« N'oublie pas. Pas plus que la dose recommandée. Sinon, c'est la mort assurée. » Répète, penaud, Cosme, face au jeune sorcier qui le regarde d'un air étonné. Il n'a clairement pas envie de lui expliquer encore les choses. Il n'sait même pas comment ce gamin peut avoir les couilles de se droguer. Néanmoins, c'est pas l'ancien Serpentard qui va s'en plaindre. Après tout, tout ce qu'il désire, c'est s'faire un peu plus de frics pour vivre sans trop profiter de l'argent de sa famille. On l'a toujours vu comme un moins que rien – à part papa Bulstrode, et il apprécie de prouver qu'il peut se débrouiller tout seul. Le temps presse. Il a une mission aux côtés de Dolohov aujourd'hui. Ramener un putain d'objet à la con pour Voldemort. Il pensait pas qu'il devait jouer à ce genre de jeux, en rejoignant les Mangemorts, mais tant qu'on le laisse faire ce qu'il désire la plupart du temps, et qu'il se bat pour la bonne cause – soit, celles de sangs purs, ça lui va. Il veut bien faire des efforts. Cosme fouille dans la poche de sa veste. Celle de droite. Le p'tit sachet se glisse dans sa paume et il finit par le tendre au gosse, à peine sorti de Poudlard. « Si mon nom fuite, j'te jure que tu serviras de pâté pour mes rats. » Menace-t-il, à peine l'argent enfouit dans la poche arrière de son jean. Le gamin déguerpit rapidement après des remerciements polis, et Cosme soupire d'aise détendu. Encore une bonne chose de faite.
Il transplane finalement, au beau milieu de l'Allée des Embrumes, avant de s'immobiliser soudainement. « Eh merde. C'était la poche gauche. » Se reprend-t-il, tapant contre son front en marmonnant. Il s'est planté comme un bleu. Ce pauvre gamin va crever, même en respectant les doses indiquées. Une plante mortel, commandé spécialement par un ancien camarade qui termine entre les mains d'un pauvre gosse innocent. Cosme lance un regard vers le ciel nuageux, avant d'hausser des épaules. Tant pis. De toute manière, ce n'est pas comme s'il était en cause. Ce marmot fait bien ce qu'il veut. Il va juste falloir qu'il dégote la plante recherchée par son ancien camarade avant demain. « Fais chier. » Grogne-t-il, avant de rejoindre le devant de la boutique connue sous le nom de Barjow et Beurk. Dolohov est déjà là. Il semble l'attendre. Ils ne savent même pas s'ils trouveront l'objet ici, ou dans une autre boutique, mais cela importe peu au sang pur. Tout ce dont il désire, pour le moment, c'est faire au plus vite pour ne pas cauchemarder toute la soirée de cette face de rat le répugnant. Une révérence forcée, moqueuse, pour ce très cher mangemort au regard sombre. Cosme est insolent et cela lui va si bien au teint.
« Dolohov. Tu m'attends depuis longtemps ? J'avais des choses à faire vois-tu, j'pensais que t'allais t'mettre à chercher avant que j'arrive, ça aurait été plus vite. » Se plaint Cosme en souriant de toutes ses dents, l'air moqueur jusqu'au bout des pieds, les mains dans les poches, l'air pas pressé pour une Mornille. Il voudrait le voir s'énerver un peu, perdre patience, mais il va falloir qu'ils prennent sur eux. Le jeune homme hausse finalement des épaules avant de pousser la porte de la boutique où se trouvent bien souvent, des objets interdits, pour le plus grand plaisir de Cosme. L'ancien Serpentard marche tranquillement, traînant presque des pieds, avant de regarder autour de lui d'un air faussement intéressé. Il est déjà venu ici des tas de fois, mais il a envie de prendre son temps, au final. Faut pas trop l'pousser à se presser, Cosme, il a tout l'après midi devant lui, avant d'aller boire des canons au bar. :copyright:️ 2981 12289 0
Antonin Dolohov
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 06.05.20 14:50
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 07.05.20 16:11
Cosme finit par se pointer sur le lieu de rendez-vous, l'air amusé, un sourire insolent illuminant son visage enfantin. Il a toujours eu du mal avec Dolohov. Cet imbécile et son accent désagréable qui fait siffler ses oreilles à chaque fois qu'il l'entend ouvrir sa grande gueule. Ce type ne mérite clairement pas l'intérêt que les autres lui portent. Et s'il avait pu le renvoyer dans son pays d'origine, Cosme l'aurait déjà fait depuis un long moment. En attendant, le sang pur se contente d'énerver son collègue du jour, arborant un sourire fier, malgré son retard de plusieurs minutes. Dolohov apprécie la ponctualité, il le sait. Cela se lit sur son visage crispé. La répartie de l'autre sorcier le fait sourire un peu plus, alors qu'il hausse des épaules, jouant avec la braguette de sa veste, faisant du bruit, appréciant l'humeur irritable du plus âgé. Insolent. Gamin pourri gâté. Cosme a toujours pu faire tout ce qu'il voulait. Alors, respecter les règles et assumer ses responsabilités n'est clairement pas dans ses cordes, même avec plus d'un quart de siècle à son compteur. « Fais pas l'vieux con aigri que t'as toujours été, voyons. Détend-toi, un peu, ça t'fra pas de mal, Dolohov. T'es d'un ennui. On comprend pourquoi t'es toujours pas marié. » Marmonne Cosme en haussant des épaules, les mains enfouies dans les poches de son pantalon.
L'ancien Serpentard entre finalement à l'intérieur de la boutique, se pressant pour faire un tour dans les allées, désireux de perdre encore plus de temps. Si l'objet est rapporté avant minuit, ils sont dans les temps, n'est-ce pas ? Alors, autant en profiter pour énerver le moustique qui l'accompagne. Mr Barjow les accueille de sa voix rustre à l'accent prononcé, alors que le fils cadet Bulstrode sifflote, tout en regardant les objets à vendre en ce moment. Un jeu de cartes ensanglantées. Intéressant. Il pourrait faire flipper quelques moldus, avec ça. Avant de les faire disparaître de la surface de la terre à tout jamais. Quelques ossements humains. Peut-être que cela pourrait servir s'il prend un gros molosse à l'avenir. Quoi que. Avoir un chien, c'est beaucoup trop de contraintes. Faudra qu'il le sorte souvent. Et qu'il pense à lui donner à manger pour qu'il ne crève pas la dalle. Mauvaise idée. Cosme est certain qu'il finirait par clamser, le pauvre. Quelques livres de magie noire. Faut l'avouer, ça, ça l'tente grave. Mais Cosme se retient. Il n'est pas là pour dépenser son fric après tout. Mais plutôt, pour trouver un objet bien particuliers, désir du Seigneur des Ténèbres.
Faudrait pas rentrer les mains vides. Cosme est certain qu'il entendrait un sortilège impardonnable être prononcé, s'ils échouaient une mission aussi simple que celle-ci. Suffit de dire bonjour. Suffit de demander gentiment une foutue boîte avec des serpents dessus. Suffit d'sourire. Suffit d'allonger la monnaie. Y'a personne à tuer. Personne à torturer. Y'a rien d'mauvais là-dedans. Et il a soudainement l'impression de s'être fait avoir. « Ouais, ouais, bonjour, Barjow. » Marmonne Cosme en secouant la main droite dans l'air, alors qu'il reprend sa nouvelle découverte de la boutique. Comme s'il n'était jamais venu ici, le con. Il écoute attentivement la conversation des deux bougres derrière lui, alors qu'il tapote un vieux bocal avec une tête visiblement humaine à l'intérieur. Intéressant. Jolie décoration. Finalement, Bulstrode rejoint son compatriote en fredonnant de manière insolente, une chanson remplie d'injures anglaises. Bien-sûr, cette chanson, est dédiée à Dolohov, on ne va pas se mentir.
Le sang pur sourit d'un air fier, alors que l'homme aux épaules larges s'adresse à lui, sans prévenir. Le simple fait que le vendeur décide d'ignorer pleinement le second Mangemort le fait sourire un peu plus, alors qu'il vient donner un coup de coude à l'imbécile situé à sa droite. « T'as vu, on dirait qu'y'a que moi qui peut t'voir. Faut dire qu'avec cette tronche, tu dois faire peur à m'sieur Barjow. » Il en rajoute une couche, Cosme, s'éclatant visiblement face à cette situation. « Une boîte avec des serpents, en effet. Ce serait sympa d'filer le paquet au type à ma droite, il est là pour se salir les mains, pas moi. Mais j'comprendrais qu'il soit pas de confiance, on connaît les étrangers, hm. » Renchérit Bulstrode, intérieurement hilare, alors qu'il se tourne finalement vers Dolohov sous le regard noir du propriétaire de la boutique. « Je vous ramène ça, monsieur Bulstrode. » Visibement, ignorer Antonin est une habitude, pour ce dernier. « On dirait qu't'as pas la côte, Dolohov. J'trouve ça presque triste. T'es carrément invisible, ici. » Se moque-t-il ouvertement, avant de tapoter contre le guichet, son pied droit claquant le sol, en rythme d'une musique de rock lui traînant dans la tête. :copyright:️ 2981 12289 0
Antonin Dolohov
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 08.05.20 19:26
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 10.05.20 18:08
Ils ont le temps. Toute la journée devant eux. Ne pas se presser. Prendre son temps. Rien ne sert de courir après la montre, après quelques minutes volées. Il faut savoir apprécier les bonnes choses, quand elles se présentent. Et à l'heure actuel, Cosme, il apprécie grandement, de mettre en rogne son camarade Mangemort. Ce foutu con, venant d'un pays lointain, dont il se méfie, comme s'il avait la peste. Ouais. Bulstrode, il a toujours mal regardé les étrangers. Chacun dans son propre pays, c'est bien. Pourtant, il est bien le seul de sa famille à penser ainsi. Après tout, son père voulait même le marier à une jolie française de sang noble. Oh, dans l'fond, le sang pur n'aurait pas dit non, elle était belle comme un ange, avec des formes à couper le souffle. Mais Cosme, il aime la liberté. Et même s'il n'est pas si contre tous les étrangers, Cosme, il n'a pas envie de se marier. Pas pour l'instant. Il a encore quatre années devant lui. Avec un peu de chance, son père clamsera bien avant cela et alors, il n'aura plus besoin de tenir cette promesse stupide. Faire des marmots, c'est clairement pas dans ses cordes. Le musicien est certain qu'il finirait pas les foutre dans le premier orphelinat sur son chemin. Les gamins, c'est chiant. Ça schlingue, ça ne fait que de chialer, ça gazouille, ça court partout, ça hurle. Putain. Clairement. Il ne sera jamais fait pour être père, ce mec.
Il grogne en y pensant, contractant la mâchoire. Va falloir qu'il trouve une solution. Est-ce qu'il pourrait faire accuser sa mère du meurtre de son père ? Au moins, l'héritage pourrait tomber plus facilement. Il faudrait qu'il y réfléchisse sérieusement, le bougre, mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. Car tout de suite, il s'amuse, aux côtés de Dolohov. Cet imbécile au regard noir ne semble pas apprécier sa présence et cela lui va à ravir, dans le fond. Il s'amuse, de la voix rauque et froide de Barjow, qui semble le haïr, sans même le connaître. Sûrement son accent de l'est. Bordel. Nom de Merlin. Cosme serait presque sur le point d'éclater d'un rire moqueur. Finalement, le cadet de la fratrie Bulstrode rejoint son coéquipier du jour en chantonnant, ne se retenant pas pour donner un coup de coude au bougre à sa droite, qui se raidit aussitôt, le visage fermé. Tiens, tiens. Oh allez. Il faudrait que Dolohov se détende un peu. Il prend les choses un peu trop au sérieux à son goût.
Barjow continue d'ignorer le second Mangemort et finit par s'adresser au châtain, qui se fait une joie de répéter les mots de son acolyte, fier et arrogant, comme à son habitude. Une fois le propriétaire de la boutique éloigné, Cosme ne peut s'empêcher de faire une ou deux remarques désobligeantes, se retenant de glousser, encore une fois. « Ah désolé, j'ferai clairement tout ce qui est en mon pouvoir, pour t'énerver encore plus, le vieux. T'as trop aigri. Faudrait qu'tu te détendes, mais t'es certainement trop frustré sexuellement avec ta sale gueule pour pouvoir être moins crispé. » Minaude Cosme, insolent, agressif, froid, moqueur, hautain. Y'a tellement de défauts chez l'ancien petit garçon potelé. Mais il s'en contre fiche. Cosme, dans le fond, il a toujours été ainsi. Et il n'est pas prêt de changer. De toute manière, ce n'est pas comme s'il portait Dolohov dans son cœur. A-t-il un cœur, d'ailleurs ? L'espace d'une seconde, il voit l'homme à sa droite grimacer. Cela pique sa curiosité, mais il se retient de dire quoi que ce soit. Pour le moment.
« Voyons, Dolohov, j'n'ai pas besoin d'applaudissements, ma vie est déjà parfaite, sans. Ma vie de patachon ? J'aurais plutôt dit, une vie tranquille, sans personne pour m'emmerder, vois-tu. Mais t'es certainement trop aigri, et trop coincé pour comprendre ce mode de vie. On dirait que t'as déjà quatre-vingt balais. T'es d'un ennui, pauv'type. » Marmonne Cosme, avant de se redresser soudainement, lorsque Barjow revient. Le sang pur fait bonne figure, souriant de toutes ses dents, hypocrite à n'en plus finir. Le propriétaire de la boutique pose finalement la boîte sur le comptoir et Cosme laisse, encore une fois, son coéquipier prendre les choses en mains. Ca l'dérange pas, le Bulstrode, moins il en fait, mieux il se porte, après tout, celui-là. Il va pas s'plaindre pour ça, bien au contraire.
Cosme penche la tête sur le côté, fixant l'homme qui l'accompagne, ce dernier inspectant l'objet, avec un intérêt soudain. Putain, mais ils s'en foutent, d'à quoi ça ressemble. Mais bon. S'il se plaignait, ça lui fera bien trop plaisir. Alors, il reste silencieux, regardant la nouvelle scène qui se déroule sous ses yeux, avec un amusement non dissimulé sur son visage. Trente gallions. Cosme inspire longuement, se délectant de chaque mot sortant des deux bouches sur le point de s'insulter – ou presque. « Voyons, Dolohov, ta mère t'a pas appris à être plus sympa quand tu marchandes?[/b] » Demande ironiquement Cosme, avant de fouiller dans ses poches, sortant vingt gallions. « Barjow. J'suis pas certain qu'il sera ravis de savoir combien vous lui avez fait payé cette boîte, je me trompe ? J'apprécierai pas de le voir débarquer ici, en colère, moi, à votre place. Si mon camarade voudrait vous en donner la moitié, je suppose que vingt gallions feront l'affaire ? Ce serait triste que mon camarade perde la tête et qu'il se mette à saccager cette jolie boutique. » Finit par minaude Cosme, tout en reculant vers une étagère, pour en faire tomber tous les livres de magie noir, posant une main sur sa bouche, d'un air choqué. « Dolohov, bon sang ! Fais attention à ce que tu fais ! Oh non … Ne brûle pas cette vieille armoire ! Je t'en supplie! » Renchérit le mangemort, à fond dans son jeu de rôle, posant une main sur son cœur, tout en sortant sa baguette. « Vingt gallions feront l'affaire. » Rétorque finalement Barjow et Cosme se retient de mettre le feu à la boutique, avec mal, grimaçant un instant, avant de laisser Dolohov récupérer la boîte. Ne jamais faire de menaces. Agir tout de suite est la meilleure des solutions, pour Bulstrode. :copyright:️ 2981 12289 0
Antonin Dolohov
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 11.05.20 23:37
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 20.05.20 13:25
Cosme. Cosme. Cosme. L'exaspération qu'il laisse en chaque individu qu'il côtoie est incroyable, mais il faut l'admettre, le type le fait exprès. Appréciant grandement, de voir les gens, s'énerver, se retenir de lui faire ravaler ses paroles et son sourire éternel, le rendant encore plus puéril. Cosme, il n'a jamais fait les choses comme les autres. Il s'amuse, ne prend rien au sérieux. Il n'y a que devant le seigneur des ténèbres, qu'il se tient sage. Et son paternel, peut-être un peu. En dehors de ces deux personnes, la cadet de la fratrie Bulstrode se trouve être un personne assez désagréable et énervant. Et il s'en amuse clairement, sans même penser à le cacher. Il glousse en entendant son camarade du jour, se défendre sur sa petite attaque. C'est qu'il a une jolie répartie. A croire qu'il savait déjà quoi répondre à l'avance. « Putain j'sais pas c'qu'ils te trouvent alors. Un vieux aigri avec ta tronche, y'a rien d'intéressant. » Qu'il minaude, en forçant une grimace sur son joli minois. Cosme n'a peut-être pas encore conscience, qu'un jour, cette attitude lui attirera de très gros problèmes. Un jour, il s'attaquera à quelqu'un qui n'aura aucune patience, avec son arrogance et son air mesquin. Sûrement a-t-il été un renard, dans une autre vie. Ou une fouine. Pour avoir un tel caractère. Il est loin, désormais, le gamin obèse chez qui l'on ne voyait aucune grande confiance, ni même la trace d'une quelconque arrogance.
Continuant sur sa lancée, Cosme ne prend pas la peine de se taire, s'amusant clairement, toujours autant. Dolohov semble perdre patience, ou du moins, un petit peu, tandis qu'il dessert le col de sa cape, l'air irrité. Ah. Le fils Bulstrode pourrait presque pouffer de rire, s'il n'était pas déjà concentré à écouter les nouvelles paroles du mangemort, quelque peu plus âgé que lui. « Tu sais, j'm'en carre littéralement l'cul, du pourquoi t'as quitté ta famille. J'ai pas envie de changer de vie, surtout pas avec la tienne, j'oserai même plus sortir de mon appartement avec tes airs de vieux débris et ton incapacité à rire. » Se défend Cosme d'un air dégoûté, balayant l'air de sa main, tout en reniflant de manière exaspérée. Le gamin finit par négocier, quelque peu, et si l'homme en face d'eux, allait accepter le marché, Dolohov semble ne pas apprécier avoir le dernier mot. Et c'est lui, le gosse capricieux ? Bordel. Nom de Merlin ! Il lui ferait bien ravaler sa fierté, à ce con venu de l'Est ! Ne pouvait-il donc pas rester dans son pays, plutôt que de venir souillé le sol anglais ? C'est à n'y rien comprendre. Pour des vacances, d'accord, mais pour vivre ici ? Ne peut-il pas retourner dans son pays sans déconner !
Cosme regarde la scène qui se déroule sous ses yeux, avec un intérêt tout particuliers. Un sourire amusé, vient étirer à nouveau ses lèvres, tandis que le propriétaire de la boutique les foudroie du regard. De nouvelles menaces, et voilà que l'homme abdique finalement. Quinze gallions. Pourtant, Cosme est certain que l'humour est sa plus grande qualité. Quant à ce Dolohov, il n'est pas certain de pouvoir lui en trouver une seule. Brrr. Non. Clairement aucune. Il soupire, le bougre, avant d'attraper les cinq gallions de trop, se penchant pour en rattraper deux tomber au sol. On ne rigole pas avec l'argent. Même les Bulstrode ont un joli patrimoine, Cosme, lui, essaie de vivre par ses propres moyens, même si … la plupart de ses moyens, se trouvent être illégaux. Même pas le temps de se redresser convenablement, que Dolohov l'attrape par le col de sa chemise. « Eh vas-y mollo, c'est du cachemire, trou du cul. Tu vas me manger ? » S'énerve le jeune adulte, sourcils froncés, alors qu'il se laisse faire, ne pouvant tout de même s'empêcher d'être toujours aussi arrogant. Comme si Dolohov allait lui faire quelque chose. Mais bien-sûr. Cosme, il n'a peur de rien. Encore moins de ce genre de types.
Une ruelle sombre, et voilà que le bougre se met à hurler. A moitié russe, à moitié anglais et Cosme plisse les yeux, pas certain de tout saisir. Le poing du trentenaire vient s'écraser contre le mur, au dessus de sa tête, et l'héritier Bulstrode hausse un sourcil, sans ciller. Il a déjà connu pire. On l'a formé pour ne pas si pisser dessus à la moindre menace, ainsi, il reste de marbre, arborant son regard fier, le dos bien droit. « J'suis certainement pas plus fort que toi, mais plus malin, oh ça oui. J'en sais rien, d'ailleurs, tiens, tu voudrais me faire passer un test de QI ? Peut-ête que ça se rapproche de la mouette. Ou de la fourmis. Va savoir. Est-ce que je suis intelligent ? Mais qu'est-ce que l'intelligence, Dolohov? » Renchérit Cosme, avant d'hausser un sourcil, en le voyant poser une main contre son cœur, une nouvelle fois. Oh là. Faudrait pas que le papy lui clamse dans les bras. Est-ce qu'il serait en train d'lui faire un AVC ? « J'espère que ton cœur est pas en train d'nous lâcher, Dolohov, faudrait que tu te détendes un peu, mec. » Balance finalement Cosme, avant de le pousser un peu, pour s'étirer de manière féline. Il se tourne ensuite vers lui, récupérant la boîte de ses mains, pour la regarder un peu plus en détails. C'est tout de même assez intéressant, dans le fond. :copyright:️ 2981 12289 0
Antonin Dolohov
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 23.05.20 11:58
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 28.05.20 13:37
La froideur russe. Cosme lève les yeux au ciel. Comme si l'on pouvait se vanter de venir d'un tel pays. Le jeune homme soupire longuement, exaspéré à son tour, alors qu'il regarde, durant un court instant, ses ongles qu'il juge soudainement trop long. Il faudrait les couper un peu, il risque de se transformer en chat si ça continue. Et loin de lui l'envie de ressembler à une créature aussi faiblarde et vue comme une peluche. « J'suis certain que d'autres ont eu une vie pire que toi. L'principe, c'est de se dire qu'il y a pire que soit. » Rétorque Cosme en haussant un sourcil. C'est qu'il se la joue philosophe parfois, mais surtout, qu'il a horreur de tous ces imbéciles se plaignant. Bien évidemment, le fait de ne pas connaître la vie d'avant de Dolohov ne l'aide pas à se faire une idée. Mais quand bien même il l'apprenait un jour, le cadet de la fratrie Bulstrode n'éprouverait pas la moindre pitié. A chacun son destin. Il l'a sûrement mérité dans une autre vie. Ou alors, c'est tout simplement pas de chance, c'est aussi simple que cela. Il s'en fiche, Cosme. C'est un type égoïste qui ne voit que par sa petite personne. Les yeux qui fixent son reflet dans le miroir avec une certaine fierté. Hautain. Narcissique. Désagréable. Sont certainement ses trois plus grandes qualités. Ou défauts. Peu importe. Ce sont déjà, les trois adjectifs lui correspondant le mieux, ça, c'est certain. Mais le châtain, dans le fond, n'en n'a que faire de ce que peuvent bien penser les autres de lui. Tant qu'on le laisse vivre comme il l'entend, c'est tout ce qui compte.
Négociation lente et frustrante. Cosme joue les idiots, menace avec douceur, parce qu'il se fiche bien, du temps que prendra cette mission et que les gallions qu'il a glissé sur le plan de travail, n'ont pas été durement gagné. Entre son compte à Gringotts, bien rempli par papa et maman, et ce qu'il peut bien se faire comme argent, en jouant les dealers de plantes magiques en tout genre, Cosme doit avouer qu'il n'a pas à se plaindre du tout. Gamin sur la mauvaise pente. Il aurait pu être un ange, si son père ne l'avait pas autant mis sur un piédestal, lorsqu'il était enfant. Et même encore aujourd'hui, avouons-le nous. Quelques objets tombent à terre, aidés par Bulstrode, qui ricane intérieurement, en remarquant l'air de plus en plus exaspéré de Dolohov. Il va péter un plomb. Et le cadet en jubile d'avance. Les coups ne l'effraient pas. La colère dans le regard des autres est une chose qu'il apprécie tout particulièrement. Encore plus, lorsqu'il s'agit de tous ces abrutis qui pensent pouvoir valoir mieux que lui. Il s'fait des idées, Cosme, mais il a toujours été ainsi. La confiance ne se mérite pas. Tout comme sa sympathie. Il décide simplement, d'avec qu'il désire jouer au con, ou non.
Grognant, quand on l'attrape par le col de son haut, Cosme ne se fait pas prier pour sortir les crocs en avouant qu'il s'agit de cachemire. C'est que ça coûte un bras, sans déconner. Les boutiques sorcières ne sont clairement pas données et malgré l'héritage Bulstrode, faut avouer que le type n'apprécie pas forcément de jeter l'argent pas les fenêtres. Dolohov semble grimacer un peu, et l'ancien Serpentard épie ses moins faits et gestes, cherchant à comprendre ce qu'il se passe. Il n'arrivera donc jamais à le faire sortir réellement de ses gonds ? « Les gens ont besoin d'être diviser. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. C'est un peu comme comparé Serpentard et Poufsouffle, vois-tu. Connard et intelligent sont deux choses bien différentes. J'y peux rien si ton putain d'accent et que ta gueule me reviennent pas. J'comprends toujours pas c'que tu fous ici et j'garderai toujours un œil sur les types comme toi. T'es chez moi. Pas chez toi. » Cosme rétorque, sourcils froncés. Il aurait été français, que ça ce serait bien mieux passé. Mais russe, putain. Bulstrode peut pas se les voir, ceux-là. Et c'est encore pire avec les choses qui se passent, dans le pays d'origine du type lui faisant face. Il le sent pas. Il aurait pu aller n'importe où. Mais pourquoi ici ? Pour le Seigneur des Ténèbres ? Qu'est-ce qu'il en a à foutre.
La trace de sang sur son visage fait tiquer le plus jeune. Homme désagréable qui grimace, pointant d'un index impoli, la tronche du grand brun au regard sombre. « Tu devrais déjà essuyer ta tronche, on pourrait croire que t'as buté quelqu'un avec du sang partout, là. Pis c'est dégueulasse. Essaie d'être un peu plus propre, quand même. » Cosme, il s'inquiète même pas de savoir s'il va bien. Après tout, c'est lui qui a voulu cogné dans un mur comme un imbécile. Il ne la pas forcé. Il ne lui pas mis sa baguette sous la gorge en le menaçant de quelques Doloris. « Cognac. Quoi, tu tiens pas l'alcool ? » Il ignore le mot inconnu qu'il a prononcé, même si cela semble avoir titiller sa curiosité. Hors de question de s'intéresser un minimum au trentenaire. Il ne voudrait pas se rabaisser à une telle chose. Jamais de la vie. Les mains qui poussent, qui éloignent l'homme un peu plus grand que lui. Il hausse un sourcil, en entendant soudainement Dolohov. S'il te plaît. La demande est assez étonnante, sachant qu'il a été le premier à l'attraper par le col pour le traîner sur quelques mètres. « Détend-toi, papy. J'compte pas te foutre la main dans l'caleçon. » Qu'il s'égosille presque, le bougre, plutôt étonné. Dans le fond, il se doute que cela n'a rien à voir. Que Dolohov a dû subir quelques trucs pas sympas pour réagir ainsi, mais Cosme n'y prête pas grande attention. « Tu devrais vivre au dessus de ton passé. » Rétorque tout de même le plus jeune en haussant des épaules, un rictus mauvais étirant ses lèves. Il sait enfin quoi faire pour le mettre mal à l'aise. Et il faut être certain que Cosme s'en servira tôt ou tard. Manipulateur. Mauvaise herbe.
Dolohov se laisse glisser le long du mur, sous le regard intéressé du sang pur. Haussant des épaules, Cosme en profite pour récupérer la boîte et l'inspecter avec un intérêt tout particuliers. Tant que Dolohov crève pas sous ses yeux, ça va. Enfin, il aurait juste à dire qu'il était faible et qu'il n'a rien fait. Il voudrait pas s'en prendre réellement à un Mangemort. Ils sont déjà assez peu nombreux, contrairement au reste du monde. Pour l'instant. Faudrait pas perdre un soldat. Il n'est pas aussi con. « La famille Gaunt, t'es pas sérieux ? Ce sont les descendants directs de Salazar Serpentard. Ils parlaient même le Fourchelang. J'me demande quand même pourquoi il désirait tant ce misérable truc. Les Gaunt se sont éteints, je crois. Enfin, j'pense pas qu'à l'avenir on en reverra, quand ils seront tous morts, je suppose. » Rétorque Bulstrode, ayant eu vent de toutes les histoires propres à cette famille. Faut dire que les Bulstrode n'ont clairement pas envie de finir aussi pauvres que ces fous du ciboulot. « T'es pas en train de clamser quand même ? On dirait que tu vas finir par t'éteindre ici. C'est clairement pas l'endroit pour t'laisser aller. Si tu savais quel genre de personnes ont peu trouver, au clair de lune ici, tu te serais certainement pas assis par terre. » Grimace Cosme en se pinçant l'arrête du nez dans un geste purement théâtrale. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 31.05.20 0:13
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 08.06.20 18:01
Il s'en fout, le bougre, d'être agaçant ou même irritant. Il se fiche de blesser les autres, de les frustrer. Un égoïste dans toute sa splendeur qui pourtant, semble tenir à son père, malgré tout. Certainement la seule personne à laquelle il s'intéresse réellement par moments. En dehors de lui-même, bien évidemment. L'éducation qu'on lui a donné a engendré un vile serpent, personne ne peut nier une telle chose. Même lui. Même Cosme en a pleinement conscience mais il s'en contre fiche. Tant qu'on le laisse vivre sa vie comme il l'entend, il veut bien continuer à jouer au con autant qu'il le faudra. Les autres ne l'intéressent pas. Il reste arrogant, chantonne, touche à tout. L'énervement qu'il lit sur le visage du russe l'amuse au plus haut point. Homme trop désagréable. A grogner à tout va. Cosme a l'impression qu'il ne sait clairement pas s'amuser. Et bon sang. C'est un étranger avant tout. Le Bulstrode n'a jamais été très à l'aise avec les autres accents. Sa mère n'a jamais vu l’immigration d'un très bon œil et l'on dirait que cela se reflète sur lui d'une certaine manière. Peut-être pas au point de sa génitrice, y'a qu'à voir avec cette femme nommée Sigyn. Le courant est bien passé et Cosme ne la jugera jamais. Mais ce foutu Dolohov, là, putain … ce qu'il aimerait le voir repartir dans son pays la queue entre les jambes.
Elle est loin, l'envie de faire des efforts. Peut-être n'a-t-elle jamais exister d'ailleurs, tandis qu'il continue de parler de manière arrogante, face à l'homme qui s'énerve contre les murs. Qu'il est con. À se blesser pour rien. A-t-il été terminé à la pisse ? Sans déconner. Cosme plisse les yeux, grognant dans sa barbe inexistante avant de croiser les bras contre son torse. « Faire le tri est important, je suppose. Les poufsouffle ne devraient même pas être admis à Poudlard d'ailleurs. Ils sont trop faibles d'esprit. Des vrais trouillards. » Avoue-t-il, sans le moindre ménagement. Il s'en fiche. Qu'est-ce que cela peut bien faire ? De toute manière, Dolohov n'a même pas étudier à Poudlard, alors ça ne le concerne pas vraiment. Les maisons sont peut-être une idiotie, car cela met des clans en place, mais l'héritier Bulstrode n'a jamais eu à s'en plaindre. A Serpentard, il a fait l'honneur de sa famille, de ses ancêtres. De son nom. Pourquoi devrait-il concevoir la scolarité dans l'école de magie d'une toute autre manière ?
Enfin, peu importe. Après tout, Cosme apprécie énormément de mettre les gens dans des cases. Comme avec les Mangemorts, qui prônent la supériorité du sang ; qui osent désirer un monde sans traîtres, sans nés moldus, sans toutes ces hontes aux sorciers qui peuplent désormais la terre. L'homme qui lui tient compagnie s'énerve et le sang pur se redresse, fier et hautain. La tête qui se penche sur le côté, tandis qu'il le dévisage de manière détachée. Ben voyons. Manquerait plus que Dolohov aille pleurer sous les jupons de sa mère et il serait presque en train de le prendre en pitié. « Rien à foutre. J'vais pas faire chier les gens d'autres pays avec mon accent british, alors m'prends pas la tête avec le tiens qui sent l'halène de Sombral. » Et le revoilà, à critiquer les autres. Il ne disait pas vraiment ça, la dernière fois qu'il a eu une jolie russe sous les draps. Cosme est une paradoxe à lui tout seul. Il choisit ses têtes. Lance des propos désagréables qui pourraient même être punis selon la loi moldu, paraît-il. Mais rien ne l'effraie. Gamin pourri gâté. Homme qui ne fait guère attention à ses propos. « J'vais pas me salir les mains, mes ongles sortent de manucure, tu vois. Faudrait pas que j'm'en casse un. » Rétorque simplement Cosme dans une grimace de dégoût. Oser toucher à un type pareil même avec le bout de son index serait une idiotie. Il le répugne. Lui et sa sale tronche. Lui et son accent désagréable – pourtant pas si désagréable quand cela vient d'autres personnes.
L'index qui pointe désormais le front de l'homme plus âgé. Gamin sans cervelle. Sans aucune éducation. Il se fiche d'être impoli. D'être irritable. D'être désagréable ou même imprudent. Les yeux qui se lèvent au ciel face aux paroles d'Antonin. Podlets. Il comprend pas c'que ça veut dire, l'ancien Serpentard et il préfère ne pas y accorder d'importance. Sûrement une insulte insignifiante. Il ne doit pas se laisser berner, ni s'énerver. Rester arrogant, et souriant, c'est sa marque de fabrique après tout. « Ici on dit par Merlin. » Le reprend Cosme, le regard noir. Raspoutine. Et puis quoi encore. L'insulte. Le scandale. Il ne comprend pas. Merlin est bien plus important que ce charlatan de Raspoutine. « Y paraît qu'y'a que la vérité qui blesse, tu sais, mon pote. » Mon pote. Quelle ironie. Un rictus mauvais étire ses lèvres. L'homme semble être touché par les gestes tactiles. Il ne continuera pas. Non pas parce qu'il ne veut pas l'affecter, mais plutôt parce qu'il ne voudrait pas voir sa main devenir nécrosée par le fait d'avoir touché un homme aussi désagréable et répugnant à ses yeux. « Ouais, ben j'm'en fous, tu sais, tu fais bien comme tu veux, mais chiale pas devant moi, ce s'rait gênant. » Répond rapidement le grand châtain en se pinçant l'arrête du nez de manière hautaine.
Cosme, il ne laisse aucun répit aux autres. Il continue de jouer l'insolent, le type complètement con et égoïste. Ça lui va plutôt bien. Une habitude qui est devenue sa deuxième peau, au fil du temps. Il est loin, désormais, le gosse obèse dont on se moquait malgré son beau visage. Le type qui glisse le long du mur sous le regard de l'héritier Bulstrode. Il hausse un sourcil, plutôt amusé par la situation. M'enfin. Faudrait pas qu'il crève sous ses yeux. Il pourrait devenir un suspect alors qu'il n'y est pour rien. « Y'a des familles qui sont complètement tarées. C'tout. » Il hausse des épaules. C'est pas ses oignons. C'est pas ses affaires. Tant qu'on le laisse tranquille, Cosme s'intéresse pas aux histoires des autres. Faudrait pas que ça lui retombe dessus un jour, vous comprenez. « T'avais pourtant l'air de trembler un p'tit quand même, hein. J'veux pas jouer les rabat-joies, mais tu semblais sur le point d'clamser, mec. J'pensais pas qu'on acceptait les p'tits natures dans l'organisation, mais bon, que veux-tu. Y'en faut bien, visiblement. » Il balaie l'air de sa main droite en secouant de la tête. Cosme glisse ensuite une main dans la poche de sa veste pour s'allumer un joint. La mission est terminée, non ? Ils peuvent bien ramener l'objet sans qu'il soit complètement lui-même. Tant que tout est réussi, c'est le principal. « J'partage pas, désolé. Enfin, pas avec toi. On devrait aller ramener ce putain d'objet à la con. » Rétorque-t-il, en haussant les sourcils.:copyright:️ 2981 12289 0
Antonin Dolohov
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 24.06.20 15:37
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 09.07.20 10:35
Cosme, il se montre arrogant, énervant, irritant. Il apprécie grandement de lire toute cette haine dans le regard du type venant de l'est, qui semble ne pas le porter dans son cœur. Ça lui va, à Cosme. D'être détesté. Haït. Il s'en fiche. C'est toujours mieux que d'être royalement ignoré. On ne va pas se mentir, le cadet Bulstrode a toujours aimé être le centre de l'attention, même si cela signifie, être l'ennemi numéro du coin. Peu importe. Il sait se défendre. Et il est d'ailleurs, certain, que Dolohov ne lui fera rien. Faudrait pas que des Mangemorts essaient de s’entre-tuer entre eux. Cosme n'est pas certain que le Seigneur des Ténèbres apprécieraient une telle chose. Alors, autant jouer de cet avantage, face à ce type venu d'un endroit que le britannique n'a jamais aimé. Des suspicions infondées, au final, mais auquel il semble s'être pleinement habitué. Peu importe que ça blesse l'autre imbécile, tant que ça ne le touche pas lui. « Et c'est sans doute pour ça que t'as rien à faire ici. » Poudlard est la meilleure école de sorcellerie au monde. Cosme en est persuadé. Il est plutôt fier d'y avoir fait sa scolarité, notamment dans les rangs de Serpentard. Comme tout le reste de sa famille. Comme tous les sangs purs, ou presque. Le reste ne sont que des traîtres. À part peut-être, les érudits qui finissent à Serdaigle, et encore, Cosme les juge tout de même du regard, ceux-là. Il ne fait confiance à personne, le Bulstrode. Il a quelques amis, c'est sûr mais personne à qui il confierait sa propre vie. Conneries ; la loyauté, ça n'existe pas. N'importe qui peut nous poignarder dans le dos ; lui le premier, soit dit en passant.
« Qu'est-ce que j'en ai à foutre, l'anglais, tout le monde sait le parler, dans n'importe quel pays ils vous l'enseignent. Y'a que ça de vrai. Un peu de différence ? J'pourrais t'en citer pleins, des choses qui nous différencient, mec. » Se défend Cosme, le regard noir. À quoi bon apprendre d'autres langues, quand l'anglais est appris dans tous les pays ? Cela prouve bien leur supériorité avec les américains. Tout le monde veut parler comme eux. « J'ai pas envie d'me faire chier à comprendre. Tant qu'le fric, vient, c'est tout ce qui compte. » Oh oui. Et dans tous les cas, même s'il se trompe et qu'il refile un truc mortel, Cosme, il s'en contre-fiche. C'est les risques de ce métier hors la loi. Il prend jamais de pincettes, mais il n'en parle pas non plus à ses clients. Ils n'ont pas besoin de savoir qu'il n'est pas non plus un professionnel en botanique. Enfin, il était certainement le meilleur élève de sa promotion, mais ça ne fait pas tout, il faut l'admettre. Cosme, il croit encore que tout lui est acquis. Parce qu'il a l'habitude que tout arrive entre ses dix doigts, comme par magie, sans faire d'efforts. Une éducation un peu trop douce, pour un gamin qui aurait bien eu besoin d'autorité parentale à plusieurs moments dans sa vie.
Ouvrir son esprit ? C'est quasiment impossible pour le Bulstrode. Il se pince l'arrête du nez d'un air hautain, outré. Après avoir levé les yeux au ciel, Cosme balaie l'air de sa main droite, comme pour montrer que cela ne l'intéresse clairement pas. « Rien à foutre de voyager. On a autre chose à foutre pour le moment. Comme éradiquer tous ces marmots de moldus qui n'ont rien à foutre dans nos écoles. » Il est têtu, Cosme. Mais il ne dirait pas tout cela, si ces enfants maudits ne venaient pas étudier à Poudlard. Il pourrait même les ignorer. Tant qu'ils ne se prennent pas pour des sorciers. Ils ne valent rien. Et dans le fond, Cosme n'y est pas vraiment pour grand chose. Formaté depuis sa plus tendre enfance à les haïr, les détester ; à prôner la pureté du sang. Comment aurait-il pu être différent des autres membres de sa famille ? Cosme finit par lever les yeux au ciel, de nouveau, avant d'abandonner. Ce type ne comprendra jamais rien. Il voudrait le voir rentrer dans son pays. Son accent l'irrite à un point inimaginable. Sûrement que sa tronche ne lui revient pas non plus, d'ailleurs.
Il reste dans la ruelle, continuant d'écouter les conneries d'Antonin. Ils ne s'entendront jamais. C'est sûr et certain. Pourtant, ils n'en viennent plus aux mains, et c'est déjà un bon point. « Pas besoin de faire cuire un œuf quand on a des elfes de maison. C'pas moi qui suis à moitié en train de pleurnicher pour un mal de cœur, tocard. » Grogne Cosme, sur la défensive. Il supporte pas le froid, ça, c'est vrai. Mais pleurnicher pour une manucure ? Ça le fait s'égosiller un peu, le jeune adulte. Il lui ferait bien ravaler sa fierté, mais Cosme sait reconnaître une chose ; Dolohov a bien plus d'expérience que lui en magie noire, ou en sortilèges tout courts. Quelques années les séparent après tout et à Poudlard, ils enseignent uniquement des choses pour les enfants arc-en-ciel. Rien de très violent dans aucun cours, malheureusement. Désireux de se détendre soudainement, Cosme vient allumer l'une de ses préparations favorites. Partager ? Plutôt crever. Et Dolohov lui fait vite comprendre que de toute manière, il ne touche pas à ces choses. Tant mieux. « J'serai enfin débarrasser de ta salle gueule, surtout. Tu peux transplaner, ou ton cœur va te lâcher? » Il en remet une couche, le Bulstrode, un sourire narquois étirant ses lèvres, avant qu'il ne tire une première latte, recrachant la fumée en direction du type de l'est.:copyright:️ 2981 12289 0
Antonin Dolohov
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Sujet: Re: I take my time. (Antonin) 18.07.20 22:31