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 I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]

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Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
Serdaigle
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MessageSujet: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty27.04.20 13:25


I'm singing in the rain...or not - Fanny & Sirius
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« Par la barbe de Merlin ! C’est pas possible ! »

Fanny se retint de pousser une flopée de jurons tous plus fleuris les uns que les autres et pourtant il y avait de quoi. Alors que le début de la journée avait été ensoleillé malgré la fraîcheur de l’air, Fanny, comme beaucoup d’autres élèves, avait décidé de profiter de ce beau temps en allant dehors. Fidèle à elle-même, la jeune fille avait emporté avec elle de quoi étudier et de quoi grignoter aussi, on réfléchissait mieux le ventre plein. Mais sans crier gare, le temps avait changé et il s’était mis à pleuvoir. Surprise par ce revirement météorologique, la Serdaigle avait du ranger ses affaires en vitesse et s’était dirigée vers l’endroit le plus proche pour se mettre à l’abri.
C’est trempée, les cheveux emmêlés et son sac manquant de s’ouvrir car mal refermé dans sa précipitation que Fanny s’était réfugiée dans une des serres du château. Fort heureusement pour elle elle avait choisit la serre qui contenait les plantes les moins dangereuses, principalement étudiées par les premières années, mais aussi la serre la plus sale et la plus boueuse.

Effectuant quelques pas pour se diriger vers une table sur laquelle elle pourrait poser son sac et le ranger convenablement, elle se sentit soudain partir en arrière et effectua une glissade sur une flaque de boue, tombant en arrière et s’étalant comme une crêpe sur le dos.

« Merlin ! »

Décidément ce n’était pas sa journée. Maudite pluie. Pourtant cette météo pluvieuse et grise était habituelle, après tout ils étaient en Ecosse, pas en Espagne. Bien qu’habituée à ce temps depuis toute petite, Fanny, ni personne en fait, n’aimer être trempé de la sorte ni humilié. Enfin humilié était un bien grand mot, ce n’est pas comme si elle était tombée devant tout le monde, mais son ego en avait pris un coup.

Elle se releva en poussant un petit gémissement et se frottant la tête. Quelle idée de s’abriter ici. Décidément elle avait fait preuve de peu de jugeote pour une Serdaigle mais dans la précipitation elle n'avait pas pensé à tout.
Constatant l’état lamentable dans lequel elle se trouvait, trempée, couverte de boue et les cheveux emmêlés et l’air sans doute aussi aimable qu’un gobelin, Fanny se mit à la recherche de sa baguette pour rectifier tout cela. Enfin surtout ses vêtements et ses cheveux, pour le reste, la magie ne pourrait pas grand-chose à sa mauvaise humeur.

Mais où était sa baguette, nom d’un gnome ?! Elle était dans la poche extérieure de sa robe, elle l’avait glissé là dès que la pluie avait pointé le bout de son nez. Habituellement elle était rangée dans la poche intérieure de son uniforme, c’était plus prudent mais encore une fois la surprise et la précipitation avaient pris le pas sur le bon sens et la prudence.

Sans doute avait-elle roulé quand elle était tombée… en espérant ne pas l'avoir perdu en chemin. Se retenant de jurer une fois de plus, elle se mit à la recherche de sa baguette, scrutant le sol, sans succès. Elle n’avait pas pu aller bien loin tout de même ! De plus en plus agacée, Fanny sentit soudain une ombre s’abattre sur elle, ainsi qu’un petit rire. Elle leva les yeux et reconnu instantanément Sirius Black.

Que faisait-il aussi ? Elle le détailla rapidement. Il était tout aussi trempé qu’elle. Pourtant il ne semblait pas s’en soucier. Il abordait même un petit sourire sur le visage, un sourire en coin qu’elle avait appris à connaître au fil des années.

Il l’exaspérait autant qu’il l’amusait et faisait resurgir des souvenirs d’enfance, des parties de cache-cache ou juste des après-midi à jouer, se disputer ou faire des bêtises, comme n’importe quels enfants. Enfin pas n’importe lesquels. Les enfants de bonne famille étaient sages et ne s’amusaient pas à des jeux puérils comme courir partout comme des fous. Ils jouaient sagement avec leurs figurines de trolls et de licorne, lisaient. Du moins c’était comme ça chez la plupart d’entre elles mais la famille de Fanny était plus laxiste. Enfin surtout son père, sa mère était un peu plus sévère.
Du moment qu'ils ne se mettaient pas en danger, Angus MacDougall laissait les enfants faire ce qu'ils voulaient, les laissant même parfois entrer dans son atelier et jouer avec la peinture.

« Oh c’est toi, tu m’as fait peur ! Je… ma baguette ! Tu l’as trouvée ! »

Sa baguette se trouvait en effet dans la main du Gryffondor et en observant son air amusé, Fanny comprit qu’il n’était pas étranger à sa disparition et qu’il avait aussi du assister à sa chute.

« Tu veux bien me la rendre. S’il-te-plaît ? »

Elle espérait qu’il allait lui rendre sans trop l'embêter. Elle tendit la main, tachant de sourire, mais elle avait du mal après avoir accumulé de malchance, elle avait du mal à de un, rester calme et de deux, se montrer aimable. Mais Sirius ne lui avait rien fait déjà et ensuite elle se doutait que se montrer désagréable n’arrangerait rien.
Elle aurait pu reprendre la baguette elle même mais il était un peu plus grand qu’elle et sûrement plus rapide et avoir son air amusé, elle sentait le coup fourré venir.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty28.04.20 13:58

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
@Fanny MacDougall

Sirius a été attentif aux prédictions météos, inscrites dans la gazette du sorcier. Malgré une matinée ensoleillée, la pluie ne devrait plus tarder à arriver, étant donné, les gros nuages gris se rapprochant avec une rapidité étonnante, de l'école de sorcellerie Poudlard. Si la plupart des élèves s'empressent d'aller se mettre à l'abri, le jeune sang pur lui, sort tranquillement, les mains dans les poches, fredonnant. James lui a dit d'être prudent et c'est très certainement ce qu'il sera, comme à son habitude. Son côté canin l'attire en direction de la forêt interdite, alors qu'il s'approche avec douceur, des grands arbres inquiétants. Une fois à l'abri regards, Patmol prend sa forme animale, secouant son pelage avant de s'asseoir docilement, sur un rocher. Il ne s'est pas vraiment éloigné. Les plus féroces créatures ne s'approchent pas vraiment des alentours du château, après tout. Ainsi, dans ce coin-là, le beau bouclé est certain de ne rien craindre. Au pire, sous sa forme d'animagus, il ne risque pas d'être attaqué par un loup-garou. La preuve avec Remus.

C'est avec le regard pétillant de malice et l'envie de courir partout, que Sirius reçoit les premières goûtes d'une future averse sur son pelage noir comme la nuit. Frissonnant d'amusement, l'animagus se laisse finalement allé, courant à travers les quelques centaines de mètres de la forêt qu'il a toujours jugé des moins dangereux, s'étalant, par moment, dans la boue déjà bien présente, tant le ciel semble se lâcher, aujourd'hui. A-t-il seulement idée d'à quel point ce spectacle pourrait sembler répugnant, pour quiconque saurait qui il est ? Mais le sorcier n'en n'a que faire. Après tout, il faut savoir s'amuser dans la vie et même si, James et Peter ne sont pas venus, le Gryffondor ne va certainement pas se retenir. Il a hâte de voir la tête de la grosse dame, lorsqu'il balancera le mot de passe pour rejoindre la salle commune de sa maison, recouvert de boue de la tête aux pieds. La dernière fois qu'il a osé rentrer dans un tel état, c'est la stricte et droite Minerva qui l'a envoyé se laver, l'air pincé, tout en lui octroyant une jolie retenue le soir suivant.

Au bout d'une bonne demie-heure, jugeant avoir assez couru et être dans un état assez déplorable, Sirius reprend sa véritable forme, secouant ses cheveux boueux, avant de remettre en vitesse, son uniforme scolaire. Le tonnerre gronde, et le sang pur lève les yeux vers le ciel avec un intérêt tout particuliers. Il a toujours l'impression qu'il s'agit là d'un mauvais présage. Siflottant, Sirius enfouit ses mains aux ongles désormais noirs, à l'intérieur de ses poches, avant de partir en direction du château. Pour autant, sa route est rapidement déviée, lorsqu'il remarque une silhouette, dans les serres. Des p'tits voleurs ? Se dit-il, un rictus mauvais étirant ses lèvres roses, alors qu'il se faufile à son tour, à l'intérieur, priant pour que la spécialiste en botanique au visage joufflue ne traîne pas dans le coin à une heure pareille. Le jeune Black n'a pas besoin de chercher bien longtemps, pour trouver l'intruse. Il reste néanmoins caché, appréciant la scène se déroulant sous son regard rieur. Fanny. Fanny. Fanny. Cette très chère Serdaigle, amie d'enfance, qu'il apprécie voir monter sur ses grands chevaux.

Elle pourrait être d'une autorité à couper le souffle, si Sirius n'était pas au summum de l'insolence depuis sa plus tendre enfance. Baissant les yeux, Sirius remarque finalement la baguette qui roule jusqu'à ses pieds, penchant la tête sur le côté, en posant le pour et le contre, avant de finalement s'accroupir pour la récupérer. Tiens, tiens. Petite sorcière sans défense. Son rire de cristal vient briser le silence des serres habitées par toutes sortes de plantes magiques, tandis que la jolie brune se tourne aussitôt dans sa direction. Un sourire taquin au bord des lèvres, ignorant complètement l'état négligé dans lequel il apparaît, Sirius agite la baguette de la demoiselle, juste sous son nez. Tu m'as pris pour le grand méchant loup, MacDougall ? Je ne pensais pas te voir un jour, dans un état aussi lamentable. Dis donc, pour une fille, tu m'as l'air bien dégoûtante, tout d'un coup. Minaude le noiraud, en papillonnant des yeux et en ondulant des hanches de manière dépravée. La politesse de Fanny l'étonne, et Sirius lui tourne autour, gardant entre ses doigts, la baguette de la grande brune. Voyons, voyons, chère Fanny. Si tu la veux vraiment, viens donc la chercher ? La défie-t-elle, en haussant les sourcils, ses cheveux bouclés retombant sur son visage, laissant quelques traces brunes sur sa peau douce. Les bains de boues ? Il n'y a rien de mieux pour la peau ! Qu'est-ce que tu faisais ici ? Ne me dis pas que tu as rendez-vous avec Pettigrew ? Il adore les endroits étroits et dégoûtants. Je ne te pensais pas de ce genre, Fanny. Renchérit le sang pur, en levant le bras pour éloigner la baguette un peu plus de cette dernière. S'il compte la lui rendre ? Bien-sûr. Mais sans faire d'histoires ? Ca, jamais !
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty29.04.20 22:34


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Fanny aurait du s’en douter. Avec Sirius Black tout était prétexte à la rigolade et aux enfantillages. C’était en partie pour ça qu’il était aussi populaire. Et Fanny n’aimait pas les gens populaires. Pire elle les fuyaient. Ils étaient synonymes de foule, de bruit… tout ce qu’elle détestait.

Mais pour autant elle ne détestait pas Sirius. Il l’agaçait parfois, comme en ce moment même alors qu’il la narguait. Mais elle l’appréciait, après tout il avait été un de seuls enfants avec qui elle avait réellement pris du plaisir à s’amuser et non par obligation.

Mais Sirius avait toujours eu ce côté rebelle qu’elle n’avait pas. En grandissant il était devenu un de ses adolescents incapables de rester tranquilles plus d’une minute.

Haussant les yeux au ciel, Fanny soupira en voyant l’air narquois du Gryffondor.

Elle n’avait pas la moindre envie de rentrer dans son jeu, de lui faire plaisir. Mais elle était aussi énervée et ça Sirius l’avait bien sentit.
Elle croisa les bras et fronça les sourcils en le voyant tournoyer autour d’elle et se moquer.

« Arrête ce n’est pas drôle… et puis tu t’es pas regardé ! T’es dans un état pire que le mien. T’es partit te rouler dans la boue ou quoi ? »

Merlin, ils allaient se faire incendier par leurs directeurs de maison si ils rentraient comme ça dans le château. Et par le concierge aussi… enfin surtout Sirius, Flitwick ne serait sans doute pas très content mais elle était sûre qu’il ne la punirait pas non plus. Pour le professeur MacGonagall c’était une autre histoire…
En fait à cet instant, Sirius lui rappela un chien mouillé qui aurait été faire le fou sous la pluie.
Elle haussa les sourcils devant son imitation.

« Vraiment Sirius c’est comme ça que tu imites une fille ? Tu devrais prendre quelques cours de théâtre. »

Elle secoua la tête. Décidément il avait beau avoir d’excellents résultats et ce sans avoir à fournir de grands efforts, il restait bien bête par moments. Elle tenta de réprimer un sourire, tant il lui semblait ridicule en ce moment même.

« Bon allez, arrête et rends la moi, je vais en avoir besoin. »

Elle tenta d’avancer et de reprendre sa baguette des mains de Sirius, mais à chaque fois qu’elle effectuait un mouvement pour reprendre sa baguette, ce dernier reculait d’un bond. Il était trop rapide pour elle. Serrant les dents, la Serdaigle ruminait. Pourquoi avait-il fallut qu’elle tombe sur lui ? Enfin elle aurait tout aussi bien pu tomber sur James Potter et ça aurait été le même cirque.

« Merlin, t’es vraiment pas possible ! Rends moi ma baguette ! »

Le ton de sa voix montait légèrement. Ne pas s’énerver. C’était compliqué. Pas alors qu’elle était trempée, couverte de boue et qu’elle s’était fait mal en tombant. Et Sirius qui en rajoutait. Elle inspira profondément avant de se jeter sur lui pour lui prendre la baguette des mains. Elle tendit la main pour essayer de reprendre sa précieuse baguette, mais Sirius la maintenant maintenant en hauteur.

« Je te jure que tu vas le regretter si tu ne me la rends pas tout de suite – elle s’agrippait au bras de Sirius, tentant de le faire baisser. Mais elle n’avait pas assez de force ou il y mettait trop de volonté –  aller ! Arrête de faire l’idiot ! Je vais attraper froid et je n’ai aucune envie de passer à l’infirmerie et… quoi ? Pardon ? »

Un rendez-vous ? Ici ? Avec Peter Pettigrow ? Vraiment ?
Elle n’avait rien contre lui, il était assez gentil mais elle le trouvait trop effacé, trop lent parfois. Il lui arrivait de venir la voir pour obtenir de l’aide en astronomie et elle l’aidait volontiers mais ça s’arrêtait là. Et il n’était pas du tout son genre…

« Je n’ai rendez-vous avec personne ! Je suis ici pour m’abriter et de toutes les façons ça ne te regarde pas ! »

Elle se mit à sautiller pour essayer de récupérer sa baguette.

« Tu as une drôle de manière de parler de ton ami. A réfléchir je préférerais être avec lui, au moins il ne comporte pas comme un idiot fini. »

Rien à faire, il ne lâcherait rien… elle allait devoir réfléchir à autre chose pour le convaincre de lui rendre sa baguette. Elle fixa un point imaginaire durant quelques secondes.

« Si tu me rends ma baguette, je t’offre un paquet de gâteaux. »

Elle n’avait rien trouvé de mieux. Si elle pouvait l’appâter ou faire relâcher son attention quelques instants… pour prouver sa bonne foi, elle s’éloigna et alla chercher son sac qui était resté sur le sol et plongea sa main dedans pour en sortir son paquet de biscuits, qui n’avait pas encore été ouvert, chose assez exceptionnelle avec Fanny qui ne pouvait s’empêcher de les dévorer.

Mais bien sûr, comme elle ne jouait que de malchance, une partie du contenu de son sac s’échappa alors qu’elle fouillait à leur recherche. Il allait vraiment falloir qu’elle apprenne ce sortilège extension. Tenant le paquet de biscuits légèrement abîmé dans ses mains, elle regarda ses feuilles de notes s’éparpiller sur le sol boueux, ainsi qu’une revue qu’elle avait reçue la veille.

Si la vue de ses notes qui allaient être ruinées par la boue l’agaça plus qu’autre chose, Fanny fut prise d’un léger instant de panique. C’était une revue moldue, « Les mystères de l’univers », dont son professeur d’astronomie lui avait parlé. Devant son intérêt manifeste pour cette revue, il lui avait proposé de la commander pour elle. Elle aurait pu le faire elle même mais elle ne connaissait pas grand-chose au monde moldu et si jamais on apprenait qu’elle lisait quelque chose qui venait des moldus, cela risquait d’en faire tout un foin. Ses parents avaient beau êtres plus ouverts et tolérants que d’autres familles de sang-pur, ils ne voyaient pas d’un très bon œil leurs technologies et certaines de leurs idées. Comme le fait d’envoyer des gens sur la lune ou leurs appareils qui faisaient du bruit et des lumières. Ou de lire une revue moldue de ce genre. Et elle n’avait pas non plus envie que cela remonte aux oreilles d’autres familles, elle ne voulait pas s’attirer d’ennuis par les temps qui courraient.

Oubliant soudain sa baguette et les gâteaux, elle se précipita pour ramasser les feuilles et la revue avant que Sirius ne la voie. Personne ne devait savoir.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty01.05.20 15:40

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
@Fanny MacDougall

Sirius, il ne s'inquiète jamais de son physique. Il sait qu'il plaît, qu'il a des airs aristocratiques qui intéressent les filles. Il est conscient de son joli visage, et de ses sourires ravageurs. C'est un fait, une évidence à laquelle il a été confronté depuis tout petit. Les Black n'ont jamais été affreux, bien au contraire, alors, un peu de boue et des cheveux trempés, cela ne devrait pas faire baisser sa popularité. Il est en certain. Ainsi, il se moquait gentiment de la belle et stricte Fanny. Après tout, c'est une fille. Est-ce que toutes les demoiselles dignes de ce nom, se promène dans le château, trempés de la tête aux pieds et les vêtements sales ? Il n'en n'est pas certain. Mais la jeune MacDougall l'amuse, et il l'apprécie, malgré tout. Si certains peuvent penser le contraire, eh bien, ils se trompent. Il se pourrait que j'ai été surpris par la pluie et que j'ai décidé de faire de la luge improvisée ? L'hiver me manque, Fanny. J'ai terriblement envie de faire une bataille de boules de neige. Rétorque le jeune Gryffondor, nullement vexé par les remarques de la grande brune. Elle peut bien le trouver pire qu'elle, Sirius n'en n'a que faire. Il est bien, comme ça. Une bonne douche et il serait comme neuf ; tout propre et de nombreux regards tournés vers lui, comme toujours.

Le sang pur tourne autour de la jeune Serdaigle, agitant la baguette de cette dernière sous son nez. Oh bien-sûr, il ne compte rien en faire. Il la lui rendra sous peu, mais pour le moment, énerver Fanny semble être la meilleure idée de la journée. Ben quoi, j'ai un sacré coup de hanches pourtant ! S'offusque le gamin, tout en haussant les sourcils. Il n'a pas le moins du monde pensé de travers pour une fois. Il est vrai que pour un homme, avoir des aventures ici et là, n'est pas forcément mal vu, mais Sirius sait pertinemment que s'il avait été une femme, il aurait gagné une jolie réputation de péripatéticienne. Et alors que l'étudiante semble perdre quelque peu patience, le petit clown de service continue son spectacle, s'amusant un peu plus, en remarquant qu'elle était sur le point de sourire. Elle a perdu. C'est trop tard. Le garçon aux boucles brunes n'est pas prêt de s'arrêter, pour le moment, il peut bien faire durer cela encore quelques minutes. Il se demande, soudainement, si Fanny l'aurait tant apprécié, quand ils étaient gamins, s'il avait toujours agit ainsi avec elle. Peu importe. Ils ont de bons souvenirs en commun, après tout.

Le garçon recule, à chaque mouvement de la Serdaigle pour récupérer sa baguette. Il est rapide, et agile, Sirius. C'est un véritable maître en la matière. Rien ne le ferait reculer, pour se moquer gentiment de la jeune femme, connue pour avoir bien trop souvent, la tête dans les nuages. Fanny vient finalement agripper son bras, tentant vainement de le baisser pour récupérer ce qui lui appartient de droit. Le regretter ? Tu vas me mettre une fessée, maman MacDougall ? S'égosille le sang pur, avant de froncer les sourcils. Attraper froid. Ah oui. Il ne voudrait tout de même pas qu'elle tombe malade, dans le fond. Si lui, possède une bonne constitution, il n'est pas certain que Fanny possède la même chance que lui. Tu prends la mouche, dis donc. T'as peut-être un copain secret. Je serai curieux de savoir qui sait. Continue Sirius en lui lançant un clin d'oeil, taquin, avant de perdre son sourire. La comparaison avec Peter le fait tiquer et il se tait, soudainement, le coeur lourd.

Est-ce que Peter est véritablement mieux que lui ? Ce traître, qui finira par envoyer Lily et James, droit vers la mort ? Ce petit con, qui fera de lui, un tueur aux yeux de tous. Ce même Peter, qui rendra le fils de ses meilleurs amis, son filleul, un orphelin ? Le sang pur est piqué au vif. Il voit rouge. Mais comment pourrait-il justifier une telle haine soudaine pour le garçon, qu'il avait toujours considéré comme un bon gamin, avant sa conversation avec Lindsay Jedusor ? Il n'entend pas la dernière phrase de Fanny, ou du moins, il n'y fait pas vraiment attention, bien trop blessé par les paroles de la grande brune, sans pour autant, qu'elle ne puisse comprendre pourquoi.

Il n'a pas vraiment le temps d'y réfléchir plus longtemps. La soudaine inquiétude de Fanny l'interpelle, alors qu'elle semble paniquée, alors qu'elle cherchait, quelques secondes plus tôt, un paquet de gâteau, pour faire la paix. Tu sais, pas la peine de paniquer, c'est juste un peu de boue, un sortilège et tout sera comme neuf. Lance-t-il en soupirant, s'accroupissant pour l'aider, après avoir posé la baguette de son amie d'enfance au sol. Ses doigts attrapent avec douceur, une revue inédite, au même instant que la jeune femme. Le bouclé remarque bien vite sa détresse, et il hausse un sourcil, avant de comprendre, après un dernier coup d'oeil sur la couverture. Tu t'intéresses aux inventions moldues, Fanny ? Tu devrais faire plus attention. Si quelqu'un apprend ça, tu sais qu'on pourrait s'en prendre à toi. C'est pas le moment de jouer les suicidaires, comme Andro ou moi. Gronde-t-il, sourcils froncés. Faire l'idiot, ça va cinq minutes. Mais, entre la réflexion de Fanny, vis à vis de Peter le traître, et ça, il faut admettre que le jeune Black n'a plus vraiment la tête à agiter une baguette sous le nez de son possesseur en gloussant comme un idiot. Tu me dois quand même des gâteaux. Ben oui, quoi. Il ne va tout de même pas oublier ça. Et mine de rien, Sirius pourrait manger n'importe quoi, n'importe quand. Malgré son corps élégant et mince, il faut admettre qu'il peut parfois se montrer être un véritable estomac sur pattes.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty05.05.20 21:29


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La jeune fille était en train de faire de gros efforts pour ne pas perdre son calme. Enfin elle était déjà en train de le perdre mais quand même.
Elle sentit son corps se tendre tandis qu’elle écoutais Sirius se moquer… par Merlin, il ne s’arrêtait jamais ou il lui arrivait de se poser quelques instants ?
Ou alors ils étaient bien trop différents, c’est tout. Elle était calme, sage, se comportait comme la parfaite sang-pur ou presque… et lui était une espèce de petit lutin se moquant bien des conventions sociales, qui se fichait des règles et qui vivait au jour le jour. Tandis qu’elle paniquait si elle ne prévoyait pas ce qu’elle allait faire dans la journée.

Mais tous les deux étaient devenus amis, du moins dans leur enfance et ça, elle ne pouvait pas l’oublier, elle pouvait pas oublier leurs jeux idiots et les parties de cache-cache dans le grenier.

Elle ne put s’empêcher de sourire à la mention de bataille de boule de neige.

« Comme celles qu’on faisaient quand on était petits ? Tu te souviens que tu en avais envoyé sur mon cousin parce qu’il ne faisait que nous embêter ? »

Elle se perdit un instant dans ses souvenirs. En tout cas cet idiot l’avait bien mérité, il ne faisait que la faire pleurer à chaque fois qu’il la voyais. Enfin plus maintenant, cet dadet s’était marié et vivait aux Etats-Unis avec une espèce de mégère puritaine.

« Bon ça suffit, rends la moi ! Tu… tu ne peux pas rester sérieux une minute ? »

Elle soupira, s’arrêta quelques instants pour mieux repartir à la charge. Puis elle lui lança un regard suspicieux… était-ce encore une de ses remarques un peu douteuses ? Elle ne savait pas. Avec Sirius tout était sujet à la plaisanterie et il aimait bien sortir des phrases pleines de sous-entendus…

« Fais attention, ou tu vas finir par te déboîter ou casser quelque chose et crois-moi ce n’est pas marrant. »

Sa mère s’était cassé le genou l’année dernière en voulant explorer une grotte sous-marine et avait passé un mois entier à boire des potions et enduit ledit genou de divers cataplasmes. Et la douleur l’avait rendue assez insupportable pour tout le monde étant donné qu’elle ne pouvait plus bouger. En tant normal ce genre de blessures pouvait être guéries assez vite mais comme sa mère ne pouvait s’empêcher de désobéir la blessure c’était aggravée et tout le monde avait fait les frais de sa mauvaise humeur. Elle, son père, les elfes et le médicomage qui venait presque tous les jours pour y appliquer ses soins. Un vrai cauchemar.

« Non, pire. Je vais t’enfermer avec moi et te parler de la rotation des planètes pendant des heures, c’est ça que tu veux ? Un cours entier d’astronomie avec moi ? Car je suis capable d’y arriver sans magie ! »

Ça quand il était question de sa passion elle pouvait faire des miracles, décrocher la lune tiens. Encore faudrait-il qu’elle puisse avoir les moyens d’y aller. Comme posséder une fusée par exemple.

« Pardon ? Je n’ai pas… il faudrait déjà qu’on veuille bien… enfin même si j’avais un rendez-vous, ça ne te regarde pas ! »

Il venait de la blesser sans le vouloir. Lui rappeler indirectement qu’elle était pratiquement toujours toute seule dans son coin, c’était un peu douloureux. Bon ce n’est pas comme si elle facilitait la tâche aux autres, même si certains se montraient intéressés par elle, comme la nouvelle, Lindsay, la plupart du temps elle était vue comme l’illuminée qui pensait que la vie existait autre part que sur terre et elle n’avait jamais eu de rendez-vous avec un garçon. Elle ne cherchait pas vraiment à vouloir sortir avec quelqu’un à tout prix mais parfois elle se disait que ça serait bien aussi.

Et apparemment elle venait de dire quelque chose qu’il ne fallait pas… elle remarqua le changement sur le visage de Sirius. Peut-être s’était-il disputé avec son ami ? Après tout même si elle trouvait que Peter avait l’air gentil, il était aussi parfois lent et agaçant, voir même collant.
Elle voulut poser plus de question mais se dit que ce serait indiscret et en plus, elle ne connaissait pas assez Sirius pour ça, elle ne pouvait pas se permettre de juger.

« Je sais mais je ne suis pas très douée avec les sorts ménagers et... »

Fanny se figea. Mince. Merde, comme disaient si bien les français. Elle ne sut même pas pourquoi elle paniqua autant. Elle ne pensa même pas à récupérer sa baguette. Elle pouvait avoir confiance en lui, bien sûr, ce n’était pas pour ces raisons là, ces idées selon lesquelles les sorciers valaient mieux que les moldus que Sirius était partit de chez lui, parce qu’il n’y adhérait pas ?

« Je… c’est Mr Lewitt qui me l’a donnée… j’étais juste curieuse. C’est tout. »

Curieuse… bien sûr. Il y avait une photographie de la lune avec le drapeau américain sur la revue, elle ne trompait personne.

« C’est juste que j’ai entendu dire que les moldus étaient allés sur la lune, alors je voulais juste vérifier. Je sais c’est idiot mais je me demandais comment ils faisaient sans magie. Je… merci. Je fais attention… enfin mes parents sont moins stricts que les tiens mais bon, je sais ce qu’ils pensent des inventions moldues. Oh… comment va ta cousine au fait ? Tu as des nouvelles ? »

Fanny ne l’avait jamais vue, bien qu’elle ne soit plus âgée qu’elle de quelques années. Ni elle, ni ses sœurs. En tout cas elle ne pouvait qu’être admirative du courage que ces deux là avaient. Surtout en ce moment.
Elle se dépêcha de ranger la revue tout en s’assurant qu’elle n’était pas trop abîmée, ne pouvant s’empêcher de jeter un regard envieux à l’astronaute.
Puis, réalisant sa chance, elle s’empara de sa baguette. Enfin !

« Quoi ? Ah oui les gâteaux. Vas-y sers toi. Ce sont des sablés écossais, j’espère que tu aimes ça. Mais d’abord... »

Elle agita sa baguette et murmura un tergeo. Une grande partie de la boue présente sur elle disparut. Elle l’avait dit, elle n’était pas douée avec ce genre de sortilèges. Enfin bon c’était mieux que d’attraper froid. Un autre coup de baguette, plus assuré et les notes étaient sauvées. Elle se tourna vers Sirius, un petit sourire en coin sur le visage.

« Maintenant c’est à ton tour. Même si je dois avouer que tu es plutôt pas mal comme ça, tu vas tomber malade et filer un arrêt cardiaque au professeur MacGonagall. »

Elle pointa sa baguette sur lui, prête à lancer le sort.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty07.05.20 16:09

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
@Fanny MacDougall

Sirius s'amuse, se délecte de voir la jeune femme perdre son sang froid ainsi que sa patience. Énerver Fanny est devenu plutôt drôle, avec le temps, même si, lorsqu'ils étaient enfants, l'animagus passait le plus clair de son temps à jouer de manière totalement innocente avec cette dernière. Les temps changent. En grandissant, Sirius est devenu est véritable vaurien. Un gamin moqueur et quelque peu vicieux, s'amusant de l'exaspération de ses proches. « C'est à ça que je pensais ! Il m'avait menacé d'utiliser ma tête comme Souaffle après ça, et j'lui ai cassé le nez juste après ! Ce sont les rares souvenirs sympas de mon enfance, à tes côtés, et ceux avec Andromeda, également. » Avoue avec douceur Sirius, en se détendant quelque peu. Oui. Fanny est une bonne amie, elle l'a toujours été. Elle a toujours été là, du plus loin qu'il s'en souvienne. C'est un peu comme une sœur éloignée, sans aucun lien de parenté et ne vivant pas sous le même toit, bien qu'avec l'âge, ils se soient tout de même assez éloignés, tous les deux, au final. « Jamais ! As-tu oublié qui j'étais?! » Rétorque de manière outrée le jeune sang pur en souriant de toutes ses dents blanches parfaitement alignées. Il pourrait, bien-sûr, se calme et lui rendre sa baguette, mais le garçon préfère attendre encore un peu, pour voir jusqu'où elle ira. Le bras en l'air, Sirius glousse, alors que la grande brune agrippe son bras pour qu'il baisse la main. Rien n'y fait. Il est tout de même plus fort qu'une fille, grâce au Quidditch.

« Ce serait dommage de finir à l'infirmerie, avec l'incapacité d'assister aux cours de potions que je déteste tu as raison! » Minaude-t-il en faisant semblant d'être triste. Au contraire. S'il peut éviter quelques cours, ça lui va parfaitement. Après tout, il a toujours réussi avec de bonnes notes, sans faire de gros efforts – bien que parfois, Remus l'aide avec certains devoirs. Ce n'est pas une raison pour cracher sur quelques jours de vacances en plus. Comme si les étudiants n'en n'ont pas assez, chaque année. Le sang pur éclate de rire en secouant de la tête, se voyant soudainement, enfermé et attaché à une chaise, Fanny en face de lui, en train de déblatérer tout un tas de conneries sur les planètes. « Peut-être que je pourrais ressortir ta science pour draguer quelques dernières années? » Plaisante-t-il avec amusement, bien qu'il n'en pense pas vraiment le moindre mot. A dire vrai, Sirius semble s'intéresser à une jeune fille, étudiante en sixième année. Bien qu'il tente de se persuader qu'il n'y a rien de sérieux dans ses sentiments, il doit avouer qu'il doute, par moments. Finir comme James ; éperdument amoureux d'une celle demoiselle ? Jamais ! Il est beau, de croire qu'il pourra rester libre et volage toute sa vie. Mais Sirius Black se sera pas épargnée par les peines de cœur à l'avenir, faut-il croire. « Mettons que ça ne me regarde pas, j'suis certain qu'y'a des mecs qui apprécieraient de sortir avec toi. » Avoue Sirius, sérieux. Ben oui. Après tous, les goûts et les couleurs … Si lui ne la voit que comme une amie de longue date, il est certain de pouvoir trouver quelques types potentiellement intéressés par le joli minois lui faisant face.

La rigolade est de courte durée, lorsque Fanny se met à le comparer avec Peter. Se renfrognant aussitôt, vexé, voir même plus que cela, blessé par les paroles de son amie, Sirius grogne presque, le regard plus froid que d'accoutumée. Il reste quelques instants silencieux, avant que la jeune femme ne se mette à chercher des gâteaux, pour l'amadouer. Elle ne le connaît que trop bien. L'animagus est incapable de dire non à de la nourriture, malgré son corps mince. Rapidement, Sirius remarque le livre moldu, gisant sur le sol. Ses sourcils se froncent aussitôt, alors qu'il l'attrape furtivement, soudainement tendu et inquiet. « Curieuse ? Fanny. Tu connais les rumeurs, non? » Demande le Gryffondor avec intérêt. Le gamin agit toujours de manière sérieuse, quand il s'agit d'être considéré comme un traître. Si lui, ne s'inquiète pas de la mort, ou de la douleur que pourrait provoquer Orion s'il parvenait à lui mettre la main dessus, Sirius ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour ses proches. Andremeda. Tedd. Nymphadora. James. Les parents Potter. Lily Evans. Les voir mourir ou souffrir sont bien les dernière choses qu'il désire.

« Y'a rien d'idiot dans le fait de s'intéresser à toutes ces choses, Fanny. Je ne parle pas de tes parents, je sais qu'ils sont moins stricts que les miens. Je parle des élèves, Fanny. Tu sais combien de menaces fantômes j'ai reçu depuis que j'ai été supprimé de l'arbre généalogique des Black cet été ? Je parle de ça ! Avec les temps qui courent, t'es pas à l'abri d'être menacée, ou d'être considérée comme une traître à ton sang, juste parce que tu as été trop curieuse. Écoute, j'suis pas du genre sentimental, va pas t'imaginer quoi que ce soit, mais j'm'inquiète pour mes amis. Et t'en fais partie. J'voudrais pas qu'il t'arrive un truc, même si, en général, c'moi qui te rends folle, à t'emmerder. » Qu'il gronde, sur la défensive, mais également très sérieux. « Andro va bien. On s'échange des lettres, ils sont protégés par des sortilèges, mais je continue à m'inquiéter. » Avoue le brun aux boucles sauvages, avant d'hausser des épaules. Les temps sont rudes. Sombres. Noirs. Affreux. Combien y'a-t-il déjà eu d'enlèvements ?

Des sablés écossais ? Sirius hausse un sourcil, en se disant qu'il n'en n'a pas mangé depuis longtemps. Il sourit largement, en l'entendant, la laissant récupérer sa baguette, pour lui piquer deux gâteaux, soupirant d'aise. Après avoir couru partout sous sa forme d'animagus, un petit remontant n'est clairement pas de refus. Et tandis qu'il croque un morceau, savourant ce petit encas, Sirius regarde du coin de l'oeil, la jeune Serdaigle se nettoyer d'un sortilège. Fronçant les sourcils, en l'entendant, puis en la voyant le pointer de sa baguette, le sang pur reste immobile, sur ses gardes. « C'est fait exprès, j'vais te demander de ne pas me nettoyer avec ton sortilège. J'adore voir MacGonagall sur les nerfs, surtout quand il s'agit de ma petite personne. Sois sympa, j'profite des dernières punitions que Poudlard a à m'offrir. » Lâche-t-il finalement, tout en terminant le premier gâteau, avant qu'il ne pointe la grande brune de sa baguette sans crier gare. « [b]Tu n'voudrais tout de même pas que je te fasse une nouvelle couleur de cheveux, hm ? [b] » Menace le gryffondor en dernière année, ayant visiblement retrouvé sa bonne humeur.
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty14.05.20 11:07


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Bien que Sirius l’énerve et qu’elle aie la furieuse envie de le transformer en bonzaie une fois sa baguette récupérée, Fanny sourit face à l’évocation de ses souvenirs.

« Il l’avait bien cherché de toutes les manières, je me souviendrais toujours de sa tête, il ressemblait à un gnome après ça. »

Le sourire de la Serdaigle s’efface un instant en l’entendant la mentionner, elle et sa cousine, comme un des seuls moments heureux de son enfance. Le pauvre. Il a beau faire l’idiot et l’agacer par moments il reste son ami et elle s’estime heureuse d’avoir grandit dans une famille qui ne s’enquiquinait pas trop des codes des grandes familles sorcières, la laissant s’épanouir à son gré. Tandis les Black… et bien Fanny avait bien pu voir comment les choses se déroulaient les quelques fois où c’était à son tour de se rendre chez eux. Sirius et Regulus n’avaient pas l’air très heureux dans cet environnement. Les parents Black lui faisaient peur et elle essayait de se conduire le mieux possible devant eux mais une fois les adultes ayant le dos tourner, elle s’efforçait de leur apporter un peu de joie, même si l’amusement était bien plus restreint que chez elle.

« Oh ça je ne suis pas prête d’oublier. Personne en fait, rassure toi ta réputation est sauve. »

Fanny lui adressa un petit sourire moqueur. D’un côté elle le préfère comme ça, c’est comme ça qu’elle l’a toujours connu. Si il se mettait à devenir sérieux et calme elle se poserait des questions et s’inquiéterait.
Elle essaye par tous les moyens de lui faire baisser le bras mais c’est une lutte vaine parce que Sirius est déterminé à ne pas baisser le bras, il lui fait penser à la statue de la Liberté à New York, le bras levé en permanence.
Mais elle aussi est déterminée à récupérer sa baguette. Ça ne saute peut-être pas aux yeux de tout le monde mais quand elle veut quelque chose elle l’obtient.

« C’est ça rigole, tu feras moins le malin quand je t’apporterais les cours de Slughorn à l’infirmerie tous les jours, je serais ravie de m’assurer que tu ne prennes pas de retard, ça serait dommage que tu rates tes ASPIC, je m’en voudrais beaucoup d’avoir été la cause de ton échec. »

C’est ça. Sirius les auraient ses ASPIC, haut la main et elle aussi, elle faisait tout pour.


« Je ne pense pas que ça intéresse grand monde mais au moins tu auras appris quelque chose, c’est l’essentiel non ? »

C’était bien une réflexion de Serdaigle. La quête de savoir perpétuelle. Ce n’était pas pour rien que Rowena Serdaigle avait ensorcelé le heurtoir menant à leur salle commune, pour que les élèves réfléchissent et apprennent quelque chose de nouveau tous les jours. C’était à la fois enrichissant et rageant par moment, surtout quand on était pressé ou qu’on se rendait compte qu’on avait oublier quelque chose dans son dortoir. Mais Fanny aimait aussi ses moments où les élèves bloquaient devant une énigme et finissaient rassemblés en groupes à exposer des théories jusqu’à trouver la solution. C’était les seules fois où elle appréciait se retrouver au milieu d’une foule.

« Arrête de dire des bêtises… et puis j’ai encore le temps et… enfin bref. C’est gentil quand même, merci. »

Elle se sent soudain gênée. Sirius a du lui dire ça pour lui faire plaisir. Ce n’est pas ici qu’elle trouvera un garçon qui voudra d’elle. Ni même de fille. Ça c’était un secret qu’elle gardait encore plus précieusement que sa passion pour l’astronomie moldue.

Par contre elle ne comprends par pourquoi Sirius semble aussi vexé de sa pique au sujet de Peter. Elle ne voulait pas le blesser, bien au contraire.

« Tu sais je plaisantais pour Peter… je veux dire je l’apprécie mais pas autant que toi. Tu es mon ami, pas lui. »

C’était la vérité. Quitte à choisir entre passer une journée entière entre les deux elle choisirait Sirius.

Fanny baissa les yeux, se sentant soudain comme une enfant prise sur le fait en train de faire une bêtise.

« Je sais ce qu’il se passe dehors. Tout le monde le sait. »

Son ton est un peu sec, sûrement parce qu’elle est paniquée.

« Je sais mais je ne peux m’empêcher de penser que… et bien que les moldus sont parfois supérieurs aux sorciers dans certains domaines. Ce n’est même pas ça en fait, ce n’est pas une question de supériorité. C’est même idiot de penser comme ça. »

Elle écoute avec un pincement au cœur Sirius s’énerver et lui balancer tout ce qui lui arrive depuis l’été dernier.

« Je sais que je dois me montrer prudente mais je n’ai pas envie de me priver non plus, ça serait… ça serait leur donner raison. Et puis si ça peut te consoler mon père a bien faillit détruire son atelier quand il l’a appris et ma mère a refusé les invitations de ta mère à prendre le thé depuis. »

Ah pour ça les MacDougall ne sont pas privés de faire savoir leur désapprobation. Elle revoit encore son père crier en gaélique après avoir appris que les Black avaient décidé d’évincer Sirius de leur vie. De toutes les façons elle soupçonnait depuis un moment que son père ne les portaient pas dans son estime mais qu’il essayait de garder la face, un semblant de politesse.

« Merci… en tout cas je suis contente qu’elle n’ai rien. Tant mieux pour elle. »

Cette conversation lui noue le ventre. Se met-elle vraiment en danger, ainsi que ses parents ? Ils ont toujours été si… originaux, à leur manière. Dans leur façon de penser, de vivre. Pourraient-ils êtres menacés ? Son père est coriace, c’est un chef de clan respecté et sa mère aussi, mais face à ses sorciers, à ses serviteurs d’un fou avide de haine et de sang, feront-il le poids ? Fanny n’en est plus si sûre maintenant…

Elle retrouve le sourire en voyant Sirius se jeter sur les gâteaux comme si il n’avait pas mangé depuis trois jours.
Elle tente une nouvelle fois de faire disparaître la boue, sans succès. Peut-être que le professeur Flitwick accepterait de l’aider si elle le lui demandait.

Sa baguette pointée sur Sirius, elle ne peut s’empêcher de rire en le voyant tendu. Il sait qu’elle serait bien capable de la traîner jusqu’au lac de force si elle le voulait. Elle est aussi têtue que lui.

« Tu ne feras rien pour contrarier MacGonagall, je l’aime bien ! Elle passe même chez mes parents parfois, j’aurai de la peine pour elle. Tu auras le temps d’avoir des punitions, l’année est à peine entamée. »

Elle ne cille même pas en voyant Sirius pointer sa baguette sur elle.

« Essaye juste pour voir ou je te jure que je trouverais un moyen que tu trouves du sable dans tous les plats que tu mangeras jusqu’à la fin de ta vie. »

Elle fronce légèrement les sourcils puis sourit. Elle vient d’avoir une idée. Sa baguette toujours pointée sur Sirius, elle effectue un discret mouvement du poignet. Puis elle éclate de rire en voyant une boule de neige enchantée s’écraser sur lui. Et elle rit encore plus en voyant son air surpris. Il voulait une bataille de boule de neige ? Il l’aura.
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Dernière édition par Fanny MacDougall le 10.06.20 13:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty17.05.20 16:27

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
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Le garçon grogne, en entendant la jeune fille sous entendre qu'elle pourrait lui apporter les cours de potion à l'infirmerie. Comme s'il pouvait prendre du retard en cours. Le jeune sang pur a toujours eu de grandes facilités en magie, sans pour autant réviser comme pourraient le faire, Remus Lupin et Lily Evans, par exemple. Non. Le garçon aux boucles sauvages préfèrent s'amuser et survivre sur ses connaissances de base. A dire vrai, cela lui réussit plutôt bien, même si, cela exaspère bon nombre de ses camarades. Gryffondor, ou non. "Comme si je pouvais louper mes A.S.P.I.CS, c'est mal me connaître que de croire que je serai en mesure de rater ces examens à la noix." Se défend le rouge et or en bombant le torse. Il ne compte pas lui rendre sa baguette, mais les événements qui suivent le force à s'adoucir quelque peu et arrêter de jouer les idiots avec la belle demoiselle. Sûrement n'agirait-il pas ainsi, s'il s'agissait de Peyton. Après tout, jouer les idiots de ce genre, ça va bien avec ses amis, pas avec les filles qui l'intéressent. Quoi que. Certaines ont pu apprécier ses petites blagues, lorsqu'il était plus jeune, mais en vieillissant, Sirius a vite compris que ça lui causait plus de problèmes qu'autre chose au final.

Sirius se détend du mieux qu'il le peut, alors que la jeune Serdaigle ne semble pas avoir conscience du danger. Il ne sait pas de quoi est fait l'avenir de Fanny, peut-être devrait-il le demander à Lindsay, la Poufsouffle venant soit disant du futur ? Il n'en sait rien. Le gamin est perdu. Paumé. Tel un petit oisillon, loin du nid et de la chaleur de sa famille. Il prend une longue inspiration, discrètement, essayant de ne pas paniquer. Dans le fond, le jeune Black est certain qu'il ne pourra pas les sauver tous. C'est une chose impossible. Qui est-il pour se croire plus puissant que n'importe qui, après tout ? Le gamin espère simplement que les choses iront mieux, que dans ce futur aux ombres sombres. Rien qu'à l'idée devoir James et Lily enterrés ne lui plaît pas vraiment. Encore moins, en ce qui concerne son jeune et unique frère, Regulus. Voir ceux que l'on aime disparaître, est certainement la pire chose qui puisse nous arriver. Notamment, lorsqu'on leur survit. "Ce n'est rien, pour Peter. J'me méfie de lui ces derniers temps, c'est tout. Et j'apprécie pas d'être comparé à qui que ce soit, encore moins à ce genre de mecs. Il se cache derrière tout le monde. Notamment James et moi, depuis toujours." Grogne l'animagus. S'il avait été sous sa forme animale, le chien montrerait très certainement les crocs, à l'heure qu'il est.

Fanny a du vite remarquer qu'elle l'avait vexé, malheureusement pour elle, le joli brun ne peut pas vraiment lui expliquer pourquoi il a du mal avec son ami, ces derniers temps. Les secrets sont lourds désormais. Et il ne voudrait pas changer l'avenir trop vite. Il se doit de rester sur ses gardes, peut-être, qu'avec du recul, il pourrait même penser à éviter à Peter de devenir un Mangemort ? Allez savoir. Après tout, il n'a encore fait de mal à personne, pour le moment, alors, jusqu'à preuves du contraire, c'est encore un innocent, n'est-ce pas ? Sirius grimace en y pensant, mais préfère changer de sujet, faisant la morale à son amie d'enfance, concernant les moldus. Il a été déshérité des Black. Il ne pourra plus jamais retourner au Manoir. Walburga n'hésitera certainement pas à le réduire en cendres. "Tout le monde le sait, mais ici, à Poudlard, on dirait que tout le monde essaie de faire comme si rien ne se passait dehors." Répond de manière catégorique, le jeune Gryffondor. C'est assez culotté, venant de sa part, car il y a encore quelques semaines, le beau brun agissait tel un petit con, sans se soucier de la guerre à venir.

Elle est loin, cette douce innocence qui ne demandait qu'à rester en son coeur pour toujours. Désormais, Sirius sait qu'il doit mûrir et apprendre de nouveaux sortilèges de protection, mais il a du mal avec l'idée. Bien-sûr, qu'il se dressera contre ce champion de la magie noire, mais, il ne désire point voir ceux qu'il aime, être exterminé sous ses yeux. "Ils le sont parfois. Ils évoluent avec le temps, nous, nous restons de simples sorciers, avec nos baguettes magiques et nos matchs de Quidditch. Mais il y a du mal chez eux, comme il y en a chez nous. Y'a pas de supériorité, comme tu dis. On est tous différent, c'est tout." Renchérit le jeune septième année, dans un haussement d'épaule des plus exaspérant. Mais ça ne suffit pas à le calmer et le jeune homme s'énerve quelque peu, laissant sortir les sombres pensées, pour beaucoup, offrant à Fanny, une autre facette de son être. Le consoler ? Sirius contracte la mâchoire, mais se retient. La jeune Serdaigle n'a jamais rien fait contre lui. Sa famille non plus, alors, il se doit de rester agréable dans ses paroles. "J'ai ma part de responsabilités, je suis parti en les insultant. Je suppose que ce n'est pas évident, pour des parents, d'avoir un vilain petit canard dans la famille. Mais jamais ô grand jamais, je ne me rangerai de leurs côtés. Tu passeras le bonjour à tes parents, mais faites attention à vous, quand même." Et sur ces mots, Sirius lui lâche un sourire, qu'il désire sincère et doux. Il n'a jamais rien eu contre la famille de la grande brune, bien au contraire. Ils étaient là pour lui. Il les trouvait différent et ça le rassurait, dans le fond, quand il était gamin. Tous les parents n'étaient pas comme les siens, et ça, c'était bien.

Sirius se calme, se détend. Ils ne vont pas tourner autour du pot longtemps. Autant couper court à cette conversation, qui ne fait que les mettre, à fleur de peau. Bien-sûr, qu'il ne lui en veut pas. Fanny n'a aucune idée de ce qu'il a pu entendre, ni même de ce qu'il a pu apprendre ces dernières semaines et il préfère se taire, après l'avoir tout de même mise sur ses gardes. Finalement, l'ambiance change du tout au tout, lorsque la Serdaigle pointe sa baguette dans sa direction. Le garçon aux boucles sauvages grogne, se défendant aussitôt, de sa propre baguette, pointée vers la jeune femme. S'il a décidé de mettre en rogne MacGonagall, alors il le fera, un point c'est tout ! Par la barbe de Merlin ! Que Fanny peut être énervante quand elle le veut bien ! "Non ! J'ai une réputation à tenir et j'adoooore, voir notre chère Minerva me regarder comme si j'étais le plus imbécile des idiots !" Glousse-t-il, en secouant de la tête, son regard ne quittant pourtant pas la demoiselle. Au moindre geste, il attaque. Au moins geste, il défend sa saleté. Hors de question de redevenir propre comme il l'était avant de partir jouer dans la boue, sous la forme de Patmol. J.a.m.a.i.s il ne se laissera faire.

Une première menace à laquelle Sirius répond d'une simple grimace en tirant la langue. Manger du sable tous les jours, jusqu'à la fin de sa vie n'est certainement pas une chose qu'il voudrait voir se réaliser de si tôt. Il apprécie bien trop la nourriture, pour être maudit d'une manière aussi abominable. Un moment de déconcentration et voilà que Fanny lui envoie une boule de neige en plein visage, cette dernière s'écrasant contre son menton, quelques morceaux glissant dans sa robe de sorcier, lui tirant un frisson. "Ah c'pas vrai ! Fanny ! Tu vas voir !" Crie-t-il, sans se soucier d'être attrapé dans un tel état, à jouer dans les Serres avec la jeune Serdaigle. Au pire, il dira qu'elle a commencé. Il serait curieux de voir sa tête, s'ils se faisaient coller tous les deux. Le gamin n'attend pas plus longtemps, pour se venger, faisant une roulade dans la boue pour se cacher derrière un gros pot, les feuilles de la plante chatouillant son épaule, tandis qu'il vise Fanny de sa baguette, pour envoyer une boule de neige dans sa dernière. "T'es au courant que tu seras en retenue, si on te trouve comme ça avec moi ?" Il éclate de rire, avant de se calmer, essayant de faire le moins de bruit pour contourner la jeune fille. "Qui êtes-vous et qu'avez vous fait de Fanny ?" Demande Sirius, en rajoutant une couche, alors qu'il se relève soudainement pour renvoyer une boule de neige. La magie est pratique pour de nombreuses choses, mais il faut admettre que s'amuser grâce à des sortilèges, et ce, sans véritable danger, est un véritable délice.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty21.05.20 14:33


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Elle ne peut s’empêcher de rire en voyant la mine énervée de Sirius à la possibilité qu’elle vienne s’assurer qu’il ne prenne pas de retard. Pourtant elle le sait, Sirius est un bon élève, il a toujours de très bons résultats mais contrairement à elle ce n’est pas vraiment un bosseur, pas le genre à passer des heures le nez dans un bouquin à la recherche de la moindre petite information intéressante à glisser dans le devoir.

« Vraiment ? Je te trouve bien sûr de toi, monsieur le fanfaron. A ta place je me méfierais quand même, j’ai toujours trouvé les membres du comité d’organisation des examens sadiques. »

Elle rit encore en le voyant faire le fier, il est vraiment bête pense-t-elle avec amusement. Elle a l’impression de revenir des années en arrière, quand il venait lui rendre visite avec son petit frère, il faisait déjà l’idiot à ce moment là et il devait sûrement en profiter chez elle, bien plus que chez lui, où l’amusement et la rigolade n’avait pas sa place alors que son père était le premier à les laisser jouer avec de la peinture et en étaler partout.

« C’est qu’il est plutôt du genre collant… tu te méfies ? Bah tu sais si il te tape trop sur les nerfs menace le de passer une après-midi entière avec moi dans la salle d’astronomie pour lui donner un cours, ça le calmera peut-être. »

Elle n’a pas très envie d’être méchante avec Peter, après tout il ne lui as jamais rien fait, à part lui demander de l’aide de temps à autre en astronomie mais elle est bien plus amie avec Sirius et elle sent bien que les choses ne vont pas bien entre lui et Peter, alors elle essaye de lui montrer son soutient du mieux qu’elle peut.

Sirius est un des seuls élèves à ne pas se moquer de sa passion dévorantes pour les astres, il la taquine mais ça s’arrête là, il n’est pas blessant comme peuvent l’être certains, et pour ça elle l’en remercie.

Il lui paraît soudain bien sombre et elle s’inquiète, elle n’a pas l’habitude de le voir aussi… sérieux. Mais après tout si il a bien des soucis avec des soucis avec son ami, c’est normal que ça l’affecte, il a beau se montrer assez dur dans ses propos en parlant de Peter mais elle se doute bien que ça ne doit pas être facile, après tout ils se connaissent depuis leur toute première rentrée, avec James et Remus ils forment le groupe d’amis le plus populaire de Poudlard, ils sont inséparables, toujours à préparer de mauvais coups pour le plus grand désespoir des autres. Elle ne peut pas prétendre tout comprendre parce qu’elle est plutôt du genre solitaire mais elle remarque ce genre de choses.

Elle se sent rougir face aux remontrances de Sirius, vraiment c’est le monde à l’envers, d’habitude c’est elle qui vient lui remonter les bretelles, pas l’inverse, mais c’est vrai qu’ici aussi, le sujet est tout autre, il ne s’agit pas de devoirs non faits ou d’une farce, mais de ce qu’il se passe dehors, des dangers actuels.

« C’est idiot. Je veux dire ça ne sert à rien de se voiler la face, c’est même pire. Ce n’est pas en faisant l’autruche qu’on pourra changer les choses, même si à notre échelle on ne peut pas faire grand-chose mais on peut au moins en prendre conscience. Et ça serait bien que les professeurs arrêtent de nous cacher des choses, c’est pire je trouve, de nous laisser dans l’ignorance. »

Son ton devient un peu plus sec, comme agacé. Elle peut comprendre la volonté de vouloir protéger les plus jeunes mais en même temps elle trouve ça idiot, il faut bien qu’ils sachent, surtout pour les nouveaux, ceux qui débarquent, qui viennent du monde moldu, ils sont les premiers concernés. Elle ne sait pas si encore une fois, c’est un trait de personnalité typiquement Serdaigle, mais Fanny sait qu’elle ne supporterait pas de rester dans l’ignorance la plus complète.

« Je… oui c’est ça, nous ne sommes pas si différents que ça. Ce juste que… ce n’est pas que je n’aime pas les moldus, au contraire, mais je ne pense pas qu’un grand rapprochement soit nécessaire avec les sorciers, je pense que d’un côté comme de l’autre, ça ne créera que des problèmes, l’un comme l’autre nous sommes incapables de cohabiter, regarde là, les sorciers d’origine moldus sont stigmatisés et les moldus ont fait pareil il y a quelques années pendant la guerre. C’est… je ne sais pas, je pense que ça ne causerait que des problèmes à un moment ou à un autre. Mais ce n’est pas une raison pour dévaloriser les autres. »

Elle ne sait pas si ce qu’elle raconte est très clair. Comme Sirius elle se sent un peu en colère à ce moment là. Elle n’aime pas ses idées de supériorité et aimerait bien faire changer d’avis ses parents, mais en même temps elle est de ces personnes qui n’ont pas une grande fois en l’humanité, elle sait très bien de quelles atrocités l’humain est capable.

« Je… je ne savais pas tout ça, je suis désolée. Mais je pense que tu n’as pas eu tout à fait tord… je veux dire on est qui on est, les parents n’ont pas à nous imposer un rôle. Les temps changent aussi, ce n’est pas en restant enfermé dans le passé et les traditions qu’on arrivera à avancer et changer les choses. »

Elle marque une pause et sourit avec douceur à Sirius, pour lui faire savoir qu’elle est de son côté.

« Je n’y manquerais pas, ça leur fera plaisir. Oh ne t’en fait, connaissant mon père il faudrait être fou pour venir le contredire, tu ne l’as jamais vu se mettre en colère, un vrai ours. »

Elle sourit encore plus, légèrement amusée, même si le sujet de conversation est assez grave. Un peu de légèreté ne fait pas de mal, du moment qu’elle est bien mesurée.

Maintenant qu’elle a pu récupérer sa baguette, Fanny compte bien prendre sa petite revanche sur le Gryffondor. Juste histoire qu’il comprenne qu’elle n’était pas qu’un rat de bibliothèque et qu’elle pouvait décoller l’oeil de son télescope de temps à autres.

« Tu n’as vraiment aucune compassion ? La pauvre, je suis sûre qu’elle organisera une petite fête quand tu seras parti de l’école, elle sera soulagée. »

Au fond elle sait que Sirius respecte tout de même la directrice, il aime juste la faire tourner en bourrique, mais elle se sent obligée de prendre la défense de la professeur de métamorphose. Elle le voit sur la défensive et s’en amuse, après tout il l’a bien cherché lui aussi, à lui voler sa baguette.

Oh il peut lui tirer la langue elle est bien capable de tenir parole. Mais elle ne laisse rien paraître, juste pour le plaisir de sembler encore plus sérieuse qu’elle ne l’est.

En revanche elle éclate de rire en voyant la mine surprise de Sirius quand sa boule de neige enchantée vient s’écraser contre son visage. Ça il ne s’y attendais pas du tout, qu’elle attaque, surtout de manière aussi puérile. Elle le voit faire une roulade, se couvrant encore plus de boue, pauvre Minerva songe-t-elle et comme elle s’y attendait, il lance une contre-attaque. Elle esquive, pas assez rapidement malheureusement et la boule vient s’écraser contre sa taille mais à ce moment là elle s’en moque un peu.

« Oui je sais. Tu sais ce ne sera pas la première fois que je me retrouverais en retenue… et oui j’ai déjà été punie ça te surprends ? »

Elle rit en voyant son air étonné. Elle lui lance une nouvelle boule de neige. Tant pis si on les surprends, à ce moment là elle s’en contre-fiche même, elle ne pense qu’à une chose, bombarder Sirius de boules de neige.

« Je suis toujours moi Sirius, j’ai juste décidé de quitter la lune pour m’amuser un peu. »

Cette fois ci la boule de neige atterrit dans ses cheveux, les trempant encore un peu plus. Bah ça lui fera une bonne excuse pour rester un peu plus longtemps sous la douche ce soir.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty24.05.20 1:07

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
@Fanny MacDougall

Douce sérénité. Amitié agréable. Sirius n'a jamais vraiment eu à se plaindre, de la présence de Fanny. Appréciant son côté énigmatique et sa façon de pensée, bien différente des autres jeunes de leurs âges. Lui aussi, se différencie. Notamment ces derniers temps, et encore plus, de cette réputation qui semble lui coller à la peau, comme un t-shirt en pleine canicule assommante. Gamin gloussant, face aux menaces de son amie. Rires mélangés, complicité d'antan retrouvée. Sirius se souvient soudainement, de ces journées entières, passées à jouer. Innocence lointaine. Enfance perdue. Mais les bons souvenirs, lui ont toujours permis de tenir, au sein du manoir Black. Tout comme le fait d'avoir Regulus près de lui, lui donnait le courage de toujours se rebeller et d'encaisser les punitions, sans broncher. Pour ne pas que cela retombe sur son cadet. Jamais. « J'en sais rien, j'ai pas trop envie de parler de Pettigrew, tu sais. » Parce qu'il ne voudrait pas hurler sur tous les toits qu'il est un traître. Parce que Peter va réduire à néant, son avenir, qui aurait pu être merveilleux. Et il fera tout pour que les choses se passent différemment, cette fois, même si pour la première, il n'a rien vu de tout ce cela. Ignorance futile, quand les mots ont été prononcés. Le faisant parfois, cauchemarder. Et il maudit Lindsay Jedusor pour ça. Tout autant, qu'il la remercie. Contradictions maladives. Sirius ne changera jamais. Une paradoxe à lui tout seul, comme à son habitude. Tiraillé entre milles pensées différentes, entre des centaines d'envies. Gamin paumé, qui saura se trouver, quand il prendra le temps de penser à lui, avant ses proches.

Les paroles qui se veulent dures. Sèches. Sincères. Mais le tact n'y est pas. Sirius n'a jamais été très doué, pour user de tact avec autrui. Eh oui, même avec ses proches, malheureusement et encore moins, avec les filles qu'il repoussait, par le passé, comme de simples chopes de bière-au-beurre vides. Le monde à l'envers. Les rôles qui s'inversent. Pour une fois, ce n'est pas Fanny qui lui fait des remarques ou la morale. Le jeune Gryffondor prouve sa maturité, mais fait également entendre son inquiétude, face aux paroles sortant d'entre ses lèvres. « Que pourraient faire des gamins, face au monde entier, Fanny ? Pour les profs, nous ne sommes que des gosses, incapables de se protéger d'eux-mêmes. » La vérité est dure. Blessante. Mais elle est là, véritable, sous les yeux de Sirius. Il ne voit que ça. Et pourtant, il sait que la jolie brune a raison. Si seulement, les professeurs de Poudlard les mettaient dans la confidence. Si seulement, on ne leur cachait pas toutes ces choses horribles qui peuvent se passer, en dehors de l'école de sorcellerie, qui est leur maison, mais également, pour le moment, le lieu le plus sûr du Royaume-Unis. Tant que Dumbledore est en vie, la barque avance en leur faveur. Sirius est en certain. Mais si le vieux fou vient à disparaître, qu'adviendront-ils ?

« J'suis d'accord avec toi. Je ne suis pas certain que les sorciers et les moldus pourraient s'entendre. On s'est cachés trop longtemps, pour oser penser à balancer une telle bombe dans le monde entier. » Oui. Il repense à ces chasses aux sorcières. Récits étudiés, durant les cours d'études des moldus. Il en a appris, des choses, dans cette salle de classe et pourtant, rien qui pourrait faire changer ses parents d'avis. Walburga est bien trop folle et entêtée pour qu'il puisse penser une seule seconde qu'elle serait capable de l'écouter parler des moldus. Quant à Orion … N'en parlons pas. Il l'effraie peut-être un peu trop. Gamin incapable de trop haussé le ton. Gamin qui aurait tant aimé, vivre dans une famille normale et aimante. « Eh, certaines traditions sont sympas, quand même. » Défend aussitôt Sirius, d'un air outré. Il aime, en effet, les vieilles traditions sorcières. Les fêtes et les banquets. Où tous se réunissent, pour échanger. Rire cristallin. Un papa ours. Le voilà imaginant désormais, le paternel MacDougall, sous la forme d'un animagus grizzli. Assez étonnant. Quoi que. Potentiel possible, au final, en effet. Rire encore plus fort, tandis qu'il secoue de la tête. Néanmoins, Fanny a certainement raison. Leur professeur de métamorphose risque de faire une sacrée fête, lorsque les maraudeurs quitteront l'école pour de bon. Peut-être même que Rusard sera invité. Pauvre cracmol. C'est qu'ils ne lui ont jamais laissé plusieurs jours d'affilés de répit, à ce vieux concierge.

Changement d'ambiance soudain, après des menaces. Désireux de rester sale, pour faire enrager quelques professeurs sur son chemin, en direction de la salle commune des rouges et ors, Sirius est surpris, par une boule de neige, reçue soudainement en plein visage. L'animagus est rapide. Vif. Roulant dans la boue pour aller se cacher. Jouer la défense est primordiale. Il rit, usant de sa propre baguette magique, pour tenter de toucher la jolie brune d'un rond glacé. « Et si je te disais que ça ne me surprend pas ? On a tous un mauvais côté, tu sais ! Fanny MacDougall jouant les vilaines filles, bouhouuuu !  » Se moque gentiment, le septième année, cherchant, de son regard amusé, une brèche, ou une porte de sortie. La retenue pourrait être désagréable, si on les surprenait en train de jouer les idiots, dans les serres de Poudlard. Peut-être même, qu'une seule retenue ne suffirait pas, au final. Hilare, l'animagus se concentre pour esquiver du mieux qu'il le peut, les boules de neige arrivant dans sa direction, en renvoyant, vers Fanny pour se défendre. « J'apprécie tes deux facettes, mais celle-là reste ma préférée, MacDougall! » Renchérit Sirius, éclatant d'un rire franc, au moment ou le sortilège le touche de nouveau, la boule blanche et gelée, s'écrasant sur son front. Néanmoins, le Gryffondor s'immobilise soudainement, levant les mains en l'air. Signe de paix. Signe de trêve. Deux voix féminines s'élèvent, un peu plus loin. Chourave. Avec une élève, très certainement. Sirius fronce légèrement les sourcils, s'approchant rapidement de Fanny, furtif, silencieux, lui attrapant la main pour la tirer derrière l'établi. « J'sais pas toi, mais je préfère quand même éviter une trop lourde punition, on n'devrait pas être ici. » Avoue-t-il, tout en profitant de cette proximité, pour étaler un peu de boue, dans le cou de son amie d'enfance, souriant en coin. « Shhht. Faut qu'on passe par derrière pour ne pas se faire chopper. » Murmure-t-il, sur ses gardes, jetant un regard par dessus l'immense meuble en bois.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty30.05.20 19:08


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Elle note et remarque l’attitude de Sirius vis à vis de Peter. Elle aurait bien une foule de questions à lui poser mais elle n’insiste pas, elle a beau être à Serdaigle, elle sait poser des limites à sa curiosité quand il le faut. Mais ça l’intrigue, parce que mis à part Sirius, elle n’a pas de réel ami à Poudlard.

On la trouve trop bizarre, trop rêveuse, trop sérieuse, trop dans son monde pour avoir envie de lui prêter une réelle attention. C’est parfois blessant, elle essaye de se convaincre que la compagnie des étoiles et de son professeur d’astronomie suffisent mais au fond ce n’est pas assez. Elle pourrait aller vers les autres mais elle n’aime pas la foule, elle n’aime pas être trop entourée. Ça l’angoisse.

C’est pour ça qu’elle est intriguée par les tensions entre Sirius et Peter, parce qu’elle n’a jamais eu à en connaître et elle se dit que ça doit être drôlement dur, surtout quand il s’agit de quelqu’un de très proche.

« Très bien alors n’en parlons plus dans ce cas. »

C’est inutile d’insister plus longtemps et puis elle n’aimerait pas se disputer avec lui, elle l’aime beaucoup même si il la rends folle la plupart du temps.

« Ils ont tord de nous laisser dans l’ignorance… c’est comme ça qu’on perpétue les erreurs, que rien n’avancera. Je veux bien comprendre qu’ils ne souhaitent pas trop nous en dire, mais au final c’est idiot, parce qu’on est encore plus effrayés. »

Encore un raisonnement typiquement Serdaigle. Cette quête de savoir et la peur de l’ignorance. Mais Fanny en est persuadée, ce n’est pas en fermant les yeux que les choses avanceront, il faut faire face. Mais elle sait par expérience à quel point les professeurs sont obtus, ils refusent catégoriquement d’aborder le sujet. Elle a déjà essayé avec le professeur Lewitt, peine perdue, il se contente de lui dire de revérifier sa carte du ciel en baissant les yeux.

« Ce serait trop utopique de penser qu’on pourrait vivre en harmonie… c’est dans la nature de l’être humain de vouloir se faire la guerre pour un oui pour un non. »

Elle sourit en voyant son air outré.

« Je ne dis pas le contraire mais le monde change, il faut accepter ça et s’adapter c’est tout. Regarde Halloween ou Noël, c’était des fêtes païennes à la base et ça n’a pas dérangé certaines personnes de se les réapproprier pour leurs religions ou je ne sais quoi. »

Elle se mordille la lèvre, consciente qu’elle est encore en train de jouer les singes savants. Mais elle ne peut pas s’en empêcher, ce n’est pas pour se vanter, elle aime juste sortir quelques anecdotes de ce genre, partager ses connaissances.
Et puis les traditions elle y est habituée justement, en parlant de son père. Il a beau être très ouvert et plus progressiste, quand il s’agit des traditions liées à l’Ecosse, il est intransigeant. Heureusement pour lui, Sirius n’a jamais eu à subir des heures entières de cornemuse ou de discours en gaélique pour une occasion quelconque. Elle a beau aimer et avoir conscience de l’importance du clan MacDougall, elle se passerait bien de ses longues soirées grouillant de monde, où elle doit sourire, dodeliner de la tête et accepter de danser avec qui sa mère aura décidé.

Heureusement elle peut se changer les idées là, maintenant en improvisant une espèce de bataille de boule de neige avec son ami, à son plus grand étonnement, il ne devait sûrement pas s’attendre à ce qu’elle aie une idée pareille. Mais au moins il ne semble pas vraiment surpris de savoir qu’elle capable d’enfreindre les règles. En effet, comment mieux connaître le ciel si elle l’observe pas au meilleur moment, c’est à dire la nuit ? Pour ce coup elle ne s’est jamais fait prendre, elle est à Serdaigle après tout, ça serait nuire à leur réputation de se faire prendre aussi bêtement mais elle a déjà eu à subir des punitions pour s’être montrée trop curieuse.

« Et alors ? Ce n’est pas en restant sagement assise dans mon coin que je pourrais enrichir mes connaissances sur l’espace, comment veux-tu que je l’explore si je reste sagement assise derrière un bureau ? »

La voilà qui recommence à parler de ses projets de conquête spatiale. Bon ce n’est pas comme si elle voulait devenir la reine de la galaxie mais elle a bien l’intention d’aller dans l’espace et de découvrir d’autres planètes.

Elle continue d’esquiver et de lancer des boules de neiges en riant, ignorant les dégâts qu’ils font subir à la pauvre serre.

« J’essaierais de la montrer un peu plus souvent alors. »

Elle éclate de nouveau de rire puis se fige en entendant les voix. Elle à peine le temps de réagir que Sirius l’entraîne derrière un établit et manque de pousser un cri en sentant la boue froide contre son cou. Elle se retourne et fusille Sirius du regard, tout en sachant très bien qu’il vaut mieux éviter de faire du bruit.

« Je suis d’accord aussi. Attends deux secondes… mon sac ! »

Elle pointe sa baguette vers ledit objet et murmure un sortilège d’attraction. Aussitôt le sac atterrit dans ses mains. Ouf. Même si ils étaient partit la présence du sac, le siens aurait mis la puce à l’oreille, surtout vu son contenu et elle aurait eu des ennuis, surtout à cause de la présence de la revue moldue.

« Je suis d’accord… je vais juste essayer de les ralentir un peu. »

Avec un petit sourire en coin, elle pointe désormais sa baguette sur la porte principale de la serre et la verrouille. Ce n’est pas grand-chose mais ça fera perdre un peu de temps au professeur Chourave et la personne qui l’accompagne. Avec prudence, elle longe le meuble et s’accroupit pour passer le plus vite possible vers la porte de derrière, longeant les allées de plantes, jetant un coup d’oeil derrière elle pour s’assurer que Sirius la suit.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty01.06.20 13:56

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
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Sirius prend certainement leur conversation un peu trop au sérieux. Certainement à cause des lettres échangés auprès d'Andromeda, mais également, du fait qu'il ait fuit sa famille, pour sa propre sécurité. Avoir laissé Regulus derrière lui n'était certainement pas la meilleure de ses idées, mais il est inutile de regretter, et encore moins de se poser toutes sortes de questions qui ne feront que lui ronger l'esprit. Assumer ses actes. Ses choix. Ses envies. Ses paroles. C'est toute une histoire, mais pour Sirius, c'est important. Ne jamais regarder en arrière. Toujours se dire que l'on a fait ce qu'il fallait. De toute manière, changer le passé est impossible. Il n'y a que le futur, qui puisse être dévier de son chemin initial. « Effrayés, c'est sûr. Mais on peut faire des choix idiots, à cause de ça. Andromeda me tient un peu au courant de ce qu'il se passe dehors, j'avoue que ça me fait du bien, même si je continue de me poser bien trop de questions. » Avoue-t-il, dans un haussement d'épaules. A dire vrai, Sirius apprécierait qu'on les prenne un peu plus au sérieux, eux les gamins étudiant encore les prémices de la magie. Il ne comprendra jamais le fait d'être mis de côté. Cela ne peut que les rendre plus ingrats, désireux de faire encore plus de choses de leurs mains, alors que parfois, il suffit simplement d'assumer le fait d'être jeune et de laisser les choses être gérées par les adultes, même si cela est difficile à admettre.

« Eh bien c'est idiot. La guerre, c'est trop con comme truc. J'déteste ça. P't'être autant que je hais Walburga. » Parce qu'il n'a jamais appelé cette femme maman ou mère. Parce qu'il l'a toujours vu comme une horrible personne. Et que cela ne changera jamais, bien au contraire. L'adolescent semble outré, ses sentiments se lisant à la perfection sur son visage, aussi ouvert qu'un livre oublié en pleine lecture sur une table de la bibliothèque. Après tout, l'aîné des frères Black n'a jamais cherché à être moins transparent. Cela lui va, d'être facilement compréhensible, au final. « Je suppose que les gens font comme cela les arrange, au final. T'es sais des choses quand même, c'est incroyable. » Répond-il, dans un haussement d'épaules nonchalant. Dans le fond, il évite de trop s'intéresser au monde adulte, même si, après tout, il s'en rapproche dangereusement. Bientôt, Sirius sera lâcher dans un monde qui lui est totalement inconnu. Tous les regards seront portés sur ces gamins, fraîchement sortis diplômés de Poudlard et lui, tout ce qu'il fera, c'est partir faire le tour du monde, tandis que tous les autres, se poseront, trouveront un travail et peut-être même, fonderont une famille. Il sourit, néanmoins, un peu plus sincèrement que d'habitude. Cette journée se profile plutôt bien, malgré leur précédente dispute. Cela a toujours été ainsi, entre eux. Deux caractères potentiellement incompatibles, qui pourtant, semblent s'accorder par une amitié datant de nombreuses années. Une enfance plus heureuse qu'elle n'aurait dû l'être grâce à Fanny, Andromeda ou encore Narcissa, bien qu'il ne parle plus à cette dernière depuis quelques années maintenant.

Une bataille de boules de neige se présente soudainement et les deux adolescents semblent y prendre goût. Sirius s'autorise à rire, à oublier ses sombres pensées pour quelques minutes. L'amusement au bord des lèvres, l'animagus se prête au jeu, esquivant par-ci, par-là, les boules de neige lancées dans sa direction. « Tu as raison ! Tu comptes visiter l'espace un jour ? J'ferai le tour du monde, tu f'ras le tour des planètes! » Lance Sirius dans un sourire tendre, alors qu'il pense soudainement, à cet avenir qu'il désire plus que tout. Découvrir les sept merveilles du monde et plus encore. Aller se la couler douce au bord de la plage. Se lier à de nouvelles cultures, à de nouvelles personnalités. L'envie d'en apprendre un peu plus sur le monde, d'adoucir sa curiosité maladive. La bataille continue, quelques boules glacées s'écrasant sur des pots, des plantes, et même des vitres. Ils font du bruit. Ils rient. Mais Sirius ne s'inquiète pas d'être puni, en réalité. Il rit en harmonie avec la jolie brune, avant de s'arrêter en entendant des voix, un peu plus loin. Furtif, rapide, Sirius attrape son amie d'enfance pour se cacher, lui lançant un clin d'oeil taquin, en remarquant son regard noir. « J'te sauve d'une retenue, tu devrais me faire les yeux doux plutôt que ce regard venimeux. » Murmure l'animagus, moqueur, nullement gêné par la situation.

Fanny récupère rapidement son sac, grâce au sortilège d'attraction. Sirius reste immobile, tandis que la jeune Serdaigle verrouille la porte d'entrée, avant qu'elle ne parte dans le sens opposé. Ricanant silencieusement, amusé par la situation malgré tout, le grand brun aux boucles sauvages suit son ami, rampant à même le sol boueux pour rejoindre l'autre partie de la serre. Il pourrait prendre sa forme d'animagus, pour ne pas prendre le risque de faire perdre des points à Gryffondor, mais le jeune homme tient beaucoup trop à son secret, qui le relie étroitement aux autres Maraudeurs. Persuadé que si l'on apprend pour l'un d'entre eux, alors, Remus sera découvert. « La sortie est pas très loin. » Chuchote-t-il, tandis qu'il contourne une grande table où dorme des bébés Mandragores. L'horreur. Il se souvient encore de son premier cours de botanique. Ces horribles plantes lui ont donné une horrible migraine durant plusieurs jours ! Une grimace soudaine déforme son visage, lorsqu'il bouscule un vase, le faisant tomber dans un brouhaha interminable. Objet brisé. Sirius se redresse pour s'éloigner rapidement. « Passe devant, grouille-toi, j'me connaissais pas maladroit! » Renchérit-il en poussant une porte, se perdant presque dans cette foutue serre. C'est qu'il n'a jamais fait attention au chemin à prendre pour sortir, suivant toujours la foule, comme un parfait idiot.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty17.06.20 23:28


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Elle doit avouer que voir Sirius aussi… sérieux est assez déconcertant. Bien sûr elle le connaît assez pour savoir qu’il n’est pas que le garçon aimait faire des farces et faire le pitre en classe, elle le connaissait assez pour savoir qu’il était aussi sensible et gentil, mais elle ne l’a jamais vu aussi sérieux, aussi grave, même lorsqu’ils étaient enfants et qu’elle venait rendre visite aux Black, où l’amusement n’était pas permis.
Ça l’effraye même un peu, à choisir elle préfère quand Sirius la fait tourner en bourrique, même si c’est agaçant il y a quelque chose de réconfortant dans ses agissements, tandis que là… ce n’est même pas un sérieux du aux devoirs, il y a à la fois quelque chose de personnel, que Fanny aimerait comprendre, décortiquer pour l’aider, mais aussi lié à un sujet dramatique, la guerre, quelque chose à laquelle on ne devrait pas être confronté si jeune.

« C’est normal après tout, il faudrait être idiot pour ne pas avoir peur dans des moments pareils…
C’est dans l’ignorance que les pires choix sont pris. Je préfère être informée de ce qu’il se passe dehors que de ne rien savoir du tout… c’est angoissant en fait, on ne sait rien, on s’imagine le pire. On peut encaisser. Je ne dis pas qu’il faille tout dire, surtout pour les plus jeunes, mais qu’on soit tenus au minimun du déroulement des choses.
 »

Surtout que s’était dangereux, on ne leur disait rien et surtout pas grand-chose sur les motivations réelles de cette guerre. Des sorciers semaient la terreur, d’accord, mais pour quels réels motifs ? La pureté du sang ? Et quoi d’autre ? Et qui ne disait pas qu’ils chercheraient à enrôler des élèves, elle, Sirius dans leur petit groupe de fanatiques. Il suffisait de quelques bonnes paroles, de trouver une âme sensible, fragile pour les faire basculer de leur côté. Surtout les plus jeunes, ils étaient les plus manipulables.

« C’est terrible. Les moldus n’arrêtent pas ces derniers temps, dernièrement c’était le Viêt-Nam et demain se sera quoi ? Et au final ce sera toujours la même boucherie, toujours des morts pour rien. »

Le monde semblait être prêt à exploser en une troisième guerre mondiale à tout moment. Fanny ne savait pas grand-chose des moldus mais ces conflits étaient si importants et si intense qu’il était difficile pour les sorciers de les ignorer et même de ne pas s’en mêler. Deux blocs s’affrontaient, prêts à se battre de nouveau, comme ici, deux camps, l’un alimenté par la haine, l’autre par une soif de justice.
Elle note le « Walburga ». A dire vrai cela ne l’étonne pas, cette femme n’a rien d’une mère. Quand Fanny venait leur rendre visite, elle évitait à tout prix le regard perçant de cette mégère, de cette femme froide et sans coeur. Elle lui faisait peur et à juste titre. Toutes ses têtes d’elfes empaillés… Fanny en eu des frissons rien que d’y penser.

« Oui… les gens aiment bien fermer les yeux quand ça les arranges… oh tu sais j’ai juste lu ça dans des livres, c’est pas quelque chose dont je me vante. »

Du moins elle n’en avait pas l’impression. Ce n’est pas de la fausse modestie non plus, c’est juste quelque chose de normal pour elle, apprendre de nouvelles choses. Chez les Serdaigle, on valorise la quête de savoir, la curiosité. C’est même mal vu de ne pas s’intéresser à quelque chose, de ne pas avoir de passion, alors pourquoi sa passion à elle était sujette aux moqueries ? Elle en faisait sans doute trop. Au moins ça n’avait pas l’air de déranger Sirius.

« De toutes les façons ce n’est pas ça qui fera entendre raison aux autres, ils sont trop fermés d’esprit pour comprendre ou accepter qu’ils ont tord… c’est comme avec ma revue, personne à part moi ou le professeur Lewitt ne veux accepter que les moldus sont bien plus performants en astronomie que nous, la preuve ils sont allés dans l’espace alors que nous non, ils ont même marché sur la lune. Sans magie. »

C’était surtout ça qui intriguait Fanny dans ses recherches sur la conquête spatiale. Le fait que les moldus progressaient aussi rapidement sans l’aide de la magie mais de la science et des technologies selon les dires du professeur Lewitt, alors que les sorciers étaient encore bien trop rétrogrades à son goût, il n’y avait qu’à voir comment les mariages arrangés entre petits comités étaient encore pratiqués, même si cette tendance commençait doucement à se perdre.

Peut-être qu’en travaillant dur, elle arriverait à combiner les deux, unir un peu les deux mondes ou bien ouvrir le monde sorcier au progrès.

Le sourire de Sirius lui réchauffe le coeur, lui qui avait l’air si renfrogné tout à l’heure, elle est contente de retrouver le Sirius qu’elle connaît et pas le garçon bougon.

Et pendant un instant elle se retrouve plongée des années en arrière, alors que la neige avait recouvert tout les highlands de neige et que Sirius et Regulus étaient venus lui rendre visite, ils s’étaient tellement amusés ce jour là. A cette époque tout semblait plus facile, à ce moment là il n’y avait que les deux garçons et la neige qui comptaient pour elle et rien d’autre.
Elle profite de cette insouciance retrouvée et avec la magie c’est encore plus drôle, pas besoin de se pencher sans arrêt pour attraper de la neige.

« Bien sûr que je compte visiter l’espace enfin ! J’irai à bord d’une fusée, cet engin moldu pour aller dans l’espace et je trouverai des tas de nouvelles galaxies et peut-être même d’autres formes de vies ! Et si tu te lasses de la Terre, tu n’auras qu’à venir avec moi. »

Elle ne sait pas si ils supporteraient tous les deux de vivre ensembles confinés dans un enfin pareil pendant de longs mois mais au moins ils feraient quelque chose d’intéressant. Elle irait étudier les alentours pendant qu’il irait enquiquiner un petit homme vert.

Soudain des voix retentissent et Fanny est de nouveau aux aguets, redevient la fille sérieuse qu’elle est habituellement, du moins partiellement.

« C’est une raison pour me couvrir encore plus de boue ? Je sais que certains se font des masques avec mais je ne pense pas que ce genre de boue soit une bonne idée. »

Elle lui adresse une petite grimace, avant de reporter son attention sur la porte et les voix. Elle réagit vite et heureusement, avant de partir prendre la direction opposée, en espérant ne pas avoir laissé de quelconque indice sur sa présence ou celle de Sirius dans la serre, mais mis à part des traces de pas et de neige, rien de particulier. Elle ne pense pas que le professeur Chourave ira jusqu’à essayer d’analyser à qui appartiennent  ses traces. Du moins elle l’espère.

Elle longe en se baissant le plus possible les longues tables fourmillants de plantes, tandis que Sirius joue les vers de terre dans la boue. Merlin, dans quel état il va encore se mettre. Cette fois ci elle plaint les elfes qui vont devoir faire la lessive.

La sortie est bientôt là. La baguette toujours pointée au cas où la porte serait verrouillée, Fanny acquiesce et continue d’avancer.

Elle est si concentrée qu’elle manque de hurler quand elle entends un bruit de verre brisé. Dans le silence et la légère angoisse de se faire prendre, le son lui paraît amplifié. Elle sursaute, se retourne et jette de nouveau un regard noir à Sirius.

« C’est pas vrai… »

Mais elle lui obéit parce qu’elle ne veut pas s’attirer d’ennuis. Heureusement c’est la sortie.

« Merlin… on a eu chaud ! »

Mais il vaut mieux ne pas traîner près des serres. A peine Sirius est-il sortit qu’elle l’attrape par le poignet pour s’éloigner le plus possible des lieux des cours de botanique, le traînant presque. Le parc est grand, heureusement, et vide, il continue toujours de pleuvoir. Personne ne les remarquera sous cette pluie battante.

Elle finit par s’arrêter près d’un arbre suffisamment grand pour les cacher des regards.

« Et bien quelle histoire… »

Elle s’arrête un moment, avant de se mettre à rire en voyant la tête encore effrayée de Sirius, plus sale que jamais et trempé jusqu’aux os. Elle ne peut s’empêcher de rire parce qu’elle doit être dans un état pire que lui et cette image provoque en elle un fou rire incontrôlable.
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty20.06.20 10:47

Si tu la veux, viens la chercher.
Sirius & Fanny.
@Fanny MacDougall

Sirius tente de prendre sur lui pour ne pas afficher un air trop grave, néanmoins, il est incapable de faire semblant, lorsque cela concerne un sujet le touchant si particulièrement. Il hoche faiblement de la tête, quand Fanny avoue être plutôt de son avis et il s'autorise alors à sourire faiblement. Si ses plus proches amis ont conscience de tout ce qui se passe dehors, cela lui permet déjà de se détendre un peu. Néanmoins, il ne peut s'empêcher de penser à tous ces plus jeunes étudiants, ceux qui ne connaissent pas grand-chose du monde magique et qui aurait bien du mal à se protéger par leurs propres moyens. Est-ce qu'ils seront épargnés ? Il n'en n'est pas certain et cela l'affecte. Mais il sait. Oh oui. Sirius sait qu'ils ne pourront pas sauver tout le monde. C'est évident. Toutes les guerres font des victimes, malheureusement. « Je suis d'accord avec toi. L'être humain répète sans cesse les mêmes bêtises. C'est fatiguant. » Avoue-t-il, ayant presque faillit dire qu'il a déjà pensé à rester sous sa forme d'Animagus jusqu'à la fin de sa vie. Errer. S'éloigner de la population humaine. Ne plus avoir de poids sur ses épaules. C'est une idée comme une autre. Mais Sirius n'est pas un lâche, il n'en fera rien. Quelques moments de calme, loin de tout, c'est la seule chose qu'il se permet de s'offrir de temps en temps. Mais jamais il ne fuira les conflits. Pas avec ce qu'il sait. Pas avec ce que l'avenir leur réserve, à tous.

Il sourit, néanmoins, quand Fanny parle des livres. Il a l'impression d'entendre Lily ou Remus. Ces trois là se ressemblent assez, vis à vis de leur amour pour les bouquins. Ce que Sirius ne comprend pas vraiment, lui qui préfère passer du temps dehors et jouer au Quidditch. « Tu sais, je suis un peu dans le genre à me poser trop de questions là-dessus. Et si les moldus mentaient ? Ce serait pas la première fois. Néanmoins, faut avouer qu'ils arrivent à inventer des choses surprenantes, il faut être idiot et trop borné pour ne pas l'avouer. » Comme la plupart des membres de sa famille. Comme quelques élèves à Poudlard. Pourtant, les moldus leur ressemblent. Ils n'ont juste pas de pouvoirs magiques. Est-ce si grave ? Sirius se le demande. Ce n'est pourtant pas la fin du monde, dans le fond. Sourire qui revient. Cœur qui se détend. Âme chassant cette peine qui l'assaille si souvent ces derniers temps. Sirius prend sur lui. Il se réchauffe. Il redevient lui-même, l'éternel Sirius Black, amusant la galerie.

Il ne désire point changer là-dessus. Rire, sourire, s'amuser fait parti de la vie de tous les jours. Il est important de se laisser aller quand on le peut. De profiter de la vie avec son cœur et non sa tête. « J'suis pas certain d'arriver à me lasser de la terre. Y'a tellement de choses que je veux voir. J'suis pas certain d'être à l'aise dans l'espace. Mais si un jour tu y parviens, fais-moi signe. J't'accompagnerai p't'être une fois. » Il sourit en coin, se disant que si véritablement, Fanny parvient à réaliser ce rêve enfantin, alors, il tentera l'aventure, même s'il n'y croit pas vraiment, pour le moment. La terre est déjà bien assez vaste. Pourquoi vouloir s'intéresser à autre chose ? Lui qui rêve de voyages et d'aventures, son intérêt ne se porte que pour les pays déjà connus de l'homme.

Fête de courtes durées. Voix venant perturber leurs conversations chaleureuses. Sirius n'a même plus pensé à embêter la jolie brune et il doit avouer que c'est agréable, de retrouver Fanny, comme lorsqu'ils étaient enfants. « Ne fais pas ta sang pur. » Grogne-t-il, vis à vis de la boue. Se salir, ça n'a jamais fait de mal à personne après tout. Le grand brun ne s'est jamais plaint là-dessus, mais Fanny est une fille. Alors, elle est forcément différente de lui, c'est une évidence. Un brin chochotte, visiblement. Les deux amis restent au sol tandis qu'ils s'éloignent lentement des voix. Prendre une retenue ne le dérange pas vraiment, mais s'il peut éviter une telle chose, il ne refusera certainement pas cela. Rampant au sol pour ne pas se faire prendre en flagrant délit, le Gryffondor n'hésite pas à se salir un peu plus, sous le regard grimaçant de son amie d'enfance. Ah oui. Il sait déjà ce qu'elle pense, bien-sûr, mais cela lui importe peu, au final.

Un vase s'écrase soudainement au sol face aux gestes brusques du jeune Black et ce dernier s'immobilise, blêmissant. Merde. Merde. Merde. En remarquant le regard noir de Fanny le jeune homme ne peut s'empêcher de lui faire un doigt d'honneur avant de lui dire de passer devant. Si quelqu'un doit se faire attraper, il vaut mieux que ce soit lui. Sa réputation est déjà mauvaise alors elle ne risque pas d'être trop piétiner par une telle situation. Finalement, Sirius n'a pas le temps de se redresser que Fanny lui saisit le poignet pour le tirer à sa suite. Haussant un sourcil, le bouclé se laisse faire, ses chaussures faisant un drôle de bruit spongieux tant il semble trempé de la tête aux pieds. La pluie s'abat rapidement sur eux, les rendant dans un état encore plus chaotique, si cela est possible. « Oh ouais ..! » Il fixe la jolie brune qui se met à rire, avant de se détendre finalement, explosant à son tour, en se tenant le ventre. « Franchement, si j'avais cru vivre un tel truc avec toi ! Tu pourrais devenir une vraie troubles-fêtes, tu vois ! Digne de Sirius Black !  » Il secoue de la tête, passant une main dans ses cheveux avant de se poser contre l'arbre, les yeux fermés, calmant ses éclats de rire petit à petit. « Tu devrais rentrer la première. Je pense que j'vais profiter encore un peu de la pluie. Si j'attrape un petit rhume, j'aurais le droit de sécher quelques cours. » Il avoue tout en bombant le torse.
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius]   I'm singing in the rain... or not [Fanny & Sirius] Empty12.07.20 1:03


I'm singing in the rain...or not - Fanny & Sirius
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A quoi bon faire semblant ? Ça ne sert à rien de se voiler la face, Fanny le sait très bien. Elle a beau être rêveuse et avoir du mal à quitter l’immensité de l’espace, quand il s’agit de sujets sérieux, la jeune Serdaigle garde les pieds sur terre et sa tête sur les épaules, il est hors de question de divaguer. Fanny remarque bien que quelque chose ne va pas chez Sirius. Il lui semble trop… sérieux, comme préoccupé par elle ne sait quoi. Elle est douée pour remarquer ce genre de choses, pour remarquer ce qui ne va pas chez les gens. Elle passe son temps l’oeil collé à son télescope, à scruter le ciel à la recherche d’une nouvelle étoile, d’une particularité, d’un signe de vie. Sa vision est affûtée, comme celle des aigles. Elle voudrait poser plus de questions, elle voudrait réconforter son ami mais elle ne sait pas comment faire. Comment faire pour que ce sourire à la fois joueur et un peu arrogant qui l’exaspère la plupart du temps revienne sur son visage. Elle a déjà vu beaucoup trop de fois dans leur enfance cet air peiné et résigné pour avoir envie de le voir de nouveau présent, pas alors qu’elle sait qu’il s’est délivré de l’emprise de sa famille. Peut-être pourrait-elle essayer d’aller parler à James, Remus ou Peter… enfin pas ce dernier, mais essayer d’aborder les autres et essayer de comprendre ce qui n’allait pas chez lui. D’accord ils s’étaient un peu éloignés en grandissant mais il restait son ami, avec qui elle avait partager des après-midi de jeux et de bêtises.

« Il faut croire que les gens n’apprennent jamais de leurs erreurs… l’être humain n’est pas parfait après tout, mais quand même... »

Il faudrait être totalement idiot pour penser que l’être humain apprendrait de ses erreurs. Il espère encore et toujours après une guerre, il se persuade que c’est la dernière mais il suffit d’une petite étincelle pour raviver la flamme de la haine et de la guerre dans le coeur des gens. Tout comme l’espoir. Ce sera toujours comme ça, cette dualité, cette lutte sans merci jusqu’à la fin des temps.

« Oh je ne pense pas… enfin ils m’ont eu l’air convaincants et ils ont même réussi à retransmettre l’alunissage avec la boîte à images qui bouge, la vétison ou quelque chose comme ça. Ils n’ont pas la magie, ils doivent se montrer plus inventifs… mais ce n’est pas toujours une bonne chose. »

Elle pense aux armes de destruction comme les bombes dont elle a entendu parler, ces armes qui explosent et détruisent tout sur leur passage. Les sorciers aussi inventent des choses destructrices. Parfois les meilleurs cerveaux inventent les pires choses. Pourquoi ne pas tout simplement créer, comme son père ou inventer, chercher, trouver pour rendre le monde meilleur ? C’est peut-être une pensée trop naïve mais ça la désole.

Elle ne peut s’empêcher de sourire, soulagée, en voyant le Sirius qu’elle connaît et apprécie revenir. Pour un peu elle sauterait même de joie si il se remettait à l’embêter. C’est rassurant, réconfortant.

« Je te garderais une place promis. C’est vrai que les sensations ne doivent pas être les mêmes. Et il y a tellement plus à explorer dans l’espace, même si j’avoue que j’aimerais bien visiter quelques endroits sur terre. »

Elle ne pourra jamais explorer tout l’espace si elle parvient a y aller un jour, l’infini c’est trop grand, mais elle rêve de poser les pieds sur une planète inconnue, de voyager au milieu des étoiles. C’est un rêve fou, un rêve qui se concrétisera un jour, elle se le persuade, elle y croit plus que tout. Et tant pis pour les autres, ceux qui se moquent. Elle sera trop loin pour les entendre bientôt.

Les bruits de pas et de voix la ramène sur terre avec une terrible efficacité. Si elle ne frappe pas Sirius en le sentant étaler de la boue dans sa nuque, elle ne peut s’empêcher de lui tirer la langue. Puisqu’il se montre aussi puéril, autant faire de même. Morgane. Toute cette boue. Ce n’est pas tant la boue qui la dérange, mais c’est le fait de devoir tout nettoyer et la sensation un peu désagréable, à la fois froide et dérangeante de cette terre humide sur la peau qui l’horripile.

Néanmoins elle fait abstraction, il faut se dépêcher et se faire discret.

Elle ouvre la bouche, outrée, quand Sirius se permet de lui faire un doigt d’honneur. C’est lui qui est maladroit et elle ne devrait rien dire alors qu’ils risquent de se retrouver en retenue. Elle crispe la mâchoire, ne dit rien, mais se promet de lui faire payer cette impolitesse tôt ou tard. Comment, elle ne sait pas, mais elle fera, elle se le promet.

« C’est la dernière fois que j’entre dans une serre, sauf si c’est pour les cours, c’est plus dangereux que je ne le pensais. »

Elle est à moitié sérieuse. Il n’y avait rien de dangereux et d’ailleurs, que ce soit les serres ou la tour d’astronomie, chacune contient son lot de dangerosité.  
Elle rit, elle sourit. Elle est heureuse. Elle a retrouvé son ami.

«  Tu ne sais pas combien de point les Serdaigles perdent à cause de leurs expériences, c’est sans doute pour ça qu’on ne gagne jamais la coupe. Mais je ne pense pas arriver un jour à ton niveau, tu as trop d’années d’expériences par rapport à moi ! »

Et elle est bien plus préoccupée par le ciel que de gagner la coupe ou trouver comment verser un potion à hoquet dans les jus de citrouille du petit déjeuner pour espérer un jour l’égaler.

« Pour une fois je vais suivre tes conseils. Et si tu es malade, je viendrais te rendre visite, compte sur moi. Et pas seulement pour les cours. »

Sur ce elle sourit, puis, sans trop savoir pourquoi, s’approche de Sirius et dépose un baiser sur sa joue. Il ne veut rien dire, juste merci pour ce moment, juste pour lui dire qu’il aura toujours quelqu’un sur qui compter, une amie, même si elle vit à des années-lumières de la terre. Elle sourit une dernière fois avant de s’éloigner et de filer vers son dortoir. Elle allait passer sa soirée à se débarrasser de toute cette boue.
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