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 Les fanfics de Fanny

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Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
Serdaigle
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MessageSujet: Les fanfics de Fanny   Les fanfics de Fanny Empty02.05.20 14:22

Les fanfics de Fanny
Contagion moldue



Chose promis, chose due, je vous poste ici mes fanfics sur le monde merveilleux d'Harry Potter. J'écris des fics en tout genres, ici c'est plus de la crackfic/humor que quelque chose à prendre au sérieux. Si ça vous plait je poste d'autres textes. J'écris aussi des fanfics sur le forum et d'autres fandoms, faites moi signe si vous êtes intéressés.
Bonne lecture chers camarades.


oOo



« Avada Kedavra ! »

Il y eu des éclairs verts et quatre corps tombèrent sur le sol, les yeux grand ouverts. Avec un sourire satisfait Voldemort et trois des mangemorts qui l’accompagnait rangèrent leurs baguettes dans leurs capes et enjambèrent les cadavres et meubles renversés pour quitter la maison de leurs victimes. Ils n’avaient pas eu tous les renseignements voulus mais au moins ce traître à son sang était mort avec sa moldue de femme et ses rejetons. Une belle fin de soirée somme toute.
Voldemort retourna au manoir des Lestrange où il séjournait pour le moment, étant donné que Lucius Malefoy croupissait en prison et que sa femme était bien trop bouleversée pour accueillir qui que ce soit chez elle. Alors il logeait chez ses plus fidèles mangemorts, qui n’avaient pas hésité à être emprisonnés pour lui, ne le reniant jamais. Il devait avouer qsurtout des piques que s’envoyaient sans cesse Lucius et les frères Lestrange sur qui avait le meilleur manoir. Mais il devait aussi supporter Bellatrix qui faisait tout pour bien se faire voir, au grand dam de Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Doit-Pas-Etre-Prononcé. Mais c’était toujours mieux que le manoir Malefoy.
Comme il était assez tard, il monta directement se coucher, sans un regard pour les Lestrange, frères, qui discutaient de la manière dont ils avaient torturé les enfants ni pour Bellatrix qui lui tendait un verre de vin d’Elfe avec espoir.

Deux jours plus tard


Il s’était réveillé avec un mal de tête atroce et il se sentait faible. Comment était-ce possible ? Il était le plus puissant mage noir de tous les temps, il ne pouvait pas être faible. Il avait tout simplement abusé du Whisky-pur-feu hier soir. Ce qui ne l’arrangeait pas, avait-on déjà vu un mage noir avec la gueule de bois ? Néanmoins Voldemort descendit dans le salon pour discuter d’une future mission avec Rodolphus.
Ce dernier se trouvait avec son frère autour d’une tasse de thé et il se tourna d’instinct en entendant son maître arriver. Et il lâcha sa tasse de thé qui se fracassa sur le sol. Puis Rabastan fit de même quand son regard se posa sur Vous-Savez-Qui.

« M..m...maître….
- V...vous… »

Ils le regardait avec des yeux de merlan frit qui l’agacèrent franchement. Bon d’accord il ne devait pas avoir l’air très en forme à cause de l’alcool mais ce n’était pas la première fois qu’ils étaient confrontés à ça. Combien de fois avaient-ils du s’occuper de McNair ou de Rowle, bien plus portés sur la bouteille ?

« Vous allez continuer à me fixer longtemps comme ça ou il faut que je vous lance un endoloris pour que vous vous remuiez un peu ? »

Bellatrix entra à ce moment là et le regarda avec horreur.

« Maître ! Mais… vous êtes malade ! Votre visage !
- Quoi mon visage ?
- Regardez par vous même ! »

Etant donné que les deux autres semblaient avoir été pétrifiés, elle fit apparaître un miroir devant son maître. Qui faillit tomber à la renverse tellement il ne se reconnaissait plus. Non pas qu’il ai l’habitude de s’admirer devant les miroirs, ça c’était le truc de Lucius Malefoy mais comment avait-il pu ne pas remarquer ça tout à l’heure ? Il porta la main à son visage pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Sa peau était pâle, si on pouvait faire encore plus pâle qu’elle ne l’était déjà et surtout elle était couverte de petits boutons rouges. Il passa un long doigt squelettique sur sa joue. Impossible. Mais que lui arrivait-il ?

« Que s’est-il passé ? Que m’arrive t-il ? »

Bellatrix le regardait comme si des cornes lui étaient poussées sur le crâne et les deux autres avaient toujours cet air stupide sur le visage. Puis il entendit un raclement de gorge, tellement bas qu’il n’était pas sûr de l’avoir entendu. Il baissa la tête pour découvrir un des elfes de maison, qui se tenait timidement près de Bellatrix, les mains derrière le dos. Il n’osait pas le regardait mais il avait bien compris que l’elfe voulait intervenir.

« Tu sais quelque chose ? Parle ! »

Il commençait à perdre patience d’autant plus qu’il avait toujours l’impression d’être faible, ses muscles lui faisait mal et sa tête encore plus. L’elfe releva lentement la tête et annonça d’une petite voix aiguë :

« Vous… vous êtes malade monsieur. Vous avez… enfin je crois… mais il me semble bien que vous avez attraper la varicelle ! »

S’en suivis un long silence. Puis lentement tout le monde sembla reprendre ses esprits. D’un bond Rodolphus rejoignit l’elfe et l’empoigna par le tissus qui lui servait de vêtement.

« Tu oses prétendre que notre maître puisse tomber malade ! Comment oses-tu ?
- Je… je n’en suis pas sûr… mais il a les symptômes…
- Quels symptômes ?
- La peau pâle et les boutons. Ce sont des signes. Mais je me trompe peut-être. Peut-être s’agit-il d’une réaction allergi... »

L’elfe ne finis pas sa phrase et se retrouva secoué dans tous les sens par Rodolphus qui perdait patience et surtout ne croyais pas un traître mot de ce qu’il disait. Il finit par le lâcher en le laissant tomber sur le sol. Rabastan le toisait d’un air mauvais.

« Comment oses-tu prétendre que notre maître puisse être malade, comment ? Le Seigneur des Ténèbres est puissant, aucune maladie ne peut l’atteindre ! »

Mais l’elfe n’en démordait pas, malgré les menaces des Lestrange et l’air de plus en plus meurtrier de Bellatrix. Beaucoup trop occupés à crier sur l’elfe, les mangemorts n’avaient pas remarquer que Voldemort s’était laissé tombé dans un des fauteuil et se prenait la tête entre les mains. Leurs cri n’arrangeait pas son mal de tête et il ne trouvait même pas la force de crier ou de jeter un sort pour les faire taire. Au bout de cinq longues minutes, ils finirent par remarquer le silence inhabituel du Seigneur des Ténèbres et restèrent encore plus ébahis en le voyant… endormis !

« Je crois que le Maître est malade. L’elfe avait raison !
- Tu es sûr ? Peut-être qu’il s’est juste assoupis par fatigue.
- Il ne peux pas être malade enfin ! C’est ridicule !
- Et comment expliquer son… apparence ? Je ne vois qu’une solution – Rodolphus se tourna vers l’elfe – Va tout de suite nous préparer sa chambre. Rabastan va chercher Travers, il en saura sûrement mieux que nous. Bellatrix, aide moi à… le porter. »

Bellatrix ne se fit pas prier. L’elfe se pressa, soulagé d’être encore en vie. Travailler pour les Lestrange était suicidaire mais il n’avait pas le choix. Heureusement la plupart du temps il ne le remarquait pas.
Pendant ce temps Rabastan transplana jusque chez Travers mais la maison était vide. Il grommela. C’était bien le moment ! Il réfléchit à l’endroit où pouvait bien se trouver l’ex-médicomage. Si ça avait été MacNair il l’aurait sûrement trouvé dans un pub de l’Allée des Embrumes ou alors il aurait  été directement chez Lucius mais comme ce dernier croupissait en prison – chacun son tour – à part Narcissa il n’y avait personne au manoir et les autres mangemorts étaient éparpillés partout en Grande-Bretagne. C’était bien sa veine. Il transplana de nouveau, à l’Allée des Embrumes cette fois ci. Il y avait peu de chances qu’on ne le fasse arrêter, ici le Seigneur des Ténèbres régnait en maître et ces idiots du Ministère étaient bien trop incompétents pour faire quoi que ce soit. Il élimina d’emblée Barjow et Beurk, ainsi que les pubs, ce n’était pas les lieux favoris de Travers. Il entra chez l’apothicaire, espérant que Travers s’y trouvait. C’était le lieu le plus plausible. Mais à part le propriétaire, il n’y avait personne. En désespoir de cause, Rabastan se mit à inspecter toutes les boutiques, en vain. Il allait abandonner quand il passa devant un pub et remarqua Rowles par la fenêtre, en pleine discussion avec… Travers !

« Et donc je te disais que je pense pouvoir rallier ce sorcier français à notre cause…
- Travers ! Dépêche toi ! »

Ce dernier tourna la tête pour découvrir Rabastan Lestrange qui se dirigeait vers lui, furieux et inquiet.

« Que se passe t-il encore ? Tu ne vois pas que je suis occupé !
- A rien du tout ! Suis moi il y a une urgence au manoir !
- Si c’est parce que ton frère et sa femme se sont disputés et se sont blessés débrouillez vous tout seul, je ne suis pas votre médicomage attitré !
- C’est pour le Maître, c’est urgent ! »

Rabastan perdait patience. Heureusement Travers se leva immédiatement quand il entendit parler du Maître et quitta l’établissement sans poser de question.
Ils transplanèrent et il dut presque courir pour suivre Rabastan jusqu’à l’étage. Il entra dans la chambre du Maître sans frapper, où Bellatrix faisait les cent pas et Rodolphus posait des questions à l’elfe.

«  Mais… que se passe t-il ? »

Il y avait peu de choses qui pouvaient déstabiliser Travers mais voir le Seigneur des Ténèbres allongé dans un lit, somnolent et les Lestrange à son chevet le laissa pantois. Pendant quelques instants. Il n’eu pas besoin qu’on lui dise quoi que ce soit, à la tête de ses collègue il compris ce qu’il avait à faire. Il se pencha vers lui avec précaution, l’examinant du mieux qu’il pouvait sans ses instruments, qui étaient chez lui bien entendu. Derrière lui les deux frères se disputaient.

« Tu en as mis du temps !
- Il était introuvable !
- Tu ne pouvait pas utiliser ta marque ?
- Et rameuter les autres aussi ? Ils auraient fait un de ses boucans et ils l’aurait réveiller. Et je n’aime pas quand il y a du monde à la maison !
- Mais taisez vous ! C’est vous qui en faites du boucan, vous allez réveiller le Maître ! »

Ils se turent et attendirent le verdict de Travers, qui lorsqu’il eu finis, se tourna vers eux, la mine déconfite.
« Bah ça…
- Quoi ?
- Le Maître est malade.
- Oui, je pense que nous l’avions deviné ! Qu’est-ce qu’il a ?
- La varicelle.
- C’est ce que l’elfe a dit. Qu’est-ce que c’est. Ça me fait penser à la dragoncelle…
- C’est… c’est une maladie. Une maladie moldue. »

Le silence se fit dans la pièce. Comment était-ce possible ? Bellatrix rompit le silence. Elle avait envie de hurler mais elle se retint.

« Ne dis pas de bêtises ! Il ne peux pas attraper de maladie moldue !
- Et bien si ! J’ai cru que c’était une forme de dragoncelle mais non. L’elfe avait raison. »

Il leur fit signe de sortir puis referma la porte derrière lui.

« C’est une maladie moldue, très contagieuse. En général ce sont les enfants qui l’attrapent, ce n’est pas dangereux. Mais ça peut l’être pour les adultes, surtout si ils sont… âgés – heureusement que le Maître dormais où il serait mort pour l’avoir traité de vieux – mais ce que je ne comprends pas, c’est comment il a pu l’attraper. En général les sorciers sont immunisés contre cette maladie à moins d’avoir des origines moldues... »

Oui, heureusement que le Maître dormais. Travers n’aurait plus été de ce monde dans le cas contraire. Rodolphus sembla avoir une illumination.

« Oh non… Il y a deux jours. Nous sommes allés nous occuper d’un sorcier et de sa famille moldue. Je n’avais pas prêté attention mais l’un des fils était au lit et le visage couvert de boutons. C’est là-bas qu’il a été contaminé ! »

Ils se regardaient, horrifié.

« Et tu dis que c’est dangereux ?
- Oui. Pas mortel, mais dangereux. Mais ça se soigne. En général en une semaine c’est terminé mais ça peut être plus long dans son cas. Il va falloir qu’on s’en occupe. C’est la seule solution. »

C’est ainsi que les quatre mangemorts se transformèrent en gardes-malades. Les connaissances de Travers s’avérèrent utiles et il leur expliqua tout ce qu’il fallait faire et ne pas faire. Ils étaient bien sûr dépassés par cette annonce, le fait que leur Maître puisse tomber malade leur était impensable.
Et ce n’est pas cette nouvelle qui s’annonça la pire. Non.
Le Maître se réveilla quelques heures plus tard, plus malade et maussade que jamais. Il ne parvenait pas à trouver sa baguette et il était vêtu d’une robe de chambre bien chaude et ses pieds étaient recouverts par une bouillotte. A côté de lui il y avait une verre remplis d’une potion fumante et une petite table sur laquelle était disposé un plateau avec une verre d’eau et un bol de soupe chaude. Il voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il fut surpris de voir Travers entrer dans la pièce, habillé de son ancien uniforme de médicomage et qui griffonnait des notes sur un carnet. Que signifiait tout ça ?

« Ah vous êtes réveillé ! Tant mieux, je vais prendre votre température ! Ouvrez la bouche ! »

Il n’en fit rien. Rêvait-il ? Depuis quand lui donnait-on des ordres ? Il jeta un regard mauvais à Travers et voulu se lever, non sans mal. Mais aussitôt le mangemort bondit jusqu’à lui et le força à se recoucher. Il avait un air sévère qu’il ne lui avait jamais vu mais qui lui rappelait quelqu’un…
« Pas question ! Vous êtes malade et je me charge de vous soigner ! Pour ça je dois prendre votre température ! Alors ouvrez grand ! »

Voldeort finis par obtempérer devant l’air insistant de son serviteur. Il lui plaça un thmermomètre – moldu qui plus est – sous la langue et patienta quelques instants avant de le lui retirer. 

« 40° ! Ohlala ! C’est pire que ce que je ne le pensais ! Vous allez rester au lit et hors de question de vous lever sauf pour aller dans la salle de bain ! C’est bien compris ? »

Il hocha de la tête et soudain il compris pourquoi il lui obéissait sans protester. Quand Travers était en médicomage, il ressemblait énormément à Mrs Pomfresh, l’infirmière de Poudlard. Il n’avait pu la connaître que par le biais de Quirell mais cette femme était tellement autoritaire quand il s’agissait de santé qu’on ne pouvait que lui obéir et Travers était exactement comme elle à ce moment là. Il croisa les bras sur sa poitrine, boudeur.

« Mangez !
- Non.
- Ne faites pas l’enfant ! C’est excellent pour votre santé !
- Je n’aime pas la soupe ! »

Il fallut une demi-heure au médicomage pour lui faire avaler la soupe et encore une autre pour lui faire avaler la potion.
En fait Voldemort malade s’avéra plus insupportable que Dolores Ombrage. Il était toujours d’une humeur massacrante et n’était jamais content de ce qu’on lui servait. Il n’aimait pas la soupe, ni bouillie de légumes et pas grand-chose en réalité. Les elfes se démenaient en cuisine pour lui faire ses repas comme il l’aimait : les carottes crues, mais pas cuite, pas de poireaux dans le bouillon et pas de viande avec son riz. Il ne le pensait pas aussi difficile ! Mais les plus à plaindre étaient Bellatrix, Rodolphus et Rabastan qui n’avaient plus une minute pour se reposer.

« Bellaaaaa !
- Oui maître ?
- Ma bouillotte est froide ! Réchauffe là !
- Tout de suite maître ! »

Et alors qu’elle descendait les escaliers :

« Bellatrix !
- Oui ?
- C’est trop chaud ! Ça brûle ! »

Et elle retournait s’occuper de la bouillotte. Des trois, c’était elle qui se pliait le plus volontiers aux exigences de son maître. Rodolphus et Rabastan semblaient à deux doigts de fondre en larmes. Travers, que rien ne pouvait chambouler quand il était médicomage était patient et autoritaire. Il ne se laissait pas démontrer. Il avait installé une petite cloche pour que le maître puisse appeler les autres plutôt que de crier et il avait forcé Voldemort à porter une paire de moufles parce qu’il n’arrêtait pas de se gratter.

Ding !

Rabastan monta les escaliers avec raideur. C’était son tour.

« Change la musique !
- Oui Seigneur. Que voulez-vous ?
- Les Bizzar’s Sisters
- Pardon ? Mais… mais nous n’avons pas les Bizarr’s Sisters !
- Alors va m’en chercher un disque ! »

Rabastan se retrouva obligé, sous déguisement, à acheter un disque des Bizzar’s Sisters. Et entre temps Celui-Qui-Avait-Attrapé-La-Varicelle avait changé d’avis comme on change de chemise.

« Non, pas eux. Je préfère Céléstina Moldubec »

Rabastan se crispa et retourna chercher un autre disque. Le soir venu il étouffa un cri dans son oreiller.

Ding !

« Rodolphus je dois aller aux toilettes ! Aide moi ! »

Il n’arrivait pas à bien marcher et il devait bénéficier de l’aide pour se déplacer.
Après le dîner, il vida une bouteille de vin à lui tout seul.

« Si j’entends encore cette maudite clochette je vais hurler. Puis je vais assassiner Travers et ses idées de merde ! »

Rabastan craquait, littéralement. Bellatrix lui jeta un regard noir. Elle avait vêtu une robe de médicomage et Rodolphus la regarda porter le plateau du déjeuner de son Maître avec précaution en fronçant les sourcils. Il ne se souvenait pas que les médicomages féminines portaient des tenues aussi courtes. Ni aussi décolletées. Il haussa les épaules et se tourna vers son frère, un verre de vodka à la main.

« Je te le jure mon frère, quand tout sera terminé je pars un mois au soleil. J’en ai rien à foutre de me faire arrêter, je crois même que je préfère Azkaban…
- Ne dis pas bêtises, tu n’aimes pas la plage.
- Oh Rodophus si tu savais ! J’en peux plus, je craque ! »

Et il s’effondra en larmes dans les bras de son frère. De l’étage supérieur ils purent entendre la voix de Travers crier :

« Moins fort en bas, vous lui donnez mal à la tête ! »

En plus leurs nuits se retrouvaient écourtées parce que Voldemort passait son temps à retirer ses moufles pour se gratter et ils devaient alors les lui remettre de force, quand il ne les réveillaient pas pour avoir quelque chose à manger ou se rendre aux toilettes.
Ils ne se doutait pas que les gens puissent être aussi désagréables quand elles étaient malades !

Deux semaines s’écoulèrent et toujours aucune amélioration. En désespoir de cause, Travers avait eu recours à la médecine moldue, qui s’avéra beaucoup plus efficace mais ne fit que renforcer le caractère et l’humeur massacrante de Voldemort.

« Je veux sortir !
- Pas question il fait trop froid !
- Juste quelques instants ! »

Travers l’ignora superbement et lui colla à nouveau le thermomètre sous la langue pour lui prendre sa température. Il en avait marre de rester au lit et de subir les jérémiades des Lestrange ou de voir Bellatrix se pavaner dans sa chambre avec une réplique sexy des tenues de médicomage. Le lendemain, pensant que Travers était absent, il sortit de son lit et enfila sa robe habituelle ainsi qu’une cape épaisse et sortit dans le jardin. L’air était frais et il fut presque ému de voir un petit oiseau se risquer timidement à picorer dans le jardin.

« QUE FAITES VOUS LA ? »

Il sursauta puis déglutit. Travers le fixait d’un air furieux. Il s’avança vers lui et fit apparaître des objets devant lui.

« Vous allez me faire le plaisir de vous couvrir, vous êtes malade ! Alors vous enfilez ses gants, ce bonnet et ce cache-nez ou votre état risque d’empirer ! »

Travers lui enfonça le bonnet sur la tête et fit plusieurs tours avec l’épaisse écharpe de laine autour de son cou puis lui enfila les gants avec brusquerie. Il ne le quitta pas un instant des yeux pendant une heure avant de décréter qu’il devait rentrer.

Une semaine plus tard

« J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Vous êtes guéris. Restez encore deux ou trois jours au lit pour être en forme et vous pourrez reprendre vos activités ! »

Voldemort était soulagé, Bellatrix un peu déçue de devoir quitter son uniforme de médicomage qui n’avait eu aucun effet sur Voldemort et les frères Lestrange pleurèrent de joie, se promettant une tournée des pubs pour fêter l’événement.
Le mois avait été épouvantable. Jamais ils n’avaient pensé autant regretter Azkaban. Leur joie fut de courte durée cependant, parce que aussitôt remis sur pieds, le maître les affublât des tant de missions qu’il leur fut impossible de fêter quoi que ce soit.

« Je te jure que je vais trouver un moyen de faire payer Lucius, si il ne s’était pas fait prendre c’est lui qui aurait du s’occuper de lui ! »

Sur ce, les deux frères Lestrange s’engouffrèrent dans leurs chambres respectives, prêts à profiter de leur première nuit de sommeil depuis des semaines.

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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: Les fanfics de Fanny   Les fanfics de Fanny Empty02.05.20 15:07

Les fanfics de Fanny
Une interview très spéciale




Bon un deuxième texte pour la route. Encore une crackfic. Avec des réfèrences aux inconnus. Bonne lecture !

oOo

Arnold Wright observa le grand manoir qui se tenait devant lui avec un mélange d’appréhension et d’excitation. Après tout il ne faisait que son métier de journaliste. Mais là, il ne s’agissait pas simplement d’écrire un article sur la bagarre qui avait éclaté entre un gobelin et un sorcier dans un pub ou sur la nouvelle biographie de telle célébrité qui venait de paraître. Non, ici, il s’agissait pour lui d’aller interviewer Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et ses disciples, les mangemorts.
Quand son patron lui avait annoncé ça, il ne l’avait d‘abord pas cru. Après tout il n’était pas le meilleur journaliste de la Gazette du Sorcier et son domaine se bornait aux faits divers. Mais son patron avait été on ne peut plus sérieux et lui avait demandé un article très détaillé : photos de Vous-Savez-Qui, des mangemorts, de leur QG. Des questions très précises sur ce que faisait Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Doit-Pas-Etre-Prononcé, à quoi s’occupaient les mangemorts de leur temps libre, pourquoi avaient-ils choisit cette voie… bref, la journée s’annonçait bien remplie et il priait pour être vivant en ressortant d’ici. Il resta planté devant le portail en fer forgé noir, très bien travaillé au passage, ne sachant pas comment se faire annoncer. Devait-il taper, sortir sa baguette ? Il n’y avait même pas d’elfe pour l’accueillir. Finalement il frappa son poing contre la porte, se sentant parfaitement idiot. S’il n’arrivait même pas à pénétrer dans la propriété de Lucius Malefoy, comment allait-il réussir le reste ? Au contact de la main, le portail s’ouvrit en grand, lentement, permettant au journaliste de découvrir le manoir Malefoy et ses jardins.
Arnold s’avança d’un pas qui se voulait assuré, ne pouvant s’empêcher d’admirer les haies bien taillées, les taillis de fleurs bien entretenues et même, à sa plus grande surprise, des paons d’une bancheur éclatante, qui se pavanaient fièrement. Décidément Lucius Malefoy ne se refusait rien.
Quand il arriva à l’entrée du manoir, la porte était déjà ouverte, et un petit elfe se tenait sur le seuil. Quand il le vit, il s’inclina avant de le faire entrer, le débarrasser de sa cape et de le conduire vers la pièce où se déroulerait l’interview. Arnold le suivi, une pile de parchemins vierges entre les mains, ainsi qu’une plume avec encre intégrée et un appareil photo autour du cou. Il fut conduit dans une pièce située dans le fond du manoir, assez vaste, où l’attendait Vous-Savez-Qui et les mangemorts, tous bien installés autour d’une longue table, leur maître en haut de table, bien entendu. L’elfe s’en alla, le laissant seul milieu de ce groupe de mages noirs, craints par toute la population sorcière.
Vous-savez-qui ne se leva pas, se contentant de faire signe à Arnold de s’installer sur un siège vide. Ce dernier s’exécuta, manquant de trébucher dans sa hâte, provoquant de petits ricanements chez les mangemorts.

« Euh… bonjour à tous. Je suis ravi que vous ayez accepté de me recevoir dans vôtre, euh, quartier général, c’est ça ? »

Personne ne lui répondit. Il pouvait sentir les regards inquisiteurs des mangemorts sur lui. Ça commençait bien.  

«  On va commencer si vous voulez bien – dit-il d’un ton qui se voulait enjoué – qui veut être interrogé en premier ? A moins que vous ne vouliez que je vous interroge tous en même temps? »

Il y eu un petit moment de blanc, qui fut interrompu par Voldemort, n’ayons pas peur de l’appeler ainsi.

«  Pose tes questions et on répondra. Alors dépêche-toi avant que je ne regrette d’avoir accepté cette interview.
- D’accord, d‘accord! – Il se pencha sur le parchemin qui contenait les questions et le fit flotter juste à côté de lui pour faciliter sa prise de notes. – Pour commencer, j’aimerais vous demander comment vous est venue l’idée de créer ce groupe? Enfin, nous aimerons savoir les raisons exactes. – plume en main, il jeta un coup d’œil à Voldemort, qui plissa ses yeux rouges. Il ne s’était pas attendu à cette question apparemment. 
- Vous vous moquez de moi ? La raison est pourtant simple : éradiquer les moldus et les sangs de bourbe de la terre et que les sorciers de sang pur gouvernent le monde comme il se doit ! Je suis ici pour diriger le monde quand ma mission sera accomplie.
- Oui, ça nous le savons, mais nous voudrions en savoir plus : comment comptez vous faire….
- Vous me croyiez assez idiot pour dévoiler mes plans dans votre journal ?
- Non ! Mais les lecteurs aimeraient avoir une idée assez précise de ce qui adviendra plus tard lorsque vous serez au pouvoir… par exemple, une fois votre mission accomplie, les moldus éradiqués de la planète et les sangs purs au pouvoir, qu’allez-vous faire ? Puisque tous vos ennemis seront morts, qu’allez-vous faire ensuite ? A quoi ressemblera le monde des sorciers quand vous aurez pris le pouvoir ? »

Voldemort réfléchit pendant quelques instants. A vrai dire, il n’avait pas réellement réfléchit à ce qu’il allait faire après avoir accompli son but ultime : tuer Harry Potter et gouverner le monde.

« Hum… et bien je ne sais pas. Moi et les sangs purs auront le pouvoir, voilà tout !
- Oui, mais qu’adviendra-t-il des relations avec les autres pays ? Les infrastructures ? L’économie ? Le ministère de la magie ? Je ne doute pas que vous soyez puissant, mais c’est déjà bien difficile de s’occuper d’un pays, alors le monde entier…
- Et bien je demanderais assistance à mes plus fidèles serviteurs, n’est-ce pas ? – Il jeta un coup d’œil aux mangemorts qui s’empressèrent d’acquiescer – je serai le maître et eux exécuterons mes ordres. Je leur laisserai s’occuper de la politique et de l’administration. Quant aux relations avec les autres pays, je n’en vois pas l’utilité, puisque je gouvernerai la terre entière. Je n’aurai besoin que d’un traducteur.
- Tout ça est noté. Bon, question suivante… - il se tourna vers les mangemorts – pourquoi avez-vous choisit cette voie ? Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entrer au service de votre maître ?
- Le pouvoir bien sûr ! – Bellatrix Lestrange le regardait d’un air hautain, comme si la réponse à la question était d’une évidence même. – Pouvoir tuer et torturer tous ces sales sangs de bourbes et traitres à leur sang, leur lancer des doloris pour les rendre fous ou les vider de leur sang. »

Elle fut interrompue par un mangemort, bien bâtit, avec une voix rauque. Il semblait à l’étroit sur son siège et fixait Bellatrix d’un air mauvais.

« Moi par exemple, avant j’étais un vrai voyou, une brute. Une terreur quoi. Je pouvais pas m’empêcher de tabasser ceux qui me plaisaient pas. J’leur lançais des maléfices.
- Et vous ne le faites plus ? – demanda Arnold d’un air étonné.
- Si, mais maintenant je le fais pour le seigneur des ténèbres. »

Le mangemort, qui s’appelait Rowle, semblait très satisfait de cette rencontre. Arnold regarda les autres mangemorts, il avait besoin de plus de réponses.  Ce fut Walden Mcnair qui prit la parole, sa hache posée à côté de lui.

«  Moi aussi j’aime bien tuer, mais j’aime pas l’avada kedavra. C’est trop propre et rapide. J’préfère quand la mort est lente et douloureuse, et que le sang coule. Puis chez les McNair, on est de sang-pur depuis plus de dix générations,  je tiens à ce que notre clan ne soit pas souillé par du sang de moldus. – il frissonna à l’évocation de cette possibilité, faisant tourner le manche de sa hache entre ses doigts. Fenrir Greyback, qui se tenait à côté de Mcnair, hocha la tête avant de se racler la gorge.
- C’est la même chose pour moi. Enfin je ne suis pas officiellement mangemort. Pas encore. Mais ça me permet de mordre le plus de personnes possibles, surtout des enfants. Ils ont si bons goût… »

Le regard de Greyback se perdit pendant quelques instants. Arnold ne pu s’empêcher de frissonner devant le regard à la fois vide et fou du loup-garou évoquant les enfants… il lui faisait plus peur que Voldemort en personne.  

« Moi je suis ici parce que j’étais rejeté, incompris. Même mes soi-disant amis me sous estimaient et se moquaient de moi.  Du coup j’ai voulu leur montrer de quoi je suis capable. »
Tout le monde se tourna vers celui qui venait de parler. C’était Peter Petigrew. D’habitude il parlait peu, se faisait très discret. Sa prise de parole semblait même avoir étonné Vodemort. Arnold prit note, avant de jeter un regard vers les autres mangemorts. Il avait encore besoin d’au moins une réponse. Une petite sorcière, assez enrobée se racla la gorge pour attirer l’attention vers elle.

«  Moi et mon frère, Amycus, somme devenus mangemorts parce que c’était évident pour nous. On a toujours  défendu la pureté du sang. On a tenté de monté un groupe, mais ce n’était pas très facile, surtout qu’on s’voulait très pur et nous avons rencontré le seigneur des ténèbres, encore plus exigent que nous. Alors on a laissé tomber notre groupe et maintenant on est là ! 
- Très intéressant… bon, maintenant j’aimerais savoir comment fonctionne le groupe : avez-vous un poste précis, un lieu autre que celui-ci pour vous réunir ? D’autres symboles à connaître ? 
- Nous allons parfois dans notre manoir. Il sert à enfermer des prisonniers en trop. – fit Rodolphus Lestrange – On a des cachots et surtout mon frère et moi sommes doués pour interroger les gens, si vous voyez ce que je veux dire. – Lui et son frère se regardèrent avec un petit sourire en coin. – Puis notre manoir est bien plus spacieux que celui-ci.
- Ferme la Rodolphus. Ton manoir est peut-être plus grand, mais au moins le mien a plus de valeur. Le tien manque de tomber en ruine.
- C’est sans doute parce que ma femme, mon frère et moi croupissions à Azkaban et qu’il n’y avait personne pour l’entretenir, pendant que toi tu te faisais coiffer par un elfe de maison. »

Lucius Malefoy lança un regard meurtrier à Rodolphus, qui lui arborait un sourire narquois, sachant très bien qu’il venait de remporter la dispute. Evoquer ses années à Azkaban, devant son maître en plus et les années de « liberté » de Lucius marchait toujours. Rabastan se lança alors dans la suite des explications, l’air aussi heureux que son frère.

«  Sinon nous n’avons pas de poste précis, mais le seigneur de ténèbres sait exactement quelle tâche nous confier.
- Parfaitement. – Voldemort sourit – Je sais parfaitement quelle tâche assigner à mes mangemorts. Par exemple je sais que je confie les missions d’ordre politique à Yaxley, il est très compétent dans ce domaine. Je sais que je peux compter sur Severus pour obtenir des informations sur Potter. Et par exemple ma très chère Bellatrix – celle-ci frémit à l’entente de son nom – est très douée en ce qui concerne la torture. »

On avait l’impression que Voldemort parlait de ses enfants et de ce qu’ils faisaient à l’école. C’est tout juste s’il ne leur caressait pas le sommet de la tête.

« Sinon moi je reconnais que je ne suis pas le plus doué en ce qui concerne les duels, mais je connais sur le bout des doigts les plantes magiques, ou non d’ailleurs : je sais lesquelles sont toxiques, celles qui pourraient vous tuer en vous étranglant ou même celles qui guérissent. Ça arrive parfois que l’un d’entre nous soit blessé et Severus n’est pas toujours là pour nous fournir la bonne potion. Chacun ses capacités. – Arnold ne connaissait le mangemort que pour avoir vu son visage dans la Gazette du sorcier après ce qui était arrivé au département des mystères. Il s’appelait Jugson ou quelque chose de ce genre.- Sinon, pour ce qui est des rassemblements, on a nôtre marque.
- Elle est là en tant que signe d’allégeance envers moi, mais aussi au cas où j’aurai besoin d’eux, soit dans les cas d’urgences urgemment urgentes. Elle disparait ensuite. Je vais vous faire une démonstration. Bellatrix ton bras ! – Celle dernière s’empressa de lui tendre son bras gauche, où se trouvait la marque. Son maître pointa alors sa baguette sur la marque. Aussitôt les autres mangemorts se touchèrent eux aussi le bras, ayant sentit la brûlure familière,  mais ne bougèrent pas d’un millimètre. – Pourquoi ça ne marche pas ? D’habitude tout le monde arrive après que j’ai touché la marque… l’urgence ne devait pas être urgemment urgente…
- Euh maître…
- Qu’est-ce qu’il y a Queudver ?
- Si ça n’a pas marché, c’est parce que nous sommes déjà tous réunis. »

Voldemort le fixa pendant quelques instants d’un regard noir, avant de se tourner à nouveau vers le journaliste.

« Question suivante !
- Avez-vous une devise ?
- Gloire à la pureté du sang !
- Ah bon ? Je croyais que c’était « Tout moldu que tu détiens est un souci qui te retiens. »
- Imbécile ! Je l’avais pourtant dit lors de la dernière réunion que j’avais changé notre devise, celle-ci ne collait pas assez ! »

Le mangemort se ratatina sur son siège. Arnold écrivit avec soin la devise.

« Vos plus grandes valeurs ?
-  La pureté du sang bien entendu. La loyauté. La ruse aussi. Je défends aussi le retour aux anciennes méthodes d’enseignement, de nos jours l’école est devenue bien trop laxiste. Je suis pour un retour aux traditions oubliées. Et surtout je défends la fierté d’être un sorcier au sang pur. Il ne faut pas hésité à le revendiquer !
- Je note, je note… et bien on arrive à la fin. C’était un plaisir de faire cette interview avec vous. J’ai juste une dernière question, et ensuite je vous laisse. C’est une question que beaucoup de monde se pose : Tout le monde vous connait, enfin le monde sorcier vous connait. Tout le monde sait que vous êtes le plus grand et le plus dangereux mage noir de tous les temps. Vous êtes craints. Vos disciples aussi. Je sais que certaines personnes aimeraient pouvoir vous rejoindre, mais leur candidature s’est parfois vue rejetée parce que selon vous, ils ne feraient pas un bon mangemort. Alors nous aimerions savoir, finalement, c’est quoi un bon mangemort ?
- C’est simple… pour commencer il y a une différence entre le bon et le mauvais mangemort : le mauvais mangemort, il a une baguette, il voit un moldu, il le tue direct. Alors que le bon mangemort, il a une baguette, il voit un moldu, il le tue mais c’est pas pareil. C’est pas la même chose. Y a le bon et le mauvais mangemort.
-Je vois… bon et bien merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions, maintenant je vais aller mettre tout ça en forme pour la prochaine édition ! Je vous enverrez un exemplaire gratuit ! Oh, j’oubliais. Avant de partir je vais vous prendre en photo, si vous me le permettez.»

Il fallut quelques minutes pour réussir à prendre une belle photo. D’abord tout le monde voulait être le plus près possible de Voldemort, pour montrer qu’il était important. Il y eu ensuite un débat pour savoir si il fallait que les mangemorts portent leurs masques où non, puisqu’ils n’en avaient pas porté durant l’interview. Ensuite une dispute éclata entre Rodolphus et Lucius. Ce dernier voulait que Narcissa apparaisse sur la photo, mais Rodolphus s’y opposait, puisqu’elle n’avait pas la marque des ténèbres sur le bras. Lucius rétorqua que même si elle n’était pas une mangemort, Narcissa était sa femme et elle se montrait très utile, bien plus que certains. Ce qui posa la question de savoir si Greyback devait apparaître lui aussi sur la photo, mais finalement, devant son air menaçant, personne ne s’opposa à lui. Il y eu ensuite des problèmes avec la lumière, la pièce n’étant pas bien éclairée, ce qui provoqua une autre dispute entre Lucius et Rabastan cette fois ci, ce dernier n’ayant pas pu s’empêcher de faire remarquer que le manoir Lestrange était bien mieux éclairé que celui-ci. Finalement la photo pu être prise, comme presque tout le monde savait qui était un mangemort, les masques ne furent pas nécessaires. Après la photo Arnold salua Voldemort et les mangemorts, avant de quitter le manoir, sain et sauf à sa plus grande surprise et son plus grand soulagement.
Trois jours plus tard, après avoir retranscrit toute l’interview et rajouté quelques commentaires de ci de là, l’article était publié. Voldemort, entouré de ses fidèles mangemorts, lisait la Gazette du Sorcier avec attention et amusement.  

« Pour conclure, quoi que disent les uns et les autres, Vous-savez-qui et ses adeptes forment un véritable groupe, qui connait ses points forts et les exploitent avec une grande habileté. Certains pensent avoir affaire à des sorciers fous, d’autres à des sauveurs. Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Quant à moi, c’est le dernier article que j’écris pour la Gazette du Sorcier. Cher lecteurs je vous quitte après quatre ans de service à vous écrire des faits divers. »

Plusieurs coups se firent alors entendre. Arnold Wright frappait à la porte en criant : « Maître ! Je veux vous rejoindre ! J’ai quitté la Gazette du Sorcier pour vous ! »

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MessageSujet: Re: Les fanfics de Fanny   Les fanfics de Fanny Empty17.06.20 22:09

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Christmas is coming



Parce que je n'avais jamais posté cette merveille de fanfiction...

oOo


C’était l’effervescence au manoir des Lestrange. Tous les mangemorts et et Voldemort lui-même étaient réunis ensemble pour fêter Noël. Il y avait des guirlandes, du gui et du houx accroché partout dans le manoir, un grand sapin avait été installé dans le salon et était en train d’être décoré, pour la énième fois depuis le premier décembre, par Bellatrix et Peter Pettigrew qui se disputaient sans arrêt pour savoir où se placerait telle ou telle décoration.

Plus loin les frères Lestrange dévoraient des biscuits tout en faisant une partie de bataille explosive et Voldemort était confortablement installé dans un fauteuil, enroulé dans un plaid tel un sushi, sirotant un bon thé au lait et lisant un livre de contes de Noël, réchauffé par la cheminé.

Dans la cuisine Lucius préparait sa cinquième fournée de pains d’épice de la journée tout en se dandinant au rythme d’une chanson de Noël chantée par un crooner moldu qu’il adorait. Tout le monde était joyeux, riait et appréciait d’être réunis ensemble pour Noël.

Walden McNair avait été cherché deux grosses dindes chez le boucher et consultait un livre de recettes avec Narcissa et Drago. Dehors Antonin Dolohov, Selwin, Rowles et Fenrir Greyback faisaient un concours de bonhommes de neige, Jugson se roulait comme un fou dans la neige et Rookwood et Yaxley faisaient une bataille de boules de neige. Tout n’était que joie et bonne humeur.

Puis soudain se fut le silence. Littéralement. Le manoir avait beau être grand mais ce qui provoqua ce silence fut entendu de tout le monde, même ceux qui jouaient dehors.

Au début ils n’y avait pas prêté attention. Entendre l’eau couler n’avait rien d’inquiétant, c’était peut-être quelqu’un qui avait soif ou qui se lavait les mains. Puis sous le bruit produit par l’eau ils avaient entendu une voix. Puissante, majestueuse, à faire pleurer tous les coeurs de pierre. Les premiers mots de « White Christmas » résonnèrent et ils sentirent des frissons leur parcourir le corps.

Doucement les mangemorts abandonnèrent livre, neige et biscuits pour essayer de découvrir la source du bruit. Un intrus dans la maison ?

« C’est peut-être le Père Noël ! - Lança Greyback joyeux mais Rodolphus lui fit signe de se taire.
- Chut ! Si c’est lui il va t’entendre et on ne pourra pas le voir ! »

A pas loup, le groupe de mages noirs grimpa les escaliers et essayèrent de trouver qui était le mystérieux chanteur.
Ils passèrent dans un couloir décoré magnifiquement par les soins de Bellatrix et ils ne purent s’empêcher d’admirer son talent.

« Je crois que ça viens de la salle de bain. Vous entendez l’eau qui coule ?
- Moi aussi, je pense que ça vient de là ? Mais de quelle salle de bain ? Il y a en pleins ici !
- Plus que chez Lucius en tout cas.
- Vous allez pas recommencez ! C’est Noël, faites un peu la paix ou vous n’aurez que du charbon ! »

Les Lestange et Lucius firent la moue et se murmurèrent un vague pardon avant de vite reprendre leurs recherches. Ils parvinrent enfin à localiser la source du bruit et lentement mais courageusement Voldemort ouvrit la porte. Il prit une grande inspiration, son coeur battant à l’idée de peut-être enfin voir le Père Noël et peut-être même la Mère Noël, qui avait l’air très gentille, fit tourner la poignée et heureusement celle ci n’était pas verrouillée.

Ce qu’il vit dépassa tout ce qu’il avait pu imaginer.
Severus Rogue se tenait devant la baignoire, une serviette entourée au dessus de la taille, sortant tout juste de la douche. Il chantait d’une magnifique voix de baryton, inconscient du fait que tout le monde l’observait. D’un geste souple, il attrapa une brosse à cheveux et s’en servit comme micro.

« Here comes santa claus, here comes santa claus... »

Severus tendit l’autre bras comme si il s’adressait à un public puis rejeta ses cheveux mouillés en arrière. Tout le monde eu alors l’occasion de découvrir les magnifiques abdos du professeur de potions qui cachait bien son jeu sous sa longue cape noire. Bellatrix se mit à baver et  McNair à saigner du nez.

Ignorant toujours son vrai public Severus se planta devant le miroir en se déhanchant, laissant tomber sa serviette et dévoilant ainsi ses fesses à tout le monde. Lucius s’évanouit.
Severus se brossa les cheveux tout en se regardant de manière sensuelle devant le miroir en vérifiant qu’il était bien rasé et se passant une lotion de beauté sur le visage. Puis finalement il se rendit compte qu’il était observé. Au lieu de rougir il sourit, dévoilant une belle rangée de dents blanches. Comment personne n’avait-il pu le remarquer avant ?

« Oh vous êtes là ? Je vais bientôt vous rejoindre, je m’entrainais pour vous chanter un petit quelque chose ce soir.
- Tu peux nous faire un streep-tease aussi ? »

Severus regarda Rabastan qui avait les yeux exorbités et rit d’une voix mélodieuse.

« Bien sûr, Noël c’est faire plaisir aux autres avant tout » – ronronna-t-il avant de se diriger vers Rabastan pour lui caresser le visage. 

Tout le monde hurla alors de joie.

AAAAAAH !

Voldemort s’éveilla en sursaut. Quel horrible cauchemar ! Heureusement personne ne l’avait entendu. Il finit par se rendormir non sans parvenir à enlever de son esprit l’image d’un Severus Rogue nu et draguant ouvertement Rabastan Lestrange.

Plus tard, lors d’une réunion de mangemorts.


« Hum… Rogue.
- Quoi Lestrange ?
- C’est moi ou j’ai l’impression que le Maître te reluque depuis tout à l’heure ? »
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MessageSujet: Re: Les fanfics de Fanny   Les fanfics de Fanny Empty17.06.20 22:14

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Mon héros



Et comme je replonge dans les fanfics qui traînaient dans mon ordi, un petit OS tout mignon entre Harry et sa fille.

oOo


Harry se réveilla en s’étirant paresseusement. Il ne travaillait pas aujourd’hui et il devait avouer qu’il n’en était pas mécontent. Ginny elle était déjà partie à la Gazette, James et Albus à Poudlard, il ne restait plus que lui et Lily à l’école primaire moldue il avait la journée pour lui. Mais il n’était pas question de chômer, bien au contraire. Après un rapide petit-déjeuner, il fit quelques tâches ménagères, heureusement ni lui ni Ginny n’étaient très maniaques ni très désordonnés et tout fut terminé rapidement.

Harry avait un peu perdu l’habitude d’être seul chez lui. Les jours de congés étaient assez rares pour lui et même durant ses vacances il y avait Ginny et les enfants ou Ron qui passait le voir. Là il était tout seul et ne savait pas si il devait l’apprécier ou attendre la fin de l’après-midi pour aller chercher Lily à la sortie de l’école. Il passait de plus en plus de temps avec elle, sachant très bien que l’année prochaine, elle irait à Poudlard et qu’il ne la verrait plus aussi souvent. Sa petite dernière, sa seule fille. Harry était parfois trop papa-poule avec elle au grand dam de Ginny qui levait les yeux au ciel à chaque fois qu’il paniquait quand Lily trébuchait dans l’herbe ou mettait du temps à sortir de classe. Il n’y pouvait rien. Il avait été pareil avec ses fils mais il ne pouvait pas expliquer pourquoi il était encore plus protecteur avec Lily. Il essayait de lui donner, de donner à ses enfants tout ce qu’il n’avait pas eu dans son enfance. De l’amour et de la tendresse.

Après avoir regardé d’un œil une émission culinaire sans grand intérêt, Harry était sortit attendre Lily à la sortie de l’école. Il était content que Ginny aie accepté que les enfants fréquentent une école moldue. Il n’en avait pas de très bon souvenirs mais ses enfants avaient un héritage moldu qu’il voulait qu’ils connaissent. Et puis c’était une très bonne façon de faire rencontrer leurs deux monde tout en douceur.

« Papa ! Papa! »

Lily se jeta à son cou et il la souleva dans les airs.

« Qu’est-ce qu’il y a ma petite lune ? »

Elle rit au surnom que Luna et Rolf lui avaient donné à sa naissance. Harry ne l’employait que rarement.

« J’ai eu la meilleure note en rédaction, tu veux la lire ?
- Bien sûr ! Mais à la maison d’accord ? »

Lily parut un peu déçue alors Harry passa par la pâtisserie pour lui acheter des cookies au chocolat. Elle retrouva vite le sourire même si elle semblait étrangement pressée de rentrer et de montrer sa rédaction, ce qui étonna son père. Lily était comme Hermione, une très bonne élève et il avait l’habitude qu’elle lui fasse lire ses devoirs mais là ça cachait quelque chose.

Il du presque courir, le cartable Star Wars de sa fille sur le dos pour la rattraper. Il devait avoir l’air malin l’ancien Elu, comme ça, à courir après une enfant de dix ans et pria pour qu’aucun mage noir ne l’ai vu comme ça. Ce n’était pas très crédible.

« Allez papa dépêche toi !
- Oui, oui ! Dis qu’est-ce qu’elle a de particulier ta rédaction ?
- Tu vas voir ! »

Harry ouvrit la porte et eu à peine déposé le cartable sur le sol que Lily plongea sa main dedans et sortit d’un de ses cahiers une feuille à carreau qu’elle lui tendit. Tant pis pour le goûter, il attendrait.

Les grands yeux de sa fille guettaient la réaction de son père.

« On devait écrire une rédaction sur notre super-héros préféré et je t’ai choisis toi. 
- Oh, Lily... »

Les yeux embués de larmes, Harry leva les yeux de la rédaction de sa fille. C’était parfait. Il n’avait jamais pu montrer ses devoirs à qui que ce soit. Les Dursley s’en étaient toujours moqués.

J’ai choisis de parler de mon père parce qu’il est vraiment un super-héros. Il ne vole pas comme Superman et n’a pas un lasso magique comme Wonder Woman mais il est mon héros.

Il se bat tous les jours contre les méchants qui ne respectent pas les lois. Il en a attrapé des tas dont un grand méchant qui avait fait du mal à sa famille. Les méchants savent ce qu’il a fait et qu’il vaut mieux ne pas tomber sur lui parce qu’il est plus intelligent et fort qu’eux.

Mais papa est aussi mon héros parce que je sais que je suis toujours en sécurité avec lui. Je sais qu’il m’aime et me protégera toujours.

C’est mon héros parce qu’il ne refuse jamais de me porter sur ses épaules même quand il a mal au dos, qu’il sait exactement comment j’aime manger mes toasts le matin. Il m’a appris à nager et à grimper aux arbres et il écrase toujours les araignées parce qu’il sait que je n’aime pas ça. Il est aussi le plus fort pour inventer des histoires quand on joue avec mes poupées et il me laisse toujours gagner quand on fait un jeu. Il m’écoute toujours et il sait toujours quoi dire quand je fais un cauchemar au milieu de la nuit.

Mon papa est un héros même si il a toujours peur que je me blesse ou quand je pleure. L’année prochaine je pars au collège et je sais que ça rends mon papa malheureux même si il ne le montre jamais devant moi parce qu’il ne veux pas que je me sente coupable.

Je sais qu’il sera toujours là pour moi et qu’il m’aime très fort, jusqu’aux galaxies très très lointaines.

Je sais qu’il n’a pas eu comme moi, une belle enfance, c’est pour ça qu’il se rattrape toujours avec nous et qu’il ne refuse jamais de nous emmener au cinéma ou d’aller manger une glace.

Superman et Wonder Woman sauvent peut-être le monde mais mon papa sauve avant tout sa famille et c’est pour ça qu’il est le héros que je préfère.


« Lily… ma chérie c’est très beau, merci. »

Il l’a prit dans ses bras pour la serrer fort, un peu trop pour elle. Sa fille savait qu’il n’avait pas eu d’enfance comme elle. Il n’était jamais entré dans les détails alors elle ne pouvait pas tout saisir. Mais pour Harry cette rédaction était un véritable trésor. Il n’avait jamais pu faire ça, écrire une rédaction sur un membre de la famille, être étreint. Il n’avait jamais eu personne pour porter son cartable ou pour le consoler des cauchemars en plein milieu de la nuit.

Lily avait un peu de mal à saisir ce qui émouvait tant son père. Il la serrait trop fort mais elle ne se débattit pas. Parfois son père était trop collant mais c’était parce qu’il l’aimait. Un jour elle comprendrait ce qu’avait réellement été l’enfance de son père et comprendrait ce que cette rédaction signifiait pour lui, elle qui n’avait voulu que lui faire plaisir. Il était son héros après tout.

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