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 I take my time. (Antonin)

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MessageSujet: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty05.05.20 13:23

Bad guys.Cosme et Antonin.@Antonin Dolohov

« N'oublie pas. Pas plus que la dose recommandée. Sinon, c'est la mort assurée. » Répète, penaud, Cosme, face au jeune sorcier qui le regarde d'un air étonné. Il n'a clairement pas envie de lui expliquer encore les choses. Il n'sait même pas comment ce gamin peut avoir les couilles de se droguer. Néanmoins, c'est pas l'ancien Serpentard qui va s'en plaindre. Après tout, tout ce qu'il désire, c'est s'faire un peu plus de frics pour vivre sans trop profiter de l'argent de sa famille. On l'a toujours vu comme un moins que rien – à part papa Bulstrode, et il apprécie de prouver qu'il peut se débrouiller tout seul. Le temps presse. Il a une mission aux côtés de Dolohov aujourd'hui. Ramener un putain d'objet à la con pour Voldemort. Il pensait pas qu'il devait jouer à ce genre de jeux, en rejoignant les Mangemorts, mais tant qu'on le laisse faire ce qu'il désire la plupart du temps, et qu'il se bat pour la bonne cause – soit, celles de sangs purs, ça lui va. Il veut bien faire des efforts. Cosme fouille dans la poche de sa veste. Celle de droite. Le p'tit sachet se glisse dans sa paume et il finit par le tendre au gosse, à peine sorti de Poudlard. « Si mon nom fuite, j'te jure que tu serviras de pâté pour mes rats. » Menace-t-il, à peine l'argent enfouit dans la poche arrière de son jean. Le gamin déguerpit rapidement après des remerciements polis, et Cosme soupire d'aise détendu. Encore une bonne chose de faite.

Il transplane finalement, au beau milieu de l'Allée des Embrumes, avant de s'immobiliser soudainement. « Eh merde. C'était la poche gauche. » Se reprend-t-il, tapant contre son front en marmonnant. Il s'est planté comme un bleu. Ce pauvre gamin va crever, même en respectant les doses indiquées. Une plante mortel, commandé spécialement par un ancien camarade qui termine entre les mains d'un pauvre gosse innocent. Cosme lance un regard vers le ciel nuageux, avant d'hausser des épaules. Tant pis. De toute manière, ce n'est pas comme s'il était en cause. Ce marmot fait bien ce qu'il veut. Il va juste falloir qu'il dégote la plante recherchée par son ancien camarade avant demain. « Fais chier. » Grogne-t-il, avant de rejoindre le devant de la boutique connue sous le nom de Barjow et Beurk. Dolohov est déjà là. Il semble l'attendre. Ils ne savent même pas s'ils trouveront l'objet ici, ou dans une autre boutique, mais cela importe peu au sang pur. Tout ce dont il désire, pour le moment, c'est faire au plus vite pour ne pas cauchemarder toute la soirée de cette face de rat le répugnant. Une révérence forcée, moqueuse, pour ce très cher mangemort au regard sombre. Cosme est insolent et cela lui va si bien au teint.

« Dolohov. Tu m'attends depuis longtemps ? J'avais des choses à faire vois-tu, j'pensais que t'allais t'mettre à chercher avant que j'arrive, ça aurait été plus vite. » Se plaint Cosme en souriant de toutes ses dents, l'air moqueur jusqu'au bout des pieds, les mains dans les poches, l'air pas pressé pour une Mornille. Il voudrait le voir s'énerver un peu, perdre patience, mais il va falloir qu'ils prennent sur eux. Le jeune homme hausse finalement des épaules avant de pousser la porte de la boutique où se trouvent bien souvent, des objets interdits, pour le plus grand plaisir de Cosme. L'ancien Serpentard marche tranquillement, traînant presque des pieds, avant de regarder autour de lui d'un air faussement intéressé. Il est déjà venu ici des tas de fois, mais il a envie de prendre son temps, au final. Faut pas trop l'pousser à se presser, Cosme, il a tout l'après midi devant lui, avant d'aller boire des canons au bar.  
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty06.05.20 14:50


I don't have your time
Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
« N’oublie pas que tu dois aller chercher ce que le maître a demandé avant ce soir. Tu seras avec Bulstrode. C’est assez clair pour toi ou tu veux que je l’écrive ?»

Antonin sera les dents, manquant de sortir une réplique cinglante à Lucius Malfoy qui était en train de le toiser avec mépris. Le courant n’avait jamais passé entre eux et ce dernier se faisait un malin plaisir à le rabaisser et à lui rappeler constamment qu’il ne venait pas d’ici. Et alors ? La belle affaire ! Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, qu’il vienne d’Angleterre, Chine ou d'URSS qu’est-ce que ça changeait ? Rien du tout, il faisait son travail, mieux que certains et il faisait partit de ceux qui avaient les plus grandes connaissances en magie noire.

« Non ça va aller. Le maître aura ce qu’il voudra ce soir, promis. »

Il le laissa planté là, parce qu’il n’avait pas envie de se manger une nouvelle remarque. Il était dans un de ses mauvais jours, ceux où il valait mieux ne pas le contrarier sous peine de perdre un œil.

Oh, ce n’était pas tant le fait de devoir aller faire les achats du maître qui l’ennuyait, tant mieux si il pouvait mieux se faire voir, ça lui rabattrait son clapet au petit blond, mais c’était de devoir faire équipe. Avec des gars comme Walden il avait rien contre, au contraire c’était toujours un plaisir. Mais des gars comme Bulstrode ?

Non, juste non.

Bulstrode c’était le sale mioche, c’était le petit fils à papa blindé, qui en foutait pas une et qui dépensait tout dans des bêtises et de la merde.

Bon, sur ce point là, il ne pouvait pas dire grand-chose. Une fois Dimitri mort, il avait empoché la fortune et était parti faire le tour du monde sans jamais revenir, sans jamais essayer de savoir si il avait de la famille qui aurait aimé voir la couleur de cet argent ou même juste de ses nouvelles à lui.

Il était parti tout simplement. Il était parti loin des coups de ceintures, loin des coups de poings, loin des maléfices cuisants et des douches brûlantes, de la tête plongée de force dans l’eau froide, loin des insultes, loin de son foutu rire alors qu’il lui annonçait qu’Ivan ne reviendrait jamais. Il portait encore les marques de ses nombreuses années de maltraitance et elles ne partiraient sans doute jamais.

Alors oui, Antonin estimait qu’il avait le droit de profiter un peu après avoir tant, trop subit.

Tandis que l’autre avait eu une enfance dorée.

Était-ce de la jalousie. Oui sans doute un peu. Il enviait malgré lui cette jeunesse presque parfaite, cette figure paternelle qu’il n’avait jamais eu. Si au moins ce gamin s’en apercevait.

Il sortit du QG en traînant des pieds. Il n’avait rien à faire de sa journée, mis à part sa mission et le rendez-vous était fixé pour la fin de l’après-midi. Et on était à peine en fin de matinée.

Il rentra chez lui, au point où il en était, autant rester chez soi, trouver une activité utile à faire.

Mais là encore il s’était mis à tourner en rond. Chaque fois qu’il ouvrait un livre, il resté bloqué sur la première ligne.

Par Raspoutine, qu’est-ce qui lui prenait ?

Allongé sur son canapé, un verre de cognac à la main et un vieux manuel de magie noire dans l’autre, il espérait trouver un sort qu’il aurait pu oublier durant sa scolarité.

Mais là encore, les lettres dansaient, se mélangeaient et l’alcool qui grimpait n’arrangeait pas les choses…

Il finit par s’endormir.

« Tu penses qu’on pourrait le faire ? Partir ?
- Oui. A l’Ouest. Ou autre part. Loin.
- C’est pas mal ici. La neige, le froid… quand on se tient tranquille y a rien a craindre.
- Pas vraiment. J’aimerais bien découvrir un autre climat, pas toi ? Tu n’a jamais pensé que tu pourrais avoir une nouvelle vie ? Ailleurs ? Meilleure ?
- Non. »


Il le regarde avec tendresse. Il se perd dans ses yeux. Ses doigts fins se promènent sur sa peau, s’attardent sur un gros hématome, récent, Dimitri l’a encore cogné, avant de le caresser brièvement pour s’attarder sur ses lèvres, son visage, comme si il essayait de le mémoriser.

« Alors on le fera, tous les deux. Je ne partirais pas sans toi. Je t’aime.
- Réel ?
- Réel. »


Ivan se pencha alors sur lui pour l’embrasser, s’enfonçant dans les draps du lit. Il ferma les yeux. Ce n’était pas réel, c’était irréel. Rien de tout cela n’est réel, c’est un rêve, il va bientôt se réveiller et tout sera terminé. Il ne veut pas que ça se termine.

Il ouvre les yeux. Il est toujours allongé dans son lit, il sent le corps d’Ivan contre le sien. Réel ? Vraiment ?

Le corps se fait plus lourd contre le sien, il l’écrase presque. Entre ses mains ce ne sont pas les doux traits d’Ivan mais le visage cruel de Dimitri, ses yeux bleus qui brillent avec malveillance, le sourire mauvais et les dents pointues qui se referment sur sa joue pour lui arracher un morceau de visage.


Antonin se réveilla en hurlant, le souffle coupé. Il lui fallut un certain moment pour reprendre ses esprits.

Ce n’était pas réel… ou presque.

Quand un il retrouva un semblant de lucidité, il réalisa qu’il était temps pour lui de partir si il ne voulait pas être en retard.

« Menya eto zaebalo ! »

Antonin se redressa vivement, trop vivement, sa tête se mit à tourner et il se rattrapa de justesse, manquant de dire bonjour à la table basse.

Bien qu’il se doutait que Bulstrode arriverait en retard, il se pressa. Lui n’arrivait pas à être en retard ou presque.

Il transplana non loin de l’Allée des Embrumes et il se fit tout de suite la réflexion que c’était une mauvaise idée parce qu’il avait encore la tête qui tournait et le transplanage manqua de lui retourner le cœur. Il aurait faire une partie du chemin à pied, ça lui aurait éviter de se sentir encore plus mal.

Oh et puis merde après tout. Il allait faire sa mission avec Bulstrode, ils rentreraient au QG, le maître serait content et ensuite il passerait sa soirée à boire et se morfondre, ça ne changeait pas de ses soirées de derniers jours.

Se faufilant parmi les passants, Antonin atterrit dans l’Allée des Embrumes sans joie aucune. Étrangement il n’aimait pas ce passage. Il n’aimait pas l’odeur d’humidité qui y régnait, mélangé à des relents d’herbes et de potions illicites, ni l’étroitesse des lieux et le gris qui surplombait le tout.
Pourtant il y était parfaitement à sa place, cet endroit était fait pour lui, il y avait tout ce qu’il aimait, des pubs douteux où l’alcool coulait à flot, des boutiques qui vendaient des articles en tout genre pour les adeptes de magie noire et même des sorciers et sorcières qui faisaient le trottoir, aguicheurs.

Comme prévu il était arrivé le premier, ce n’était pas une surprise. Poussant un soupir, il s’adosse au mur et ferme les yeux. Sa tête continue de le marteler et il ressent une douleur désagréable au niveau du coeur et de l’estomac. Il se persuade que c’est la faute du cognac et du transplanage alors qu’il sait au fond de lui qu’elle est la cause de ce mal-être.

Le temps passe, il n’arrive toujours pas. Il commence à s’impatienter. On ne lui a jamais appris la ponctualité ? Si il avait eu le malheur d’avoir ne serait-ce qu’une minute de retard pour le dîner, Dimitri lui aurait foutu une raclée.

Pour faire passer le temps il se met à fredonner une chanson de chez lui.

Plaine ma plaine,
Plaine ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups
Grande steppe blanche de chez nous…

Personne ne fait attention à lui de toutes les façons.

Il n’arrive toujours pas. Ah si il pouvait l’envoyer chez lui tient, il se perdrait dans la neige et il crèverait de froid, on ne le retrouverait même pas…

Sa tranquillité est troublée par l’arrivée du gamin. Enfin.

« Dolohov. Tu m'attends depuis longtemps ? J'avais des choses à faire vois-tu, j'pensais que t'allais t'mettre à chercher avant que j'arrive, ça aurait été plus vite. »

Son visage se durcit, se crispe. Il se fout de lui en plus. Il ignore sa révérence moqueuse et exécute un bref signe de tête.

« Bulstrode. Enfin. Non j’avais des choses à faire aussi, comme arriver à l’heure et réfléchir à comment t’inculquer un semblant de responsabilités. Aller on se grouille, j’ai pas que ça à faire. »

Il lui emboîte le pas et titube légèrement. Il essaye de ne rien laisser paraître. Il aurait bon dos avec la leçon qu’il vient de lui faire, s’il s’apercevait qu’il a bu avant de venir.

Il pénètre dans la boutique pour la première et ne peut se retenir de froncer le nez tant l’odeur de poussière et d’humidité était forte.

Il ne suffit que d’un coup d’œil à la boutique pour comprendre à qui il allait avoir à faire.

« Bonjour, que puis-je faire pour vous messieurs ? »

La voix est rustre, désagréable. Il s’approche du comptoir, ignorant Bulstrode qui admire les artefacts entreposés de manière négligée sur les étagères.

« Bonjour. Nous venons pour un de vos clients réguliers… il nous as chargé de trouver un objet pour lui. Une boite, avec des serpents dessus, il a rien précisé de plus. »

Antonin attendit. Le propriétaire le toisait avec méfiance. Il semblait avoir deviné qui était ce client à la mention de la boîte. Mais pour une raison qui lui échappait, il ne semblait pas vouloir lui adresser la parole.

De son côté Bulstrode l’avait rejoint. Pas trop tôt. Le gérant se tourna alors vers lui.

« Une boîte ? Avec des serpents c’est bien ça ? »


Antonin serra les dents. Il était en train de l’ignorer, tout simplement. Il était perçu comme l’étranger, le soviet, l’intrus.

Tendu, il observa l’échange qui s’en suivit.
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty07.05.20 16:11

Bad guys.Cosme et Antonin.@Antonin Dolohov

Cosme finit par se pointer sur le lieu de rendez-vous, l'air amusé, un sourire insolent illuminant son visage enfantin. Il a toujours eu du mal avec Dolohov. Cet imbécile et son accent désagréable qui fait siffler ses oreilles à chaque fois qu'il l'entend ouvrir sa grande gueule. Ce type ne mérite clairement pas l'intérêt que les autres lui portent. Et s'il avait pu le renvoyer dans son pays d'origine, Cosme l'aurait déjà fait depuis un long moment. En attendant, le sang pur se contente d'énerver son collègue du jour, arborant un sourire fier, malgré son retard de plusieurs minutes. Dolohov apprécie la ponctualité, il le sait. Cela se lit sur son visage crispé. La répartie de l'autre sorcier le fait sourire un peu plus, alors qu'il hausse des épaules, jouant avec la braguette de sa veste, faisant du bruit, appréciant l'humeur irritable du plus âgé. Insolent. Gamin pourri gâté. Cosme a toujours pu faire tout ce qu'il voulait. Alors, respecter les règles et assumer ses responsabilités n'est clairement pas dans ses cordes, même avec plus d'un quart de siècle à son compteur. « Fais pas l'vieux con aigri que t'as toujours été, voyons. Détend-toi, un peu, ça t'fra pas de mal, Dolohov. T'es d'un ennui. On comprend pourquoi t'es toujours pas marié. » Marmonne Cosme en haussant des épaules, les mains enfouies dans les poches de son pantalon.

L'ancien Serpentard entre finalement à l'intérieur de la boutique, se pressant pour faire un tour dans les allées, désireux de perdre encore plus de temps. Si l'objet est rapporté avant minuit, ils sont dans les temps, n'est-ce pas ? Alors, autant en profiter pour énerver le moustique qui l'accompagne. Mr Barjow les accueille de sa voix rustre à l'accent prononcé, alors que le fils cadet Bulstrode sifflote, tout en regardant les objets à vendre en ce moment. Un jeu de cartes ensanglantées. Intéressant. Il pourrait faire flipper quelques moldus, avec ça. Avant de les faire disparaître de la surface de la terre à tout jamais. Quelques ossements humains. Peut-être que cela pourrait servir s'il prend un gros molosse à l'avenir. Quoi que. Avoir un chien, c'est beaucoup trop de contraintes. Faudra qu'il le sorte souvent. Et qu'il pense à lui donner à manger pour qu'il ne crève pas la dalle. Mauvaise idée. Cosme est certain qu'il finirait par clamser, le pauvre. Quelques livres de magie noire. Faut l'avouer, ça, ça l'tente grave. Mais Cosme se retient. Il n'est pas là pour dépenser son fric après tout. Mais plutôt, pour trouver un objet bien particuliers, désir du Seigneur des Ténèbres.

Faudrait pas rentrer les mains vides. Cosme est certain qu'il entendrait un sortilège impardonnable être prononcé, s'ils échouaient une mission aussi simple que celle-ci. Suffit de dire bonjour. Suffit de demander gentiment une foutue boîte avec des serpents dessus. Suffit d'sourire. Suffit d'allonger la monnaie. Y'a personne à tuer. Personne à torturer. Y'a rien d'mauvais là-dedans. Et il a soudainement l'impression de s'être fait avoir. « Ouais, ouais, bonjour, Barjow. » Marmonne Cosme en secouant la main droite dans l'air, alors qu'il reprend sa nouvelle découverte de la boutique. Comme s'il n'était jamais venu ici, le con. Il écoute attentivement la conversation des deux bougres derrière lui, alors qu'il tapote un vieux bocal avec une tête visiblement humaine à l'intérieur. Intéressant. Jolie décoration. Finalement, Bulstrode rejoint son compatriote en fredonnant de manière insolente, une chanson remplie d'injures anglaises. Bien-sûr, cette chanson, est dédiée à Dolohov, on ne va pas se mentir.

Le sang pur sourit d'un air fier, alors que l'homme aux épaules larges s'adresse à lui, sans prévenir. Le simple fait que le vendeur décide d'ignorer pleinement le second Mangemort le fait sourire un peu plus, alors qu'il vient donner un coup de coude à l'imbécile situé à sa droite. « T'as vu, on dirait qu'y'a que moi qui peut t'voir. Faut dire qu'avec cette tronche, tu dois faire peur à m'sieur Barjow. » Il en rajoute une couche, Cosme, s'éclatant visiblement face à cette situation. « Une boîte avec des serpents, en effet. Ce serait sympa d'filer le paquet au type à ma droite, il est là pour se salir les mains, pas moi. Mais j'comprendrais qu'il soit pas de confiance, on connaît les étrangers, hm. » Renchérit Bulstrode, intérieurement hilare, alors qu'il se tourne finalement vers Dolohov sous le regard noir du propriétaire de la boutique. « Je vous ramène ça, monsieur Bulstrode. » Visibement, ignorer Antonin est une habitude, pour ce dernier. « On dirait qu't'as pas la côte, Dolohov. J'trouve ça presque triste. T'es carrément invisible, ici. » Se moque-t-il ouvertement, avant de tapoter contre le guichet, son pied droit claquant le sol, en rythme d'une musique de rock lui traînant dans la tête.  
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty08.05.20 19:26


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Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
Il se retint de rouler des yeux, de soupirer, de montrer le moindre signe d’agacement. Si il commençait à rentrer dans son jeu, ils ne sortiraient jamais d’ici.
Il se contenta de lui lancer un regard froid, comme il avait l’habitude de lui en lancer.

Il entends la remarque qu’il lui jette mais décide de ne pas en tenir compte, malgré la forte envie de lui foutre son poing dans la figure. Il l’agace, il le sait et s’en amuse. Ce n’est pas tant les remarques qui l’énervent, c’est cette désinvolture, cet air de pacha. Son père n’avait donc aucun semblant d’autorité sur lui ? Cependant il ne pu s’empêcher de ricaner à la mention du mariage… ça c’était bien un sujet qui ne lui faisait ni chaud ni froid. Il n’avait jamais vraiment compris cette espèce de pression que les familles de sorciers se mettaient avec le mariage. Dimitri avait bien tenté de lui présenter quelques filles mais il les avaient toutes reçues avec froideur et désintérêt. Il n’avait même pas cherché à faire semblant à se trouver une femme pour faire couverture. Il n’aurait pas pu, il n’aurait pas pu rester encore plus sous la domination de Dimitri. Il était peut-être seul mais au moins il ne finirait pas enchaîné.

L’ambiance est terne au possible dans cette boutique. Les objets sont entassés, posés ça et là sans aucune logique, sans aucun soin. Il ne peut s’empêcher de tiquer. Et ils sont vraiment censés se fournir dans ce fourbi ? Il jette un bref coup d’œil vers une ce qui lui semble être une horloge pour reporter son attention vers Mr Barjow. L’homme ne lui inspire pas grand respect ni confiance mais si le Seigneur des Ténèbres vient se fournir chez lui, c’est qu’il y a une raison.

Il se montre poli mais froid. Comme toujours. Il l’a toujours été de toutes les façons, sauf avec quelques cas à part. Mais c’est ainsi qu’il est, glacial comme les steppes de Sibérie, c’est l’image qu’il renvoie aux autres et ça lui plaît bien au final.

Le regard que lui lance Barjow quand il entend la légère pointe d’accent dans sa voix en dit long. Il n’est pas le bienvenue ici. Il devrait ne pas s’en formaliser, il a l’habitude après tout, il a l’habitude des regards noirs et de la peur du méchant communiste qu’il inspire chez les gens. Mais pas cette fois. Cette fois-ci il est en mission pour le Seigneur des Ténèbres, il ne doit pas le décevoir et il refuse que l’autre guignol ramasse tous les lauriers alors qu’il se conduit comme si il était à la foire.
Est-ce pour ça que Lucius aie tant insisté pour qu’il effectue cette mission, pour l’humilier, le voir échouer ? Son visage se crispe un peu plus. Il sent le sang battre à ses tempes mais il se maîtrise, il ne doit rien laisser paraître.

Ça leur ferait trop plaisir à ces deux là, de le voir s’énerver, perdre son calme.

L’autre finit par le rejoindre en chantonnant, il prends vraiment les choses à la légère. Cette désinvolture le sidère autant qu’elle le met hors de lui. Mais il a déjà suffisamment mal au crâne comme ça pour en rajouter une couche.

Par contre il ne peut s’empêcher de se raidir et d’effectuer un mouvement en avant quand il lui donne un coup de coude. Non mais pour qui se prenait-il ? Il n’a même pas le temps de répliquer quoi que ce soit que le gamin commence à décrire l’objet convoité, une boîte donc. Barjow disparaît dans l’arrière-boutique le temps d’aller chercher cette fameuse boîte.

« Tu peux pas la boucler cinq minutes ? Non ? c’est trop compliqué
pour toi ? »


Il prend une pause, pris d’un soudaine douleur au cœur. Il grimace mais reprends aussitôt son discours.

« Tu penses vraiment que ça me fasse quelque chose ? Ce n’est pas parce que tu as besoin d’applaudissements pour vivre qu’il en va de même pour moi, au contraire. Alors finissons en au plus vite, je n’ai pas envie de te supporter toi et ta vie de patachon toute la soirée ? J’ai mieux à faire. »

Il est interrompu par l’arrivée de Barjow, tenant un paquet rectangulaire dans les mains. Il le pose sur comptoir et retire le tissus protégeant la boîte.

Il y jette un coup d’œil intrigué. La boîte devait être argentée avant mais elle aussi noire que la nuit.

« Permettez. »

Il n’attends même pas leur permission en fait. Il veut s’assurer que Barjow ne va pas leur vendre une arnaque. Il prends la boîte avec prudence, il ne sait pas si elle a des propriétés magiques ou non, si elle est destinée à contenir un objet puissant pour le maître. Il ne ressent rien alors que ses doigts entrent en contact avec le métal froid. Bon apparemment ce n’est pas un artefact.

Sous l’oeil des deux autres, il commence à inspecter la boîte sous tous les angles. Il sent les reliefs de la multitude de serpents gravés, les irrégularités. Un des pieds de la boîte manque et quand il ouvre prudemment la boîte à l’aide de sa baguette, il constate qu’il n’y a rien dedans, juste une doublure en velours d’un vert délavé. A l’intérieur du couvercle, il distingue des lettres qui devaient former un mot, mais le temps les a fait disparaître. Gnt ? Sûrement le nom de l’ancien propriétaire. Il a beau chercher il ne détecte aucune trace de magie. Mais l’objet doit avoir une certaine valeur si le Seigneur des Ténèbres la réclame. Il s’adresse d’un ton froid vers Barjow.

« C’est bon. Combien pour cet objet ? »


Il le regarde droit dans les yeux. Il voit le dégoût qu’il inspire au propriétaire mais il s’en moque. Tant mieux. Il soutient son regard, le défiant de s’adresser à l’autre abruti.

« Ça f’ra trente gallions. »

Il manque de lâcher la boîte.

« Vous vous foutez de moi ? Vous avez vu l’état de cette boîte ?
- Elle est très ancienne, elle appartenait à une grande famille de sorciers. Les Gaunt. Elle vaut largement son prix.
- Si elle vaut tant que ça, pourquoi ne pas l’avoir mieux entretenue dans ce cas ?
- C’est pas vos affaires. C’est trente gallions ou rien.
- Non. Elle vaut la moitié de ce prix. »

Il hausse le ton, mauvaise idée parce que ça résonne dans sa tête mais il reste stoïque et inflexible.
Il ne cédera pas.
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Dernière édition par Antonin Dolohov le 23.05.20 11:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty10.05.20 18:08

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Ils ont le temps. Toute la journée devant eux. Ne pas se presser. Prendre son temps. Rien ne sert de courir après la montre, après quelques minutes volées. Il faut savoir apprécier les bonnes choses, quand elles se présentent. Et à l'heure actuel, Cosme, il apprécie grandement, de mettre en rogne son camarade Mangemort. Ce foutu con, venant d'un pays lointain, dont il se méfie, comme s'il avait la peste. Ouais. Bulstrode, il a toujours mal regardé les étrangers. Chacun dans son propre pays, c'est bien. Pourtant, il est bien le seul de sa famille à penser ainsi. Après tout, son père voulait même le marier à une jolie française de sang noble. Oh, dans l'fond, le sang pur n'aurait pas dit non, elle était belle comme un ange, avec des formes à couper le souffle. Mais Cosme, il aime la liberté. Et même s'il n'est pas si contre tous les étrangers, Cosme, il n'a pas envie de se marier. Pas pour l'instant. Il a encore quatre années devant lui. Avec un peu de chance, son père clamsera bien avant cela et alors, il n'aura plus besoin de tenir cette promesse stupide. Faire des marmots, c'est clairement pas dans ses cordes. Le musicien est certain qu'il finirait pas les foutre dans le premier orphelinat sur son chemin. Les gamins, c'est chiant. Ça schlingue, ça ne fait que de chialer, ça gazouille, ça court partout, ça hurle. Putain. Clairement. Il ne sera jamais fait pour être père, ce mec.

Il grogne en y pensant, contractant la mâchoire. Va falloir qu'il trouve une solution. Est-ce qu'il pourrait faire accuser sa mère du meurtre de son père ? Au moins, l'héritage pourrait tomber plus facilement. Il faudrait qu'il y réfléchisse sérieusement, le bougre, mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. Car tout de suite, il s'amuse, aux côtés de Dolohov. Cet imbécile au regard noir ne semble pas apprécier sa présence et cela lui va à ravir, dans le fond. Il s'amuse, de la voix rauque et froide de Barjow, qui semble le haïr, sans même le connaître. Sûrement son accent de l'est. Bordel. Nom de Merlin. Cosme serait presque sur le point d'éclater d'un rire moqueur. Finalement, le cadet de la fratrie Bulstrode rejoint son coéquipier du jour en chantonnant, ne se retenant pas pour donner un coup de coude au bougre à sa droite, qui se raidit aussitôt, le visage fermé. Tiens, tiens. Oh allez. Il faudrait que Dolohov se détende un peu. Il prend les choses un peu trop au sérieux à son goût.

Barjow continue d'ignorer le second Mangemort et finit par s'adresser au châtain, qui se fait une joie de répéter les mots de son acolyte, fier et arrogant, comme à son habitude. Une fois le propriétaire de la boutique éloigné, Cosme ne peut s'empêcher de faire une ou deux remarques désobligeantes, se retenant de glousser, encore une fois. « Ah désolé, j'ferai clairement tout ce qui est en mon pouvoir, pour t'énerver encore plus, le vieux. T'as trop aigri. Faudrait qu'tu te détendes, mais t'es certainement trop frustré sexuellement avec ta sale gueule pour pouvoir être moins crispé. » Minaude Cosme, insolent, agressif, froid, moqueur, hautain. Y'a tellement de défauts chez l'ancien petit garçon potelé. Mais il s'en contre fiche. Cosme, dans le fond, il a toujours été ainsi. Et il n'est pas prêt de changer. De toute manière, ce n'est pas comme s'il portait Dolohov dans son cœur. A-t-il un cœur, d'ailleurs ? L'espace d'une seconde, il voit l'homme à sa droite grimacer. Cela pique sa curiosité, mais il se retient de dire quoi que ce soit. Pour le moment.

« Voyons, Dolohov, j'n'ai pas besoin d'applaudissements, ma vie est déjà parfaite, sans. Ma vie de patachon ? J'aurais plutôt dit, une vie tranquille, sans personne pour m'emmerder, vois-tu. Mais t'es certainement trop aigri, et trop coincé pour comprendre ce mode de vie. On dirait que t'as déjà quatre-vingt balais. T'es d'un ennui, pauv'type. » Marmonne Cosme, avant de se redresser soudainement, lorsque Barjow revient. Le sang pur fait bonne figure, souriant de toutes ses dents, hypocrite à n'en plus finir. Le propriétaire de la boutique pose finalement la boîte sur le comptoir et Cosme laisse, encore une fois, son coéquipier prendre les choses en mains. Ca l'dérange pas, le Bulstrode, moins il en fait, mieux il se porte, après tout, celui-là. Il va pas s'plaindre pour ça, bien au contraire.

Cosme penche la tête sur le côté, fixant l'homme qui l'accompagne, ce dernier inspectant l'objet, avec un intérêt soudain. Putain, mais ils s'en foutent, d'à quoi ça ressemble. Mais bon. S'il se plaignait, ça lui fera bien trop plaisir. Alors, il reste silencieux, regardant la nouvelle scène qui se déroule sous ses yeux, avec un amusement non dissimulé sur son visage. Trente gallions. Cosme inspire longuement, se délectant de chaque mot sortant des deux bouches sur le point de s'insulter – ou presque. « Voyons, Dolohov, ta mère t'a pas appris à être plus sympa quand tu marchandes?[/b] » Demande ironiquement Cosme, avant de fouiller dans ses poches, sortant vingt gallions. « Barjow. J'suis pas certain qu'il sera ravis de savoir combien vous lui avez fait payé cette boîte, je me trompe ? J'apprécierai pas de le voir débarquer ici, en colère, moi, à votre place. Si mon camarade voudrait vous en donner la moitié, je suppose que vingt gallions feront l'affaire ? Ce serait triste que mon camarade perde la tête et qu'il se mette à saccager cette jolie boutique. » Finit par minaude Cosme, tout en reculant vers une étagère, pour en faire tomber tous les livres de magie noir, posant une main sur sa bouche, d'un air choqué. « Dolohov, bon sang ! Fais attention à ce que tu fais ! Oh non … Ne brûle pas cette vieille armoire ! Je t'en supplie! » Renchérit le mangemort, à fond dans son jeu de rôle, posant une main sur son cœur, tout en sortant sa baguette. « Vingt gallions feront l'affaire. » Rétorque finalement Barjow et Cosme se retient de mettre le feu à la boutique, avec mal, grimaçant un instant, avant de laisser Dolohov récupérer la boîte. Ne jamais faire de menaces. Agir tout de suite est la meilleure des solutions, pour Bulstrode.  
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty11.05.20 23:37


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Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
Il ne sait pas ce qu’il a fait à Raspoutine pour mériter ça. D’entre tous ses pairs, c’est de lui qu’il hérite pour aller chercher un objet, pour effectuer une mission aussi simple ?
On ne pouvait pas l’envoyer seul ou avec quelqu’un d’autre, une personne qui prenne au sérieux son travail, même un minimum ? A tout bien réfléchir, même des trolls finis comme Crabbe ou Goyle feraient l’affaire et puis avec eux au moins Antonin n’a pas à parler ou presque, il arriver même à les terroriser ces brutes sans cervelles, juste par un simple regard ou une simple parole.

Le temps que met Barjow a récupérer la boîte lui semble long et il doit supporter les commentaires désobligeants de Busltrode.

« Aller vite dépêche toi qu’on en finisse espèce de vieux grigoux. » Pense-t-il alors que l’autre continue de le narguer. Il ne peut s’empêcher de lui répondre, il ne voudrait pas, ça ne sert à rien de répliquer, ça serait entrer dans son jeu, se rabaisser à son niveau, mais sa langue se délie et il réplique d’une voix tendue.

« Je suis ici pour une mission, pas m’amuser Bulstrode. Et t’inquiète pas que je serai plus détendu ce soir, je trouve toujours un joli minois pour m’amuser, que ce soit pour discuter ou une rencontre plus intimiste. Ça ne sert à rien de m’attaquer sur ce plan là, tu perds ton temps. »

Il ne sait même pas pourquoi il lui raconte ça, pourquoi il se sent le besoin de se justifier pour quelque chose d’aussi futile. Sa vie privée ne le regarde pas mais il n’aime pas l’idée de n’être rien, de ne pas assez valoir pour être aimé, même le temps d’une nuit.
Il a peine le temps d’esquisser un petit sourire satisfait, futile que son coéquipier repart de plus belle.

Mais qu’il se taise, par Lénine ! En plus de l'insupporter et de lui donner envie d’étirer son sale petit sourire avec une lame de rasoir, il lui donne mal à la tête, comme si ce n’était pas assez suffisant.
Vraiment, ce gamin était capable de filer des ulcères au plus patient des moines.

Tandis que l’autre continue de se moquer de lui, il desserre un peu le col de sa cape, qui le sert trop, peut-être se sentira-t-il mieux, qu’il aura moins l’impression d’étouffer.

« Oh ça je n’en doute pas le fils à papa. Mais encore une fois tu te trompes. Ta vie actuelle n’est pas si différente que celle que tu menais quand tu vivais chez tes parents. Tu penses que je ne comprends pas ce mode de vie. T’es vraiment pire qu’un troll dans ces cas là. Pose toi les bonnes questions. Pourquoi je suis ici, pourquoi j’ai quitté l’Est à ton avis ? Pourquoi je suis partis de chez moi dès que j’en ai eu l’occasion ? Pas pour le régime, pas pour la politique en tout cas. Ça me convenait tout à fait. Tu penses qu’on t’emmerde ? J’échangerais tout ce que je possède pour ce genre d’emmerdes, crois moi. »

Il doit reprendre son souffle, se maîtriser avant d’en dire trop, parce qu’il n’a pas envie d’en dire plus, il n’a envie de la pitié de personne. Nouvelle grimace. Cette fois ci il sait que la douleur n’est pas seulement liée à son coeur et le mauvais cognac mais à une autre douleur, bien plus profond, liée à de trop mauvais souvenirs. Mais il n’a pas à savoir, personne, mis à part Walden parce qu’il est le seul qui le comprends vraiment, les autres peuvent bien aller au Diable.

Sa patience et son calme sont plus rudement mis à l’épreuve. Vingt gallions ? Pour un objet dans cet état ? Même si il est destiné au Seigneur des Ténèbres et qu’il appartenait à une grande famille, ça ne change rien. De plus il n’aime pas la mention de sa mère, qu’il la laisse en dehors de ça, la malheureuse, même si il ne peut pas le savoir, bien évidemment.

Sa colère ne fait que s’intensifier quand l’autre zozo décide soudainement de balancer des livres se trouvant sur une étagère et de l’accuser. Ce n’est pas tant le fait qu’il l’accuse qui l’énerve, il est un adulte il peut passer au dessus de ça sans problèmes, non c’est cet air moqueur qui l’insupporte.  

Mais d’abord il doit régler une chose. Il se tourna vers Barjow, furieux.

« Ça sera quinze gallions, pas plus pas moins. Je me fiche qu’elle aie appartenu aux Gaunt ou aux Romanoff, je parie que vous aviez oublié son existence jusqu’à maintenant. »

Sa voix était froide, menaçante et son accent prenait le dessus.

« On exécute les gens pour moins que ça chez moi vous savez. Moldus comme sorciers personne n’échappe aux autorités et je vous jure que l’humour et la pitié sont leurs dernières qualités. Vous comprenez ? Ou vous voulez une démonstration ? Pour vous donnez une bonne raison de me détester réellement ? »

Les menaces semblent marcher. Avec satisfaction, il observa le propriétaire de la boutique empocher les quinze gallions. D’une main Antonin pris les gallions en trop et les lança en direction de Bulstrode sans vraiment ce soucier de savoir si il les rattraperaient.

Puis sans prévenir, il attrapa la boite, la cala sous son bras et de l’autre, empoigna son insupportable coéquipier par le col de la chemise pour le traîner derrière lui, hors de la boutique.

Il le traîna jusqu’à une ruelle sombre, ne le lâchant pas.

« Toi maintenant. A quoi tu joues ? Hein ? Au plus malin, au plus fort ? Je pense que si il y avait bien une chose sur laquelle nous étions d’accord, c’était de finir cette mission au plus vite alors pourquoi tu viens compliquer les choses ? Ce n’est pas un jeu, putain ? Tu comprends ? Ou t’es trop stupide pour le comprendre ? »

Il hurle, il mélange l’anglais et le russe et l’autre continue de le regarder comme si il s’en moquait. Il rêve de le frapper, là tout de suite, mais il se retient, il ne le fait pas, parce qu’il a un minimum de bon sens, ils sont en mission quand même, il n’aimerait pas avoir à expliquer qu’ils se sont engueulés sur une mission aussi simple. Et puis il n’a pas envie d’avoir de soucis avec les Bulstrode, non, il sent qu’on pourrait lui faire payer ce geste.

A la place son poing vient se ficher dans le mur, juste au dessus de la tête de Bulstrode. Il finit par le lâcher, la respiration hachée et toujours ce mal de crâne persistant. Son coeur bat trop vite, il regrette vraiment ce cognac de mauvaise qualité, il porte la main au coeur mais continue de fixer Bulstrode avec hargne.

Non décidément ce n’est pas sa journée.
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Dernière édition par Antonin Dolohov le 23.05.20 11:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty20.05.20 13:25

Bad guys.Cosme et Antonin.@Antonin Dolohov

Cosme. Cosme. Cosme. L'exaspération qu'il laisse en chaque individu qu'il côtoie est incroyable, mais il faut l'admettre, le type le fait exprès. Appréciant grandement, de voir les gens, s'énerver, se retenir de lui faire ravaler ses paroles et son sourire éternel, le rendant encore plus puéril. Cosme, il n'a jamais fait les choses comme les autres. Il s'amuse, ne prend rien au sérieux. Il n'y a que devant le seigneur des ténèbres, qu'il se tient sage. Et son paternel, peut-être un peu. En dehors de ces deux personnes, la cadet de la fratrie Bulstrode se trouve être un personne assez désagréable et énervant. Et il s'en amuse clairement, sans même penser à le cacher. Il glousse en entendant son camarade du jour, se défendre sur sa petite attaque. C'est qu'il a une jolie répartie. A croire qu'il savait déjà quoi répondre à l'avance. « Putain j'sais pas c'qu'ils te trouvent alors. Un vieux aigri avec ta tronche, y'a rien d'intéressant. » Qu'il minaude, en forçant une grimace sur son joli minois. Cosme n'a peut-être pas encore conscience, qu'un jour, cette attitude lui attirera de très gros problèmes. Un jour, il s'attaquera à quelqu'un qui n'aura aucune patience, avec son arrogance et son air mesquin. Sûrement a-t-il été un renard, dans une autre vie. Ou une fouine. Pour avoir un tel caractère. Il est loin, désormais, le gamin obèse chez qui l'on ne voyait aucune grande confiance, ni même la trace d'une quelconque arrogance.

Continuant sur sa lancée, Cosme ne prend pas la peine de se taire, s'amusant clairement, toujours autant. Dolohov semble perdre patience, ou du moins, un petit peu, tandis qu'il dessert le col de sa cape, l'air irrité. Ah. Le fils Bulstrode pourrait presque pouffer de rire, s'il n'était pas déjà concentré à écouter les nouvelles paroles du mangemort, quelque peu plus âgé que lui. « Tu sais, j'm'en carre littéralement l'cul, du pourquoi t'as quitté ta famille. J'ai pas envie de changer de vie, surtout pas avec la tienne, j'oserai même plus sortir de mon appartement avec tes airs de vieux débris et ton incapacité à rire. » Se défend Cosme d'un air dégoûté, balayant l'air de sa main, tout en reniflant de manière exaspérée. Le gamin finit par négocier, quelque peu, et si l'homme en face d'eux, allait accepter le marché, Dolohov semble ne pas apprécier avoir le dernier mot. Et c'est lui, le gosse capricieux ? Bordel. Nom de Merlin ! Il lui ferait bien ravaler sa fierté, à ce con venu de l'Est ! Ne pouvait-il donc pas rester dans son pays, plutôt que de venir souillé le sol anglais ? C'est à n'y rien comprendre. Pour des vacances, d'accord, mais pour vivre ici ? Ne peut-il pas retourner dans son pays sans déconner !

Cosme regarde la scène qui se déroule sous ses yeux, avec un intérêt tout particuliers. Un sourire amusé, vient étirer à nouveau ses lèvres, tandis que le propriétaire de la boutique les foudroie du regard. De nouvelles menaces, et voilà que l'homme abdique finalement. Quinze gallions. Pourtant, Cosme est certain que l'humour est sa plus grande qualité. Quant à ce Dolohov, il n'est pas certain de pouvoir lui en trouver une seule. Brrr. Non. Clairement aucune. Il soupire, le bougre, avant d'attraper les cinq gallions de trop, se penchant pour en rattraper deux tomber au sol. On ne rigole pas avec l'argent. Même les Bulstrode ont un joli patrimoine, Cosme, lui, essaie de vivre par ses propres moyens, même si … la plupart de ses moyens, se trouvent être illégaux. Même pas le temps de se redresser convenablement, que Dolohov l'attrape par le col de sa chemise. « Eh vas-y mollo, c'est du cachemire, trou du cul. Tu vas me manger ? » S'énerve le jeune adulte, sourcils froncés, alors qu'il se laisse faire, ne pouvant tout de même s'empêcher d'être toujours aussi arrogant. Comme si Dolohov allait lui faire quelque chose. Mais bien-sûr. Cosme, il n'a peur de rien. Encore moins de ce genre de types.

Une ruelle sombre, et voilà que le bougre se met à hurler. A moitié russe, à moitié anglais et Cosme plisse les yeux, pas certain de tout saisir. Le poing du trentenaire vient s'écraser contre le mur, au dessus de sa tête, et l'héritier Bulstrode hausse un sourcil, sans ciller. Il a déjà connu pire. On l'a formé pour ne pas si pisser dessus à la moindre menace, ainsi, il reste de marbre, arborant son regard fier, le dos bien droit. « J'suis certainement pas plus fort que toi, mais plus malin, oh ça oui. J'en sais rien, d'ailleurs, tiens, tu voudrais me faire passer un test de QI ? Peut-ête que ça se rapproche de la mouette. Ou de la fourmis. Va savoir. Est-ce que je suis intelligent ? Mais qu'est-ce que l'intelligence, Dolohov? » Renchérit Cosme, avant d'hausser un sourcil, en le voyant poser une main contre son cœur, une nouvelle fois. Oh là. Faudrait pas que le papy lui clamse dans les bras. Est-ce qu'il serait en train d'lui faire un AVC ? « J'espère que ton cœur est pas en train d'nous lâcher, Dolohov, faudrait que tu te détendes un peu, mec. » Balance finalement Cosme, avant de le pousser un peu, pour s'étirer de manière féline. Il se tourne ensuite vers lui, récupérant la boîte de ses mains, pour la regarder un peu plus en détails. C'est tout de même assez intéressant, dans le fond.  
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty23.05.20 11:58


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Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
Exaspéré, Antonin pousse un soupir, ferme les yeux un court instant tout en se pinçant l’arrête du nez.

« Y en a que ça dérange pas apparemment peut-être qu’ils aiment la froideur russe. »

Il ne sait même pas pourquoi il entre dans ce petit jeu stupide, ni même pourquoi il évoque un sujet aussi intime que sa vie sexuelle avec lui. Ça ne le regarde pas, tout comme la sienne ne le regarde pas, ni celle des autres. Il ne comprends pas pourquoi les gens aiment attaquer sur ce sujet. Mais il sait qu’il n’aime pas qu’on puisse insinuer qu’on ne veuille pas de lui. Les remarques sur le physique ça aussi il s’en moque mais le fait d’insinuer qu’il ne puisse pas être apprécié, ni même désiré… c’est plus difficile à supporter. Il essaye de ne rien laisser paraître cependant mais c’est bien difficile, il vient en rajouter une couche et il commence à songer sérieusement à le laisser planté là, partir, entrer dans le premier pub venu, se saouler et tant pis pour la mission, tant pis pour la punition qui s’en suivra, après tout ce n’est pas comme si il n’était pas habitué à recevoir des coups ou un endoloris, merci Dimitri.

« Pour une fois je suis d’accord, tu fais bien de garder ta petite vie tranquille, parce que je ne te souhaite pas du tout de vivre ma vie. »

Du moins celle d’avant. Parce que malgré toute l’aversion que Bulstrode peut lui inspirer, il ne souhaite à personne de vivre ce qu’il a vécu, personne ne mérite ça, personne. Où peut-être si, il en voit une qui mériterait de souffrir. Thomas, le frère de Walden. C’est la seule personne à qui il pourrait souhaiter de souffrir, d’être enfermé dans une pièce avec Dimitri mais dommage pour eux, ils s’en sont occupés avant. Il sourit intérieurement à cette pensée, celle de les savoirs morts et eux vivants, vainqueurs.

Mais rapidement cette pensée agréable est stoppée par un échange des plus désagréables. La négociation se passe mal et il doit intervenir pour qu’ils ne se fassent pas arnaquer. Il est obligé de proférer des menaces. Ce n’est pas ça qui le dérange, d’ordinaire il aime bien ça mais là il n’en revient pas. Devoir jouer au vilain soviétique pour une boîte dans un état lamentable. Elle est destinée au Seigneur des Ténèbres mais quand même.
En plus dans son état se mettre en colère n’est sans doute pas une bonne idée mais c’est trop tard, il hausse le ton, sans crier, appuie un peu plus son accent et vraiment il se demande pourquoi il n’effectue pas souvent plus de missions de ce genre, parce qu’à voir le visage terrifié de Barjow, il se dit qu’ils obtiendraient tout plus facilement si on le laissait jouer les russes enragés aussi souvent qu’il le voulait.

Il obtient raison mais ça ne lui donne aucune satisfaction. Il traîne avec une force qui l’étonne lui même Busltrode, ignorant ses insultes. Cachemire ou pas il n’en a absolument rien à foutre à ce moment là, la mode est bien le dernier de ses soucis.

Il a bien conscience qu’en ce moment même, son comportement ne vaux pas celui de Busltrode. C’est bien la peine de faire des leçons de morale si c’est pour se comporter ainsi mais il est hors de lui, sa patience a des limites et il vient de les franchirent.

C’est la douleur qu’il ressent à la main qui le calme. Plus que tout elle lui fait prendre conscience que son comportement est non seulement stupide mais qu’il ressemble à Dimitri ainsi, à hurler et menacer quelqu’un de plus jeune, même si c’est Bulstrode et qu’il n’a pas l’air effrayé le moins du monde. Il n’a pas envie de lui ressembler.

« Je sais pas ce que tu que tu vaux niveau force ou niveau intelligence, tout ce que je sais c’est que t’es insupportable. Puis ça sert à rien ce test dont tu parles là… le QI, c’est que des conneries ce genres de machins, ça sert juste à te mettre dans une case et à diviser. Quant à l'intelligence... ouais bah encore une fois ça veut rien dire, c'est pas ça qui empêche d'être un connard fini.»

Il ferme les yeux un instant avant de passer sa main blessée sur son visage, comme pour chasser son mal de tête, ne prenant pas garde au sang qui la macule et qui vient laisser une légère trace sur son front.

« Pas avant d’avoir… terminé le boulot et retrouvé le souka sine qui m’a vendu cette arnaque de cognac… j’irai bien lui arracher sa langue de menteur, ça me détendra. »

Il se tend quand il sent qu’on le pousse. Il ne sait pas si c’est un trait de personnalité propre au jeune homme d’être aussi tactile ou si c’est une manie chez les britanniques, il n’en a pas l’impression, mais il a vraiment du mal à supporter. En fait il n’aime pas du tout les contacts physiques qui viennent de gens avec qui il n’a pas d’affinités et comme ils sont peu nombreux et bien la plupart du temps, il se crispe, comme si on allait le frapper ou lui faire du mal.

« Arrête de faire ça. »

Voyant qu’il ne semble pas comprendre de quoi il parle, il continue.

« Ça… me toucher, les contacts physiques. S’il-te-plaît. »

Voilà qu’il le supplie presque.

« Amuse toi à m’emmerder autant que tu veux si ça te chante mais ne me touche plus du tout, c’est tout ce que je demande. »

Il ne peut pas vraiment lui expliquer pourquoi il n’aime pas les contacts physiques, surtout quand il n’y est pas préparé, et il doute fortement qu’il obéira mais au moins c’est dit et il est prévenu.

Se sentant incapable de tenir debout plus longtemps, il se laisse glisser le long du mur et pose sa tête entre ses genoux, espérant faire passer la douleur. Il fredonne doucement ce qu’il était en train de chanter avant qu’il n’arrive, comme un point d’appui pour reprendre contenance, ignorant Bulstrode qui doit sûrement faire le zouave. Il ne sait pas, il ne le voit plus, il ferme les yeux, essaye d’imaginer qu’il est dans une forêt enneigée et non dans une ruelle d’un quartier mal famé qui pue la pisse et l’alcool et qui doit servir de lieu de rendez-vous pour des &changes illicites. Il s’écoule un petit moment, avant qu’il ne relève finalement la tête et ne surprenne Busltrode en train d’inspecter la boîte.

« Gaunt… j’ai jamais entendu parler d’eux. Ils sont connus ici ? »

En fait il pense plus à voix haute qu’à vraiment lancer une conversation, mais il est curieux. Il a entendu parler des Black, des Malefoy, des Carrows et même des Bulstrode mais les Gaunt ça ne lui dit rien du tout.
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty28.05.20 13:37

Bad guys.Cosme et Antonin.@Antonin Dolohov

La froideur russe. Cosme lève les yeux au ciel. Comme si l'on pouvait se vanter de venir d'un tel pays. Le jeune homme soupire longuement, exaspéré à son tour, alors qu'il regarde, durant un court instant, ses ongles qu'il juge soudainement trop long. Il faudrait les couper un peu, il risque de se transformer en chat si ça continue. Et loin de lui l'envie de ressembler à une créature aussi faiblarde et vue comme une peluche. « J'suis certain que d'autres ont eu une vie pire que toi. L'principe, c'est de se dire qu'il y a pire que soit. » Rétorque Cosme en haussant un sourcil. C'est qu'il se la joue philosophe parfois, mais surtout, qu'il a horreur de tous ces imbéciles se plaignant. Bien évidemment, le fait de ne pas connaître la vie d'avant de Dolohov ne l'aide pas à se faire une idée. Mais quand bien même il l'apprenait un jour, le cadet de la fratrie Bulstrode n'éprouverait pas la moindre pitié. A chacun son destin. Il l'a sûrement mérité dans une autre vie. Ou alors, c'est tout simplement pas de chance, c'est aussi simple que cela. Il s'en fiche, Cosme. C'est un type égoïste qui ne voit que par sa petite personne. Les yeux qui fixent son reflet dans le miroir avec une certaine fierté. Hautain. Narcissique. Désagréable. Sont certainement ses trois plus grandes qualités. Ou défauts. Peu importe. Ce sont déjà, les trois adjectifs lui correspondant le mieux, ça, c'est certain. Mais le châtain, dans le fond, n'en n'a que faire de ce que peuvent bien penser les autres de lui. Tant qu'on le laisse vivre comme il l'entend, c'est tout ce qui compte.

Négociation lente et frustrante. Cosme joue les idiots, menace avec douceur, parce qu'il se fiche bien, du temps que prendra cette mission et que les gallions qu'il a glissé sur le plan de travail, n'ont pas été durement gagné. Entre son compte à Gringotts, bien rempli par papa et maman, et ce qu'il peut bien se faire comme argent, en jouant les dealers de plantes magiques en tout genre, Cosme doit avouer qu'il n'a pas à se plaindre du tout. Gamin sur la mauvaise pente. Il aurait pu être un ange, si son père ne l'avait pas autant mis sur un piédestal, lorsqu'il était enfant. Et même encore aujourd'hui, avouons-le nous. Quelques objets tombent à terre, aidés par Bulstrode, qui ricane intérieurement, en remarquant l'air de plus en plus exaspéré de Dolohov. Il va péter un plomb. Et le cadet en jubile d'avance. Les coups ne l'effraient pas. La colère dans le regard des autres est une chose qu'il apprécie tout particulièrement. Encore plus, lorsqu'il s'agit de tous ces abrutis qui pensent pouvoir valoir mieux que lui. Il s'fait des idées, Cosme, mais il a toujours été ainsi. La confiance ne se mérite pas. Tout comme sa sympathie. Il décide simplement, d'avec qu'il désire jouer au con, ou non.

Grognant, quand on l'attrape par le col de son haut, Cosme ne se fait pas prier pour sortir les crocs en avouant qu'il s'agit de cachemire. C'est que ça coûte un bras, sans déconner. Les boutiques sorcières ne sont clairement pas données et malgré l'héritage Bulstrode, faut avouer que le type n'apprécie pas forcément de jeter l'argent pas les fenêtres. Dolohov semble grimacer un peu, et l'ancien Serpentard épie ses moins faits et gestes, cherchant à comprendre ce qu'il se passe. Il n'arrivera donc jamais à le faire sortir réellement de ses gonds ? « Les gens ont besoin d'être diviser. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. C'est un peu comme comparé Serpentard et Poufsouffle, vois-tu. Connard et intelligent sont deux choses bien différentes. J'y peux rien si ton putain d'accent et que ta gueule me reviennent pas. J'comprends toujours pas c'que tu fous ici et j'garderai toujours un œil sur les types comme toi. T'es chez moi. Pas chez toi. » Cosme rétorque, sourcils froncés. Il aurait été français, que ça ce serait bien mieux passé. Mais russe, putain. Bulstrode peut pas se les voir, ceux-là. Et c'est encore pire avec les choses qui se passent, dans le pays d'origine du type lui faisant face. Il le sent pas. Il aurait pu aller n'importe où. Mais pourquoi ici ? Pour le Seigneur des Ténèbres ? Qu'est-ce qu'il en a à foutre.

La trace de sang sur son visage fait tiquer le plus jeune. Homme désagréable qui grimace, pointant d'un index impoli, la tronche du grand brun au regard sombre. « Tu devrais déjà essuyer ta tronche, on pourrait croire que t'as buté quelqu'un avec du sang partout, là. Pis c'est dégueulasse. Essaie d'être un peu plus propre, quand même. » Cosme, il s'inquiète même pas de savoir s'il va bien. Après tout, c'est lui qui a voulu cogné dans un mur comme un imbécile. Il ne la pas forcé. Il ne lui pas mis sa baguette sous la gorge en le menaçant de quelques Doloris. « Cognac. Quoi, tu tiens pas l'alcool ? » Il ignore le mot inconnu qu'il a prononcé, même si cela semble avoir titiller sa curiosité. Hors de question de s'intéresser un minimum au trentenaire. Il ne voudrait pas se rabaisser à une telle chose. Jamais de la vie. Les mains qui poussent, qui éloignent l'homme un peu plus grand que lui. Il hausse un sourcil, en entendant soudainement Dolohov. S'il te plaît. La demande est assez étonnante, sachant qu'il a été le premier à l'attraper par le col pour le traîner sur quelques mètres. « Détend-toi, papy. J'compte pas te foutre la main dans l'caleçon. » Qu'il s'égosille presque, le bougre, plutôt étonné. Dans le fond, il se doute que cela n'a rien à voir. Que Dolohov a dû subir quelques trucs pas sympas pour réagir ainsi, mais Cosme n'y prête pas grande attention. « Tu devrais vivre au dessus de ton passé. » Rétorque tout de même le plus jeune en haussant des épaules, un rictus mauvais étirant ses lèves. Il sait enfin quoi faire pour le mettre mal à l'aise. Et il faut être certain que Cosme s'en servira tôt ou tard. Manipulateur. Mauvaise herbe.

Dolohov se laisse glisser le long du mur, sous le regard intéressé du sang pur. Haussant des épaules, Cosme en profite pour récupérer la boîte et l'inspecter avec un intérêt tout particuliers. Tant que Dolohov crève pas sous ses yeux, ça va. Enfin, il aurait juste à dire qu'il était faible et qu'il n'a rien fait. Il voudrait pas s'en prendre réellement à un Mangemort. Ils sont déjà assez peu nombreux, contrairement au reste du monde. Pour l'instant. Faudrait pas perdre un soldat. Il n'est pas aussi con. « La famille Gaunt, t'es pas sérieux ? Ce sont les descendants directs de Salazar Serpentard. Ils parlaient même le Fourchelang. J'me demande quand même pourquoi il désirait tant ce misérable truc. Les Gaunt se sont éteints, je crois. Enfin, j'pense pas qu'à l'avenir on en reverra, quand ils seront tous morts, je suppose. » Rétorque Bulstrode, ayant eu vent de toutes les histoires propres à cette famille. Faut dire que les Bulstrode n'ont clairement pas envie de finir aussi pauvres que ces fous du ciboulot. « T'es pas en train de clamser quand même ? On dirait que tu vas finir par t'éteindre ici. C'est clairement pas l'endroit pour t'laisser aller. Si tu savais quel genre de personnes ont peu trouver, au clair de lune ici, tu te serais certainement pas assis par terre. » Grimace Cosme en se pinçant l'arrête du nez dans un geste purement théâtrale.  
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty31.05.20 0:13


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Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
Il supporte de moins en moins l’hostilité qu’il lui manifestait. Il avait pourtant l’habitude d’être traité ainsi, c’était devenu quelque chose d’ordinaire, il  avait finit par apprendre à encaisser les regards noirs et les insultes, peu importe lesquels. Bon, ce n’était pas comme si il y mettait du sien et qu’il faisait des efforts pour être apprécié, mais face à ce gamin pourri gâté, il ne peut s’empêcher d’agir comme Dimitri voulait qu’il le fasse… et ça l’agace.

« J’en doute fort. Même si je ne suis pas là pour un concours, j’en doute fortement tu vois. »

Il ne vois pas comment on pourrait faire pire que lui, pire que Dimitri. Il ne voit pas pire monstre que cet enfoiré. Sauf peut-être lui, lui qui a finalement eu le dessus sur lui.
Sa mâchoire se crispe. Il ne souhaite pas en dire plus, ça ne servirait à rien et il n’a pas envie que ça se retourne contre lui, il ne fait confiance à personne, sauf à Walden. Il est le seul au courant, le seul en qui il a suffisamment confiance pour lui avoir tout raconté et être sûr qu’il ne le dénoncera jamais. Alors qu’il est prêt à parier que Bulstrode n’hésiterait pas à le dénoncer pour se débarrasser de lui. Alors il serre les dents, le fusille du regard, le mettant silencieusement au défi de répondre à ça.

Et cette attitude, par Lénine ! Cette arrogance, ce je-m’en-foutisme… . Il ne comprends pas comment un gamin venant d’une famille comme celle des Bulstrode aie un tel comportement. Les membres des familles de sang-pur britanniques étaient pourtant connus pour êtres bien élevés, savoir ce conduire convenablement en société… et lui rien de tout ça. La faute à une éducation trop laxiste peut-être ou alors c’est la sienne qui a été trop sévère. Quoi qu’il en soit le jeune Bulstrode commence sérieusement à lui taper sur les nerfs.

Pourtant ce n’est pas lui qu’il frappe, mais un mur, il se blesse lui même au final. Il ne ressent rien, ne réagit pas vraiment ni ne tient compte de la réaction de son coéquipier. Il s’en fiche, tout ce qu’il remarque désormais, c’est que la douleur qu’il ressent à la main semble l’avoir calmé et lui avoir fait oublié sa douleur au coeur.

Il contemple pendant quelques secondes le sang qui coule de sa main, absent.

« C’est stupide comme raisonnement. On peut pas tous vivre ensemble ça je le conçois mais pourquoi vous tenez tant à vous diviser là, avec vos maisons et même vos familles ? »

Étrange question pour quelqu’un qui fait partit d’un groupe qui prône la supériorité du sang. Il doit avouer qu’il n’aime pas beaucoup les moldus, il s’en méfie et les trouve assez fades du moins ici. C’est sans doute ça le problème, même après toutes ces années, il y aura toujours ce choc culturel et pour quelqu’un qui a baigné dans un régime communiste, lu des écrits prônant la lutte des classes et glorifiant le milieu ouvrier, même vu des films de propagande, il lui est difficile de concevoir qu’on puisse diviser les gens ainsi.

« Mais qu’est-ce qui va pas chez toi ? Je t’ai rien fais, j’ai le droit d’être ici ! J’ai pas embarqué l’Armée Rouge sous ma cape pour massacrer votre famille royale, je vais pas te forcer à labourer des champs, t’inquiète pas pour ça, même si je suis sûr que ça te ferait du bien un peu de discipline et de travail manuel. »

Il hausse les épaule et lève la main en signe de capitulation.

« Oh et puis merde, j’en ai marre de tous ces svoloch’ qui m’insultent pour un oui pour un non, vas-y insulte moi, crache moi à la figure, j’en ai plus rien à foutre. J’ai jamais moyen d’être tranquille de toutes les manières, que ce soit chez moi ou ici, n’importe où je suis pas le bienvenue que ce soit  pour mes origines ou autre, y a toujours un truc qui va pas, donc te gène pas, vas-y fait toi plaisir, tu peux même me cogner si tu veux, te prive surtout pas. »

Il donnerait bien un coup de pied dans le mur mais il s’est déjà assez acharné sur les briques pour aujourd’hui. Il ferme les yeux, soupire. Il n’aura réussi à garder son calme que quelques instants. Mais fallait que ça sorte, tant pis si il passe pour un geignard mais il commence sérieusement à en avoir marre de se faire insulter à chaque fois qu’il décide de poser un pied quelque part. Il n’a plus le droit de faire du tourisme ? Juste de vivre tranquillement, après toutes ces années sous la coupe d’un monstre qui s’avérait être son géniteur ? Au moins Busltrode aura réussi son coup, il l’aura fait sortir de ses gonds, il en aura au moins rendu un heureux, youpi.

Il jette un coup d’œil à l’index pointé sur son front et hausse les épaules avant de s’essuyer distraitement.

« Bah tant mieux dans un sens, j’ai plus envie de me fatiguer à contredire les podlets qui pensent que je suis un slave sanguinaire, ça serait dommage de briser des siècles de cliché. »

Il le fusille du regard quand il sous-entends qu’il tient pas l’alcool.

« Ça va pas la tête, je tiens très bien l’alcool, ça va pas ou quoi ? Qu’est-ce qui faut pas entendre par Raspoutine… dis plus jamais des trucs comme ça ! »

Il doit reconnaître qu’il est terriblement vexé qu’on puisse sous-entendre qu’il tiendrais pas l’alcool. D’accord il doit avoir l’air mal en point mais il y peut rien si il s’est fait avoir, il sait qu’il aurait sans doute du faire plus attention mais ça lui avait semblé être une bonne idée sur le coup.

Il secoue la tête, exaspéré.

« Je te demande juste d’arrêter… c’est pas drôle. »

Il savait que c’était peine perdue avec lui. Il grimace de nouveau et essaye de se calmer, mais avec toutes les conneries que l’autre negodyay débite, c’est difficile.

Il crispe de nouveau la mâchoire devant le « conseil » qu’il lui file.

« J’peux pas. J’aimerais bien mais j’peux pas. »

Il ne lui donne pas plus d’explications. Je me faisais cogner par mon oncle qui s’avère être mon père. Il a tué mon compagnon. Alors je l’ai tué. Besoin d’en rajouter ?

Il se laisse glisser le long du mur et se coupe du monde, temporairement. Ça ne sert à rien d’insister, de continuer cette espèce de petite guerre. Il va se reposer cinq minutes et ensuite ils rentreront déposer cette foutue boîte et leurs chemins se sépareront jusqu’à la prochaine réunion, et même là ils ne seront pas obligés de parler.

Parfait.

Il l’écoute tout de même attentivement, les sourcils froncés, intrigué.

« Jamais entendu parler… j’ai pas encore eu le temps d’étudier toute votre histoire. En même temps on nous parlait pas de ça, c’était interdit – il se lève lentement – disparus comme ça ? C’est quand même dommage si ils étaient les descendants de Serpentard comme tu dis, enfin bon ça serait pas les premiers à qui ça arrive, si ils étaient pas capables de survivre tant pis pour eux. »

Il songe aux nombreuses familles aristocratiques disparues pendant la Révolution d’Octobre. Les Dolohov ont eu de la chance, ils ont su voir le vent tourner à temps. En même temps… si c’était pour finir comme les Romanov, ça valait mieux.

Il ferme de nouveau les yeux et prends une grande inspiration.

« Non, c’est pas maintenant que je vais rejoindre mes ancêtres, désolé de te décevoir. Je compte bien aller m’occuper du connard qui m’a vendu sa merde de cognac et délivrer cette fichue boîte avant, je garde le sens des priorités. Puis c’est pas ce genre de racaille qui est capable de me faire trembler, je t’assure qu’en comparaison à d’autres, c’est rien, les vrais monstres je les connais bien, crois-moi et je sais comment il faut s’y prendre pour s’en débarrasser, y a qu’un seul moyen de toutes les façons. »

Pas vrai Dimitri ? Lui qui disait qu’il n’était rien, qu’il ne serait jamais rien. Mais c’est lui qui bouffe les pissenlits par la racine, pas lui.
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty08.06.20 18:01

Bad guys.Cosme et Antonin.@Antonin Dolohov

Il s'en fout, le bougre, d'être agaçant ou même irritant. Il se fiche de blesser les autres, de les frustrer. Un égoïste dans toute sa splendeur qui pourtant, semble tenir à son père, malgré tout. Certainement la seule personne à laquelle il s'intéresse réellement par moments. En dehors de lui-même, bien évidemment. L'éducation qu'on lui a donné a engendré un vile serpent, personne ne peut nier une telle chose. Même lui. Même Cosme en a pleinement conscience mais il s'en contre fiche. Tant qu'on le laisse vivre sa vie comme il l'entend, il veut bien continuer à jouer au con autant qu'il le faudra. Les autres ne l'intéressent pas. Il reste arrogant, chantonne, touche à tout. L'énervement qu'il lit sur le visage du russe l'amuse au plus haut point. Homme trop désagréable. A grogner à tout va. Cosme a l'impression qu'il ne sait clairement pas s'amuser. Et bon sang. C'est un étranger avant tout. Le Bulstrode n'a jamais été très à l'aise avec les autres accents. Sa mère n'a jamais vu l’immigration d'un très bon œil et l'on dirait que cela se reflète sur lui d'une certaine manière. Peut-être pas au point de sa génitrice, y'a qu'à voir avec cette femme nommée Sigyn. Le courant est bien passé et Cosme ne la jugera jamais. Mais ce foutu Dolohov, là, putain … ce qu'il aimerait le voir repartir dans son pays la queue entre les jambes.

Elle est loin, l'envie de faire des efforts. Peut-être n'a-t-elle jamais exister d'ailleurs, tandis qu'il continue de parler de manière arrogante, face à l'homme qui s'énerve contre les murs. Qu'il est con. À se blesser pour rien. A-t-il été terminé à la pisse ? Sans déconner. Cosme plisse les yeux, grognant dans sa barbe inexistante avant de croiser les bras contre son torse. « Faire le tri est important, je suppose. Les poufsouffle ne devraient même pas être admis à Poudlard d'ailleurs. Ils sont trop faibles d'esprit. Des vrais trouillards. » Avoue-t-il, sans le moindre ménagement. Il s'en fiche. Qu'est-ce que cela peut bien faire ? De toute manière, Dolohov n'a même pas étudier à Poudlard, alors ça ne le concerne pas vraiment. Les maisons sont peut-être une idiotie, car cela met des clans en place, mais l'héritier Bulstrode n'a jamais eu à s'en plaindre. A Serpentard, il a fait l'honneur de sa famille, de ses ancêtres. De son nom. Pourquoi devrait-il concevoir la scolarité dans l'école de magie d'une toute autre manière ?

Enfin, peu importe. Après tout, Cosme apprécie énormément de mettre les gens dans des cases. Comme avec les Mangemorts, qui prônent la supériorité du sang ; qui osent désirer un monde sans traîtres, sans nés moldus, sans toutes ces hontes aux sorciers qui peuplent désormais la terre. L'homme qui lui tient compagnie s'énerve et le sang pur se redresse, fier et hautain. La tête qui se penche sur le côté, tandis qu'il le dévisage de manière détachée. Ben voyons. Manquerait plus que Dolohov aille pleurer sous les jupons de sa mère et il serait presque en train de le prendre en pitié. « Rien à foutre. J'vais pas faire chier les gens d'autres pays avec mon accent british, alors m'prends pas la tête avec le tiens qui sent l'halène de Sombral. » Et le revoilà, à critiquer les autres. Il ne disait pas vraiment ça, la dernière fois qu'il a eu une jolie russe sous les draps. Cosme est une paradoxe à lui tout seul. Il choisit ses têtes. Lance des propos désagréables qui pourraient même être punis selon la loi moldu, paraît-il. Mais rien ne l'effraie. Gamin pourri gâté. Homme qui ne fait guère attention à ses propos. « J'vais pas me salir les mains, mes ongles sortent de manucure, tu vois. Faudrait pas que j'm'en casse un. » Rétorque simplement Cosme dans une grimace de dégoût. Oser toucher à un type pareil même avec le bout de son index serait une idiotie. Il le répugne. Lui et sa sale tronche. Lui et son accent désagréable – pourtant pas si désagréable quand cela vient d'autres personnes.

L'index qui pointe désormais le front de l'homme plus âgé. Gamin sans cervelle. Sans aucune éducation. Il se fiche d'être impoli. D'être irritable. D'être désagréable ou même imprudent. Les yeux qui se lèvent au ciel face aux paroles d'Antonin. Podlets. Il comprend pas c'que ça veut dire, l'ancien Serpentard et il préfère ne pas y accorder d'importance. Sûrement une insulte insignifiante. Il ne doit pas se laisser berner, ni s'énerver. Rester arrogant, et souriant, c'est sa marque de fabrique après tout. « Ici on dit par Merlin. » Le reprend Cosme, le regard noir. Raspoutine. Et puis quoi encore. L'insulte. Le scandale. Il ne comprend pas. Merlin est bien plus important que ce charlatan de Raspoutine. « Y paraît qu'y'a que la vérité qui blesse, tu sais, mon pote. » Mon pote. Quelle ironie. Un rictus mauvais étire ses lèvres. L'homme semble être touché par les gestes tactiles. Il ne continuera pas. Non pas parce qu'il ne veut pas l'affecter, mais plutôt parce qu'il ne voudrait pas voir sa main devenir nécrosée par le fait d'avoir touché un homme aussi désagréable et répugnant à ses yeux. « Ouais, ben j'm'en fous, tu sais, tu fais bien comme tu veux, mais chiale pas devant moi, ce s'rait gênant. » Répond rapidement le grand châtain en se pinçant l'arrête du nez de manière hautaine.

Cosme, il ne laisse aucun répit aux autres. Il continue de jouer l'insolent, le type complètement con et égoïste. Ça lui va plutôt bien. Une habitude qui est devenue sa deuxième peau, au fil du temps. Il est loin, désormais, le gosse obèse dont on se moquait malgré son beau visage. Le type qui glisse le long du mur sous le regard de l'héritier Bulstrode. Il hausse un sourcil, plutôt amusé par la situation. M'enfin. Faudrait pas qu'il crève sous ses yeux. Il pourrait devenir un suspect alors qu'il n'y est pour rien. « Y'a des familles qui sont complètement tarées. C'tout. » Il hausse des épaules. C'est pas ses oignons. C'est pas ses affaires. Tant qu'on le laisse tranquille, Cosme s'intéresse pas aux histoires des autres. Faudrait pas que ça lui retombe dessus un jour, vous comprenez. « T'avais pourtant l'air de trembler un p'tit quand même, hein. J'veux pas jouer les rabat-joies, mais tu semblais sur le point d'clamser, mec. J'pensais pas qu'on acceptait les p'tits natures dans l'organisation, mais bon, que veux-tu. Y'en faut bien, visiblement. » Il balaie l'air de sa main droite en secouant de la tête. Cosme glisse ensuite une main dans la poche de sa veste pour s'allumer un joint. La mission est terminée, non ? Ils peuvent bien ramener l'objet sans qu'il soit complètement lui-même. Tant que tout est réussi, c'est le principal. « J'partage pas, désolé. Enfin, pas avec toi. On devrait aller ramener ce putain d'objet à la con. » Rétorque-t-il, en haussant les sourcils.
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty24.06.20 15:37


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Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
Si ce n’était pas pour faire une mission du maître, il y a longtemps qu’il serait déjà repartit avec cette fichue boîte de son côté, pour le laisser planter là. Sauf qu’il ne peut pas faire ça, il devrait répondre de ses actes et il n’a pas envie de passer plus de temps que ça en la compagnie de ce nobliau de Malefoy ou même de devoir en répondre à son Maître, même si ce n’est qu’une simple course, il n’a pas envie de s’attirer ses foudres pour ne pas avoir réussi à exécuter une mission aussi simple, alors il prends sur lui, malgré son agacement, malgré son état plus que piteux. Il peut le faire, il a connu pire, bien pire.

Pourtant il ne peut s’empêcher de le foudroyer du regard, il ne peut s’empêcher de poser sur lui un regard mêlé de haine et d’envie. De jalousie. C’est sûrement ça son principal problème avec Busltrode. Il représente quelque chose qu’il envie mais qui le rebute en même temps. Un gamin choyé, à tous les coups, adulé par sa famille, qui n’a sûrement du jamais aller se coucher la peur au ventre, sur qui on a sûrement jamais du lever la main ou même élever la voix. Résultat, un sorcier agaçant, arrogant au possible, qui fait ce qu’il veut, qui se moque des conséquences de ses actions, de ses paroles. Il a horreur de ça, il déteste cette manière de se conduire, de faire fi des règles ou de considérer ce qu’il possède comme acquis.
Et d’un autre côté il y a cette envie, cette jalousie. Il aurait tant aimé connaître ça, pouvoir agir comme il le fait maintenant, avec désinvolture, plutôt que d’être constamment sur ses gardes, sur le qui-vive et ne pas arriver à se relâcher, où alors à titre exceptionnel, dans une certaine ambiance, avec certaines personnes.

Tandis que lui le met mal à l’aise et hors de lui en même temps. Si il n’y avait pas d’animosité entre eux, il lui demanderait bien comment il fait, mais il a sa fierté, alors il se tait et se contente de le fusiller du regard et de s’en prendre aux murs.

« Si tu le dis… de toutes les façons ça ne me concerne pas, j’ai pas été dans cette école, c’est sans doute pour ça que ça m’échappe. »

Il hausse les épaules. Après tout en quoi ça le concerne la manière dont gère le vieux fou cette école ? Poudlard est une grande école, c’est vrai, mais de ce qu’il a pu entendre, elle a ses défauts, surtout en ce qui concerne la sécurité des élèves et pourtant on ne pouvait pas dire qu’ils étaient choyés à Durmstrang. Confort minimum, repas simples, justes assez copieux pour tenir au corps et affronter le froid qui accompagnait presque toutes les journées de cour, peu de contacts professeurs-élèves… mais une grande exigence au niveau des résultats, des cours et un enseignement bien plus poussé en magie noire. Enfin, chaque école est unique, et il n’a pas envie de débattre de ça avec lui.

« T’as vraiment un problème toi, si y a que ça qui te dérange, un putain d’accent. Déjà j’arrive à parler anglais correctement, tu peux en dire autant, tu sais parler d’autres langues ou non ? T’as vraiment bien trouvé ta place ici, t’es même pas capable de supporter un peu de différence. »

Il secoue la tête. Il n’y peut rien si il a un accent et puis il n’allait pas faire d’efforts pour le faire disparaître, juste pour lui. Il se doutait bien qu’il devait au moins maîtriser une autre langue, peut-être le français et encore une fois, c’était idiot de se tacler sur des choses comme ça, mais comment faire autrement quand l’autre venait pointer chaque détail de se personne pour le critiquer ? Il se défends comme il peut, même si c’est peine perdue.

« Essaye, tu t’en remettras, je te l’assure, c’est pas si terrible, tu verras d’où sortes les plantes que tu trafiques, ça sera d’autant plus gratifiant, t’aura tout fait toi même. »

Il a un petit rire moqueur. Il n’a jamais eu peur de se salir les mains, de devoir courber le dos pour travailler et gagner son argent. Il a celui de sa famille, son héritage, grandement mérité selon lui, mais il ne supporte pas dépenser de l’argent qui n’est pas gagné non plus, alors dès qu’il a l’occasion, il prends ce qu’il trouve et même si ce n’est pas très gratifiant, il le fera, qu’il s’agisse de récolter des pommes de terre ou de réparer une toiture, avec ou sans magie, il le fera sans se plaindre. Ce qui lui fait penser que ça fait trop longtemps qu’il est sans travail, il faudrait qu’il trouve quelque chose et vite, quelque chose qui occupe son esprit, ses journées, plutôt que de les passer à boire pour passer le temps.

Il ferme les yeux et prends une longue inspiration, même si ce n’est pas une bonne idée ici, parce que l’odeur qu’il flotte dans la ruelle est franchement désagréable. Mais ça à au moins le mérite de le calmer un peu, d’apaiser son mal de crâne.

« Et alors ? »

Franchement ? En plus de son accent, il vient l’emmerder pour une expression.

« Merlin, Morgane, Raspoutine, Circée… c’est qu’une expression putain, toi aussi détends toi un peu, ouvre un peu plus ton esprit. Tu peux me critiquer mais t’es tout aussi étriqué dans tes principes. Voyage un peu tiens, tu découvriras de nouvelles cultures et tu me feras peut-être moins chier avec mon accent ou je ne sais quoi. »

Il a un petit sourire en coin. Il le critique depuis tout à l’heure, à le traiter de vieux coincé mais lui même n’est pas capable d’essayer de s’ouvrir à autre chose que ce dans quoi il a toujours baigné. C’est triste pour lui.

« Je tiens l’alcool et très bien même, tu veux que je te rappelle encore une fois d’où je viens ou tu continues à venir m’emmerder avec ça ? »

Il le lancerait bien sur un pari, mais là tout de suite, il n’est pas sûr de tenir justement, à moins d’avoir accès à un bon alcool ou de trouver un remède à son mal de coeur, histoire de ne pas être mis hors jeu tout de suite.

« T’inquiète pas pour ça, c’est pas vers toi que j’irai me tourner en cas de besoin, j’trouverais quelqu’un d’autre pour ça. »

Il le regarde de nouveau avec haine, avant de se plonger dans la contemplation du sol, bien plus intéressant à ses yeux. De toutes les façons ça fait bien trop longtemps qu’il a compris qu’il ne servait à rien de pleurer, ce n’est pas ça qui calmait les colères de Dimitri, bien au contraire.
La tête entre les genoux, il songe, en souriant, que si il y a bien une personne qui serait capable de remettre Busltrode à sa place, c’est bien sa cousine. Avec son caractère si autoritaire, elle lui mettrait une de ses raclées en quelques secondes, sans qu’il n’ai le temps de comprendre ce qu’il lui arrive. Même sa baba l’aurait mis au tapis et sans magie.

« Bah tant que leur disparition est pas une grande perte pour ici, tant pis pour eux. »

Et le nom des Dolohov ? Va-t-il disparaître aussi ? Ce n’est pas sur lui qu’il faut compter pour perpétuer le nom. Il sera peut-être effacé lui aussi, comme tant d’autres familles, beaucoup trop fières et idiotes pour se plier au nouveau régime, pour comprendre que le temps des tsars et de la richesse, de l’arrogance étaient révolus.

« C’est juste pas mon jour, c’est tout. Un autre que ça aurait pas été pareil ou pire, de toutes les façons tu t’en fous, pas vrai ? Petite nature ? Tu peux parler, toi qui vient chouiner pour une manucure à la con, tu serai même pas capable de tenir deux jours chez moi, en hiver, tu crèverais de froid avant même de comprendre ce qu’il se passe. Vient pas me traiter de faible ou je ne sais quoi quand t’es même pas capable de faire cuire un œuf. »

Il lui jette un regard froid. Même pas capables de se débrouiller tout seul, alors que lui pouvait même se débrouiller sans magie pour survivre. Il repense soudain avec une certaine nostalgie aux longs hivers, aux journées bien trop courtes, à tout ce temps passé dans la neige, qui était parfois si épaisse, si haute qu’elle le dépassait gamin, à l’étreinte mordante et glacée du vent.
Son réconfort, son échappatoire. Peu lui importait d’être trempé, d’être malade ensuite, chaque minute passée dehors, dans la neige, était une minute loin de lui, loin de ses colères et des coups.

Il sursaute, revient à la réalité quand il sent l’odeur de l’herbe lui parvenir aux narines, il grimace.

« Ça tombe bien je touche pas à ce genre de trucs. »

Il secoue la tête. Il avait essayé une fois et ça n’avait pas été une bonne expérience, alors il ne préfère pas réitérer.

« Très bien, on en sera débarrassés et on pourra vaquer à nos petites affaires tranquillement. »

Il ira se reposer et ensuite il mettrait la main sur le connard qui lui avait refourgué ce mauvais cognac. Il eu un petit sourire cruel en pensant à la façon dont il allait lui faire payer.  
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty09.07.20 10:35

Bad guys.Cosme et Antonin.@Antonin Dolohov

Cosme, il se montre arrogant, énervant, irritant. Il apprécie grandement de lire toute cette haine dans le regard du type venant de l'est, qui semble ne pas le porter dans son cœur. Ça lui va, à Cosme. D'être détesté. Haït. Il s'en fiche. C'est toujours mieux que d'être royalement ignoré. On ne va pas se mentir, le cadet Bulstrode a toujours aimé être le centre de l'attention, même si cela signifie, être l'ennemi numéro du coin. Peu importe. Il sait se défendre. Et il est d'ailleurs, certain, que Dolohov ne lui fera rien. Faudrait pas que des Mangemorts essaient de s’entre-tuer entre eux. Cosme n'est pas certain que le Seigneur des Ténèbres apprécieraient une telle chose. Alors, autant jouer de cet avantage, face à ce type venu d'un endroit que le britannique n'a jamais aimé. Des suspicions infondées, au final, mais auquel il semble s'être pleinement habitué. Peu importe que ça blesse l'autre imbécile, tant que ça ne le touche pas lui. « Et c'est sans doute pour ça que t'as rien à faire ici. » Poudlard est la meilleure école de sorcellerie au monde. Cosme en est persuadé. Il est plutôt fier d'y avoir fait sa scolarité, notamment dans les rangs de Serpentard. Comme tout le reste de sa famille. Comme tous les sangs purs, ou presque. Le reste ne sont que des traîtres. À part peut-être, les érudits qui finissent à Serdaigle, et encore, Cosme les juge tout de même du regard, ceux-là. Il ne fait confiance à personne, le Bulstrode. Il a quelques amis, c'est sûr mais personne à qui il confierait sa propre vie. Conneries ; la loyauté, ça n'existe pas. N'importe qui peut nous poignarder dans le dos ; lui le premier, soit dit en passant.

« Qu'est-ce que j'en ai à foutre, l'anglais, tout le monde sait le parler, dans n'importe quel pays ils vous l'enseignent. Y'a que ça de vrai. Un peu de différence ? J'pourrais t'en citer pleins, des choses qui nous différencient, mec. » Se défend Cosme, le regard noir. À quoi bon apprendre d'autres langues, quand l'anglais est appris dans tous les pays ? Cela prouve bien leur supériorité avec les américains. Tout le monde veut parler comme eux. « J'ai pas envie d'me faire chier à comprendre. Tant qu'le fric, vient, c'est tout ce qui compte. » Oh oui. Et dans tous les cas, même s'il se trompe et qu'il refile un truc mortel, Cosme, il s'en contre-fiche. C'est les risques de ce métier hors la loi. Il prend jamais de pincettes, mais il n'en parle pas non plus à ses clients. Ils n'ont pas besoin de savoir qu'il n'est pas non plus un professionnel en botanique. Enfin, il était certainement le meilleur élève de sa promotion, mais ça ne fait pas tout, il faut l'admettre. Cosme, il croit encore que tout lui est acquis. Parce qu'il a l'habitude que tout arrive entre ses dix doigts, comme par magie, sans faire d'efforts. Une éducation un peu trop douce, pour un gamin qui aurait bien eu besoin d'autorité parentale à plusieurs moments dans sa vie.

Ouvrir son esprit ? C'est quasiment impossible pour le Bulstrode. Il se pince l'arrête du nez d'un air hautain, outré. Après avoir levé les yeux au ciel, Cosme balaie l'air de sa main droite, comme pour montrer que cela ne l'intéresse clairement pas. « Rien à foutre de voyager. On a autre chose à foutre pour le moment. Comme éradiquer tous ces marmots de moldus qui n'ont rien à foutre dans nos écoles. » Il est têtu, Cosme. Mais il ne dirait pas tout cela, si ces enfants maudits ne venaient pas étudier à Poudlard. Il pourrait même les ignorer. Tant qu'ils ne se prennent pas pour des sorciers. Ils ne valent rien. Et dans le fond, Cosme n'y est pas vraiment pour grand chose. Formaté depuis sa plus tendre enfance à les haïr, les détester ; à prôner la pureté du sang. Comment aurait-il pu être différent des autres membres de sa famille ? Cosme finit par lever les yeux au ciel, de nouveau, avant d'abandonner. Ce type ne comprendra jamais rien. Il voudrait le voir rentrer dans son pays. Son accent l'irrite à un point inimaginable. Sûrement que sa tronche ne lui revient pas non plus, d'ailleurs.

Il reste dans la ruelle, continuant d'écouter les conneries d'Antonin. Ils ne s'entendront jamais. C'est sûr et certain. Pourtant, ils n'en viennent plus aux mains, et c'est déjà un bon point. « Pas besoin de faire cuire un œuf quand on a des elfes de maison. C'pas moi qui suis à moitié en train de pleurnicher pour un mal de cœur, tocard. » Grogne Cosme, sur la défensive. Il supporte pas le froid, ça, c'est vrai. Mais pleurnicher pour une manucure ? Ça le fait s'égosiller un peu, le jeune adulte. Il lui ferait bien ravaler sa fierté, mais Cosme sait reconnaître une chose ; Dolohov a bien plus d'expérience que lui en magie noire, ou en sortilèges tout courts. Quelques années les séparent après tout et à Poudlard, ils enseignent uniquement des choses pour les enfants arc-en-ciel. Rien de très violent dans aucun cours, malheureusement. Désireux de se détendre soudainement, Cosme vient allumer l'une de ses préparations favorites. Partager ? Plutôt crever. Et Dolohov lui fait vite comprendre que de toute manière, il ne touche pas à ces choses. Tant mieux. « J'serai enfin débarrasser de ta salle gueule, surtout. Tu peux transplaner, ou ton cœur va te lâcher? » Il en remet une couche, le Bulstrode, un sourire narquois étirant ses lèvres, avant qu'il ne tire une première latte, recrachant la fumée en direction du type de l'est.
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Antonin Dolohov
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MessageSujet: Re: I take my time. (Antonin)   I take my time. (Antonin) Empty18.07.20 22:31


I don't have your time
Antonin Dolohov & Cosme Bulstrode
Il rêve du jour où le fils Bulstrode se retrouvera face à quelqu’un de moins patient que lui et le remettra à sa place une bonne fois pour toute. Le faire descendre de son trône imaginaire à l’aide de mots et surtout d’une bonne raclée. Qu’il prenne ses responsabilités en mains, une bonne fois pour toutes. Mais ce jour n’est sans doute pas prêt d’arriver. Il est intouchable, il est protégé par l’influence de son père, par son nom, sa famille. Un privilégié. Ça le dégoutte.

« Dis ou pense ce que tu veux, je ne suis pas prêt de partir. Et merci pour l’accueil au passage. »

Il doit avouer que c’est assez ironique pour lui. Il est un mangemort, il obéit au Seigneur des Ténèbres, il participe à ce qui pourrait s’apparenter à un génocide envers un groupe de personnes qui n’ont rien demandé. Qu’il ne hait pas particulièrement mais qu’il n’aime pas trop côtoyer non plus. Mais il est lui même victime de xénophobie. Il le sait qu’il n’est pas le bienvenue ici. Ici ou ailleurs. On le tolère, parce qu’il est doué en duel et en magie noire, parce qu’il fait bien son travail, mais si ça ne tenait qu’aux autres, il sait très bien qu’il n’aurait jamais été accepté parmi les fidèles du Seigneur des Ténèbres. Mais ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent, l’insulter, rire de son accent, pas si prononcé que ça au passage, l’exclure, malgré ce qu’il vient de dire au cadet Bulstrode, ça lui importe peu. Bien sûr c’est lassant et même exaspérant par moments, mais ce n’est pas les « sale soviet » qui vont le blesser. Il a connu pire, mais ça ils ne le savent pas et donc ne savent pas ce qui peut réellement l’atteindre. Autant jouer la carte du russe froid à fond, de rester impassible, de ne rien dire, de juste jeter quelques regards froids, d’être un véritable mur de glace et d’extérioriser toute cette frustration et cette colère sur leurs victimes, c’est plus amusant déjà et ensuite le travail sera mieux fait.

« Et alors ? C’est une raison pour venir me faire chier avec mon accent ? Est-ce que je viens vous faire chier avec certains de vos accents ? Non, donc ferme là et idi nia houille. »

Encore heureux qu’ils ne se ressemblent pas. Il ne veut pas lui ressembler. N’est-ce pas ? Il n’aime pas le jeune homme qui se tient en face de lui, la personne qu’il est devenu. Mais il envie plus que tout ce qu’il a eu. Encore une réflexion idiote, décidément l’alcool n’était pas son allié aujourd’hui. Sans doute qu’il regarde trop en arrière, pas assez en avant. Peut-être que si il le faisait, il dormirait mieux, il n’aurait pas besoin de boire à s’en rendre malade pour aller mieux, qu’il ne jalouserait pas Bulstrode pour des raisons que ce dernier ignoraient. Mais même si lui prenait soudain la folle envie de lui expliquer sa vie, son calvaire, Dimitri, il est certain qu’il ne comprendrait pas qu’il s’en ficherait. A quoi bon, de toutes les façons ? Il ne voulait pas de sa compassion, de sa pitié. Qu’est-ce que ça changerait ? Que lui, une, deux ou milles personnes soient au courant ? Ça ne changerait rien, ça n’effacerait pas les nuits de cauchemars, les cicatrices qui marbraient encore son corps et ce vide qu’il n’arrivait pas à combler.

« T’as raison, si tu essayais de comprendre, tu mettrais tellement de temps que tu serais ruiné en un claquement de doigts. »

Il ricane. Sur ce point, il ne comprendrait jamais certains héritiers de familles sorcières qui dépensaient leur argent sans compter et sans chercher à savoir d’où il provenait, ni même à en apprécier sa valeur. Des différences culturelles, sans aucun doute.
Comme ne pas apprécier le labeur de ceux qui lui permettaient d’obtenir de l’argent et tout ce confort. Il devait avouer qu’il n’avait jamais vraiment tout compris à comment sa famille avait réussi à ne pas tout perdre pendant la Révolution Russe, des histoires de marchés et sans doute de manipulations magiques, mais il savait que la fortune était méritée. Et son héritage encore plus grandement même.

Il commence à s’habituer à voir le jeune homme rejeter tout ce qu’il dit avec mépris. Il serait capable de le rejeter alors que sa vie serait en danger. Tant pis, ce n’est pas sa disparition qui allait l’affecter.

« Je ne te parle pas de voyager maintenant. Et je ne te savais pas si dévoué, je pensais que tes plantes et ta musique t’importaient plus. »

Il n’en sait rien honnêtement. Lors des réunions il se contente de rester dans son coin ou bien de rejoindre Walden et d’écouter, sans plus, il n’observe pas les autres, il se focalise sur les rapports, sur ce qui pourrait potentiellement le concerner. Enfin, ils auraient pu êtres plus attentifs quand la mission avait été proposée, l’un d’eux ne l’aurait pas eu, mais ils n’auraient pas eu à se supporter l’un l’autre et ils s’en seraient mieux portés. Au fond ils étaient tous les deux fautifs dans l’histoire.

« Et tu feras comment si tu te retrouves sans rien, sans elfes ou même sans magie ? Tu dépériras en quelques jours. »

Il marque une pause. Ce genre de situations pouvaient bien arriver, il arrivait parfois que la magie puisse être défectueuse. Et puis c’était plutôt gratifiant de savoir faire quelque chose par soit-même, de ne pas être dépendant.

« Mais putain, lâche moi avec ça, soit-même plutôt content de me voir dans cet état qu’un autre, merde. »

Même si sa fierté en prends un coup, il vaut sans doute mieux qu’il le voit dans cet état plutôt que dans l’espèce d’état second dans lequel il plonge et qui lui fait faire tout et n’importe quoi, au plus grand malheur des victimes innocentes qui avaient croisés son chemin, ou bien le plonger dans une sorte de léthargie dont il n’arrivait pas à se dépêtrer.

« Si j’ai réussi à venir ici je peux repartir. Aller on se grouille, j’ai pas que ça à faire non plus. »

Il essaye de rester impassible tandis que l’autre lui renvoie la fumée nauséabonde au visage. Mais quel gamin, vraiment. Il n’attends pas sa réaction lui arrache la boîte des mains et malgré son état, trouve la force de transplaner. Bien sûr il va l’attendre, cette mission ils devaient l’effectuer à deux, mais il est hors de question qu’ils ne transplanent ensemble.

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