
Il retira sa main doucement, soudain mal à l’aise tout en lui rendant son sourire. Ce genre d’attitude c’était encore tout nouveau pour lui. En général quand une main s’approchait de lui, c’était pour lui foutre une baffe. Et il ne savait pas si il était du genre tactile ou pas.

« Sûrement mais ils déchantent bien vite. Tout le monde n’est pas fait pour ça, faut voir la réalité en face. Mais certains sont coriaces, ils pensent qu’un jour ils ne vomiront plus leur tripes après avoir vu une gorge tranchée mais c’est faux. C’est dans les gènes ça.
Je ne veux pas imaginer l’odeur par contre… le pauvre, si il ne sait pas quoi en faire il a qu’à les planter, peut-être bien qu’un arbre poussera. Même si j’aimerais bien voir la tête de celui qui développera les photos. On se prendra nous même avec un grand sourire devant un cadavre, ça lui fera un bon souvenir à lui aussi. Ouais de toutes les façons je vois pas à qui d’autre ça servira de voir ça, ils comprendraient pas. Où alors on fait publier ça pour la postérité. »


Il sourit à cette idée. Les photos en première page de la Gazette du sorcier, ça promettait d’être beau.

« C’est pour ça que j’aime pas les missions diplomatiques, presque à chaque fois j’ai le droit à une réflexion et on veut pas me parler alors que je me débrouille plutôt pas mal pour négocier. Par contre ne dépense pas ton argent pour ça, pour toi je le fais gratuitement. Je refuse que tu paies quoi que ce soit pour moi… sauf une tournée. »

Il lui lança un petit sourire en coin. Il avait bien conscience d’être plus privilégié que lui au niveau financier et de plus il ne pouvait pas concevoir qu’il paye pour ça… il lui faisait sur demande, quand il le voulait. Mais il ne voulait pas non plus qu’il pense qu’il aie pitié de lui, c’était totalement faux. Alors il pouvait bien le narguer un peu, juste pour lui montrer qu’il ne le prenait pas de haut.

« Bon alors qu’est-ce qu’on attends ? Plus on est de fous, plus on rit, c’est bien comme qu’on dit ? Faudrait que je te fasse aussi découvrir d’autres trucs comme la tequila, mais fabrication artisanale, ils plaisantent pas avec ça les mexicains et ça te tue tous les microbes de ton corps en une gorgée. »

Il l’observa renverser de manière parfaitement accidentelle le verre de vin sur le chemisier de la jeune fille. Bien, il lui restait le tourtereau, c’était plus facile pour lui. Il laissa son accent prendre le dessus.

« Faut l’excuser, c’est un grand maladroit. Oh mais faites pas cette tête, il va rien se passer avec votre fiancée, elle est mignonne c’est vrai mais elle est pas son genre, faut pas être jaloux ! Elle va revenir et toute propre en plus ! »

Il s’était installé juste à côté de lui. Il colla son genoux contre le sien de manière tout à fait innocente. Il se mit à rire, l’air de rien.

« Je vous assure il est pas méchant, il ferait pas de mal à une mouche, il doit être tout penaud à l’heure qu’il est… je vais devoir le consoler toute la soirée, je suis sûr qu’il s’en veut à mort. Oh et puis si il arrive pas à retirer la tâche ça vous donnera une occasion de se débarrasser du chemisier si vous voyez ce que je veux dire... »

Il colla plus son genoux contre le siens. L’homme tenta de se décaler mais il risquait de s’enfoncer dans le mur. Doucement, mine de rien, il posa une main sur sa cuisse, la tapotant d’une manière qu’il voulait affective.

« Faites pas l’innocent, vous savez ce que c’est quand on est amoureux, on contrôle plus rien… puis je vais pas vous jeter la pierre, elle est mignonne. C’est quoi son petit nom ? »

Il rit à gorge déployée en voyant sa mine déconfite. Sa main glissa un peu plus haut, plus lentement.

« Ne faites pas cette tête ! Je ne vais pas vous la piquer non plus, je ne suis pas le vilain soviet vous savez… et puis sans vouloir l’insulter elle n’est pas mon genre, même pas du tout… j’ai d’autres préférences. »

Sa main glissa plus haut pour s’attarder sur son entre-jambe, effectuant une légère pression. L’homme serra les jambe et tenta de se dégager.

« Elle en a de la chance votre fiancée, de vous avoir. Vous êtes bien assortis, vous êtes tous les deux... »

Il ne put terminer sa phrase.

A ce moment là deux choses se produisirent.

La fille revint en courant vers leur table, débraillée, Walden derrière elle, l’air innocent. Quant à l’homme, il se leva vivement, le visage cramoisi. Hors de lui il se mit à proférer des insultes et des menaces en s’égosillant. Antonin sourit, incarnation de l’innocence même.

« Ça te fait rire, sale soviet ? Vous êtes des malades toi et ton copain ! Viens chérie, on s’en va ! »

Il se rejoignit sa fiancée à grandes enjambées, la tirant presque derrière lui.
Juste avant de partir, il lui lança une dernière insulte, qui claqua comme un fouet dans toute la salle qui assistait à la scène, médusés.

« Sale pédale va... »

Antonin resta assis, gardant son sourire goguenard sur le visage malgré l'insulte difficilement supportable. Dès que Walden l’eu rejoint, il se tourna vers lui.

« Qui a gagné ? On est ex aequo ? Je t'avoue que j'ai pensé à consulter ma montre. »

Ne rien laisser paraître.

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty07.05.20 22:56

I know I ain't never gonna change.La soirée ne fait que commencer, et tu t’y sens déjà si bien. Mieux que si t’étais resté planté là seul à cette table en réfléchissant à la meilleure manière de déclencher quelque chose d’intéressant, qui aurait mal tourné que ce soit pour toi ou par la cible que t’aurais choisie totalement aléatoirement. T’aurais même pas pu dire que sa tête ne lui revenait pas, t’avais jamais compris le concept de juger les gens sur leur physique, t’arrivais à te faire ce genre de remarques uniquement après avoir pu les connaître un peu mieux. Enfin, tu profitais de ce moment, un des rares où t’étais loquace. En même temps, t’aimais pas parler pour ne rien dire et perdre ton temps avec des gens inintéressants. L’inverse d’Antonin, avec qui tu pouvais passer des jours entiers à converser, vers qui t’hésiterais même pas à aller pour entamer la conversation d’ailleurs.


« ▬ T’m’étonnes, rien qu’lire leur noms, ils sont pitoyables et t’sais que faut pas s’attendre à du grand art. Puis c’tellement vide ou inutile c’qu’on nous demande par moment, j’sais même pas comment j’ai fait pour tout réussir du premier coup, j’t’avoue qu’j’avais pas étudié la moitié. En soi c’pas les matières l’plus intéressantes, mais si un jour t’veux en savoir plus sur une créature en particulier ou même en général, hésite pas à d’mander j’pourrai sans doute t’aider ! Nah mais t’as des sales bêtes qu’traînent là, j’peux même pas l’voir en peinture. »


Et pourtant, avec ton travail c’était un peu raté. Mais tu savais qu’un jour tu pourrais avoir ta revanche sur elles alors tu prenais ton mal en patience, tout simplement. Ça ne devrait pas être trop difficile à faire, tant que tu voyais que t’avais une chance d’atteindre ton but. Parce que bon, si le jour où la place se libérait on ne te la léguait pas, il y aurait mystérieusement un mort, voire plusieurs qui te libérerait l’accès. Fallait pas exagérer non plus et penser que t’allais sagement attendre éternellement.


« ▬ Tu m’étonnes, surtout pour toi, ç’doit t’paraître totalement ridicule ! Eh c’devait être super impressionnant surtout quand t’es petit ! Mais vous d’viez pouvoir faire des igloos énormes et des batailles d’neige infinie ! Ici c’tait parfois un miracle quand tes boules étaient pas pleines d’boue là avec des cailloux à l’intérieur. Tant qu’ça ? C’devait tellement pas être pratique ! »


Bon au moins c’était une bonne excuse pour rester à l’intérieur et ne rien faire de spécial. T’avais eu un sourire en le voyant montrer le niveau de la neige. Ah bah c’est sûr que ça rigolait pas chez lui avec ça.


« ▬ T’m’étonnes ! C’tellemnt bien d’se défouler dehors quand on en a l’occasion, surtout quand t’jeune t’as tellement d’possibilités, pis même encore maintenant, j’trouve ça parfois plus reposant que d’rester à l’intérieur. J’t’en prie, c’pas non plus comme si c’que tu disais était incompréhensible, j’toujours été impressionné par t’manière d’parler franchement, j’sais pas comment t’as fait pour aussi bien maîtriser l’anglais mais chapeau. »


C’était quand même un minimum important de le souligner de temps en temps même si t’allais pas le saouler non plus dès que tu le voyais avec ça, le but était vraiment pas de le mettre mal à l’aise ou quoique ce soit.


« ▬ C’vrai que j’m’en rends pas toujours compte à quel point c’grand. Mais c’pratique t’as même pas besoin d’quitter l’pays pour être dépaysé alors ! Fait si chaud qu’ça là-bas ? Enfin j’suis bien content que tu t’sois pas posé là-bas, sinon tu s’rais pas arrivé ici non plus. »


Et ça, c’était tragique quand même. T’aurais même pas pu le connaître et t’étais pas certain de pouvoir aussi bien t’entendre avec quelqu’un d’autre. T’en avais pas spécialement envie en tout cas, ça ne te tentait pas le moins du monde puis t’avais pas à te poser la question vu que ce n’était pas le cas.


« ▬ J’suis sûr que c’sera l’meilleur voyage d’toute une vie ! Oh, t’sais j’suis vraiment pas très difficile, j’préfère éviter l’grandes villes mais s’non, absolument tout m’va. Puis j’te fais d’toute façon totalement confiance ! On aura du style au moins avec ça ! Oh, ça m’déplairait pas non plus qu’tu me décongèles t’sais. »


T’avais commencé à sourire un peu plus avant de reprendre une gorgée de ton verre. Si tu commençais déjà à déblatérer des conneries, faudrait peut-être que t’arrêtes de le vider aussi rapidement, mais t’en avais pas l’envie, ni l’intention.


« ▬ T’es en train d’me décrire le paradis là, c’pas possible autrement. J’l’ai jamais fait par besoin, mais ça m’dérangerait absolument pas d’le faire, c’sera encore mieux d’aller chercher nous-même notre nourriture. Doit y avoir d’grandes forêt aussi d’coup ? C’doit être tellement magnifique l’hiver. Moi non plus j’t’avoue, c’peut réchauffer mais ouais, j’préfère aussi l’café à choisir. Heureusement ouais, t’inquiètes sinon j’trouverais un moyen d’t’aider à l’dégager définitivement. »


Deux cerveaux valaient mieux qu’un de toute manière. Puis vous ne seriez pas de trop non plus contre un cas dans le genre, esprit ou non.


« ▬ C’l’air quand même pas mal compliqué ! Mais bon avec d’efforts, rien n’est totalement impossible non plus. Mais tellement, c’sera plus qu’jouissif, y aura pas plus convainquant qu’nous, c’moi qui te l’dit ! Même si c’tait dans tes projets, t’inquiètes pas que j’t’aurais sorti d’chez toi sans aucun soucis. Ah bah ça, c’sûr y a même plus d’un endroit, on pourra faire une tournée d’bars à l’occasion si on a la foi ! C’certain, en même temps j’peux qu’les comprendre aussi ! Merci, j’suis vraiment content d’être tombé sur toi, y a peu d’gens qui comprendraient aussi bien. Mais ouais, c’tellement détendant d’pouvoir s’défouler sur quelqu’un là, même si c’m’est d’jà arrivé d’y aller trop fort et d’tuer la personne mais bon, ils ont pas à être si fragiles là aussi ooh. Ouais t’as pas à t’en priver franchement, ils l’méritent. L’premier qui t’en traite ou qui t’en veux pour ça, j’le défonce, j’veux même pas entendre c’qu’il a à dire d’plus. Ça m’fait vraiment plaisir qu’tu m’fasses autant confiance, et j’peux t’assurer qu’c’est réciproque, l’autres y peuvent aller crever pour s’voir quoique ce soit. »

T’étais loin d’être le mec qui parlait beaucoup de lui-même déjà, même aux personnes dont t’étais proche. Mais dans le cas d’Antonin, ça n’avait pu que vous rapprocher et, au final, t’étais bien content de pouvoir en parler ouvertement à quelqu’un, sans risquer de te retrouver devant un tribunal ou quoique ce soit de chiant qui risquait juste de t’offrir un aller simple pour Azkaban.


« ▬ Ouais c’leur va bien comme tu dis. Au moins on peut pas leur enlever l’fait qu’ils aient d’la force. En même temps quand t’vois l’cas qu’il pouvait y avoir dans les élèves, ç’donnait pas du tout envie de commencer à s’mêler à eux hein. Ouais, ou alors c’quelqu’un qui prend facilement peur, même si on en croise pas tous l’jours ç’doit bien exister ! Mais ouais, faut bien teste si l’scalpel est assez tranchant puis ils t’déballent tout d’un coup, c’donne juste envie d’le leur balancer dans l’crâne, même si c’pas la bonne solution non plus. »


Pas toujours, c’était certes radical, mais pas ce qu’il y avait de meilleur, bien que certains méritaient juste ça, t’en étais sûr et certain.


« ▬ Autant éviter tout court, ouais. T’mérites pas d’y finir, autant qu’tu laisses ta place à quelqu’un d’autre.Ah ouais ? T’parles aussi un peu français ou pas du tout ? Eh avec un peu d’chance si tu continues d’boire, j’aurai pas à attendre longtemps et t’chantera pour moi ! Nah mais l’histoire d’votre pays, même si j’m’y connais pas trop, elle a l’air ultra fascinante. J’crois bien que j’pourrais t’écouter en parler pendant d’heures. »


Il avait une manière de raconter qui donnait envie d’écouter aussi. à moins que ça ne soit simplement parce que tu ne l’apprécies que tu réagissais de cette manière.Dans tous les cas, ça t’allait. Sentant qu’il retirait sa main, t’avais bougé la tienne, finissant par étirer plus simplement ton bras en le posant nonchalamment sur le haut de sa chaise, c’était plutôt confortable comme position, puis si jamais tu voyais ou qu’il te disait que ça le gênait, tu le bougerais y avait pas trop de soucis.


« ▬ Nah, c’sûr et heureusement d’ailleurs ça nous laisserait moins d’gens à tuer, t’imagines ? P’tain ouais, surtout ceux là qui ont rien subit pendant toute leur vie, qu’ont dû lancer deux sorts d’magie noir dans leur vie faut pas s’attendre à c’qu’ils gardent l’esprit clair dans d’moments pareils. Moi non plus, là il aurait raison d’vomir. C’serait presque beau ! On pourra lui d’mander l’prochaine fois c’qu’il en a fait en soi. Ah bah ça c’serait incroyable aussi, même s’il risque d’prévenir l’Ministère, mais c’fera une personne en plus à menacer ou dont on doit s’débarrasser, donc bon. Imagine l’cadavre en question c’sa femme ou son gosse. Nah j’suis bien d’accord, y a trop peu d’gens là qui comprendraient, autant garder ça pour nous, au moins on sait qu’ça nous éclate eh. Mais ouais, c’pourrait être une bonne idée aussi ! L’jour où on risque d’crever, comme ça on leur laissera un bon souvenir. T’m’étonnes, ils saoulent là aussi à pas t’laisser faire, ils s’prennent pour qui. ‘Fin c’est eux qui ratent quelque chose tu m’diras pas toi ! Eh, c’vraiment gentil d’ta part, j’apprécie. Et t’inquiètes pas pour ça, j’te paye toutes l’tournées qu’tu veux, au moins j’sais que tu les apprécieras. »


Et par conséquent, que ce n’était pas de l’argent jeté par les fenêtres. En même temps, c’était pas comme si t’en dépensait énormément hormis pour ton loyer et ta consommation d’alcool. Puis a te ferait plaisir de ne pas le dépenser pour toi-même de temps en temps. Qui plus est, ça te permettrait de le voir encore plus souvent, et t’allais pas t’en priver, en fait.


« ▬ Ouais c’bien ça ! Eh, quand tu veux, surtout si c’est artisanal, c’peux qu’être meilleur que c’qu’on trouve tout fait en magasin. D’toute façon, j’pense bien qu’on devra s’bouger à un moment ou à un autre une fois qu’on aura mis trop l’boxon ici. »


Changer d’air n’allait pas vous faire du mal de toute manière. Ça t’empêcherait de devoir te coltiner trop longtemps cette gourgandine si elle ne partait pas avant. Enfin, là tout de suite elle n’avait aucune raison de commencer à fuir ou quoique ce soit. T’aurais même été déçu si elle l’avait fait dès maintenant. Elle avait pas l’air spécialement rassurée, mais c’était un minimum compréhensible, t’avais pas la gueule la plus aimable qu’on puisse trouver. T’avais réussi à installer un sourire sur tes lèvres le temps de la suivre jusque-là. Au moins, les toilettes avaient l’air vides, ce qui était aussi un avantage assez considérable, personne ne t’empêcherait d’y rentrer en commençant avec une morale à deux noises. T’avais attendu qu’elle ne s’enferme dans une des cabines et qu’elle ne te cède son chemisier pour ouvrir un des robinets, histoire qu’elle croit un minimum à ton histoire, mais tu l’avais bien vite délaissé pour aller te poser contre la porte de sa cabine, ne tardant pas à sortir ta baguette, ce serait plus simple pour déverrouiller la porte.

Tu l’avais bien vue déglutir lorsque tu l’avais ouverte, essayant tant bien que mal de cacher ce qu’elle pouvait. Pourtant t’avais encore rien fait de mal, juste te poser dans toute l’embrasure de la porte et lui bloquer tout espoir de sortie, certes.


« ▬ Franchement, vu l’gueule de ton fiancé t’mérites bien mieux qu’lui tu trouves pas ? »


En soi, t’en savais rien, tu l’avais même pas regardé ce type, mais t’avais envie d’au moins te battre un minimum pour ce pari et ne pas laisser non plus Antonin gagner sans montrer aucune résistance. Tu t’étais avancé vers elle en venant poser une de tes mains sur sa taille, souriant un peu plus, de manière bien moins bienveillante qu’avant en te penchant vers elle. Elle s’était mise à balbutier tu ne savais trop quoi, t’en avais rien à faire en fait de ce qu’elle voulait et pouvait bien dire. Ça ne serait pas intéressant. Visiblement, elle avait un peu moins apprécié ton autre main dans son dos, elle s’était mise à crier et t’avais repoussé. En même temps, t’avais pas apposé beaucoup de résistance non plus, ça ne servait pas à grand-chose, puis t’allais pas la forcer plus que ça non plus. T’allais juste la suivre l’air de rien, rester dans les toilettes des filles ne te serait d’aucune utilité non plus. Ils étaient presque mignon comme ça là. T’avais pas pu t’empêcher de sourire en voyant que le mec avait l’air tout autant paniqué, comme quoi Antonin ne devait pas y être allé de main morte. Si ce qu’il avait pu vous dire t’avait fait rire, la dernière insulte envers ton homologue beaucoup moins. T’avais pris la première bouteille qui avait pu te passer sous la main, sans spécialement t’excuser à la table en question, ça ne servait à rien et t’avais mieux à faire, comme la lancer en direction de l’autre con, non mais oh. T’avais un peu soupiré avant d’aller t’asseoir en face du brun, repassant une main dans tes cheveux avant de t’installer plus confortablement.


« ▬ On peut dire ça ouais, ça me semble fair-play ! On a qu’à se payer une tournée chacun écoute, c’pas comme si on allait pas tenir eeet dans l’pire des cas si tu t’souviens pas d’où t’habites, t’sais bien que la maison t’es toujours ouverte ! »

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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty09.05.20 23:35





Let's get this party started
It gets so lonely being evil
What I'd do to see a smile
Even for a little while
And no one loves you when you're evil
I'm lying though my teeth!
Your tears are all the company I need.



☾☾ Les minutes s’écoulent calmement et pour la première fois depuis un moment Antonin commença à se détendre, à penser à autre chose qu’à son passé qui revient le hanter. Il n’y a plus cette peur, cette douleur qui l’empêche d’avancer.
Il vide son verre, se permet d’être moins crispé, plus détendu.

« Cette école se fout du monde, je veux bien que les temps aient changés mais d’après ce que j’ai pu voir c’est toujours le même programme. Je ne comprends pas cette volonté à vouloir protéger, à Dursmtrang on nous met dans le bain direct et personne ne se plaint ! Oui je pense que je serais fait chier à rempoter des fleurs magiques mais j’imagine que c’est toujours un plus. Oh merci, c’est vraiment sympa, en plus on rencontre pas les mêmes bêtes d’un pays à l’autre, ça serait pas mal d’échanger nos connaissances. »

Au moins ils auraient l’avantage de ne pas se faire surprendre et d’être mieux préparés. Mais il avait honnêtement du mal à comprendre les amoureux des bêtes comme ça. Il avouait que certaines étaient magnifiques voir terrifiantes mais y consacrer sa vie ? Certainement pas !

« J’attends que l’hiver arrive pour vous voir enfiler des pulls pendant que je resterais comme ça. Ah ça oui, et puis comme j’étais pas très grand tout me paraissait encore plus immense. Oh je jouais seul la plupart du temps, on ne recevait pas beaucoup de visites, j’avais bien une cousine mais elle était plus âgée… je préférais aller dans la forêt ou construire des palais en neige. Des cailloux ? Ah oui je vois… j’ai pas eu l’occasion de faire ça. Non, en plus quand il commençait à neiger comme ça ça ne s’arrêtait pas avant plusieurs jours. »

Ça ne l’avait pas dérangé tant que ça de jouer seul dans son coin… au moins personne ne venait l’embêter et ça lui permettait d’exercer ses petits loisirs personnels comme éclater les oiseaux avec une pierre.

« Je crois que je serais devenu taré si on m’avait empêché de sortir ou si on avait vécu en ville, j’aurai pas supporter la foule ou les soldats rouges. Oh tu sais j’ai bien été obligé d’apprendre pour me faire comprendre et d’éviter de me jarreter, surtout aux Etats-Unis, ils étaient dingues avec ça, ils supportent pas tout ce qui vient de l’Est et je voulais pas me faire descendre pour un accent. »

Et puis Dimitri avait eu ses méthodes pour lui faire rentrer quelques leçons dans le crâne.

« C’est tellement grand que les moldus on inventé une ligne de train exprès pour traverser le pays, le transibérien, ça doit bien prendre cinq jours pour aller d’un bout à l’autre… j’ai jamais testé. Oh attends, je vais te montrer... »

Il fouilla dans sa poche, il était sur d’y avoir laissé un morceau de parchemin au fond de sa poche. Quand il le trouva, il le posa sur la table, le lissa du plat de la main et tapota sa baguette dessus pour y faire apparaître une carte de son pays. Il y fit également apparaître quelques points.
Il se rapprocha également pour qu’il puisse mieux voir.

« Alors là tu vois c’est Moscou, la capitale… j’ai du y aller une ou deux fois… et là c’est Leningrad, c’est juste à côté que je suis né et que j’ai grandis, notre maison était située à l’écart pas très loin de la Volga, protégée par des sorts… et cette cousine dont je te parlais elle vivait à l’autre bout, près de la frontière avec la Chine. On pouvait bien transplaner ou utiliser le réseau de cheminées mais c’était très contrôlé et puis le climat interférait parfois. »

Il laissa Walden contempler la carte un moment, avant de la ranger dans sa poche.


« Oh et la chaleur ce n’est rien comparé à l’Australie, ça il est hors de question que j’y retourne, tout est dangereux, même leurs oiseaux, ils leurs ont même fait une guerre ! Non vraiment je te conseille pas, sauf si tu veux te faire bouffer la jambe par un requin. Moi aussi, j’avoue que ça fait du bien de pouvoir se poser un peu. »

Parce que jouer les vagabonds voyageur c’était amusant et agréable mais il était temps qu’ils se pose un peu, qu’il essaye de trouver un endroit bien à lui. Il ne pensait pas que l’Angleterre le serait mais pourquoi pas après tout, il n’avait rien contre le fait de voler à gauche.

« Dans ce cas on pourrait peut-être commencer par l’Amérique Latine, l’Amazonie c’est superbe et même la Cordillère des Andes, je suis tombé sur quelques villages sorciers nichés dans les montagnes, c’est une autre façon de vivre pas désagréable ! Mais j’ai bien aimé New York en ville, ils ne savent pas s’arrêter mais dans le bon sens, ça vie, ça bouge, c’est vivant. Oh t’inquiète pas que je m’en chargerais, je serais triste de devoir faire le reste du voyage seul. »

La bouteille commençait à se vider un peu trop vite à son goût. Ils allaient devoir en redemander une autre...

« Je te promets de te faire connaître ces merveilles et que tu apprécieras ! J’ai eu de la chance, juste avant de mourir ma babouchka, ma grand-mère m’a donné quelques leçons, j’ai jamais vu une femme aussi vieille tirer aussi bien, bon sang, elle me faisait un peu peur d’ailleurs, elle devait avoir un truc avec la chasse mais elle devenait une vraie tueuse. Immenses les forêts, j’ai du voir seulement un quart de ce qu’il y avait près de chez moi. J’entends encore les loups hurler les nuits d’hiver. Faudrait que je retrouve comment ma baba faisait certaines recettes, elle mélangeait de l’alcool avec des plantes, du café ou du chocolat, mais je suis pas sûr d’être à son niveau. »

Fallait dire qu’elle était morte trop tôt et que de toutes les façons, elle aurait jamais révélé ses secrets, même sous la torture.

« C’est surtout l’alphabet et les prononciations. Mais bon avec un peu d’entraînement tu pourras passer pour le vilain communiste avec moi, on se dégote une faucille et un marteau pour les éclater, ça ça serait marrant tiens, on doit bien trouver ça quelque part… j’imagine bien oui, surtout pour une occasion comme celle là, mais je crois pas que t’aurais eu trop d’efforts à faire. Oh oui, j’aimerais connaître autre chose que le Chemin de Traverse ou l’Allée des Embrumes, faut dire que j’ai plus vraiment le temps de jouer les touristes…
Je suis content aussi, je crois que j’aurai pas supporté d’être tout seul comme ça, à rien pouvoir partager. Oh pour ça ça m’est déjà arrivé, c’est pas non plus la mer à boire comme vous dîtes, le plus dur c’est de pas laisser de traces et au pire tu donnes le cadavre aux porcs, ça bouffe de tout ces bêtes là, mais vraiment de tout.
Ça c’est c’est vraiment sympa ! Et crois moi c’est réciproque, le premier qui t’emmerde j’lui plante un couteau dans les yeux, t’es le seul en qui j’ai vraiment confiance et qui me traite pas comme un sale étranger alors si je peux faire quoi ce soit pour toi, c’est bien ça.»


Parce que mine de rien il commençait a en avoir marre d’être traité de soviet et de sale communiste à chaque réunion ou chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Des amis il en avait peu alors ils recevaient tous un traitement de faveur de sa part, tant pour les autres.

« Faut bien qu’ils servent à quelque chose… j’ai jamais su me mélanger aux autres et puis ceux qui m’emmerdaient je leur faisais comprendre à qui ils avaient à faire.
Ils me coupent toute l’envie de m’amuser, vraiment ça m’énerve, ils ont aucun sens de l’humour, ils peuvent même pas faire un effort pour moi ? J’en fais bien un pour eux en sortant mon plus beau couteau, aucune reconnaissance, les gens sont plus polis de nos jours. »


Vraiment, ce manque de savoir-vivre…

« Je préfère éviter vu ce qu’on m’a dit sur Azkaban. J’offrirais bien une cellule cinq étoiles avec vue sur la mer à ce petit con de Malefoy tiens, on va pas non plus le priver de son luxe, il y survivrait pas ! Oui un peu, je suis pas resté longtemps en France mais ils ont de bons alcools aussi… surtout du vin. Je sais pas si je vais chanter devant tout le monde, je voudrais pas qu’on se fasse jeter tout de suite… mais promis je te chanterais ma préférée, Polushko Poyle, Plaine ma plaine, elle, c’est mon pays. Un jour t’aura le droit à un petit cours particulier… je te parlerais des Romanoff et de Catherine la Grande… mais si je t’ennuie avec ça n’hésite pas à me le dire, je peux être une pipelette avec ça mais si tu savais comme ça me manque. Faudra que tu me parles de l’Ecosse un jour, pour changer. »

Il n’allait pas monopoliser les conversation à chaque fois, surtout que ça le rendait vraiment nostalgique. Il avait beau être incapable d’y remettre les pieds, il y était attaché et ça lui manquait. Mais il y avait trop de raisons pour ne pas revenir. Et puis il avait envie d’en savoir un peu plus sur lui, même si il savait qu’il n’était pas très loquace à ce sujet, il avait vraiment envie de le découvrir plus. Il le regarda s’étirer et passer son bras autour de sa chaise mais ne dit rien. Comme toujours cette proximité était à la fois étrangère et agréable. Il avait l’impression de compter. Il se pencha un peu plus vers lui, ne sachant pas vraiment comment lui montrer que ça ne le dérangeait pas.

« On s’ennuierait vite ! Ces fils à papa pourris gâtés… ils pensent nous êtres supérieurs mais il seraient même pas capables de disséquer un vers de terre.
Je pense pas qu’on aurait vraiment besoin de le menacer mais pourquoi se priver d’un tel plaisir dis moi ? Ça sera l’occasion de le donner aux cochons tiens. Ils sont bon qu’à ça, les engraisser, même ces bêtes sont plus utiles.
Comme ça le jour où on a pas trop le moral on regardera ça et ça nous donnera l’envie de continuer, on en rempliera des tas des albums, crois-moi. On pourra même s’en offrir à Noël.
Pourtant ça aiderais bien mon accent par moments, si je fais si peur que ça pourquoi ils me laissent pas négocier, on ferait de meilleures affaires !
C’est normal voyons ! Dépensons plutôt l’argent dans de bonnes choses, ça je le fais quand tu veux alors que de la vodka je sais même pas comment en fabriquer et si j’essayais ça serais du poison. »


Après ils pouvaient toujours trouver quelqu’un pour tester. Et puis il n’avais jamais eu l’occasion de bien s’amuser avant, alors autant en profiter maintenant, avant qu’il ne soit trop vieux pour en profiter.

« Faudra qu’on s’organise un tour du monde des alcools, t’a déjà essayé le saké ? On ira prendre l’air quand on commencera à avoir trop chaud, t’en fais pas. »

Il mourrait d’envie de lui demander comment il s’y était pris avec la fille, mais vu son air effrayé et choqué, il avait du bien lui faire une belle peur mais il essayait encore d’encaisser l’insulte. Il en avait vu d’autres mais celle là pas, possible, elle était liée à quelque chose de trop mauvais dans son esprit.

« Merci »

C’était la moindre des choses, même si c’était plus marmonné parce qu’il était un peu gêné et embêté.

« Ouais faisons ça. Tu vois tu commences à raisonner comme un communiste, je crois que je déteins sur toi plus vite que je ne le pensais !  Faudra bien je pense, j’habite plus loin et après ce qu’on va se mettre, autant que ce soit avant que toi aussi t’aie oublié où tu habites. »

Il rit à cette pensée, même si l’idée de finir la soirée dans un caniveau ne lui plaisait pas tant que ça, autant qu’elle se termine bien et de manière confortable.

CODAGE PAR AMATIS

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty10.05.20 19:02

I know I ain't never gonna change.T’appréciais tellement pouvoir lui parler, partager tout ce que tu pensais sans devoir filtrer quoique ce soit en sachant en plus qu’il te comprendrait, ou ferait l’effort d’essayer si ce n’était pas le cas. Puis t’as l’impression que c’est partagé en plus, t’espérais en tout cas. T’avais jamais eu le cœur sur la main, mais t’étais sûr que tu ne pourrais pas juste te foutre de son sort. Pas après ces soirées que vous aviez pu passer et que vous alliez certainement vivre à l’avenir.


« ▬ J’suis bien d’accord, c’totalement ridicule et dangereux qui plus est dans un sens. Après l’élèves en sortant vont être encore plus perdus de s’retrouver face à c’qui les attends. Vous faites bien, c’sans doute beaucoup plus utile. Parfois t’en avais d’drôles qu’essayaient de t’attaquer, mais c’tait un peu trop rare à mon goût.  J’t’en prie si ç’peut t’aider ou que ça t’intéresse, j’le ferai avec plaisir. J’te l’fais pas dire, j’avais fait mon stage d’fin d’études en Norvège, c’fou comme tout c’que tu peux croiser est différent. »


Au moins ça avait été plus intéressant de pouvoir se confronter et voir quelque chose de nouveau. Certaines étaient intéressantes au Royaume-Uni, tu ne pouvais pas dire l’inverse, mais après y être resté des années à les étudier et les voir, tu t’en étais lassé. Surtout que ton engouement pour ces créatures n’était pas celui dont on pouvait rêver pour ce genre d’études.


« ▬ J’te forcerai à en mettre un aussi l’prochaine fois, ç’pourra être drôle. Ah ouais ? Quand on t’voit maintenant j’aurais pensé qu’t’avais été plutôt grand pourtant. C’pas plus mal de savoir s’débrouiller seul au final. Ouais, après y avait pas énormément d’neige par chez moi non plus. Ça d’vait être plutôt joli à voir, pt’être un peu lassant si ça s’étalait sur des semaines ? »


Tu te rappelais des semaines où la pluie n’arrêtait pas de tomber, t’avais jamais trouvé ça trop chiant, t’aimais plutôt bien t’installer à la fenêtre et juste observer combien elle arrivait à perturber la vie de chacun. Puis t’avais rien d’autre à faire non plus fallait bien l’avouer.


« ▬ Tu m’étonnes, imagine être enfermé en ville, c’doit juste être horrible. Tant qu’ça ? J’pensais pas qu’ils seraient aussi horrible rien qu’sur un accent. C’te manie d’foutre tout l’monde dans  l’même panier, c’ridicule aussi. Cinq jours ? Heureusement qu’on sait transplaner si on est pressé, eh. Mais ç’doit être relaxant comme voyage avec tous l’paysages qui défilent. On d’vrait l’faire un jour si ça t’tente. »


Si vous aviez l’occasion d’y aller un jour ça serait intéressant. Comme le plan qu’il s’apprêtait à faire, ça te permettrait d’un peu mieux visualiser. Ah bah à côté de ça, c’était rien du tout l’Angleterre. Tu t’étais un peu rapproché de lui pour mieux voir ce qu’il avait pu faire apparaître sur le parchemin en suivant ses explications.


« ▬ T’y es allé quand t’étais tout p’tit ou plus récemment ? J’magine que l’fleuve gelait en hiver, ça d’vait faire une énorme patinoire. Ah ouais, vous d’viez pas vous voir super souvent alors non plus, j’pensais pas qu’ce serait aussi grand et loin. Vous avez un réseau d’cheminées gardées dans l’pays ?  Vous pouvez pas utiliser celles qu’vous avez chez vous comme vous l’souhaitez ? J’suivrai tes conseils, j’éviterai d’poser un pied là-bas, c’pas l’air super sympa. Y d’vaient bien être énervés comme oiseaux ! ça m’tente pas plus qu’ça, j’t’avoue qu’mes jambes sont plutôt utiles j’aimerais bien l’garder. »


C’était quand même plutôt pratique pour pouvoir marcher et ce genre de choses. Surtout si vous comptiez voyager et faire ce tour du monde à un moment ou à un autre. Ce serait plus simple si t’étais pas un boulet pour lui à traîner la patte.


« ▬ C’toi l’expert en voyage, j’suis sûr qu’ce sera parfait, puis on s’donnera l’temps d’tout voir. C’doit être super paisible aussi là-bas, t’y es resté longtemps ? L’gens doivent avoir d’manières d’vivre tellement différentes d’ici Ah ouais ? ça t’donne pas l’temps de t’ennuyer au moins ! J’savais que j’pouvais compter sur toi, j’serais triste de t’laisser le faire tout seul parce que j’aurai été trop con pour ne pas t’écouter et pas m’habiller correctement. »


Y avait meilleure comme fin, surtout que c’était une des seules personnes à qui t’accordait ta confiance, alors t’avais toutes les raisons de l’écouter sur ce qu’il pourrait te conseiller, encore plus quand ça concernait son pays.


« ▬ Merci ! J’tâcherai de t’faire découvrir autre chose qu’les scones. C’trop cool, on dirait bien qu’t’as appris d’une des meilleures. Ça d’vait surtout être impressionnant à voir ! C’était p’têtre sa passion d’chasser ? L’ambiance d’vait être dix fois plus angoissante qu’la Forêt Interdite nah ? Eh, si tu t’entraînes, t’arriveras sûrement à son niveau, ou tu trouveras t’propres recettes qui s’ront pt’être même meilleures. »


T’avais un peu plus souri en l’entendant raconter ses souvenirs, des moments peut-être un peu trop rares,  ou trop courts, mais ils avaient existés au moins, c’était le plus important. Des souvenirs qu’il n’oublierait sans doute pas et qui avaient une connotation positive.


« ▬ J’viendrai t’faire chier tous l’jours s’il le faut jusqu’à c’que j’le parle correctement. C’doit s’trouver encore facilement si on sait où chercher ! C’serait même plus qu’marrant d’voir leur gueule à c’moment-là. T’inquiètes, j’te ferai découvrir plein d’autres endroits, même s’ils sont pas aussi beaux, au moins c’t’un peu plus calme et y en a avec d’valeurs sûres ! Mais ouais, même si j’aime bien être pas trop entouré, c’lourd à force quand même. C’est l’plus chiant aussi j’trouve de d’voir tout débarrasser comme si d’rien était là. Si j’tais pas en appartement, j’en adopterais bien, au moins c’serait utile. J’t’en prie, c’la moindre des choses,…j’tiens à toi. C’moi qui te r’mercies pour…tout. Ça m’fait plaisir qu’tu m’fasses autant confiance, j’ferais l’même chose pour toi sans hésiter.  J’pas d’raisons de t’voir comme un sale étranger alors qu’t’es la personne l’plus intéressante et sympa qu’j’ai croisé d’ma vie. Pis c’pas comme si ça allait faire d’toi quelqu’un d’mauvais. »


Tu ne voyais même pas l’intérêt de juger les gens là-dessus, mais bon, c’était pas nouveau que certaines personnes manquaient cruellement de neurones.  C’était peut-être bien pour ça aussi que vous vous entendiez bien, rejeté pour des raisons différentes.


« ▬ J’te l’fais pas dire. J’peux qu’te comprendre, j’ai jamais réussi non plus à mêler aux autres non plus, mais ç’pas beaucoup d’intérêt non plus. C’la meilleure d’chose à faire sinon on s’fait vite marcher d’ssus. Mais c’est ça. On dirait bien qu’ça les tuerait d’faire n’serait-ce qu’un seul effort. J’t’assure qu’si un jour j’passe sous ton couteau, j’chouinerais pour rien au monde. »


Déjà que c’était pas dans ton caractère de base, mais si en plus tu lui faisais face, tu ferais bien plus d’efforts.


« ▬ C’mieux ouais, autant en rester l’plus loin possible. Vu son poste au Ministère, j’pense qu’il s’en sortirait bien. Ah ouais ? T’parles beaucoup d’langues ? Ooh tu sais d’toute manière on finira par s’faire jeter, mais s’tu préfères faire ça en comité plus réduit, ça m’dérange pas ! J’ai hâte de c’jour, j’suis sûr qu’t’as un don pour raconter l’choses et l’rendre intéressantes, j’pourrais bien t’en écouter parler pendant d’heures, y a aucun moyen que j’te trouve ennuyeux t’inquiètes. Puis j’pourrais pas apprendre tout ça d’une autre manière non plus. S’tu veux, c’sera sûrement moins passionnant, j’suis pas très calé en Histoire,mais j’te dirai c’que j’sais quand tu veux. »


Y avait bien quelques endroits qui méritaient le détour sur lesquels t’avais pu tomber que tu lui montrerais à l’occasion, ce n’était pas comme si vous ne vous voyiez qu’une fois par an non plus. Heureusement, tu te sentais bien avec lui, mieux qu’avec quiconque, tu ne te serais pas montré aussi proche sinon. T’avais un peu souri en le voyant se rapprocher, au moins ça n’avait pas l’air de le déranger ou de le mettre trop mal à l’aise.


« ▬ Qu’ils l’pensent s’ils veulent au pire on leur démontrera l’inverse par l’gestes. J’avoue, j’crois même qu’ils oseraient même pas toucher l’vers d’terre. Oh, j’vois pas pourquoi on s’en priverait, c’sert à rien. Ooh, c’serait un magnifique cadeau qu’on pourrait s’faire j’avoue. Et utile en plus d’ça. Y a rien d’mieux qu’les bons souvenirs. J’pense bien ouais, on t’cèderait d’choses plus facilement qu’à d’autres. C’vrai, c’bien mieux ! On d’vrait peut-êter essayer d’en faire et puis l’faire goûter à des gens qu’on voudrait faire parler, dans l’pire des cas ils boiront quelque chose d’relativement bon. »


Ça ne changerait pas leur destin après tout. Mais sinon, tu pouvais profiter du moment présent là tout de suite, c’était pas mal aussi. autant vivre au jour le jour après tout, c’était pas en t’inquiétant pour un rien que t’allais pouvoir te sentir bien dans le présent.


« ▬ C’t’une des meilleures idées qu’j’ai jamais entendue d’ma vie ! Non jamais, j’en ai entendu parler mais j’ai jamais pu en voir ou en goûter ! Ouais, ça m’paraît être un bon moment pour s’en aller. »


C’était pas d’actualité pour le moment, ou en tout cas pas là tout de suite. Son remerciement sonne comme un peu étouffé, ou gêné, alors que c’était pas vraiment l’effet escompté. T’avais pas envie qu’il se sente mal à l’aise, surtout à cause d’un con comme l’autre là, ou même de quoique ce soit d’autre. Vous êtes pas là pour vous prendre la tête ou vous morfondre, mais en même temps t’allais pas lui faire la remarque ostensiblement, t’allais plutôt trouver un moyen de lui changer les idées, et même plus vite que ça.


« ▬ Eh j’apprends vite faut croire. Mais en même temps j’suis sûr que t’es un bon prof’ aussi ! Puis si tu déteins sur moi, j’crois qu’ça peut être qu’positif de toute manière. T’inquiètes pas pour ça, si c’nous permet de dormir confortablement dans l’lit ou l’canapé, j’risque pas d’oublier l’adresse de sitôt. Puis c’pas comme si j’avais aucune réserve là-bas non plus. »


Faudrait pas risquer de se retrouver à sec. Par contre, ce qui te faisait peut-être même encore plus chier que si ça n’arrivait, c’était les gens là autour qui continuaient régulièrement de vous lancer des coups d’œil, voir même de vous regarder continuellement, sans doute à cause de votre altercation, mais ça devenait exaspérant, à force. D’habitude, quand tu sentais qu’on te fixait un peu trop longtemps, tu te contentais d’en faire de même, et la personne abandonnait après quelques secondes, mais là, il y en avait quand même pas mal, même un peu trop.


« ▬ S’ils y tiennent tant qu’ça, j’vais leur donner une raison d’nous fixer. »


Du dos de la main, tu dégages un peu la table devant toi des verres et de l’assiette présentes, autant faire un peu de place ça ne te ferait pas de mal. T’avais certainement un peu trop bu pour avoir cette idée, encore plus pour l’exécuter, mais t’en as plus grand-chose à faire. Tu prends appuis sur la banquette avant de monter sur la table, comme si t’étais déjà pas assez grand sans ça. Pas comme si ça te préoccupait beaucoup tant que tu ne risquais pas de te prendre une des poutres ou une lampe, tu prends ta baguette juste pour pouvoir augmenter le volume de la musique d’ambiance, au moins ça couvre les conversations restantes autour de vous. T’es presque certain de voir le serveur se détourner d’un air résigné, sans doute fatigué de voir que vous n’aviez pas fini avec vos conneries, bah il avait pas encore tout vu.

Au fond, tu sais pas trop ce que tu fous là, ni ce que ça te rapportera, mais t’as pas envie de te poser des questions, t’es là pour te vider la tête, t’es là pour revoir et faire sourire Antonin, quitte à être ridicule, c’est pas ça qui t’arrêteras. Tu te laisses porter par le rythme,  que ce soit ta tête, tes jambes ou tes bras. Ça n’a sans doute pas de sens ou beaucoup d’harmonie mais c’est le dernier de tes soucis. Parce que y aura pas ton père pour t’engueuler sur tes manières de te tenir ou te rabâcher combien tu le décevais. Parce que y aura pas Thomas non plus pour te gâcher la vie comme il savait si bien le faire, t’étais totalement libre de tes mouvements et de tes paroles. Libre au point de faire fleurir un sourire naturel bien trop rare sur ton visage, un semblant d’éclat de rire à danser comme un con là sur la table, mais si t’es heureux, tu connais un moyen de l’être encore plus là tout de suite. T’arrêtes deux minutes de te mouvoir n’importe comment pour te pencher un peu vers le brun et lui tendre une main.


« ▬ S’tu veux en profiter avant qu’on s’fasse définitivement jarter, c’est l’moment. »


Peut-être qu’il aurait pas spécialement envie de te suivre, mais si c’était le cas tu pourrais toujours continuer pour lui jusqu’à ce qu’on ne vous vire effectivement des lieux.


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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty12.05.20 16:15





Let's get this party started
It gets so lonely being evil
What I'd do to see a smile
Even for a little while
And no one loves you when you're evil
I'm lying though my teeth!
Your tears are all the company I need.



☾☾ Regrettait-il toutes ces années de solitudes, toutes ces années à n’avoir pour d’autre compagnie que lui, les coups et le sang ? Oui, sans doute un peu. Mais sans doute était-ce là une forme d’endoctrinement. Après tout il n’avait eu que de rares compagnons de jeux et même en grandissant les quelques moments de sociabilité qu’il avait pu former s’étaient limités à des conversations très banales et brèves, rien de très poussé. Ici c’était tout autre, c’était libérateur de pouvoir dire ce qu’il avait sur le coeur, ce qu’il pensait sans la crainte qu’on ne le juge ou qu’on se moque de lui. Et le fait de savoir que ça avait été la même chose pour lui et bien ça comptait énormément et ça changeait tout, vraiment tout.

« J’ai toujours été surpris d’entendre parler de Poudlard comme la plus grande école de sorcellerie. Vraiment ? Je n’irais pas dire que Durmstrang soit la plus grande mais comparée à d’autres écoles Poudlard ce n’est rien. Regarde Uagadou la plupart des élèves sortent de là en étant pratiquement tous des animagi et il utilisent la magie sans baguette, reconnaît que c’est bien plus utile quand même. En Norvège ? Je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter, c’était bien ? »

Quand il s’agissait de découvrir et d’apprendre, Antonin n’était jamais le dernier partant. Après ce n’était pas tant les créatures qui l’intéressait le plus, il devait bien l’avouer, mais tout le reste. Sans doute ces années à vivre coupé du monde, sans doute.

« Essaye un peu pour voir. Quoi que… je pourrais le retirer et sortir torse nu sous la neige sous vos yeux ébahis, c’est pas de la poudreuse qui va me faire peur ! Je me suis bien rattrapé on dirait puis ça avait ses avantages. C’est sûr que quand je suis arrivé à Durmstrang j’étais déjà plus débrouillard que certains. Oui ça pouvait l’être mais ça ne me dérangeait pas tant que ça, je n’aimais juste pas quand ça m’empêchait de sortir. »

Rester enfermé avec Dimitri. Heureusement dans ces cas là la bibliothèque familiale était d’un grand soutient, un refuge mais il aurait cent fois préféré endurer l’étreinte glaciale du froid russe que celle violente de son oncle.

« Oui, la ville avait un côté trop… industriel, les moldus essayaient de tout reconstruire après la guerre, ça été pas mal touché par leurs armes explosives, là, les bombes et tout leurs machins. Oh bah ça je crois que j’ai été bien malin non plus de choisir les Etats-Unis directement, mais bon eux ils peuvent bien critiquer ils ne sont pas mieux. Oh oui j’imagine, même si c’est pas la grand luxe au moins tu peux profiter et te reposer. Ça serait bien tient, même si c’est pas très luxueux au moins ça fait voir du pays. »

C’était même une bonne idée. Puis ça serait aussi l’occasion de lui faire découvrir certaines traditions et certains plats tranquillement. En tout cas il appréciait grandement de voir quelqu’un manifester un réel intérêt pour son pays.

« J’y suis allé une fois avant ma rentrée à Durmstrang pour aller chercher des fournitures et tout ce qui va avec et aussi quand Staline est mort, pour l’hommage. Oh ça oui puis c’était bien épais en plus, il y avait peu de risque que ça craque. Non et puis elle était très investie dans le partit, je crois qu’elle a rejoint l’armée rouge mais je lui en veux pas, elle avait ses idéaux. Non il fallait des autorisations et elles n’étaient débloquées qu’après, on devait spécifier où on comptait aller, voir qui, combien de temps… les conversations sont surveillées de partout. Pourtant c’est joli mais bon sang ! On dirait que tout a été fait pour te tuer. »

Au pire ils pouvaient toujours faire un rapide tour du pays mais il n’était sûr de supporter la chaleur encore une fois, ni lui non plus, ils ne venaient pas de milieux réputés pour leurs grands soleils.

« Et puis il y a des choses que j’ai pas encore pu voir, ça sera l’occasion d’en profiter. Assez oui, pourtant je pensais que je supporterais pas leur climat, mais je m’y suis mieux fait et les gens savent accueillir. Pas comme dans les villes justement, mais ça doit être culturel je t’avoue que j’ai eu du mal au début, je comprenais pas les attitudes, le langage et même la manière de s’habiller.
Eh je ne compte pas repartir tout seul et puis crois-moi avec les habits qu’on a là-bas je pense pas que c’est près d’y arriver. »


Il tenait pas du tout à se retrouver à nouveau seul, ni que son pays ne lui prenne, de manière involontaire, une des rares personnes dont il se souciait vraiment, là ça aurait été vraiment insupportable.

« C’est pas si mauvais mais j’avoue que la cuisine anglaise… et bien disons que vous avez votre style. Ah ça oui mais en même temps je pense qu’elle n’a pas eu le choix au début, les famines ça frappe tout le monde et faut se débrouiller sinon on se retrouve à manger de la neige ou du bois pourri. Mais ça a du finir par devenir sa passion comme tu dis, en tout cas elle était coriace, elle aurait été capable de se battre contre un ours.
Ça je ne sais pas, j’ai jamais vu votre forêt mais je suppose que c’était la même ambiance glaciale, je suis sûr qu’il devait y avoir des créatures tout aussi dangereuses mais elles se terraient bien au fond, tranquilles.
Je ne sais pas, elle serait bien capable de sortir de sa tombe pour venir m’engueuler mais je peux toujours essayer. »


C’était assez étrange de ressasser ses souvenirs, les seuls qu’ils avaient vraiment de bon. Ses grands-parents faisaient partit des rares personnes qu’il regrettait vraiment et qui l’avait sans doute réellement aimé. Il aurait même bien aimé les présenter à Walden, ils se seraient bien entendus.

« Oh ça j’en doute pas même si je pense qu’avec ta volonté ça ne devrait pas trop de poser de problèmes. Oh oui j’imagine bien… une tête tranchée par une faucille et des mains écrasées par le marteau. C’est pas que des outils de paysans ou d’ouvriers, on leur montrera comment on s’en sert.
Je suis sûr que ça a son charme, ce sera différent c’est tout, je te fais confiance pour ça. Il y a des gens qui deviennent fous à force, j’ai pas envie de finir comme ça, il faut juste trouver le bon équilibre, c’est tout. Puis en plus maintenant ils font des progrès pour retrouver les traces, c’est pas comme avant où tu pouvais balancer ça dans une ruelle ou dans un étang, non il faut qu’ils se mettent en tête de trouver comment et pourquoi. C’est moi qui te remercie. Tu as été le premier à venir vers moi sans me juger ni te moquer et crois moi ça veut dire beaucoup pour moi. Et t’es bien le seul à continuer donc… voilà, je tiens à te dire que je tiens à toi aussi, tu es une des seules raisons que j’ai de rester ici. Du coup si quelqu’un viens t’emmerder je lui ferais payer et les soldats rouges ça sera rien à côté. »

Puis il savait aussi ce qu’il avait du endurer. Si il le pouvait il irait tuer Thomas de ses propres mains et même son père. Il lui devait bien ça et surtout si il y avait bien quelque chose qu’il ne pouvait supporter, c’était ce genre de figure parentale.

« Je crois que les seules fois où je me suis mélangé c’était pour les travaux de groupe, parce que j’étais forcé.
Ah ça non, c’est pas près d’arriver, sauf si l’un de nous perd la tête, je veux bien partager mon couteau avec toi mais pas de cette manière là, même si je doute pas de toi, je l’aurais mauvais sur la conscience, crois moi. »


L’idée le dérangeait un peu et il ne voyais pas dans quelles circonstances cette situation pouvait bien arriver.

« C’est ça le pire, il peut faire ce qu’il veut lui, il a presque rien à craindre. Je rêve du jour où il chutera, ça sera un des plus beaux moments de ma vie. Pas vraiment, je me débrouille aussi avec l’espagnol mais pour le reste je sais juste dire quelques phrases ou bien je parle anglais tout simplement. Sauf si on tient à leur donner un petit souvenir avant de partir mais je t’avoue que je préfère en comité réduit, qui sait après m’avoir entendu chanter tu voudras plus jamais m’entendre ?
Ça tombe bien parce que l’histoire est aussi vaste que le pays. Oh je suis sûr que ça doit être tout aussi passionnant, j’ai entendu deux trois choses sur les écossais, ça avait pas l’air de rigoler non plus. »


Plus il y pensait et plus cette idée de partir ensemble découvrir le monde l’enthousiasmait. C’était un beau projet et il était sûr de le faire avec quelqu’un qui l’appréciait, il n’était pas contre ce genre de liens, même si il ne savait pas encore trop y faire, et bien il apprendrait.

« Ils savent que parler de toutes les façons, c’est à peine si ils savent s’habiller seuls, je les voient mal se salir leurs jolies petites mains blanches. Oh il faut bien s’amuser dans la vie et puis il faut aussi les éduquer, leur montrer comment ça marche, alors tu vois on fait d’une pierre deux coups, on s’amuse et on les éduques, on fait une bonne action dans le fond. Dans ce cas faudra qu’on commence le plus tôt possible pour au moins avoir quelque chose de remplis, mine de rien le temps passe vite et ça serait bête de ne s’offrir qu’une orange sous le sapin. Enfin c’est pas comme si j’appréciais ça non plus mais qu’ils reconnaissent au moins que c’est utile ! C’est pas bête ça comme idée, faut bien des cobayes et puis oui au moins ils auront eu une petite douceur avant de partir, encore une bonne action ! »

Après il fallait quand même que ça devienne pas une habitude parce qu’il voulait quand même y goûter à sa vodka et la partager avec lui, pas avec les autres.

« On rassemble tous les alcools possibles et dès que c’est fait on s’organise une autre soirée, on aura même pas besoin de bouger pour découvrir les autres pays. C’est vraiment pas mauvais, je suis sûr que t’aimera. Déjà que je supporte pas la chaleur, il vaut mieux que je tienne encore sur mes pieds un moment. »

C’était sans doute mieux comme ça, surtout si ils pouvaient aller autre part et découvrir un endroit plus sympa pour se poser, même un parc, tout autre lieu frais serait le bienvenue.

« Tu vas bientôt nous donner du camarade et t’inscrire au partit, fait quand même attention, même si j’ai rien contre l’appellation camarade, ça me manque cette façon de se saluer. J’ai aucun soucis à me faire alors de ce côté parce qu’il faut pas compter sur moi pour ça. C’est le contraire qui m’aurait étonné. »


Il l’observa s’agiter à la sensation de tous ces regards posés sur eux. Il y a encore trop de bruit pour qu’ils pensent écouter leur conversation mais les regards posés sur eux ne sont pas très amicaux. Ils dérangent leur petite soirée tranquille dans leur vie morne et terne. Il hausse les épaule. Et alors ? Eux au moins s’amusent, passent une bonne soirée. A peine songe t-il à leur lancer son meilleur regard noir qu’il observe avec stupéfaction son ami faire de la place devant lui, il a à peine le temps de se poser la question qu’il le voit grimper sur la table pour danser.
Et bien la vodka aura fait ses effets plus tôt que prévu. Passé ce moment de stupeur, parce qu’il faut le dire, ce n’est pas le genre de choses auxquelles il aurait songé, mais alors pas du tout, il se met à sourire parce que c’est vraiment n’importe quoi mais en même temps il a l’air de bien s’amuser, il s’en moque des autres qui le regardent avec des yeux de merlan frit et la bouche grande ouverte.
Finalement les britanniques savent perdre de leur flegme, il faut juste bousculer un peu les choses.

Puis une main se tends et il hésite un instant, il songe à ce qui aurait pu se passer pour lui si il avait osé faire ça, il n’osait même pas mettre une miette de pain sur la table en présence de Dimitri.
Mais il n’est plus là pour le cogner, il est adulte, il fait ce qu’il veut et tant pis pour les bonnes manière ou il ne sait quoi d’autre.

Il attrape la main tendue et le rejoint sur la table pour se mettre à danser, même si dans ce domaine là, il est aussi doué qu’un troll pour la couture. Par contre il a une autre idée.

« Je vais leur donner du soviet, tu vas voir…. »


Il se racle la gorge et s’immobilise parce que c’est quand même bien plus pratique pour chanter. De sa voix la plus forte, et la plus belle, enfin il espère, il se mets à chanter, dans sa langue parce qu’il ne connaît pas de traduction anglaise.

Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !


C’est la première qui lui viens à l’esprit, ce n’est pas la chanson dont il parlait à Walden il y a quelques minutes mais il sait que cette chanson aura le mérite d’être reconnue et de faire grincer des dents les petits patrons présents dans la salle, de tout le monde en fait. Oh aller, il ne va pas aller assassiner leur reine bien aimée et faire entrer l’armée rouge dans le pub, qu’ils apprécient le spectacle par Raspoutine !

Leur manège dure un petit moment et les regards se font de plus en plus noirs. Il remarque du coin de l’oeil le serveur disparaître derrière le comptoir et revenir en compagnie d’un homme légèrement bossu, le patron sans doute. Il ne s’arrête pas pour autant, maintenant qu’il est lancé il pourrait même leur entonner Kalinka mais ils sont interrompus dans leurs élans artistiques par le patron. Il n’a pas l’air content.

« Non mais, où vous vous croyez ? Descendez tout de suite ! C’est un pub, pas un cabaret ici ! 
- Ah bon ? Pourtant ça ne serait pas une mauvaise idée, les gens s’amuseraient plus. »

Il se penche légèrement pour être à sa hauteur, histoire de dire.

« Descendez et sortez, vous dérangez les autres.
- Quoi ? Vous aimez pas ma chanson ? Je peux en chanter une autre si vous voulez. »

Il entonne les premières paroles de Kalinka mais d’autres serveurs arrivent, baguettes en main, et il comprend qu’il vaut mieux ne pas continuer, même si c’est drôle. Tant pis, lui qui voulait leur faire partager de son pays…

Sans attendre il saute de la table, rejoint par Walden. Ils ne se pressent pas pour sortir, au contraire, ça l’amuse, pour une fois qu’il peut se relâcher un peu.

Avant de gagner la sortie il n’oublie pas de poser la monnaie sur le comptoir, il n’est pas un voleur non plus.
Il s’amuse des regards presque soulagés alors qu’ils gagnent la porte. Avant que celle ci ne se ferme derrière eux, il se retourne et adresse un petit salut militaire à l’assemblée.

« Salutations camarades ! »

Une fois dehors, à l’air frais, il éclate de rire, un rire sincère pour la première fois depuis un moment et il en va de même pour Walden.

Ils s’éloignent du pub et marchent un petit moment, sans trop savoir où aller et le silence est plutôt agréable en fait.

Il voudrait le remercier pour ce moment de divertissement, pour ce moment où il était juste lui, juste eux.

Alors sans trop savoir pourquoi il se met sur la pointe des pieds, parce qu’il plus grand que lui et le sert dans ses bras, parce qu’il ne connaît pas d’autre moyen de lui faire savoir sa reconnaissance pour ce moment là.

CODAGE PAR AMATIS

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty13.05.20 1:11

I know I ain't never gonna change.L’avantage avec Antonin, c’était que t’avais l’impression de le connaître depuis toujours, comme si t’avais pu grandir toutes ces années à ses côtés. T’aurais sans doute préféré, avoir au moins une personne à tes côtés. Vous auriez grandi différemment, ça ne faisait pas de doute, maintenant est-ce que vous vous seriez autant rapprochés ? Peut-être pas spécialement, et ça, ça aurait été bien dommage quand même. Dommage de passer à côté d’une soirée comme celle-ci, d’une relation pareille. De pouvoir se sentir autant soi-même avec quelqu’un. De pouvoir se sentir aussi libre en sa présence. Même quand t’avais pas spécialement bu, tu l’étais avec lui.


« ▬ Ouais moi aussi j’te le cache pas, parce qu’bon à côté d’autre ça a plutôt l’air d’une garderie. C’trop restrictif, déjà rien qu’à Durmstrang, ouais vous voyez plus de choses intéressantes. Et c’ça, c’tellement plus pratique que d’pouvoir…J’sais même pas en quoi s’spécialise Poudlard exactement, pt’être des cours de Potions un peu plus poussés ? J’suis même pas sûr. J’trouve qu’il devrait y avoir plus d’options et d’choix pour les élèves, genre dans toutes l’écoles, qu’les programmes soient plus ou moins l’mêmes, c’serait quand même super pratique. Ouais ! C’super calme aussi, ‘fin j’étais dans un coin assez reculé parce que j’me spécifiais sur l’dragons et l’trolls, mais c’tait vraiment sympa comme ambiance, t’as la blinde d’endroits où l’humains ont pas encore mis la mains d’ssus et c’juste magnifique. »


Quand t’y repensais, t’avais un peu souri. L’ambiance était bien différente qu’à Londres ou au Ministère, les gens nettement moins coincés, de ceux que t’avais pu croiser, même si t’avais pas vraiment cherché à aller à leur rencontre non plus. Pas du tout. Ton sourire c’était encore un peu plus agrandi en l’entendant te répondre et en l’imaginant mettre sa menace à exécution.


« ▬ Bien sûr qu’j’essayerai, tu m’pris pour qui ? J’voudrais pas rater ça si tu l’fais en plus. Puis t’inquiètes que je te le refoutrai bien assez vite pour pas qu’tu nous choppes une crève non plus, j’m’en voudrai après. T’m’étonnes ! Et tant mieux d’ailleurs, ça a pu qu’t’aider j’pense bien. Ouais c’sûr que c’est moins pratique ça, ça arrivait qu’tu ça dure pendant plusieurs semaines parfois ? »


T’espérais au fond de toi-même que non, en connaissant sa situation. T’espérais aussi ne pas trop lui remémorer de mauvais souvenirs en lui posant ce genre de questions, mais si c’était le cas, t’arrêterais, ça te semblait assez logique.


« ▬ Ouais on est d’accord, c’pas toujours super beau. Bah si ça t’tentait t’as bien eu raison d’commencer par-là. L’humains sont souvent cons, pour critiquer y a du monde, mais s’remettre en question par contre, là t’peux toujours aller voir ailleurs. Ouais ! L’luxe ça apporte pas grand-chose j’ai l’impression, tant qu’t’as un minimum d’confort, ou même quelque chose à t’mettre sur la tête quand il fait trop mauvais, j’trouve ça amplement suffisant. Et ouais c’sûr que j’serai pas là pour rester à l’intérieur et rien foutre, même si j’sais très bien qu’si on commence à parler, on en aura pt’être pour des heures, sûrement même, mais c’pas ça qui m’dérangera non plus, c’toujours chouette avec toi. »


Puis il était particulièrement agréable à regarder aussi. Tu ne savais pas pourquoi tu te faisais cette réflexion, mais de toute manière, tant que tu ne la balançais pas non plus tout haut, ça irait. T’arrivais encore un minimum à filtrer ce que tu voulais.


« ▬ eh ç’devait être super impressionnant non ? ‘Fin j’me souviens qu’j’avais été tellement excité à l’idée d’pouvoir aller chercher m’fournitures, même si au final j’quasiment hérité d’toutes celles de Thomas, y avait pas grand-chose qu’avait changé sauf pour l’uniforme. Heureusement, t’magines si tu t’retrouvais dans l’eau glacée comme ça d’un coup ? Ah ouais elle avait l’air pas mal déterminée. Ah ouais c’est chaud quand même, quand t’vois qu’ici tu peux aller pratiquement partout. C’donne directement moins envie d’les utiliser. »


Si votre conversation était surveillée là tout de suite, vous auriez été quand même bien dans la merde et encore tu pesais tes mots. Mais vous n’aviez pas beaucoup de choses à craindre, les gens semblaient toujours aussi bruyants et peu enclins à commencer à écouter ce que vous pouviez vous dire heureusement.


« ▬ exactement ! Comme ça on pourra découvrir d’choses tous les deux aussi en même temps, c’sera cool ! Pt’être que tu sais t’habituer à tout, j’suis sûr d’toute manière que t’as un superpouvoir pour être aussi génial d’jà. Ils sont plus proches non ? T’as dû apprendre tellement d’trucs, t’as fait un carnet d’voyage avec tout ça dedans ou quelque chose dans le genre pour garder d’souvenirs ? T’peux compter sur moi, j’serai toujours partant ! Tant mieux, parce que j’compte pas mourir de sitôt non plus, surtout pas si j’peux voyager avec toi. »


Ça te donnait un but dans la vie, au moins, peut-être bien pour la première fois ou presque. Là c’était vraiment quelque chose de différent.


« ▬ Ouais, t’peux dire qu’c’est dégueulasse, j’t’en voudrai vraiment pas. ‘Fin, c’est pas immonde, mais j’sais pas, y a tellement d’choses bizarres culinairement parlant. J’magine bien, puis avec l’froid ça aide pas du tout non plus. Ouais c’plus tentant d’chasser que d’manger ça, eh. Puis j’sais pas pour toi, mais j’jamais compris c’gens qui trouvaient l’animaux adorables ou attachants, t’en as qu’en font des tonnes pour en tuer un. Faudrait qu’j’trouve un moyen de t’la faire voir, elle vaut l’détour quand même. J’comprends même pas c’que ça fout aussi proche d’l’école, où t’as des tonnes d’enfants, mais t’as des troupeaux d’centaures déjà qui seraient capables d’en trucider s’ils en avaient l’occasion, cherche pas la logique. Ouais, l’plupart cherchent à avoir l’paix aussi quand t’y pense, et elles font bien. Ooh, bah si elle fait ça, c’sera l’occasion d’lui demander sa recette pour pas s’tromper ! »


C’était quand même chouette de voir qu’il avait pu avoir un lien positif sur lequel se reposer, même si tu te doutais qu’il ne pouvait peut-être pas la voir quotidiennement ou dès qu’il en avait envie, c’était toujours ça de pris. Ça avait pu lui changer les idées aussi à plusieurs reprises t’espérais, mais vu la manière dont il en parlait, c’était positif.


« ▬ C’gentil ! J’espère en tout cas. Eh, t’vas finir par m’donner envie de tenter ça directement ! Puis après l’mains, tu peux toujours leur péter les genoux aussi et les laisser s’traîner là en faisant semblant d’pas les voir, et l’faire espérer qu’ils s’en sortent, c’drôle. Ah bah y a plein d’manières d’s’en servir. Ooh, t’as pas intérêt à devenir fou non plus ! Un peu trop d’progrès, ça d’vient chiant à force, mais bon, on s’laissera pas abattre si facilement non plus. S’ils veulent qu’on soit plus inventifs, on l’sera, quitte à perdre du temps à d’membrer l’victimes et en mettre d’bouts directement dans leur lit s’ils font tellement chier à vouloir trouver l’corps. J’t’en prie, tu r’ssortais du lot, dans l’bon sens du terme, puis j’comprends même pas comment on peut sm’oquer d’toi, ils s’sont pas regardés c’gens c’pas possible autrement. C’gentil, ça m’fait super plaisir, surtout que j’vais pas t’cacher que j’tiens pas à énormément d’monde alors c’presque miraculeux qu’ce soit réciproque. Merci, sincèrement, c’fait vraiment du bien d’savoir qu’on peut compter sur quelqu’un. »


C’était bien la premuère fois que tu faisais autant confiance à quelqu’un d’ailleurs. T’aurais jamais laissé n’importe qui faire ça, tu te connaissais, tu l’aurais sûrement mal pris en pensant que la personne te sous-estimait ou voulait juste te démontrer que t’étais faible par rapport à elle. Mais avec lui ? Certainement pas.


« ▬ C’tait trop d’la merde les travaux d’groupe, ouais. J’ai jamais eu l’courage d’les faire correctement, ça saoulait tout l’monde au final et ça a jamais resserré ou créé un seul lien j’l’impression, mais bon. Autant faire son truc d’son côté c’plus sûr. Ooh, j’t’assure qu’y a bien d’manières d’s’amuser avec un couteau, ‘fin si t’es un minimum dans l’délire, mais j’pourrais pas l’lever sur toi pour t’faire du mal c’sûr, j’préférerais encore mourir, eh. »


La froideur de la lame, sa douceur qui pouvait se montrer d’un coup mordante, t’en avais presque des frissons rien que d’y penser.


« ▬ Ouais, c’pratique quand même, si nos culs pouvaient être aussi bien assurés, j’t’assure que j’me priverais pas pour aller m’défouler d’autant plus sur les cons du coin. Mais c’déjà énorme, enfin c’est énorme tout court, tu dois vraiment être quelqu’un d’patient ouuu d’super intelligent pour arriver à parler tout ça. Oh, c’comme tu préfères, j’vais vraiment pas te forcer à quoique ce soit. Dis pas d’conneries, ç’pourra jamais être pire que moi, et j’sais pas, j’suis sûr qu’tu chantes bien. Eeh mais c’parfait ça ! ça nous fera encore plein d’soirée où j’pourrai apprendre d’trucs. Ouais, on pourra s’renseigner à deux d’ssus quand t’as un peu d’temps, c’sera toujours plus drôle que d’faire ça tout seul ! »


Ah bah si vous comptiez partir faire un tour du mode ensemble, c’était pas quelques heures à bouquiner qui allaient vous déranger quand même hein. C’était pas non plus comme si t’avais beaucoup de choses à faire lors de ton temps libre, généralement quand tu sortais, c’était essentiellement avec lui, et t’avais jamais ressenti le besoin de commencer à traîner avec quelqu’un d’autre, en fait.


« ▬ On dirait bien ouais. C’sera tellement drôle l’jour où ils essayeront ou l’feront ! J’te l’fais pas dire, l’vie est assez nulle pour qu’on s’prive d’s’amuser ! Ouais, vu comme ça, on passerait presque pour d’saints. Ooh, compte sur moi pour commencer l’plus rapidement possible, on aura d’tonnes de photos à Noël, tellement qu’on saura pas où l’mettre à force ! Ca s’rait bien oui ! Voilà, c’t’exactement ça l’idée, ç’rendra service à tout l’monde au final et pt’être qu’ils penseront qu’on est un peu moins méchants, même si pour l’coup j’dirais bien que je me carre totalement d’leur avis. »


De toute manière il était pas très intéressant comparé au vôtre hein. Peut-être bien que rien ne l’était d’ailleurs, t’avais pas envie d’y réfléchir, t’avais pas la tête à trop réfléchir de toute manière, sauf si ça pouvait aider Antonin, alors là tu voudrais bien faire plus d’efforts.


« ▬ Ca, ça m’dit bien ! C’même une meilleure idée que d’commencer à faire une tournée d’bars parce qu’au moins on aura plus à bouger et on s’ra bien installés directement peu importe l’état dans l’quel on finit. J’te fais confiance, j’sais qu’t’as bon goût ! Eh, j’préférerais qu’tu tiennes debout, ouais, même si ça m’dérange pas du tout d’te porter, j’préfère t’savoir bien quand même ! »


Le but était pas qu’il se retrouve par terre quand même non plus oh. Parce que bon, il serait quand même bien mieux sur un fauteuil ou sur un lit, bien qu’avec le transplanage ça ne serait pas encore trop compliqué pour l’y amener non plus.


« ▬ Tu m’dirais d’le faire, je l’ferais sans hésiter une seconde t’sais. Si ça t’manque on peut arranger ça ! Ah bah ouais ça aurait été triste qu’on s’retrouve sans rien hein franchement, c’quoi ça. »


T’avais un peu ri, t’imaginais même pas qu’un jour tu puisses te retrouver chez toi sans rien à boire. C’était tout simplement impossible. Ce serait même encore plus désagréable que tous ces gens là autour de vous. Tu haïssais les gens, c’était pas nouveau, mais alors que vous vouliez juste vous amuser, passer un bon moment, fallait encore qu’ils gâchent la moitié. Bah à un moment t’en avais marre là des gens, donc le meilleur moyen de les faire chier c’était de leur montrer que tu ne t’en formalisais pas plus que ça. T’aurais peut-être pu trouver une autre manière de le faire que de littéralement te donner en spectacle, mais t’en avais tellement plus rien à foutre et t’avais bien l’intention de le leur montrer. Tu t’es plus autant lâché depuis un bon bout de temps, en même temps c’est pas seul que tu ferais ce genre de choses non plus, t’as des cheveux dans la gueule alors que tu tends ta main au brun, mais ils pourront rester là encore un temps, t’avais pas l’intention de te rasseoir aussi rapidement, sauf si Antonin te le demandait.

Mais il prend ta main, tu lui souris d’autant plus en la serrant, pour être certain de ne pas la lâcher. T’avais aucune envie de la lâcher d’ailleurs, même lorsqu’il était arrivé sain et sauf sur la table à son tour, t’en profites un peu pour la garder un peu plus longtemps en prenant l’excuse de vouloir danser avec lui, même si tu t’arrêtes en le sentant s’immobiliser et prendre la parole. Ah bah s’il chante t’as totalement envie de l’écouter et de ne rien rater parce qu’en faisant le con t’avais dérapé sur un truc ou perdu l’équilibre.

De toute manière, même si t’avais voulu continuer de danser ou faire tu ne savais quoi, t’aurais été trop captivé par sa voix et son chant, t’en comprends pas un traître mot, mais c’est plus que beau, et tu peux pas t’empêcher d’applaudir alors qu’il fini. T’es visiblement le seul, mais t’avais décidé de les ignorer le plus possible ces cons là autour de vous donc bon, t’allais pas leur porter ne serait-ce qu’un tant soit peut d’attention. T’aurais bien continué longtemps, si le serveur était pas revenu par ce qui semblait être le patron, qui d’ailleurs commence à vous sermonner, alors que vous étiez si bien en train de vous amuser là. Rabat-joie. Tu soupires un peu pour la peine, avant de rire à la répartie de ton homologue.


« ▬ Eeh, il a vraiment pas tort, j’veux même bien aider au début et m’proposer comme danseur même si j’ai aucune expérience dans l’domaine. »


Sans blague. Mais maintenant il vous demande de descendre, t’en as aucune envie, t’es vraiment bien là, mine de rien ça vous éloigne dans un sens des autres gens, puis t’avais juste envie de continuer de t’amuser, d’entendre Antonin chanter autre chose, mais on vous coupe grossièrement là. T’en aurais presque eu envie de balancer un truc sur l’un d’eux ou de t’énerver comme tu savais si bien le faire, mais ça aurait un peu tout gâché. Sans doute que le brun est plus raisonnable que toi, il saute de la table et tu te convaincs de faire la même chose, non sans marmonner quelques insultes à l’égard du patron et des serveurs autour de vous. Ça ne leur ferait pas de mal quand même. C’est pas le seul endroit où vous pourriez vous amuser de toute manière, et heureusement, alors tu daignes le suivre sans faire trop d’histoires, c’est sûr que ça se finissait pas vraiment de la même manière quand on te laissait entrer et ressortir seul d’un bar, c’était peut-être tout aussi mouvementé, mais ça ne se finissait que rarement bien. Si le salut d’Antonin te fait encore un peu sourire, le seul gestes qu’ils auront de ta part alors que tu leur tourne le dos, c’est un doigt d’honneur, ils ne méritaient de toute manière pas mieux.

Ça ne t’empêche pas de te mettre à rire une fois dehors, rien qu’en te remémorant leur gueule là à cet amas de cons que vous n’alliez sans doute pas recroiser de sitôt. Puis même si c’était le cas, bah ça n’allait rien changer. Tu profites de l’air frais, de la présence d’Antonin juste à côté de toi. Tu t’étais apprêté à lui demander s’il voulait passer par un autre bar, duquel vous vous feriez sûrement jeter aussi au final, ou s’il préférait que vous vous rendiez chez toi, histoire d’être un peu plus au clame, mais tu ne t’étais absolument pas attendu à ce qu’il ne vienne te faire un câlin. Tu ne comprends pas tout de suite d’ailleurs, mais tu sens directement sa chaleur, sa proximité réconfortante. T’as clairement pas l’habitude de ce genre de gestes, t’as pas la moindre idée de quoi faire non plus, mais tu peux définitivement dire que t’aimes ce contact, son contact en tout cas. Alors après quelques secondes, tu fais ce qui te semble le plus logique, et tu viens passer tes bras autour de lui, un peu maladroitement, avant de le serrer un peu plus contre toi à ton tour en souriant plus franchement. T’étais bien là aussi, vraiment bien à le sentir aussi proche et comme si le temps c’était un peu arrêté. T’as pas envie de le lâcher une nouvelle fois, alors tu poses ton menton contre son épaule un moment, avant de tourner la tête et de venir lui embrasser la joue. T’avais aucune idée de pourquoi t’avais fait ça, si ce n’était que t’en avais autant eu l’envie que le besoin. T’aurais peut-être pu te retenir après de frotter ton nez contre sa joue, mais ça avait eu l’air si agréable à faire. et ça l’avait été, tout simplement.


« ▬ …M’rci. On en a passé d’bonnes soirées, mais celles-ci ? Une d’meilleures. »


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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty14.05.20 21:18





Let's get this party started
It gets so lonely being evil
What I'd do to see a smile
Even for a little while
And no one loves you when you're evil
I'm lying though my teeth!
Your tears are all the company I need.



☾☾C’est comme une libération. Discuter avec Walden de tout et de rien, librement, c’est comme si on lui retirait un énorme poids sur la poitrine. Il se sent mieux, il se sent libre, il respire. Leurs sujets de discussion sont tordus et glauques tout comme ils peuvent être innocents. Ils ont cette manière de mélanger leurs noires passions à leur quotidien, naturellement, sans chercher à cacher quoi que ce soit, à dissuader l’autre au contraire. Il n’y a plus de diktats, il y a juste eux.

« En même temps vu le directeur que vous vous coltinez ça ne m’étonne même pas. Un vieux timbré barbu qui n’est même pas capable de constituer une équipe enseignante correcte, paraît que vos professeurs de défense contre les forces du mal change tous les ans. C’est toujours utile les potions mais bon, y a tellement de matières plus intéressantes, je sais que certaines écoles proposent d’étudier d’autres formes de magie comme le Vaudou, ça c’est intéressant, ça peut-être utile de savoir utiliser autre chose que sa baguette et crier protego ! Bien sûr c’est pas donné à tout le monde de maîtriser de genre de pratiques mais au moins essayer. J’imagine bien, le climat était pas si différent de chez moi, c’est sans doute pour ça que je n’y ai pas encore mis les pieds. Il existe encore des endroits sans la civilisation moderne, les gens vivent en totale autarcie et c’est pas plus mal au final. »

Ils vivaient de leur côté, sans ce soucier des problèmes du monde moderne. Ils avaient sans doute raison. Mais lui n’était pas sûr de pouvoir vivre ce genre de vie, malgré tout il avait besoin d’un peu de compagnie et de modernité.

« Si t’es aussi têtu que moi pour ça on en aura pour la journée. Oh ce n’est pas ici que je vais attraper un rhume, crois moi il vaut mieux être de bonne constitution pour survivre à l’hiver chez moi et même à Durmstrang on ne nous gâtait pas. Les uniformes étaient chauds mais on n’allumait pas les feux de cheminée à tout bout de champs. Oui. Tu sais je préfère largement faire les choses moi même, avec ou sans magie plutôt que de toujours compter sur des domestiques ou des elfes. Oh oui ! Quand j’étais petit je trouvais toujours un moyen de m’occuper puis d’un côté ça forge tout un pays, regarde le moldu, l’autre enflé avec son chapeau à la con, Napoléon. Il a eu beau réussir à s’étendre un petit empire, il a jamais réussi à prendre la Russie, ils étaient pas préparés au froid. »

Il avait essayé de dévier la conversation, de faire un peu d’humour. Parce que même si la neige et le froid ne l’avait jamais dérangé, il n’avait jamais aimé ce que qui s’y associait.

« Après fallait bien reconstruire y a quand même un siège… mais bon j’avoue que les villes c’est pas trop mon truc, je préfère un petit coin de campagne, même un petit village c’est toujours plus calme et agréable. Ah ça… je peux te dire que j’en suis témoin de cette petite guerre de pouvoir, au fond aucun ne vaut vraiment mieux que l’autre. De même que le luxe. Pourtant j’ai vécu avec un certain confort mais ça ne m’a rien apporté de bon, j’aurai cent fois préféré vivre dans un de ces bâtiments pour ouvriers au final. »

Il marqua une pause. C’était assez paradoxal. Autant il savait qu’il n’aurait pas supporté la ville et les conditions de vie assez difficiles, la présence de l’armée mais en même temps il avait été si malheureux qu’il lui arrivait de penser qu’il aurait été plus heureux là-bas.

« On aura tout notre temps pour parler et même manger quelque chose de bon, je te ferai découvrir nos spécialités. »

C’était vraiment agréable de pouvoir parler de tous ses souvenirs. Surtout qu’il ne faisait pas semblant. Il sourit un peu plus.

« Pour l’hommage ? Oh ça oui, ça a duré presque trois jours. J’étais petit mais je me souviens à quel point il y avait du monde, j’ai même pleuré, c’était si impressionnant. Par contre pour les fournitures ça a été plus rapide même si j’avais hâte de pouvoir partir.
Ah ça ça aurait été la mort assurée, même quand on sait nager. Non mais tu n’imagines pas à quel point les femmes soviétiques sont déterminées, elles en ont mis des raclées aux Allemands pendant la guerre. C’est en partie pour ça que je suis partit. J’adore mon pays et je suis bien d’accord avec beaucoup de choses mais ça… c’est difficilement supportable et toute la présence de l’armée… c’est dérangeant. »


Il y avait quelque chose d’oppressant qui l’avait toujours un peu terrifié enfant, tout comme il en avait été fasciné. Encore une fois il se montrait assez confus à ce sujet. Ici les gens avaient une grande liberté qu’il appréciait même si il avait toujours ce sentiment d’être un étranger.

« Comme tu dis. Le monde est vaste, profitons en ! Et puis même ça me ferait plaisir de redécouvrir certains endroits et de te les montrer. Les chutes d’eau au Brésil, c’est impressionnant je suis sûr que tu aimerais le spectacle. Oh pas à tout, la chaleur je ne pourrais jamais m’y faire. J’ai conservé quelques souvenirs, je te les montrerais la prochaine fois. Mais si on part ça sera l’occasion d’en faire un rien que pour nous. C’est pour ça que tu dois suivre mes conseils, si tu veux voir tout ça et pas te retrouver congelé ou chuter dans un ravin. »

L’idée lui semblait de plus en plus merveilleuse. Bien sûr pour le moment ils étaient coincés mais rien ne les empêchaient de partir un jour et à deux ils sauraient se débrouiller et évincer les obstacles si jamais leur départ déplaisait. Le sourire sur son visage à l’évocation de ce projet lui réchauffe le cœur et c’est même un peu curieux pour lui, il n’a pas l’habitude de se réjouir pour les autres.

« Je cherchais le mot mais je n’osais pas critiquer le seul britannique, enfin écossais que j’apprécie. Je peux te dire que j’en ai fait des expériences culinaires… c’est pas si mauvais mais certains pays sont plus doués pour ça que d’autres. Enfin l’Ecosse a le whisky, c’est un grand atout.
C’est plus grisant aussi, ce que tu manges c’est toi qui l’a chassé. Oh moi non plus j’ai jamais voulu en avoir, c’est trop contraignant même si je trouve certaines bêtes magnifiques c’est pas mon truc. Mais… Il n’y a pas de sortilèges de protection ? Des centaures ? Ils sont pas un peu fous là, le vieux glucosé et toute l’équipe à laisser des gamins aussi proches d’un pareil danger ? Quand je parlais d’arrêter de les dorloter je ne songeais pas à ça. C’est comme ça que naissent les meilleures légendes aussi et que certains se perdent à essayer d’en dénicher, dommage pour eux, au moins ils auront essayé. »


Il se mit à rire, manquant de tomber de sa chaise.

« Tu rêves là ! Même si on s’y mettait à deux pour la faire parler elle ne cracherait pas le morceau baba, même si je suis sûre qu’elle apprécierait l’intérêt qu’on porte à ces recettes ! »


Devant son air surpris son rire redoubla. C’est sûr que ça devait le surprendre à côté des gentilles nanny anglaises.


« Mais de rien ! C’est sincère tu sais. Leur laisser juste un peu d’espoir juste assez pour voir la lueur s’éteindre… puis avec la faucille tous les membres que tu peux trancher comme des épis de blé. C’est plus salissant mais c’est pas ça qui va nous arrêter, pas vrai ? Avec ta compagnie ça risque pas, rassure toi. Et bien on fera avancer le progrès de notre manière même si je suis pas sûr d’avoir envie de partager ça avec tout le monde. Je veux dire tout le monde nous copierait, tout se ressemblera et on sera plus uniques.
Et bien tu devais être le seul à avoir les yeux en face des trous. Je veux dire je viens de Durmstrang, j’avais un tas de choses sur la magie noire à leur apprendre et ils me rejettent ? Tant pis, tu seras le seul à en profiter. C’est peut-être pour ça qu’on s’entend si bien après tout. On a peut-être pas une foule d’amis mais on sait sur qui on peut compter et c’est ce qui importe non ? En tout cas je suis sincère quand je dis ça. »


En réalité à part Ivan, personne d’autre n’avait compté à ce point pour lui. C’était même étrange, parce qu’il se persuadait qu’il n’arriverait plus à se lier à ce point avec quelqu’un. Et Ivan ce n’était pas pareil. Il lui avait apporté de la douceur, de l’amour. Il n’y avait pas une once de ténèbres en lui, il avait été son opposé. Alors que Walden lui ressemblait plus. C’était même son exact opposé même si il ne s’était jamais montré mauvais envers lui, il avait pu le voir à l’oeuvre. Ivan guérissait et lui détruisait. Pourtant à sa manière, il l’aidait à se sentit mieux.

« Je crois bien que la seule fois où j’ai bien voulu me mélanger aux autres c’était pour quelques devoirs intéressants avec des élèves qui en valaient la peine.
Oh si il faut s’amuser avec oui, là je suis preneur mais pour le reste je crois bien que je serai incapable de te le planter, ça me ferait trop mal. »

Non cette pensée était assez dérangeante pour lui. Enfin pas celle de s’amuser avec. Quelques coupures ne pouvaient pas faire de mal, bien au contraire.

« La même chose, si je n’avais pas le risque de me retrouver en taule je ne me priverais pas pour leur faire avaler leurs dents. Oh.. ce n’est rien, j’ai toujours eu des facilités pour apprendre les langues c’est tout. »

C’est surtout que Dimitri savait comment lui faire rentrer les choses dans le crâne.

« Je ne pense pas être mauvais mais mon répertoire n’est pas très varié non plus, mais c’est toujours mieux que rien je suppose. Mais promis t’aura le droit à un petit concert privé. Au moins ça nous occupera bien, ça nous donneras encore plus envie de bouger après ça et ça nous évitera de mauvaises surprises. »

Puis la perspective de passer des soirées à chanter ou juste à lui parler et lire lui plaisait bien, ça lui ferait moins de soirées passées seules à angoisser.

« Je veux déjà les voir essayer de faire cuire un œuf, rien que ça, ça doit en valoir le coup d’œil. Je les plaindraient presque maintenant que tu le dis. Nous on sait s’amuser et se débrouiller et eux à part se vanter ? Rien du tout. Au moins l’ambiance sera festive et on aura de quoi passer de bonnes soirées d’hiver, non ? En tout cas compte sur moi pour t’offrir un bel album cette année. Autant laisser une trace dans le monde plutôt que de rester anonymes toute notre vie, peu importe pourquoi et ce qu’en pensent les autres. »

Au fond c’était vrai. Autant qu’ils laissent une trace dans l’histoire. Dans plusieurs années tout le monde aura oublié des sorciers comme Malefoy. Mais des gens comme eux ? Jamais ! Il allait s’en assurer.

« Puis ça va il fait pas encore trop froid dehors, l’air est frais, ça nous fera du bien. Promis la prochaine fois t’en goûtera et le meilleur ! T’es sûr que t’arrivera à me porter si on est dans le même état ? On risque plutôt de se retrouver dans un buisson ou d’embrasser l’herbe. »

Surtout si l’un d’eux décider de commencer à partir de son côté et il n’était pas sûr qu’ils réussiraient à transplaner dans cet état.

« Oh là ! Tu sais pas dans quoi tu t'engages ! C’est un miracle que j’ai réussi à ne pas me faire engager dans l’armée, je suis partit juste à temps ! Mais j’ai rien contre le camarade, ça t'irait bien camarade MacNair. On se serait retrouvés à compter les carreaux du sol et je pense qu’il y a plus palpitant comme soirées. »

Même si au moins ça ferait une question en moins à se poser.
C’est presque avec admiration qu’il le regarde se déhancher comme il n’existait plus personne sur terre. C’était ce genre de choses dont il parlait quand il évoquait le choc culturel. Pourtant ce n’était pas si terrible, c’était même presque normal d’avoir envie de se défouler ou de s’amuser mais ce n’était pas comme ça qu’il avait grandit. Chez lui il fallait se tenir à carreaux, ne jamais se relâcher. Suivre, toujours suivre, approuver sans penser.
Pourtant à voir les mines choquées des personnes présentes, ce n’était pas non plus quelque chose de normal de faire ça, et c’était logique dans un sens. Mais cette idée ne lui aurai jamais traversé l’esprit. Jamais. Alors que lui oui.

C’est pourquoi il se sent gêné et qu’il est bien content qu’il le retienne par la main, ce n’est pas seulement la peur de tomber et de se casser la figure de manière magistrale, mais c’est un soutient qui l’aide à se lâcher, tout comme son sourire, sa simple présence en fait et finalement à il se met à chanter. Pour de vrai. Même une chanson aussi politique que celle là.

Ça faisait longtemps. Oh il n’avait jamais eu l’occasion de s’adonner au chant, il en aurait été hors de question même si c’était pour entrer dans les choeurs de l’armée rouge Dimitri n’aurait jamais permis qu’il fasse quelque chose pour s’amuser. Mais c’est libérateur, même si il doit chanter une chanson qui lui rappelle avec nostalgie un pays qu’il aime, son pays, mais aussi une des raison pour lesquelles il est partit.

Et les applaudissements de Walden lui font plaisir, même si il n’a pas l’impression d’avoir chanté si bien que ça. Au moins ça a fait plaisir à quelqu’un.

« Vous n’êtes pas très sympas, on vous aurait ramené de la clientèle puis pour une fois que vous pouvez avoir quelques infos sur l’Est ! Tant pis pour vous ! »

Il leur offrait le tout sur un plateau d’argent ou plutôt une table en bois et ils n’étaient pas content. Et bien Walden serait le seul à en profiter puisque qu’il était visiblement le seul à apprécier.
Cependant il ne peux continuer de siffloter et de provoquer, après tout il a commencer, il ne va pas s’arrêter en si bon chemin.

C’est l’air frais qui lui fait comprendre conscience à quel point il avait chaud là bas. La vodka sans doute, mais aussi l’ambiance, tout ces gens, tous les regards fixés sur eux.

Les minutes s’écoulent et il espère qu’il va avoir moins chaud, il déteste ça, ça lui donne la sensation d’étouffer. Mais la sensation ne part pas et il ne sait même pas si ça le dérange vraiment dans le fond. C’est l’alcool se persuade-t-il.

Il ne s’était pas vraiment attendu à faire ça, à le prendre dans ses bras. Après tout ce n’est pas comme si ils étaient démonstratifs ni même affectueux. Leurs conversations de la soirée l’avaient bien prouvé. Mais il le fait malgré tout et la chaleur ne disparaît pas, elle amplifie même quand Walden lui rends son étreinte.

Il se dit que c’est vraiment une chance que la rue soit vide à ce moment là, parce qu’il ne sent pas la force d’encaisser de nouvelles insultes pour cette proximité mais en même temps il s’en fiche.

Il se sent troublé alors que ses lèvres viennent se déposer contre sa joue, qu’il pose son visage contre le sien. Ces sensations il les a connues il y a bien longtemps et elles le troublent  autant qu’elle sont agréables.

Il se détache légèrement de lui à regret.

« De rien… enfin c’est moi qui te remercie, pour tout. Ouais, une des meilleures, vraiment. »

Et voilà qu’il ne trouve plus ses mots, ça l’énerve. Parce qu’il perd ses moyens et qu’il déteste ça.

Il pense qu’ils devraient peut-être se décoller là, parce qu’il faudra bien rentrer, la soirée n’est pas encore terminée, mais ils restent là comme deux idiots.

Il se mordille les lèvres un instant, il hésite.

Oh puis par Lénine tant pis si il se prend une baffe, au moins il aura essayé.

Il ferme les yeux, approche son visage de Walden et dépose ses lèvres sur les siennes.

Au pire il mettra ça sur le compte de la vodka.


CODAGE PAR AMATIS

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty15.05.20 18:54

I know I ain't never gonna change.Tu t’es jamais ouvert à qui que ce soit auparavant, à quel moment t’aurais pu ? T’avais été proche de personne, un peu forcé au début à la solitude, puis tu l’avais adoptée, cherchée. Tu t’étais persuadé qu’elle t’allait bien, que ça n’aurait jamais été mieux autrement. T’aimais pas les gens, ils te le rendaient plutôt bien fallait dire. Ça tenait même du miracle que t’aies réussi à aller vers lui, que t’aies commencé à lui parler sans être sur la défensive, encore plus à t’ouvrir. Et pourtant c’était arrivé, t’en étais là à passer une soirée avec lui qui promettait d’être grandiose, et encore t’avais l’impression de peser tes mots à ce moment-là.


« ▬ Ouais c’sûr que tant qu’il en sera à la tête, c’risque d’être difficile que ç’change. Ouais y a une malédiction sur c’poste, personne est arrivé à rester plus d’un an en y donnant cours ! Ouais, c’un peu trop subtil j’trouve, t’as pas autant la sensation d’satisfaction que quand tu fais directement du mal à quelqu’un. Mais ouais c’tellement large comme domaine l’magie, on d’vrait plus s’y pencher et proposer aux jeunes d’le faire aussi. ‘Fin rien ne nous empêche d’essayer d’l’apprendre par nous même maintenant ! On pourra y aller aussi, j’suis sûr qu’ça pourra t’plaire ! ça m’donne tellement envie c’genre d’endroits, c’lourd la civilisation à force, on vivrait pt’être pas si mal sans. »


T’aimais penser que t’avais besoin de personne, ou en tout cas pas de la plupart des gens. Parce que vivre seul éloigné de tout, toute ta vie, c’était pas l’idéal non plus, tu finirais par ne plus te supporter, c’était arrivé bien trop de fois dans ta vie pour que tu ne puisses penser que ça ne se réitère plus. Mais ça apporterait quand même une certaine liberté, une pression en moins.


« ▬ Pour l’semaine tu veux dire oui, et encore. Eeh, on sait jamais, y a d’endroits ici qui sont vraiment humides, ç’pardonne pas ! Ah ouais ? Vous étiez aussi dans une espèce de château ou alors une autre sorte d’bâtiment ? J’te comprends tellement, c’plus gratifiant quand on fait l’choses soi-même. J’suis bien d’accord ! Ils étaient un peu con pour l’coup si y en avait aucun qu’était bien préparé ! »


T’avais reposé ton verre sur la table en penchant un peu la tête vers lui. Tout simplement parce que c’était plus agréable et plus simple pour l’écouter plus facilement.


« ▬ C’est sûr, mais…ouais c’est exactement ça, c’bien plus agréable et détendant ! ‘Fin j’dis ça alors qu’on est dans un bar, mais on aurait très bien pu s’muser autrement aussi. Bah, d’toute manière on sait très bien quee ceux qui valent mieux qu’les autres c’nous et c’est pas discutable. Ouais, l’confort c’fait clairement pas tout, j’aurais l’choix entre passer une nuit dans l’chambre l’plus confortable et luxueuse d’la terre ou une soirée avec toi, même dans un dépotoir, c’vite vu. »


Surtout que vous pourriez changer d’endroit avec un peu de volonté, donc bon. Mais l’idée était là, t’avais pas besoin d’endroit particulier pour pouvoir passer un bon moment avec lui. Il vous suffit d’un rien pour vous distraire, encore moins que vous ne commenciez à parler de tout et de rien.


« ▬ M’dit pas ça, parce que sinon on est bien parti pour plus jamais dormir ou presque. J’suis sûr qu’elle pourront qu’être meilleures qu’celles qu’on a ici ! T’sais cuisiner ? Ah ouais quand même, trois jours c’fait pas mal long ! Vous avez dormi sur place ? Tu m’étonnes, j’magine qu’avec le froid, t’sais même plus bouger t’membres correctement. Tant qu’ça ? C’qu’elles vont réussir à m’faire peur à force rien qu’avec c’que tu m’racontes ! Ouais, ç’doit être tellement lourd à supporter, t’as vraiment bien fait d’te casser, tu dois t’sentir tellement plus libre ! »


T’aurais pas supporté non plus sans doute. Quoique, si t’avais été baigné dedans depuis petit, tu ne pouvais pas vraiment savoir ni deviner exactement comment t’aurais réagi. Peut-être que tu t’y serais plié, peut-être que t’aurais fini par te révolter. Parce que bon, t’aimais un peu trop ta liberté actuellement que pour l’abandonne sous n’importe quel prétexte. T’avais l’impression que c’était ce que t’avais de plus précieux au monde.


« ▬ Ouais, c’serait dommage d’passer à côté d’quelque chose ! T’as un endroit préféré d’ailleurs ? J’vraiment hâte d’pouvoir voir ça, j’toujours trouvé ça apaisant l’chutes d’eau ou même l’eau en général. T’avais pris des photos ? Ouais, j’déjà parfois du mal en été alors j’magine même pas la chaleur là-bas. Avec joie, c’sera une bonne soirée ça aussi ! J’aurais presque envie d’tout quitter maintenant et d’partir, même si c’serait totalement stupide. T’inquiètes, j’ferai tout c’que tu m’diras sans aucun souci. »


T’aimais pas écouter ce que les gens pouvaient t’ordonner, t’avais même tendance à directement faire l’inverse dès que t’en avais l’occasion, mais avec lui, tu savais que ce serait pour ton bien et que ce serait pour ton bien aussi si jamais il disait quelque chose. Puis ce voyage te motiverait certainement à économiser un minimum plutôt que de commencer à tout dépenser dans de l’alcool ou tu ne savais quoi.


« ▬ Ooh t’en fais pas, j’risque pas d’être l’personne la plus susceptible que t’aies croisée, surtout au niveau d’la cuisine. ‘Fin quand on naît là d’dans, on s’y fait j’imagine, mais dès qu’tu goûtes à autre chose, faut ouvrir un peu l’yeux à un moment. Ouais c’vrai, j’suis bien content qu’on l’ait déjà, c’toujours mieux qu’rien ! Mais ouais, t’imagines vivre uniquement de c’que tu peux faire ? C’trop bien. T’pas besoin de t’prendre la tête sur autre chose. Ouais voilà, t’as c’te bête qui dépend d’toi, j’aurais l’impression d’avoir un boulet ‘vec moi. J’crois qu’ils ont un accord ou une trêve. C’est c’que j’me suis toujours dit, on nous interdit d’y aller sauf parfois pour d’retenues, ça a tellement pas d’sens. C’sûr ! en même temps j’peux l’comprendre ça a un côté grisant d’tomber sur un truc dont tout l’monde entend parler mais n’a jamais vu. Ah ouais ? J’magine que ça servirait à rien d’lui frotter l’manche non plus ? J’suis même pas doué pour ça, mais c’coûterait rien d’essayer. »


Tu ferais bien de te renseigner un minimum à comment faire avant, parce qu’en fait, t’avais jamais essayé, t’en avait jamais ressenti le besoin non plus, t’aimais pas vraiment commencer à faire semblant, ça s’avérait être chiant puis ça ne te seyait tout simplement pas.


« ▬ C’est c’qui y a de plus satisfaisant j’trouve ! Ooh, oui, ç’doit bien trancher en plus, faudrait pas l’tuer trop vite non plus et profiter un peu du spectacle qu’ils pourraient donner. Souvent plus c’salissant, mieux c’est. C’gentil ! Ouais c’serait un peu nul en plus j’suis sûr qu’ils seraient même pas capables d’nous imiter correctement là. On s’ra toujours uniques, t’inquiètes pas pour ça. Pt’être bien ! Ouaus une belle brochette de cons comme j’te disais, merci d’m’en faire profiter d’ailleurs, j’suis sûr qu’même avec d’livres j’aurais pas pu apprendre autant. J’pense bien ouais ! Mais j’préfère avoir un bon ami plutôt qu’une foule d’gens qui me trahiraient à l’moindre occasion. J’te remercie, j’sais pas si t’arrives à imaginer à quel point j’suis heureux d’pouvoir t’avoir. »


Tu savais pas trop comment l’exprimer, t’avais jamais été doué avec les mots, tu doutais fortement le devenir un jour. T’aurais bien aimé dire que t’étais plus démonstratif, mais même de ce côté-là c’était pas la joie non plus.


« ▬ T’as bien eu d’courage quand même pour l’faire ! Les gens m’fatiguent, c’assez incroyable à quel point, surtout à c’t’âge là, j’l’impression qu’ils sont bien plus qu’cons. Eh, j’voudrais pas non plus te l’planter, j’garde ça à ceux qui seraient assez stupides pour t’faire du mal, là c’serait mérité, et encore c’serait pas assez. Ouais, j’t’avoue que cette idée m’enchante pas spécialement non plus, j’crois que j’préférerais mourir plutôt qu’d’être enfermé longtemps en prison. Eh, dit pas qu’c’est rien, l’plupart des gens arriveraient même pas à retenir quelques mots d’une autre langue ou d’les dire correctement. Ooh c’pas grave ça, ça s’apprend aussi d’autre chansons d’toute manière ! C’gentil ! J’risque d’y prendre goût à force fais attention. C’certain ! mais c’fera une bonne soirée d’plus qu’on passera ! »


Comme n’importe laquelle que vous pourriez passer t’avais l’impression. Sauf si quelqu’un un jour se permettait de vous interrompre, mais vous le lui feriez regretter sans aucune hésitation. Vous auriez bien raison d’ailleurs, après les gens allaient se croire tout permis.


« ▬ C’serait hilarant, j’payerais aussi tiens pour voir ça. Pas trop cher non plus, mais c’serait drôle. Oh, j’d’autre chose à foutre d’mon temps que d’les plaindre franchement. Eh, ça c’est sûr ! Voilà exactement, puis pas qu’en hiver non plus. C’gentil, j’ferai tout pour qu’on l’remplisse le plus possible au plus vite ! J’suis bien d’accord avec toi, même si j’me fiche pas mal d’être inconnu d’la plupart d’personnes, j’préfère savoir que j’suis pas resté à m’tourner l’pouces la moitié d’ma vie alors qu’j’avais l’occasion d’m’amuser ou faire quelque chose. Ouais il fait même bon pour l’moment ! J’en doute pas, j’sais que t’as bon goût eet qu’t’as sûrement d’bonnes adresses. Presque certain ! J’plutôt bon équilibre, mais maintenant, j’te promets pas du tout par contre qu’on arrive au bon endroit, au pire c’sera un avant-goût d’ce tour du monde ! Tant qu’ce sont pas d’ronces, ça d’vrait bien aller ! »


Parce que bon, entre l’inconfort et se retrouver dans des ronces y avait quand même une grosse différence. Mais tu ne comptais pas non plus boire jusqu’à oublier où t’habitais, ce serait quand même vraiment triste, et pas super sympa non plus pour Antonin de te montrer dans cet état alors que la soirée était si bien partie.


« ▬ Non mais p’têtre que j’vais bientôt l’savoir ! J’espère qu’t’es mieux ici quand même ! T’peux parler, camarade Dolohov, ça sonne quand même beaucoup mieux ! Oulah, j’nous aurais quand même pas infligé c’genre d’soirées, t’inquiètes pas, on s’serait bien dégoté un moldu ou une autre personne qui s’serait moins amusée pour l’coup. »


Mais ça aurait pu vous causer plus d’ennuis par contre, parce que tu doutais que la justice vous retombe dessus pour commencer à danser sur des tables, ils avaient dû en voir d’autre quand même dans ce genre d’endroits, t’avais déjà fini à plusieurs reprises par te retrouver dans des altercations qui se finissaient peut-être pas dans le sang mais presque. T’es en tout cas loin de l’état d’esprit que t’avais ces soirs là, tu te sentais tellement mieux, t’avais jamais été aussi bien de ta vie même, c’était assez incroyable, alors qu’e soi tu ne faisais pas grand-chose non plus, mais t’étais bien accompagné, t’en avais plus rien à foutre de qui que ce soit, tout en sentant que tu les emmerdais pas mal à venir déranger leur soirée de la sorte, mais surtout d’avoir autant conscience que tu pouvais faire totalement ce que tu voulais, sans la pression de qui que ce soit ou quoique ce soit. Même s’il ne faisait aucun doute que si ton père avait été dans les parages, il t’aurait dégagé de là vite fait bien fait, t’aurais de nouveau existé à ses yeux le temps de quelques minutes, qu’il t’en foute une en te rabâchant que c’était pas comme ça qu’on t’avait éduqué et que t’étais prié de montrer une meilleure image. Mais t’as pas envie de penser à lui ce soir, il a pas sa place dans tes pensées alors que t’es autant de bonne humeur.

Elle ne risque pas de s’entamer d’une manière ou d’une autre alors qu’Antonin vient de te rejoindre, peut-être parce que tu lui a un peu forcé la main, mais t’aurais pas insisté s’il avait montré la moindre envie de rester sur sa chaise. T’arrêtais plus de sourire, et absolument toute ton attention s’était portée sur lui, vous étiez seuls au monde et t’étais certain que pendant tout un temps, absolument rien ni personne n’aurait pu t’en détourner. Faut dire que s’il était déjà magnifique de base, le fait qu’il se mette à chanter avait ajouté quelque chose en plus, t’aurais pas su dire quoi et tu t’en foutais un peu tant que tu pouvais l’admirer.

Ça avait été un peu trop court à ton goût, même beaucoup trop, mais t’avais pas envie qu’on ne vous retrouver au poste le lendemain alors que tout se passait si bien jusqu’ici, autant suivre son exemple qui avait l’air bien meilleur que tes idées, et agir calmement. Puis vous partez la tête haute, on ne vous force pas la main non plus lorsque vous partez, vous le faites de vous-même et c’est quand même pas plus mal, mieux que de se faire jeter de force en tout cas.

Puis tu te dis que t’es content d’en sortir, que vous pourriez parler plus calmement, sans trop de bruit autour, même s’il fait un peu plus froid, ça réveille, ça te motive aussi dans un sens. À quoi ? T’en avais pas la moindre idée, mais ça te motivait. Puis si tu peux avoir en prime un câlin, t’allais vraiment pas te plaindre, loin de là. Pourtant, t’étais certain que t’aurais pas supporté que qui que ce soit d’autre t’en fasses un. T’avais aucun mal à transgresser l’espace vital des gens quand ça te chantait, mais l’inverse c’était une autre histoire. T’étais bien plus habitué à ce qu’on t’approche pour te vouloir du mal qu’autre chose. T’aurais rejeté n’importe qui d’autre sans doute, même dans un moment pareil, jamais tu ne l’aurais rendu en venant embrasser la joue de la personne.

Le pire, c’est que tu te sens vraiment bien contre lui, que tu pourrais rester des heures comme ça, à ne penser à rien d’autre que de profiter de la chaleur qui émanait de lui, presque t’enivrer de son odeur et te remémorer cette soirée. Mais peut-être que t’es allé trop loin, tu le sens s’éloigner un peu, tu t’en veux un peu d’avoir agi de la sorte, et s’il t’en voulait, ou si tu l’avais plus simplement mis mal à l’aise ? Mais t’arrivais pas à te résigner à le lâcher, comme si c’était cette étreinte qui arrivait à te tenir en vie là tout de suite. Ses mots te rassurent un minimum, même s’il a l’air un peu hésitant, c’était pas comme si t’étais mieux, encore moins quand il s’agissait de remerciements.


« ▬ J’t’en prie, j’me suis jamais autant éclaté grâce à toi. »


T’étais plus que sincère, t’aurais aimé être moins avare avec les mots, mais t’avais peur de dire quelque chose de travers, t’ouvrais plus ta grande gueule, t’étais beaucoup trop concentré à le regarder, t’avais l’impression que y avait quelque chose de spécial dans l’ambiance qui s’installait entre vous. T’osais plus dire quoique ce soit, peut-être qu’il aurait fallu, au moins lui proposer que vous rentriez chez toi plutôt que de rester là en plein milieu de la rue. Pas que la venue de quelqu’un t’aurais spécialement dérangé, tu l’aurais envoyé chier directement, mais t’avais bien conscience que ça ne pourrait pas durer éternellement. À la place, tu le regardes mordiller ses lèvres, alors qu’un léger sourire vient étirer les tiennes. T’as juste envie de venir les prendre entre les tiennes, faudrait que t’arrêtes de boire ou de laisser tes idées divaguer si t’en arrivais à ce point.

Sauf qu’il ferme les yeux et rapproche son visage du tiens, peut-être que t’attendais que ça au fond, tu ne te rends presque pas compte que tu rapproches de toi-même ton visage pour briser le restant de la distance. Tu l’embrasses d’une douceur qui t’était parfaitement inconnue, dont tu n’aurais jamais pensé pouvoir faire preuve non plus d’ailleurs, alors que ta main dans son dos se resserrer un peu plus sur le tissu de sa cape, comme une sorte de supplication pour qu’il ne disparaisse pas d’une manière ou d’une autre. T’avais jamais embrassé quelqu’un de la sorte de ta vie, certainement pas aussi tendrement, encore moins en y mettant des sentiments. T’avais pas envie qu’il puisse penser que t’y répondais à cause de l’alcool, même si t’avais pu légèrement le goûter sur ses lèvres. Tu finis par rouvrir les yeux, relâchant ses lèvres à contrecœur, un geste que tu regrettes presque immédiatement, parce que tu commences un peu à douter, à avoir même peur de cette chaleur si particulière que tu peux ressentir, de ton rythme cardiaque qui s’intensifie. Peur de t’attacher à quelqu’un, d’être rejeté sans doute dans un sens. Rien ne t’assurait que lui n’avait pas agit parce qu’il avait trop bu, avait simplement besoin d’affection là tout de suite ou avait juste envie d’essayer, tout simplement. T’as pas envie de te faire de faux espoirs et de tomber d’encore plus haut. Malgré tout, t’arrives à sourire un peu, t’as en aucun cas envie de perdre la face et qu’il se sente mal d’avoir fait ça, mais tu te connais, t’es bien incapable de rester comme ça sans être fixé.


« ▬ C’est l’meilleur des remerciements qu’tu pouvais m’faire. T’avais une envie particulière ou… »


T’arrives même pas à finir ta question, tu crains déjà un peu la réponse, même si tu t’es mis en tête de prier Merlin en espérant qu’il t’entende et puisse jouer en ta faveur, peu importe la manière.

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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty16.05.20 17:55





Let's get this party started
It gets so lonely being evil
What I'd do to see a smile
Even for a little while
And no one loves you when you're evil
I'm lying though my teeth!
Your tears are all the company I need.



☾☾Il se surprend à penser à une des trop rares visites de sa cousine, Tanya, qui bien que plus grande que lui, n’hésitait pas à poser ses livres pour jouer un peu avec lui, lui apportant un peu de bonheur et de douceur même. Ce jour là elle avait réussi à obtenir la permission de l’emmener visiter la ville, seuls et il avait bien pu constater à quel point il vivait isolé, restant dans ses jambes et refusant d’aller jouer avec les autres enfants. Elle avait essayé de l’encourager mais il avait refusé et il avait ensuite continuer comme ça tout le reste de sa vie, n’allant vers les autres que par nécessité ou parce qu’il trouvait que l’homme en face de lui avait un joli minois. Pourtant avec Walden ça c’était fait presque naturellement.

« Enfin il finira bien par clamser un jour, en espérant que celui ou celle qui le succédera sera bien plus compétent. Vraiment ? C’est étrange ça, depuis combien de temps ça dure ? Ça devait être bizarre de changer de professeur tous les ans ni même bien pratique, avec des méthodes qui changent à chaque fois. Oh ça on peut toujours essayer mais c’est quand même plus prudent quand un expert en la matière nous aide, on sait jamais ce qui peut arriver, surtout dans ce genre de domaine, j’aimerais pas avoir un esprit en colère en face de moi. Pourquoi pas après tout, ça me déplairait pas de revoir un niveau de neige décent, surtout si c’est pour vivre tranquillement. »

Vivre isolé, il l’avait supporté pendant bien trop longtemps. Et puis même dans ce cas là ça serait avec quelqu’un qu’il appréciait et non pas une personne qui pouvait le foutre sous une douche brûlante sous prétexte qu’il n’avait pas finis son assiette.

« On a quand même autre chose à foutre que ça quand même. C’est vrai qu’une pneumonie ça pardonne pas, je serai cloué au lit et sans missions, t’auras le droit de te foutre de ma gueule si ça m’arrive, je l’aurai bien cherché. Oui c’était pas aussi grand que Poudlard d’après ce que t’a pu me raconter, c’était assez… rustique ? Rude ? Je vois pas comment le décrire autrement, c’était le strict nécessaire pour nous. Voilà, au moins on se retrouve moins comme un con à pas savoir réparer un simple objet ou préparer un simple repas, on dépends de personne. Je crois surtout qu’il avait la tête trop enflée, a penser qu’il pouvait nous envahir en plein hiver. »

Quel idiot celui là alors ! Il observa son verre un moment, songeant qu’il allait bien falloir reprendre une autre bouteille, surtout que l’ambiance était vraiment agréable là, ça serait dommage qu’ils n’aient plus rien pour en profiter.

« Oh des bars on en trouve partout puis c’est pas le plus luxueux ni le plus miteux, c’est correct je trouve, puis ça fait du bien de pouvoir juste se poser et profiter, c’est pas ça qui va nous tuer ! Exactement ! Les autres peuvent aller se faire voir et qu’ils essayent de prétendre le contraire, pour voir. Quand on voit comme le luxe monte à la tête des autres, on ferait mieux de s’en passer. Ouais, je préfère ça aussi, au moins avec toi je suis sûre que je vais m’amuser, peu importe l’endroit. »

Et puis pour le genre d’amusements qu’ils partageaient, il valait sans doute mieux que ce soit dans ce genre d’endroits, c’était quand même bien plus pratique pour faire disparaître certaines preuves.

« De toutes les façons on aura tout notre temps, cinq jours ce n’est pas rien. Oh je me débrouille, c’est pas de la grande gastronomie mais c’est mangeable puis il le faut bien je refuse d’embaucher un elfe, ça serait trop contradictoire avec mes idées. Tu n’imagines pas à quel point il y avait du monde, c’était un deuil national. Oui, on a passé quelques jours dans le quartier sorcier de Moscou mais c’était assez sinistre à ce moment là, enfin c’était normal, c’est comme si on pleurait un parent. Pourtant ça peut se faire, plonger dans de l’eau glacée mais faut être bien préparé, j’ai jamais essayé personnellement. Oh crois moi elles étaient pas là pour rigoler mais elles sont pas toutes comme ça, mais faut bien qu’elles montrent ce qu’elles valent et puis ça au moins le mérite d’être déstabilisant pour les ennemis en face de se retrouver face à une gamine de dix-huit ans armée jusqu’au dents.» 

Il rit à cette vision imaginant non sans mal la situation.

« Tu sais c’est assez difficile à expliquer, même pour moi… j’ai grandis comme ça, je ne voyais pas pourquoi remettre tout ça en question, la politique, l’armée et tout mais c’était pesant tout de même, je me dis qu’ici j’ai bien plus de liberté mais… j’ai toujours certaines idées en tête et j’ai bien du mal à me faire qu’ici elles ne sont pas appliquées. »

Il ne comprenait pas lui même ce ressentit alors l’expliquer…

« J’ai adoré l’Amérique Latine. La cordillère des Andes. C’est tellement beau… ah ça l’Amazonie c’est un véritable trésor, dommage que les moldus veuillent la raser, j’ai même un peu de peine pour les indigènes, ils sont heureux dans leur forêt et ils vont tout perdre. Oh ça si on pouvait, je le ferai tout de suite, c’est pas comme si ils allaient me manquer et l’inverse non plus. Et j’y comptes bien, après j’aurai même plus envie de voyager du tout. »

Non se retrouver seul de nouveau ce n’était pas une option envisageable.

« Oh j’imagine que oui, même si j’ai envie de te plaindre un peu finalement, ça me donne envie de faire découvrir quelque chose qui ne soit pas de la viande bouillie. Rien que pour ça j’ai envie de la découvrir plus l’Ecosse.
Alors je te garantis pas que je pourrais réussir à totalement vivre de ce que je produis, je ne suis pas sûr de réussir à faire pousser quelque chose de comestible si j’ai pas tué la plante avant qu'elle ne sorte de terre, mais pour chasser je peux me débrouiller. A la limite je préfère les bêtes sauvages, elles sont bien plus majestueuses. Oh mais c’est quand même dangereux, ça peut vite dégénérer surtout avec les centaures, ils sont quand même impulsifs. En retenue ? Ils peuvent pas vous faire copier des lignes ou récurer le sol plutôt que de vous donner en pâture à des bêtes dangereuses ?
Oh ça oui, surtout avec certaines légendes, tu as de quoi en devenir une toi même après ça. Oh non, rien de rien, même sa famille, alors laissons là tranquille, ça vaut mieux pour nous. »


Il imaginait bien la scène, surtout quand on la connaissait, même si Lénine en personne le lui avait demandé elle aurait refusé.

« J’adore les voir espérer puis comprendre que ça ne sert à rien. C’est pas pour rien que c’est ce que les paysans apportent, avec les fourches quand ils commencent à en avoir marre du seigneur, ça tranche bien et ça fait bien passer le message. Personne ne peut nous imiter de toutes les façons, on est bien trop uniques et doués pour ça, même si je serai flatté d’être pris pour exemple. Bah écoute je serai bien égoïste de pas partager avec toi ce que je sais surtout quand t’es le seul à pas m’insulter. Merci, c’est gentil…. Je suis aussi heureux t’avoir pu te rencontrer, je sais que je peux compter sur toi et ça me fait plaisir de t’avoir pour ami.»

Il n’en avait jamais eu avant. Il espérait qu’il ne paraissait pas trop mièvre non plus mais il tenait à faire savoir son ressentit. Qu’il sache à quel point c’était important pour lui.

« Mais je n’avais pas le choix non plus, je tenais à mes résultats et… voilà, enfin ce n’était pas si terrible mais je m’en serai quand même bien passé. Oui, utilisons les plutôt pour ceux qui cherchent les emmerdes avec nous et croit moi là je saurai me montrer créatif. Surtout quand on connaît la réputation des prisons, on s’en passerait bien. Si tu le dis… c’est pas quelque chose dont je suis particulièrement fier, c’était plutôt quelque chose de logique pour moi d’avoir à apprendre. Même si je reconnais que c’est bien utile. J’ai pas la vocation de devenir chanteur mais c’est vrai que je pourrai apprendre autre chose que les chansons du partit… bah si ça me permet de m’améliorer pourquoi pas, puis ça te fera une autre façon de voyager tiens. »

Il ne savait pas si il aurait la patience nécessaire pour chanter tout le temps mais ça ne coûtait rien d’essayer au contraire et puis si ça pouvait lui faire plaisir il ne voyait pas pourquoi il se priverait.

« Ça pourrait faire un autre album mais celui là il serait publié bien évidemment, que tout le monde sache à quel point ils sont mauvais et ce qu’ils valent réellement. Aller promis dès demain je nous trouve un bel appareil et tout un tas de pellicules pour ne pas perdre de temps. Au moins on ne sera pas la risée des gens, mais j’avoue que j’aime bien l’idée qu’on se souvienne de nous comme modèles de terreur, ça fera de nouvelles histoires à raconter aux enfants qui ne veulent pas manger. 
Même dans le Londres moldu y a de bonnes adresses, après faut être plus prudents avec eux bien sûr, pas faire de gaffes et puis ça varie au moins. Je te fais confiance alors… oh du moment qu’on tombe pas dans les ronces ou la Tamise je m’en moque, de toutes les façons on sera bien trop saouls pour le remarquer. »


Ça ne lui déplaisais pas cette idée qu’il le porte, ça le rassurait, quand il arrivait au verre de trop ils ne savait plus tenir debout et ça le rassurait d’avoir un appuis, même si ils se retrouvaient au sommet de l’Everest, au moins ils y seraient arrivés sans trop d’efforts.

« Non te connaissant tu te ferais pas à l’armée, recevoir des ordres et tout, tu foutrais le bordel. Ça serait drôle mais comme ils pas le sens de l’humour ça ne finirais pas bien pour toi. Bien sûr que ça sonne mieux, c’est même mieux que majesté ou je ne sais quoi. Oh ça je n’en doute pas, de toutes les façons tout le monde ne pas s’amuser en même temps…. »

L’idée de savoir que les moldus pouvaient encore faire du mal à quelqu’un a qui il tenait le dérangeait profondément. L’idée était encore même plus insupportable aujourd’hui quand il savait à quel point ils pouvaient aller et surtout qu’il venait quand même de lui parler de son pays pendant un bon moment comme si il s’agissait d’un paradis sur Terre.

Ce genre de soirées promettaient aussi, même si le plus pénible, c’était ensuite de devoir tout maquiller, ça gâchait toujours un peu tout parce qu’il ne fallait rien laisser au hasard et que ça prenait parfois la tête.

Mais pour le moment il songe que rien ne viendra égaler ce moment parce qu’il est juste unique et que ce n’était même pas l’idée à la base, il ne sait même plus comment ils en sont arrivés là, il n’avait même plus songé à toutes ces choses, comme sa baba, sa cousine, le chant…. Il n’y pensait pas parce que c’était encore trop douloureux pour lui. Ça l’avait même été un peu d’en parler mais c’était aussi libérateur et il en était heureux, tout comme il l’était en ce moment même, de savoir qu’on ne le laisserait pas tomber, que se soit au sens propre comme au sens figuré.
C’est même déroutant de sentir un regard sur lui qui ne soit pas que du mépris ou de la peur mais de l’admiration alors qu’il a l’impression de ne pas avoir fait grand-chose, chez lui tout le monde connaît cette chanson, elle est devenue presque banale mais il a l’impression d’avoir chanté un opéra entier.

Et c’est sans doute toutes ces années de conditionnement à obéir qui le poussent à sortir sans trop faire d’histoires, même si il se la joue provocateur, un peu comme un adolescent rebelle. Au moins la soirée ne se terminera pas dans une bagarre et derrière des barreaux ni mêmes bannis ça serait quand même dommage surtout pour un pub aussi célèbre et banal que celui là.

Une fois à l’air libre il s’étonne d’avoir réussi à rester aussi longtemps enfermé et entouré de la sorte, tout comme il s’étonne de son audace.
Il doit cependant reconnaître qu’il est soulagé, voir même heureux de ne pas être rejeté violemment, ça lui est déjà arrivé de se méprendre sur certaines attentions lors de soirées et que l’homme en question ne vienne le tabasser parce qu’il se saurait montré un peu trop affectueux. Il a l’habitude des coups, il sait les encaisser, mieux que quiconque mais il ne sait pas si il aurait supporté un rejet de la part de Walden, même si il avait essayé de mettre ça sur le compte de la vodka.

Quand il sent ses bras autour de lui il se sent soudain plus petit, un peu vulnérable. Il prends conscience à quel point son ami est plus grand et plus musclé que lui aussi, c’est idiot comme réflexion et puis qu’est-ce que ça change ? Rien du tout. N’est-ce pas ? C’est sans doute parce qu’il a tendance à toujours se tourner vers plus grand, plus âgé que lui.
C’est comme ce geste d’affection, il ne s’y attends pas, pourtant il sait très bien qu’à moins d’être possédé, Walden ne lèverais jamais la main sur lui, il en avait eu la confirmation un peu plus tôt dans la soirée.

Mais ça le surprends encore une fois parce qu’il est plus habitué à ce que les mains s’abattent sur sa joue et pas des lèvres et surtout pas dans ce genre de cas.

Il ne sait pas comment réagir, comment rendre ce geste, il n’en a jamais eu l’occasion avec personne, sauf peut-être Tanya qui aimait bien lui ébouriffer les cheveux et le porter dans ses bras, un peu comme une mère mais ce n’est pas pareil, elle est de sa famille.

Il ne sait pas quoi dire, il se mordille les lèvres et puis finalement il l’embrasse et il s’attend à finir contre le mur, à se retrouver seul une nouvelle fois mais il n’en est rien, rien du tout. Au contraire. Il sent une main dans son dos qui semble l’emprisonner et il a peur, juste l’espace d’un instant parce que malgré toutes les années et toutes les nuits passées avec des inconnus il lui arrive encore de sursauter au moindre contact physique auquel il ne s’attend pas mais très vite cette peur disparaît, il ne va pas lui faire du mal, il n’a rien à craindre. En fait il se sent totalement rassuré, c’est comme avant, comme quand il était dans les bras d’Ivan et qu’il se sentait en sécurité mais très vite il le chasse de son esprit, parce que ça n’a rien à voir et que ce n’est pas correct ni pour l’un ni pour l’autre.

Le baiser se termine trop vite à son goût, il aimerait pouvoir recommencer, s’assurer que ce n’est pas un rêve, que ce n’est pas l’alcool qui est responsable de tout ça.

Il essaye de rassembler ses idées, de comprendre ce qu’il se passe mais c’est trop flou, il n’arrive plus à parler ni même à trouver les bons mots.

Il plonge ses yeux dans les siens, cherchant dans son regard sombre quelque chose de négatif ou d’embrumé, qui lui prouverait qu’il n’a pas l’esprit clair. Il ne voit rien de tout ça, juste de l’espoir, enfin il espère et il repense à leur conversation et se dit que cette fois ci ça serait bien trop cruel de lui infliger ça.

De toutes les façons il se sent incapable de cruauté en ce moment, incapable de bouger. Avec douceur il vient poser une de ses mains sur son visage et lui caresse la joue du pouce et de l’autre attrape une de ses mains pour la poser contre sa poitrine, pour qu’il sente son coeur qui bat trop vite, comme une preuve à ce qu’il s’apprête à lui répondre.

« Je… j’en avais envie c’est tout. Et l’alcool n’a rien à voir dans tout ça. Je tiens à ce que tu saches ça. Je… je crois que je me voilais la face depuis un moment mais… mais je crois que cette soirée m’a permis de mieux comprendre. Je… ah... »

Il étouffe un juron avant de poser sa tête contre son épaule. Il ne lâche pas sa main mais son autre main descends de son visage pour descendre jusqu’à sa taille, un peu timidement.

« Je crois que je suis incapable de faire semblant plus longtemps, c’est tout. »

Il approche une nouvelle fois son visage du sien pour l’embrasser de nouveau, un peu plus passionnément cette fois. La sensation est tellement enivrante bien plus que tout l’alcool du monde. Il n’a pas envie qu’elle s’arrête, plus jamais, il n’a plus envie de rester seul, d’essuyer des déceptions et de retomber dans la dépression, non il le voudrait lui, pas simplement en tant qu’ami, seulement il ne sait pas comment exprimer tout ça alors il l’embrasse avec toute la passion dont il est capable et espère qu’avec, mieux s’exprimer, mieux lui faire comprendre ses sentiments pour lui, ne pas le laisser dans le doute, ça ne serait pas correct. Et tout au fond de lui il espère que c’est réciproque, que ce n’est pas de la pitié, il espère que l’étreinte qui se resserre autour de lui est sincère, parce que si ce n’est pas le cas, il n’est pas sûr de pouvoir y survivre.


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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty19.05.20 1:13

I know I ain't never gonna change.C’était un peu triste quand même, quand tu te faisais la réflexion qu’il était ton premier réel ami. Tu ne savais pas exactement à partir de quand tu t’étais réellement rapproché de lui, quel moment t’avais décidé de lui faire confiance et de le laisser entrer dans ta vie, mais ça avait été la meilleure décision de ta vie, sans aucun doute. Tu n esavais pas trop où tu serais ce soir s’il n’avait pas été là, mais à vrai dire, tu t’allais pas commencer à te poser la question, parce qu’imaginer quelque chose qui ne se passerait pas serait une belle perte de temps, quand même.


« ▬ Il a intérêt ouais, même s’il a pas l’air parti pour. Mmh, j’sais pas trop, j’ai toujours connu ça en tout cas, mais c’doit faire un bout d’temps. Ouais, j’t’avoue qu’c’était assez chiant, surtout d’pas pouvoir avoir un programme bien spécifique. Ouais c’sûr, ce serait plus prudent, maiiiis en même temps l’vie serait moins drôle si on prenait pas d’risques ! T’m’étonnes, surtout si t’y as été habitué ça doit t’faire tout drôle ici non ? »


Surtout que c’était chouette la neige quand même, ça avait un côté féérique, t’étais pas une personne qui avait énormément d’imagination, mais ça t’aidait souvent à oublier ce qui avait pu se passer lors de ta journée. Puis t’avais toujours préféré le froid à la chaleur aussi, c’était plus agréable, plus supportable.


« ▬ Ouais puis c’chiant d’rester dans son lit là pendant plusieurs jours quand même. Ooh t’en fais pas, j’me foutrais pas d’toi, mais j’me plaindrai sans doute de c’qui s’passe sans toi parce que c’sera moins supportable. Aah ouais, j’vois c’que tu veux dire, c’devait être dur quand même. Faudrait qu’on trouve un moyen de t’y faire rentrer un jour pour qu’tu voies à quoi ça ressemble. J’voudrais trop qu’tu voies l’salles communes, même si j’connais qu’celle des Serpentards. Mais ouais, c’tellement bien. Au moins il s’prit la raclée qu’il méritait eh. »


Y avait des gens franchement, tu ne savais même pas comment ils faisaient pour vivre encore sur Terre. Un véritable miracle qu’ils ne soient pas morts à cause de leur connerie ou quelque chose dans le genre.


« ▬ C’vrai ça, c’fait du bien de sortir un peu aussi sans être seul. J’aurais pas dit mieux ! On a pas besoin d’plus pour être bien. C’doit être trop chiant en plus d’vivre dans une énorme maison et devoir s’en occuper tout l’temps, même avec l’magie. Puiiis ça nous permet d’voir plus d’argent pour autre chose. Ah bah ça t’peux compter sur moi, j’voudrais pas qu’tu t’fasses chier non plus un jour, surtout pas si j’suis là. »


Puis quoi encore, pour une fois que t’appréciais quelqu’un, t’allais pas souhaiter qu’il n’aime pas un minimum passer du temps en ta présence. T’étais pas le meilleur des boute-en-train, sans doute un des pires si t’étais entouré de personnes que tu ne connaissais pas ou n’appréciais pas, mais c’était pas pour ça que t’avais aucune idée de comment mettre de l’ambiance non plus.


« ▬ C’vrai, on sait faire pas mal d’choses en cinq jours quand même ! Eh t’as d’la foi quand même. J’en ai pas non plus mais j’t’avoue que du coup j’achète souvent d’trucs tout fait c’va plus vite. C’devait être super impressionnant à voir ‘vec tous les gens présents. Ah ouais, t’as d’gens qui l’font ? C’rapporte quelque chose en particulier, genre l’circulation d’sang ou un bail dans l’genre j’crois ? J’sais plus où j’avais lu ça, mais j’peux m’tromper. T’m’étonnes, ç’doit vraiment bien les surprendre ! J’magine qu’elles ont pas trop l’choix mais c’courageux quand même d’leur part ! Ouais c’sûr que t’as eu une éducation parfaitement différente et c’normal que t’aies pas l’mêmes idées ! ça a du t’faire un sacré choc culturel c’voyage quand même. Tu sais donner envie ne tout cas, j’suis certain qu’tu serais capable de convaincre l’plus sédentaire d’type à voyager avec tout c’que t’as à raconter ! Mais ils d’vraient surtout foutre la paix aux indigènes ouais, c’gens ont tellement rien demandé, si c’est vivre d’leur côté tranquillement. Mais ouais, ‘fin eux perdraient deux bons éléments, par contre nous, j’suis pas certain qu’on aurait à regretter beaucoup d’choses, encore moins du monde. On va éviter ça quand même, c’serait dommage. »


Surtout que t’étais certain d’avoir encore quand même quelques belles années à vivre, surtout depuis que t’avais pu te débarrasser d’une certaine personne et que tu te sentais aussi bien avec Antonin à tes côtés.


« ▬ Au moins l’avantage maintenant c’que peu importe ce que j’peux goûter ça m’semblera bon, ou presque. Eh, tu m’fais découvrir c’que tu veux quand tu veux. J’essayerai d’trouver d’bonnes choses aussi, ç’doit être faisable ! Eh, à deux on y arrivera sûrement. J’pas la main totalement verte, mais c’devrait pas être impossible non plus. Ouais j’comprends elles ont un côté plus mystiques aussi et au moins elles, elles savent s’démerder toutes seules. Ouais, c’est c’que j’me suis toujours dit aussi, mais j’jamais eu vent d’un problème avec eux, ç’doit tenir du miracle ! Faut croire qu’c’est trop simple pour eux. Quoique, récurer ils connaissent aussi, y a une salle rien qu’avec d’trophées, j’ai du m’la taper deux-trois fois, j’crois qu’j’aurais préféré faire un tour dans l’forêt, là ça aurait été plus drôle au moins. C’sûr ! Après, j’suis pas sûr que c’soit très intéressant d’en devenir une non plus si c’pour qu’on vienne t’faire chier tout l’temps. Ouais j’vois ça, mais on trouvera bien un moyen d’voir une bonne recette d’une manière ou d’une autre, même si c’nous prend des années. »


Avec de la persévérance quand même ça devrait être possible, ça ne servait à rien de partir défaitiste non plus. Pas aussi rapidement, et sans jamais avoir essayé en plus. Après plusieurs vaines tentatives tu voudrais bien comprendre mais là, non.


« ▬ Mais ouais c’est l’meilleur d’moments ! J’pourrais jamais m’lasser d’cette expression, ou alors quand ils s’mettent à supplier, j’voue qu’j’aime bien un p’tit moment, même si c’vite lassant. Oh c’sûr que y a peu d’chance qu’le message passe pas après ça, ou alors c’qu’ils sont vraiment stupides, j’aurais presque hâte d’m’en procurer ! J’suis bien d’accord, c’encore plus gratifiant au fond d’se dire qu’on est inimitable. Eh, t’pourrais totalement ne pas l’faire pour plein d’raisons. Non mais l’prochain qui t’insulte c’pas une bouteille mal lancée qu’il risque d’se recevoir mais bien pire. ‘Fin si jamais quelqu’un t’emmerde, hésite pas. J’sais qu’tu sais t’défendre mais on est pas trop d’deux parfois. Ouais moi aussi, j’suis persuadé que j’aurais pas pu avoir un meilleur ami qu’toi en plus, c’pas possible. »


De toute manière t’étais sûr aussi que personne d’autre n’aurait pu te comprendre mieux que lui aussi et c’était ce qui était beau. Ce qui l’était encore plus, c’était que ce soit réciproque.


« ▬ Aah ouais, c’sûr que dans c’cas là valait mieux qu’t’essayes de t’intégrer un minimum. Ouais, heureusement, manquerait plus que tu fasses l’effort de travailler eux puis qu’tout s’passe mal, j’aurais pété un câble à ta place. Ouais j’suis bien d’accord, puis même sur l’gens qui ont rien fait spécialement c’peut être drôle aussi. Tu d’vrais être fier quand même, c’pas à la portée d’tout l’monde et c’vraiment utile dans l’vie d’tous les jours ! Oh, c’peut toujours être une corde à ton arc comme on dit. Tant qu’tu trouves d’chansons des chansons qui t’plaises et que t’en as envie ! C’vrai, c’t’une bonne manière de découvrir un peu plus d’ton pays aussi en attendant d’avoir l’occasion d’y aller ! C’vrai qu’on pourrait même faire plein d’albums, en fait. J’espère bien qu’ils s’en doutent déjà au moins un minimum. Ooh, déjà d’main ? Attends pt’être de voir dans quel état on finira c’soir ! C’vrai qu’j’aime beaucoup l’idée, c’plus intéressant de continuer d’faire peur même après l’mort plutôt qu’de disparaître dans l’oubli. Ouais j’suis bien d’accord, ils font d’bons trucs aussi mine de rien. Ouais on évitera, surtout la Tamise, j’pas envie qu’on s’noie non plus là, mais j’te promets qu’peu importe mon état, t’passeras ta nuit sur quelque chose d’confortable. »


Même si c’était sur toi parce que t’aurais pas été foutu de vous ramener au bon endroit, t’étais pas certain d’être le meilleur des matelas, mais ça pouvait toujours être mieux que le sol. T’avais encore un peu souri, surtout lorsqu’il mentionna ton possible comportement à l’armée. T’aurais pas tenu deux jours, c’était certain.


« ▬ C’bien vrai ça, ça m’tenterait presque d’y aller pour foutre l’boxon ça pourrait pas leur faire d’mal, même si c’pas le meilleur d’plans si j’ai envie d’rester en vie. Ouais ç’fait déjà moins pompeux aussi ! Ah ça, j’vais pas t’dire l’inverse. T’as des gens j’crois qu’ils sont même parfaitement incapables d’s’amuser dans leur vie. »


Et c’était toi qui disait ça. Mais bon, après t’avais généralement une manière bien particulière de le faire aussi que tu ne pouvais décemment pas partager avec tout le monde. Puis t’avais des passes, aussi joyeux qu’un rat crevé généralement au bureau, tu te retrouvais à danser devant lui et avec lui, sans le moindre des regrets. Ça défoulait, c’était bien plus qu’agréable, t’en avais eu besoin sans doute. Besoin de voir que t’étais capable d’avoir la tête vidée de toutes ces conneries, capable de prendre du temps pour toi, capable de te faire au moins un minimum apprécier, même si tu te tuais à te dire que t’en avais rien à foutre, ça te faisait du bien de ne pas te retrouver seul ou automatiquement te mettre sur la défensive. De voir que t’étais capable d’aimer aussi, même s’il y avait Regulus, c’était différent et pas du tout de la même manière. Dire que t’étais heureux là tout de suite était un euphémisme, ça faisait depuis des années que tu ne t’étais plus senti aussi bien et léger. Peut-être même bien que ça ne t’était jamais arrivé, au fond. Ça avait fait du bien de pouvoir parler autant, de le connaître encore mieux, de découvrir son pays un peu plus en profondeur même si c’était à travers les mots, c’était toujours mieux que rien, puis t’aimais tellement l’écouter, il avait quelque chose de fascinant, qui poussait à l’écoute et l’intérêt. Pourtant t’avais jamais été quelqu’un qui avait une oreille attentive, t’aimais déjà pas les gens en général, tu ne les approchais pas tant que ça, alors te pencher sur ce qui n’allait pas dans leur vie ou se pencher sur eux tout court ? Même si t’avais surtout peur que ça se retourne contre toi, de faire confiance à la mauvaise personne. T’avais tout simplement pas appris non plus à le faire, plutôt à te débrouiller par toi-même comme tu le pouvais. Alors qu’avec le brun, tout était venu tellement naturellement, t’aurais pas pu faire mieux en fournissant tous les efforts du monde.

C’est bien la première fois que tu te montres aussi affectueux avec quelqu’un, aussi franchement et aussi longtemps. Pourtant, ce n’est pas grand-chose quand on y pense, un câlin, c’est même un geste plus que naturel pour beaucoup de monde, un geste que t’avais pu envier plus jeune quand tu voyais des parents être aussi proches de leurs enfants, ou même juste des amis. Tu t’étais toujours foutu de l’attention qu’on pouvait te porter, l’affection, c’était autre chose. T’avais comblé ce manque comme tu le pouvais, t’avais eu une lueur d’espoir en revenant de ces premières vacances, en voyant que le regard de ton père avait changé, sa manière de te parler aussi, t’avais cessé pendant quelques semaines d’être ce sale gamin de merde comme il avait l’habitude de t’appeler, t’avais cessé d’avoir peur dès qu’il pouvait s’approcher pour venir te parler, t’avais même eu l’impression que ta mère avait été plus reposée que d’habitude aussi. Si seulement ça avait pu continuer comme ça. Mais si ça avait été le cas, t’aurais pas autant profité de l’instant présent, t’en étais certain.

T’avais chaud depuis un petit moment, sans doute à cause de la boisson et même d’un peu tout, mais là c’était juste différent, une chaleur qui te prenait aux tripes, qui faisait énormément de bien et qui n’arrpetait plus de te faire sourire, à moins que ça ne soit la proximité que tu pouvais avoir avec Antonin là tout de suite. L’avoir contre toi parce que t’en avais envie, parce que tu voulais lui montrer à quel point il pouvait compter pour toi. T’avais plus cette envie, ce besoin de faire du mal ou de tuer en espérant ressentir quelque chose, t’étais juste bien et toi-même là tout de suite, te prenant à multiplier des gestes d’affection, bien contraire à l’image que tu renvoyais habituellement.

C’est comme ce baiser, tellement différent de ce dont t’avais l’habitude. Les seules relations que tu pouvais avoir ne duraient jamais plus de quelques heures, t’y mettais aucun sentiment et tu préférais te montrer égoïste dans ce genre de moment, tout autant que violent dès que t’en avais l’opportunité. Alors qu’ici, tu prends ton temps, t’as bien conscience de la personne qui te fait face et t’espères au fond de toi-même que ce n’est pas le dernier que vous partageriez. Tu te dis que t’espères un peu trop, parce qu’au fond, tu ne vois pas vraiment non plus comment il pourrait t’apprécier de cette manière. Tu le sens se tendre un peu au contact de ta main et presque instinctivement, tu la désserres un peu, t’as pas envie de lui faire mal ou quoique ce soit d’autre de négatif du tout. T’es un peu perdu alors que vos lèvres se séparent, perdu entre l’envie de réitérer et celle de t’excuser, tu ne sais même pas de quoi.

Tout ce que t’arrives à faire, c’est de le regarder, de te perdre dans son regard, ce bleu si particulier, que t’as fini par associer à de l’espoir au fil du temps. Le regard le plus humain et positif qui avait pu se poser sur toi. T’as l’impression d’être un con fini lorsqu’il pose sa main sur ta joue, t’arrives plus à te concentrer sur quoique ce soit d’autre que lui, et t’étais presque certain que ton cœur avait raté au moins un battement. Qu’est-ce que t’étais, une adolescente ? Vu la gueule de ta vie lorsque t’en étais un, ça n’aurait pas été très étonnant. T’as jamais eu de premier amour ou d’attachement particulier, alors tu ne savais pas trop comment réagir. Tu souris un peu plus lorsqu’il vient prendre une de tes mains, en la posant sur sa poitrine, sur son cœur qui battait extrêmement rapidement. Des gestes qui t’avaient rassuré pas mal, ses paroles encore plus d’ailleurs. T’avais laissé retomber toute la pression que tu pouvais avoir, à propos de tout et n’importe quoi, tout oublié pendant quelques secondes, t’avais jamais été aussi vulnérable qu’en cet instant de toute ta vie. Tu déglutis un peu en le regardant, ne peut t’empêcher d’avoir un léger rire quand il finit par une insulte, absolument pas moqueur, t’aurais absolument pas fait mieux, mais c’était juste tellement adorable. T’avais doucement levé ta main libre pour lui caresser les cheveux, laissant un peu traîner le bout de tes doigts sur sa nuque.


« ▬ …Merci, et j’veux qu’tu saches aussi qu’c’était pas une question d’alcool non plus même si j’dois pas être d’plus crédibles là tout d’suite. J’suis vraiment…désolé d’avoir rien vu avant surtout. Mais…t’sûr d’toi ? ‘Fin…J’sais que j’l’ai jamais été avec toi mais…j’peux être violent, possessif, bipolaire et…j’en passe. J’veux pas qu’tu sois déçu ou…d’risquer d’te faire du mal, même si j’en s’rais bien incapable consciemment. »


T’as bien conscience de plusieurs de tes défauts, c’est plutôt bien de voir les choses en face dans certaines situations, même si t’aurais préféré être autrement, surtout dans un moment pareil. Mais t’es tellement bien là, à le regarder, avec sa main sur ta taille, t’as pas envie qu’elle ne la quitte, tout comme t’as aucune envie que ce nouveau baiser ne s’arrête. T’y réponds, presque avide, comme si ta vie en dépendait, comme si c’était la dernière chose à laquelle tu t’accrochais. Après toute cette soirée, fallait dire que tes sentiments étaient un peu chamboulés, encore plus en sentant la passion qu’il y mettait. Tu t’y étais totalement perdu, donné tout ce que t’avais dans le tiens en venant doucement tirer sur sa lèvres inférieure pour le finir. Tu poses ton front contre le sien, gardant un moment les yeux fermés en te concentrant sur les battements de son cœur que tu pouvais toujours sentir.


« ▬ …J’veux pa déjà t’faire de propositions douteuses mais…T’veux qu’on rentre ? C’pas que j’suis mal ici mais…j’crois que j’péterais un câble si quelqu’un nous dérangeait. »


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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty20.05.20 19:17





Let's get this party started
It gets so lonely being evil
What I'd do to see a smile
Even for a little while
And no one loves you when you're evil
I'm lying though my teeth!
Your tears are all the company I need.



☾☾Et dire que sa journée avait si mal commencé. Bien trop mal d’ailleurs, mais ça il en avait l’habitude, d’être hanté par les cauchemars et d’avoir la sensation de ne plus pouvoir respirer. Torturer le sorcier l’avait aidé à se défouler mais pas à se calmer, à se détendre. Mais pas totalement, il restait une espèce de frustration, de colère en lui qui était en train de disparaître petit à petit au fil de leur conversation, comme si il avait été l’élément manquant du processus de guérison. Il voudrait le remercier comme ça mais comment le faire, comment être sûr qu’il comprendrait, qu’il ne s'inquiéterait pas ou pire, comment être sûr qu’il ne se moquerait pas ?

« Bah après tu sais j’ai l’impression que c’est un peu partout pareil au final, très peu d’enseignants sont réellement attentifs, c’est à se demander pourquoi ils ont choisis cette carrière. Ils pouvaient pas choisir un programme fixe au moins ? Ah ça oui, il faut bien prendre des risques dans la vie, sinon on s’emmerderait, puis du moment qu’on ne dérange pas un esprit malfaisant tout me vas. Oh oui, ici les hivers sont quand même assez doux, ça me manque de ne plus sentir la neiger crisser sous mes pieds. Même ma vautrer magistralement ça me manque. »

Ce n’était pas le plus glorieux mais au moins quand il tombait il y avait la neige pour amortir la chute et la douleur.

« Oh ça oui, surtout quand t’es malade, tu peux rien faire, même pas lire ou sortir un peu. Dans ce cas je promets de faire attention pour ne pas te laisser dans ce genre de situations. Oh… oui, surtout en hiver quand les journées étaient courtes mais ce n’était pas le plus dur à supporter. Je suis sûr que l’occasion se présentera, je t’avoue que je meurt d’envie de visiter un château écossais, paraît que vous avez des fantômes ? On trouvera un moyen de voir les autres, ça doit pas être très compliqué. Une vraie humiliation… enfin c’est pas ça qui a empêché certains de réessayer mais bon ils sont têtus, laissons leur au moins ça ! »

Poudlard… il était bien curieux de voir à quoi ressemblait cette fameuse école. Elle avait quand même l’air d’avoir son charme. Il se fit la réflexion qu’il aurait bien aimé le connaître à cette époque, peu importe dans quelle école au final, il aurait été sûr qu’ils auraient été amis.

« Tu vois c’est pour ça que je suis quand même content d’être partit ou que j’aurai voulu vivre dans un milieu plus modeste, plutôt que dans une grande maison vide. Enfin au moins ça ne m’est jamais monté à la tête, Lénine soit bénit pour ça. Il y a tellement d’endroits à visiter qui ne coûtent presque rien et puis même si je n’aime pas spécialement les gens, je préfère être accueillis par les plus pauvres, eux au moins ils savent t’accueillir et ça me fait plus plaisir de les payer que de dépenser pour un hôtel hors de prix. De toutes les façons si t’es pas là je ne bouge plus, ça ne servirait à rien de continuer seul encore une fois. Je suis prêt à t’attacher à une corde autour de moi pour ne pas te perdre. »


L’idée de se retrouver à nouveau seul ne l’enchantais guère. Il ne savait pas ce qu’il en était pour lui mais l’idée de voyager à deux lui semblait extraordinaire, il lui tardait de lui montrer les petits coins de paradis qu’il avait dénichés. Il avait l’air réellement enthousiaste et ça lui réchauffait le coeur, sans qu’il ne comprenne pourquoi.

« On aura tout notre temps et puis même si on reste en train ça nous permettra de profiter du paysage, parce que c’est épuisant mine de rien. Oh ça ne me dérange pas, ça m’occupe et ça me permet de penser à autre chose, je dois rester concentré si je ne veux pas manger quelque chose de brûlé. Surtout quand t’es gamin, j’avais l’impression d’être encore plus petit que je ne l’étais.
Oui, c’est bénéfique pour le corps, la circulation du sang… ça pourrait être une bonne expérience mais ça ne m’a jamais tenté. C’est sans doute une volonté de vouloir prouver quelque chose, de ne pas êtres sous-estimées mais en tout cas j’éviterais de trop me frotter à elles, même si ça pourrait être amusant, on aurait enfin des adversaires dignes de nous. Oh ça oui, même encore maintenant j’ai du mal à me faire à certaines choses, j’ai parfois l’impression qu’il y a un fossé entre moi et certaines personnes, pas forcément négatif mais c’est étrange. Je pourrais me convertir dans ce domaine qui sait, ça marcherait. Ah ça je te jure, je ne comprends pas pourquoi on se mêle à tout prix de leurs histoires, ils emmerdent personne eux au moins. Je vois qui je pourrais regretter ici, mis à part toi, et au pire si ils essayent de nous retrouver on s’occupera d’eux et on enverra leurs têtes par hibou postal pour faire passer le message. »


Histoire qu’ils comprennent qu’ils feraient mieux de ne pas trop leur chercher d’embrouilles, car même si ça pouvait être amusant et pimenter un peu le voyage, il comptait aussi profiter du voyage tranquillement.

« Au moins tu ne feras pas la fine bouche si je te fais découvrir des spécialités, enfin je te promet pas que si c’est moi qui cuisine ça sera fameux mais au moins t’aura un aperçu, de toutes les façons quand il s’agit de découvrir je suis pas difficile. Du moment qu’on se contente de trucs simples je pense que ça ne devrait pas poser de problèmes et puis c’est sans doute moins difficile de cultiver quelque chose ici que sous la neige. Je devais toujours faire attention quand je sortais dans la forêt, pour ne pas tomber sur un ours, je pense pas que j’aurai fait le poids contre une telle masse de griffes et de fourrure. C’est sans doute qu’ils sont plus calmes, enfin je me méfierait quand même. On avait ce même genre de punitions, ça avec les lignes à copier ou bien aider en cuisine, ce genre de choses. Ouais, je préfère rester anonyme dans ce cas là… ça au moins ça nous occupera bien, même si on arrive pas à un bon résultat on aura essayé au moins. »

Puis si il pouvait rendre hommage à sa grand-mère d’une certaine façon, il le ferait, c’était une brave femme, il lui devait bien ça, d’être restée pour s’occuper de lui, même si ça n’avait été que trop court.

« Qu’est-ce que je donnerais pas pour voir ça à l’infini, cette lueur d’espoir qui s’éteint progressivement, comme la vie dans leurs yeux. J’aime pas les supplications non plus, c’est toujours la même chose, ils trouvent jamais une bonne excuse comme je sais pas moi, un plat à surveiller, ça serait original pour une fois, je le laisserai sans doute partir pour ça. Ah pourquoi je suis pas partit avec quand j’en avais l’occasion, c’est pas ça qui manque chez moi, on aurait même l’air malin de mettre ça sur notre drapeau et de ne pas en avoir à disposition. C’est plus réjouissant de se dire que les gens essayent de copier sans y parvenir.
Merci vraiment. Je suis parfaitement capable de me défendre, y a pas de problème mais ça fait du bien de savoir que quelqu’un est à tes côtés surtout dans ce genre de situations. Non, personne d’autre aurait pu comprendre de toutes les façons, même en leur expliquant. On s’est vraiment bien trouvés. »


Qui d’autre aurait pu mieux le comprendre que lui ? Personne, parce que malgré toutes les horreurs qu’ils commettaient, les autres n’avaient jamais subits ce qu’ils avaient endurés, ils ne connaîtraient jamais la satisfaction de prendre leur revanche ultime sur leur bourreau.

« De toutes les façons c’était vite fait, on travaillait, on ne se parlait que pour échanger et ça s’arrêtait là, comme ça il y avait pas de problèmes. De toutes les façons pourquoi chercher qui le mérite ou pas, du moment qu’on peut s’amuser nous, inutile de chercher plus loin. Si tu le dis, au moins ça me permet d’éviter de me faire arnaquer dans certaines situations, les gens pensent que je ne comprends pas ce qu’ils disent la plupart du temps et j’aime bien voir leurs tête quand je leur réponds dans leur langue, même si ce n’est pas fameux.
Je suis sûre que je vais trouver de jolies chanson traditionnelles écossaises à chanter, ça me donnera un avant goût du pays puis c’est pas une mauvaise idée.
Faudra juste leur trouver une bonne place aux albums, ça serait bête d’avoir des ennuis à cause d’une personne trop curieuse. Eh, si j’ai réussi à ne pas me noyer dans la Volga après avoir vidé une des bouteilles de la réserve personnelle de l’autre connard, je pense être dans l’état de faire des courses sans trop de problèmes. Oh et puis il faut bien que les parents aient une vraie menace pour leurs enfants qui ne sont pas sages et qu’ils se tiennent à carreaux. Oh tu sais du moment que j’arrive entier quelque part et pas désartibulé, tout me va.»


C’était le principal, surtout qu’il n’avait pas envie d’essayer de se rappeler où ses membres manquants avaient bien pu partir, alors qu’il atterrisse dans une décharge ou en haut du Kilimandjaro peut lui importait.

« Si tu fais ça je t’accompagne, au moins pour regarder et en plus je suis sûr que l’uniforme t’irait très bien, j’aurai une belle photo à mettre dans mon album. C’est le but en même temps, de ne pas être proche de tous ses riches qui s’en mettent plein les poches et qui laissent les autres crever de faim. Les pauvres, je serai presque triste pour eux, quel dommage, mais comme c’est moi qui m’amuse à les étriper je ne vais pas pleurer pour eux, au contraire. »

Il avait passé tellement de temps à se retenir, à vivre enfermé qu’une fois à l’air libre, il n’avait même pas su comment s’amuser correctement et c’était juste contenté de boire et de séduire, sans vraiment chercher plus loin. Là il découvrait une nouvelle manière de s’amuser, pas celle qu’il avait imaginée, loin de là, mais elle faisait son travail. Là il était en train de tout oublier, même ce qui se trouvait autour de lui, bien qu’il se sente un peu ridicule à ne pas savoir quoi faire de son corps et à chanter une chanson qui n’était pas prévue pour ce genre d’ambiance, mais au fond cela lui importait peu, il était content, content de pouvoir chanter, ça faisait vraiment du bien au fond, même si il n’avait pas l’impression d’être un si bon chanteur que ça ce n’était pas grave, au moins quelqu’un appréciait et il était vraiment content que ce soit Walden et pas un autre, il ne savait pas vraiment pourquoi, ou du moins il essayait de s’en convaincre. Après tout ce n’était pas censé être quelque chose de normal, dans ce genre de relation, l’amitié, d’apprécier l’autre et ses centres d’intérêt ? Il ne savait pas, il n’avait jamais eu d’amis avant lui, il n’avait jamais pu parler de la sorte avec qui que ce soit, et il avait eu conscience d’avoir beaucoup parlé mais en même temps ça lui faisait tellement du bien de pouvoir le faire, de lui faire découvrir une partie de sa vie, de plaisanter et de faire des projets, même sur un coup de tête. Il l’avait écouté, il avait sourit, il ne s’était pas moqué, bien au contraire et c’était tellement bien comme sensation, c’était réconfortant, surtout après toutes ces années de solitude, pour lui comme pour Walden. C’était peut-être pour ça qu’ils s’entendaient aussi bien, parce qu’ils avaient été seuls pendant trop longtemps, ils n’avaient pas besoin de faire semblant.

Il se demande encore ce qui l’a poussé à faire ça, la vodka peut-être, mais il n’est pas du genre affectueux quand il boit, ni même vraiment tactile en fait, ce n’est que quand il souhaite passer une bonne nuit en bonne compagnie qu’il se permet ce genre de comportement, parce que la plupart du temps, à moins d’avoir un lien très fort avec la personne, il garde ses distances. Et comme mis à part sa grand-mère et sa cousine, personne ne se montrait affectueux envers lui, et bien il n’était pas habitué. Et il se doute bien que c’est sans doute le cas de Walden mais il n’a pas pu s’en empêcher, comme ça, juste pour le remercier d’être là, de lui faire passer une bonne soirée, d’avoir pris sa défense alors qu’il n’avait rien pu faire, bien plus blessé qu’il ne voulait l’avouer.

Alors quand il lui avait rendu son étreinte il n’avait pas pu s’empêcher de sourire intérieurement, ça faisait tellement du bien de ne pas être rejeté, de se sentir même protégé, en sécurité, même si ils étaient exposés, comme ça en plein milieu de la rue. C’était apaisant, il se sentait comme presque coupé du monde, il n’y avait plus qu’eux, il y avait ses bras autour de lui et son visage tout près de lui, c’est une sensation grisante de sentir la chaleur de sa peau contre la sienne, de sentir ses lèvres contre sa joue. Il y a si longtemps qu’on ne s’est pas montré aussi tendre avec lui, il se jure de ne pas oublier ce moment, jamais.

Mais il y a mieux, c’est ce baiser. Il avait eu peur, peur de se prendre une beigne, de tout gâcher, mais la réponse est tellement inattendue, qu’il met quelques secondes avant de savourer pleinement cet instant, comme si il risquait de disparaître, de ne plus jamais se reproduire. Il se met à espérer que la réponse est réelle, que ce n’est pas l’alcool qui joue, parce que ça serait vraiment bête pour eux, d’en arriver là après juste une bouteille de vodka. Il sent l’étreinte se défaire un peu, il aimerait lui dire de ne pas le faire, de ne pas le lâcher, que c’est juste lui, lui qui n’a pas l’habitude, mais si il lui dit ça serait interrompre le baiser et ça il en est hors de question, alors il se tait mais se rapproche un peu plus de lui, même si le baiser se termine, il souhaite rester près de lui le plus longtemps possible.

Il se perd dans son regard et ça le déstabilise un peu, lui qui a toujours pris l’habitude de baisser les yeux, de ne pas regarder les gens, par soumission, par peur. Il a entendu dire que les yeux étaient le miroir de l’âme. Et il sait très bien que les concernant, leurs âmes, si ils en ont une, sont loin d’être pures et sans doute condamnées à des tourments dans l’au-delà, si il en existe bien un. Pourtant en plongeant ses yeux dans ce regard brun, il n’y voit pas de flammes, pas de colère, pas de violence, rien d’autre que de la douceur, de l’espoir. Il se sent le besoin irrépressible de le toucher, de s’assurer de la réalité du moment et comme il n’arrive pas à s’exprimer il ne trouve que des gestes, un peu maladroits mais qui, il espéraient, avaient le mérite d’êtres clairs.
Il ferme les yeux quand il sent sa main dans ses cheveux et frisonne à ce contact, si il pouvait ne jamais la retirer il serait l’homme le plus heureux du monde.

« Je n’ai jamais été aussi sûr de moi qu’en ce moment même Walden. Je ne sais même pas comment j’ai pu me voiler la face aussi longtemps. »

Il marque une pause, pour reprendre ses esprits.

« Parce que tu crois que je ne le suis pas moi ? J’ai déjà eu ma dose de violence et toi aussi. Et c’est ce qui me fait dire que tu ne pourras jamais me faire du mal, et c’est la même chose pour moi, j’en mourrai sinon. »

C’est la vérité. Il se sent incapable de violence envers lui, même lui crier dessus, il ne préfère pas imaginer, surtout en ce moment. Leur amour pour le sang et la violence ils la réserveront pour les autres mais pas pour eux, ça suffit, ils sont déjà bien assez donné.
Il se colle plus contre lui, il a besoin de sa chaleur, quel ironie pour lui qui s’en plaignait quelques temps plus tôt mais celle ci n’est pas étouffante, elle est agréable au contraire. Il y perd un peu son souffle dans ce baiser, son cœur s’affole. Il ne peut retenir un gémissement alors qu’ils séparent encore, tandis qu’il joue avec sa lèvre, qu’il pose son front sur le sien. Il doit se concentrer pour ne pas perdre complémentent la tête, pour rester concentré.

« Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Je crois que je serai bien n’importe où du moment que t’es là avec moi. Mais il vaut mieux rentrer, je ne supporterais pas non plus d’être dérangé. On va où tu veux, camarade. »

L’appellation à une saveur désormais, ça lui plaît. Il enfouit sa tête dans son cou. Au fond peu importe où ils vont, il s’en moque un peu, tout ce qu’il demande c’est de rester auprès de lui.



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MessageSujet: Re: Let's get this party started || Antonin [Terminé]   Let's get this party started || Antonin [Terminé] Empty21.05.20 0:33

I know I ain't never gonna change.T’étais en train de te demander si tu ne pouvais pas tout plaquer, pour pouvoir passer plus de moment comme celui-ci. Ce serait peu productif, mais ta qualité de vie ne serait que meilleure. Tu pourrais passer peut-être presque l’entièreté de tes journées avec lui, et franchement qu’est-ce que tu pourrais demander de mieux ? Pas grand-chose t’avais l’impression. La première personne avec qui tu t’entendais aussi bien, le premier qui arrivait à te faire autant sourire et juste te faire te sentir bien rien qu’en lui parlant. C’était assez incroyable quand même, un véritable exploit, tu ne pouvais pas t’empêcher de te dire. Mais tu savais bien que financièrement parlant, ça ne serait pas possible, et que t’avais quand même besoin de ce logement, même si le confort tu t’en foutais un peu, vivre à la rue c’était différent. La colocation, hormis le brun tu ne voyais absolument personne avec qui ça pourrait marcher et tu n’avais pas très envie de le lui demander et qu’il se rende compte par la suite que t’étais saoulant et qu’il ne te supporterait pas 24 heure sur 24. Et il était hors de question que tu ne retournes chez tes parents.


« ▬ Ouais, c’est assez triste vu comme ça, mais j’pense que beaucoup déchantent, quand tu vois l’comportement des élèves, ça s’comprend. T’imagines te retrouver face à ces gamins sans une once de respect ? Horrible. Ça aurait été tellement plus simple ouais ! ‘Fin après on a quand même eu des cours mais ça aurait pu être mieux. J’suis bien d’accord, faut qu’ça bouge un peu dans la vie sinon on crèverait d’ennui ! On va éviter, j’y connais rien à tout c’qui est mystique là maiiis j’pas trop confiance. T’m’étonnes ç’doit être super particulier ! ç’doit être super satisfaisant à faire, j’crois bien que c’sera un des premiers trucs que j’ferais en voyant toute cette neige. »


Pourquoi ne pas te comporter comme un gamin après tout, c’était pas comme si t’en avais eu beaucoup l’occasion dans ta jeunesse, puis tu savais qu’il ne te jugerait pas spécialement, ou en tout cas n’en ferait pas la remarque tout haut non plus.


« ▬ Mais ouais puis parfois t’es claqué et tu sais même pas dormir parce que t’y arrives pas, c’trop chiant. Si on peut éviter d’l’être, autant éviter ! Merci, c’gentil ! J’imagine bien ouais, mais en même temps quand y a trop d’soleil longtemps en été ça m’saoule un peu j’t’avoue, j’arrive moins à dormir quand il fait jour. Ah ouais ? Eh mais on peux s’faire ça même ce week-end s’tu veux ce sera pas difficile à trouver. Ouais ! Vous en avez pas ? à Poudlard on en avait pas mal aussi tiens, soit ils faisaient peur soit ils saoulaient, surtout quand ils traversent l’murs et t’suivent partout alors qu’tu veux la paix. Ouais, faut bien un point positif quand même l’pauvres. Et au moins ils auront essayé !


C’était mieux que de ne rien faire et d’observer de loin sans agir. Ils avaient un peu plus de mérite, même au final on se rétamait. Au moins y avait l’intention.


« ▬ Ouais puis t’as pu voir plein d’autre choses et en découvrir aussi c’pas plus mal ! J’comprends tellement, ça m’angoisse c’genre d’lieux je t’avoue. ‘Fin j’ai jamais vécu dans un endroit particulièrement grand, juste dans des p’tits appartements, mais…Ouais ça m’convient. Heureusement ouais ! T’es parfait comme t’es, eh. Mais ouais puis c’lieux il sdemandent qu’à être visité, c’serait dommage de passer à côté. Ils ont une autre manière d’voir les choses, plus vraies et…plus agréables ? Ils sont moins pressés par l’temps ou obnubilé par l’argent, ç’fait du bien. Ah bah t’as totalement raison pour l’coup. Eh, si tu m’dis ça, j’vais être pire qu’un chien collé à son maître faut faire attention. T’peux franchement, ça m’dérangerait même pas puis comme ça si j’suis trop occupé à t’parler ou t’regarder plutôt qu’le chemin, j’risque pas de me perdre c’plutôt pratique. »


L’idée t’avais fait un peu rire, même si c’était quand même peu plausible que vous n’en arriviez là. Mais tu savais que contrairement aux autres, avec lui tu savais que ça ne te dérangerait pas s’il le faisait et pouvait à peu près tout te faire s’il en avait envie. Tu ne savais pas trop pourquoi, peut-être parce que tu lui faisais autant confiance, puis au pire tu t’en foutais, t’étais content, il avait l’air de l’être aussi.


« ▬ J’compte nous donner tout l’temps qu’on voudra et qu’on pourra avoir. Ouais c’plus calme l’voyages en train et ça a une ambiance particulière aussi, c’vraiment relaxant ! T’as pas besoin d’penser à rien, juste regarder et si en plus l’paysage est joli. Eh, c’vrai que vu comme ça c’plus pratique. Tu d’vais être beaaaucoup trop mignon, t’as des photos de c’t’époque ? ‘Fin t’es pas obligé d’me les montrer non plus mais j’suis curieux. Ouais même si on aime bien l’froid c’pas ce qui fait l’plus envie au monde étonnement. C’bon pour attraper un rhume voir pire en plus ça. Oh, j’pas très envie non plus, puis…Ouais j’pourrais pas frapper d’femmes j’pense, sauf si on m’pousse à bout. Ouais c’doit pas être évident, mais tu t’y feras sûrment j’pense ! c’comme les expressions ç’doit être l’enfer pour toi. Oulah, à part toi je t’assure que personne me manquerait là-bas. Pauvres hiboux ç’doit être lourd quand même comme colis, mais si on en trouve plusieurs bien bâtis, ça d’vrait le faire ! »


Ah bah fallait pas venir vous faire chier non plus. Ces gens qui se croyaient tout permis là fallait qu’ils redescendent un peu et fassent face à la réalité deux minutes, sinon ils allaient prendre la grosse tête ou tu ne savais quoi et tu préférais éviter.


« ▬ J’crois que fine bouche et mon nom c’va pas dans la même phrase ! J’suis même pas sûr que y ait quelque chose qu’j’aime pas du tout. Dis pas ça, j’suis sûr que tu cuisines ultra bien mais qu’tu t’en rends pas forcément compte. J’essayerai d’te faire découvrir d’bons trucs en tout cas ! Ah ouais j’avais pas pensé à ça mais on pourrait faire une serre magique ou un truc dans l’genre ? C’pas que j’ai l’main spécialement bricoleuse mais généralement ça m’dérange pas de faire ce genre d’boulot. Ah ouais quand même, j’suis pas sûr qu’un humain pourrait faire l’poids face à un ours ! Ah bah au moins ça c’change pas trop pour l’punition. ‘Fin nous y avait les elfes en cuisine, t’avais qu’à leur demander d’faire l’travail à ta place et ça allait tout seul, tu pouvais tourner l’pouces inlassablement. Ouais, rester anonyme ç’du bon quand même ! C’est l’plus important d’essayer, puis si ç’rate bah..C’pas trop grave non plus eh. »


Tu pourrais t’en remettre, des échecs, t’en avais essuyé, même plus d’un, alors ça n’allait pas te tuer. Surtout pas alors qu’Antonin était à tes côtés. Ah bah t’avais une certaine fierté, tu ferais tout pour garder la face le plus possible.


« ▬ Ooh j’donnerais beaucoup d’choses aussi, rien qu’y penser, ça m’donne des frissons. C’tellement…satisfaisant. Ouais hein ? Puis j’sais pas, c’juste chiant ils morvent à moitié sur toi lààà et non, juste non c’horrible. Oh j’avoue qu’si on m’disait ça aussi j’serait pt’être plus clément ! Oh bah l’être humain est pas toujours spécialement intelligent non plus. Ouais ça j’doute pas un seul instant, t’même la personne la plus apte à s’défendre que j’ai jamais vu d’ma vie, maiis si jamais t’as b’soin d’aide ou même juste d’un support mental, j’suis là, peu importe c’dont t’as besoin. Ouais, même plus qu’bien je trouve, ça m’fait tellement de bien aussi d’pouvoir te parler d’tout ça et…ouais j’me suis jamais autant senti compris d’ma vie qu’avec toi. »


T’essayais de poser les mots corrects, peut-être que c’était un peu maladroit, mais tant pis. Au moins t’essayais et tu savais bien que ça n’allait pas être mal pris de sa part. Puis t’avais même parfois l’impression de ne pas avoir besoin de mots pour te faire comprendre de lui.


« ▬ C’vrai que vu comme ça c’devait plutôt être bien. J’me rappelle mon tout premier travail d’groupe, j’tout fait tout seul au final, j’leur faisais pas confiance et j’voulais qu’ce soit bien fait. J’avoue, c’qui compte le plus au final, l’amusement ! Oh j’avoue ç’doit être incroyable d’voir ce genre de situation et leur tête s’décomposer ! J’parie que y en a qui s’excusent même pas. Ooh ouais t’prives pas ! J’suis sûr que t’as une voix magnifique en plus lààà. Oh, on pourra l’faire en double comme ça on en aura chacun un chez nous ! Et on pourra l’regarder quand on veut aussi si jamais on manque trop à l’autre et qu’on a pas l’occasion d’se voir. J’avoue, ça d’vrait être même facile pour toi ! Ouais, sinon c’ptits merdeux vont commencer à faire n’importe quoi et c’va pas oh. Eh, compte sur moi, j’me suis jamais désartibulé d’ma vie et j’compte pas commencer aujourd’hui, surtout pas avec une personne aussi importante qu’toi ! »


Non mais puis quoi encore, tu ferais d’autant plus attention à lui. T’avais pas envie de le perdre, encore moins par ta faute, en fait. Ce serait juste horrible ; ET pour le coup tu t’en voudrais à vie aussi.


« ▬ Eh merci, ça m’rassurera d’pas être seul ! Ouais faudrait qu’j’en trouve un à ma taille d’jà, c’pas toujours facile, mais on a pas b’soin d’aller à l’armée pour ça, j’t’en mets un quand tu veux si ça peut t’faire plaisir. Ouais, d’vrais enculés c’gens quand on y pense. Oh, non j’t’avoue qu’j’ai pas envie d’plaindre grand monde non plus, c’pas une activité trèès amusante non plus ! »


Ce que vous foutiez était bien mieux quand même. Bon tu savais comment ça allait finir. Qu’on allait vous sortir d’ici, mais vous vous seriez bien amusés pour le coup. T’aurais jamais pensé te retrouver un jour sur une table et y danser, surtout devant des gens. T’étais pas vraiment le genre de personne qui aimait l’attention, tu préférais t’effacer, pour qu’on te foute la paix, mais ça t’avait un peu saoulé leur réaction de merde, et t’avais pas trouvé un meilleur moyen que de leur faire une sorte de doigt d’honneur. Puis t’étais pas seul, t’avais la compagnie d’Antonin. La meilleure des compagnies dont t’aurais pu rêver, très sincèrement. Tu te sentais soutenu par lui, et même bien plus que ça. T’arrivais à le découvrir encore un peu plus et tu ne pouvais qu’en être plus heureux. De l’entendre chanter, de le voir se défouler lui aussi, se libérer peut-être, du moins t’espérais. T’avais envie qu’il puisse se sentir aussi bien que toi, même juste quelques secondes. Qu’il puisse lui aussi se sentir lui-même, libéré d’absolument tout. Tu ne savais pas trop comment le remercier pour cette soirée, de t’épauler au quotidien même s’il ne s’en rendait peut-être pas compte. Ou pas spécialement. C’était pas pour rien que t’arrivais encore à te lever le matin, inconsciemment il t’en donnait la motivation avec Regulus. C’était peut-être rien, deux personnes, mais tu les chérissais à ta manière, et t’avais envie de continuer à pouvoir faire partie de leur vie aussi.

Tu ne t’étais pas vraiment attendu à ce rapprochement, mais ça ne te dérangeait pas, t’avais l’impression d’en avoir tellement besoin de ce câlin, franc, ce contact plus qu’humain et agréable que tu n’avais que très peu expérimenté. Tu te sentais vraiment bien là, t’avais plus envie de le lâcher, juste de fermer les yeux et de pouvoir t’imprégner de son odeur, de la douceur de sa joue sur tes lèvres. C’était malin, t’avais eu envie d’en avoir plus, mais tu savais qu’il fallait rester raisonnable. Surtout avec Antonin, t’avais pas envie de le perdre parce que t’avais fait le con et que t’avais pas su te tenir. Mais il avait pris les devants, et ce baiser tu ne pourrais jamais le regretter ou même encore l’oublier. Il était si doux et si sincère, t’avais jamais pu ressentir ça de ta vie. T’avais envie d’y rester toute ta vie, même s’il avait fait battre ton cœur plus rapidement, y avait rien de bien grave. Tu le sens se rapprocher, t’as envie de t’agripper encore plus fort à lui, mais t’as pas envie de trop en faire ou qu’il ne s’y sente mal. Puis tu pouvais tout aussi bien te perdre dans son regard, plus que magnifique. T’aurais aimé trouver les mots pour le lui dire, pour lui dire ce que tu pouvais ressentir en cet instant même, mais y avait rien d’assez fort. Alors t’essayes par le regard, les gestes, tout. Même si t’as toujours cette peur au fond de toi, d’être rejeté, que tout puisse partie en vrille à un moment plus spécifiquement par ta faute. Des années que t’as passée à entendre que t’étais qu’un enfant de merde, totalement con, ou que tu te retrouvais le soir à t’en prendre à un inconnu, parce que t’avais rien de mieux à foutre, parce que t’arrivais pas à gérer ton impulsivité et ta haine par moments. Tu te l’avouais difficilement, mais tu te faisais peur par moment, quand la rage t’animait, et que tu ne t erendais même pas compte de ce que tu faisais. Mais il était rassurant, il avait l’air d’être sûr de lui aussi, de savoir ce qu’il voulait. T’avais pas dû réfléchir longtemps pour te faire la réflexion que non, tu ne pourrais pas lever la main sur lui, même si t’étais dans le pire des états, du moins t’avais l’impression.


« ▬ D’accord, c’ridicule mais…j’préférais d’mander pour être sûr. C’pas grave, l’plus important c’est…qu’on s’en soit rendus compte maintenant. On fait vraiment bien l’paire toi et moi. O-Ouais c’certain. C’est c’que j’me dis, ç’fait longtemps que j’serais incapable d’lever la main sur toi ou quoi mais…J’jamais eu d’relation stable ou sur l’durée j’peur qu’à un moment ou à un autre, ç’parte en vrille et que…j’finisse comme lui. »


T’avais même pas envie de le mentionner, tu t’en voulais de penser à ton père dans un moment pareil, mais en même temps, c’était le seul exemple que t’avais lorsque tu pouvais parler de relation, et tu te doutais bien qu’il ne s’agissait vraiment pas du meilleur. Mais plus tu regardes Antonin, plus t’es convaincu du fait que tu ne pourrais pas lui faire la moindre once de mal, ni même lui en vouloir ou le penser. Ça te fait tout drôle d’ailleurs, de ressentir tout ça, de vouloir réellement quelqu’un, de vouloir être avec lui, pas de juste rechercher un moyen de te défouler. Lorsque tu le sens se rapprocher encore une fois de toi, tu ne peux pas t’elmpêcher de le serrer un peu plus fort de le soutenir le plus possible alors que tu te perdais totalement dans ce baiser, rien n’avait pu te faire plus de bien au monde. Son gémissement te fait frissonner plus que n’importe quoi dans ce monde, te donne l’envie de revenir t’accaparer de ses lèvres, mais t’as envie de l’écouter, t’as besoin de l’entendre parler. De t’assurer que ce n’était pas un rêve non plus.


« ▬ J’en ai…aucune envie non plus. C’malin parce que moi aussi, j’juste…pas envie qu’on nous fasse chier, j’veux juste…pouvoir m’concentrer sur toi et personne d’autre. Mmh, parfait alors, sweetheart »


Tu souris un peu plus, ça te fait vraiment bizarre de le prononcer, mais tu pourrais t’y habituer plus que rapidement. Tu bouges un peu la tête lorsqu’il vient nicher sa tête dans ton cou, pour lui laisser un peu plus de place et pour pouvoir venir lui embrasser la tempe au passage, lui caressant encore quelques instants les cheveux, avant de te concentrer quelques secondes pour pouvoir transplaner correctement avec lui, il était hors de question que tu ne te rates.


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