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 Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]

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Fanny MacDougall
Fanny MacDougall
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MessageSujet: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty10.04.20 22:32


Dime Luna de plata - Fanny & Lindsay
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La pleine lune. Pour rien au monde Fanny n’aurait manqué ce spectacle. Bien sûr il n’avait rien exceptionnel, comme tous les mois la lune était pleine et brillait dans le ciel sombre et pour beaucoup de monde, n’avait rien de particulièrement intéressant mais la passionnée d’étoiles qu’elle était ne pouvait s’empêcher de s’extasier.

Et si elle devait braver quelques interdits pour voir la pleine lune et bien elle le ferait. De toutes les façons Fanny n’était pas du genre à respecter les règlements à la lettre. Comme une grande majorité de Serdaigle, la demoiselle aimait contourner les règles de l’école pour y mener ses expériences, ses études ou exercer sa passion et tant pis pour le règlement et les points en moins. Quoi qu’elle ne s’était jamais fait prendre, au contraire d’élèves d’autres maisons, les bleus et bronze étaient bien trop intelligents pour ça.

Son sac en cuir sur l’épaule, dans lequel elle y avait rangé son télescope de poche, un cadeau de sa mère auquel elle tenait comme à la prunelle de ses yeux, de papier et de crayons afin de faire quelques croquis et de prendre quelques notes, on ne savait jamais, une bouteille de jus de citrouille et un paquet de biscuit, Fanny grimpa les marches de la tour d’astronomie quatre à quatre.

L’air se rafraîchissait et elle se félicita d’avoir pensé à enfiler un pull épais. Oh comme elle avait hâte ! Hâte d’observer la lune, de voir la nuit tomber et les étoiler illuminer le ciel unes par unes pour briller et éclairer le ciel nocturne. Elle ne se lassait jamais de ce spectacle. Il n’était jamais le même et pourtant il demeurant constant. Le ciel était sensiblement le même, mais quand on y prêtait attention la position des étoiles variait, elles ne brillaient pas avec la même intensité selon les nuits.

La seule chose qui l’ennuyait un peu, c’était que le tableau était sensiblement le même qu’elle observait depuis plusieurs années. Elle mourrait d’envie de visiter différent lieux, aller de l’autre côté de l’hémisphère et regarder d’autres ciels, de voir d’autres constellations. Les MacDougall n’étaient pas de grands voyageurs et elle n’avait jamais mis les pieds en dehors de l’Europe. Pourtant il lui tardait de mettre les pieds dans les déserts des quatre coins du monde, de dormir à la belle étoile dans le Sahara ou emmitouflée dans l’air glacial de la Sibérie. Elle se demandait ce que voyaient les Touaregs ou les communautés sorcières aborigènes. Assurément pas le même ciel, pas les mêmes constellations. Mais ils voyaient la même lune, elle restait toujours la même, a toujours dévoiler une unique face. Et à faire hurler les loups-garous sous sa lumière. Fanny frissonna. On disait qu’il y avait des loups-garous dans la forêt. Combien de fois son père lui avait raconté des histoire contenant ces créatures et qui l’avait empêcher de dormir quand elle était petite ? En grandissant Fanny avait appris à mettre ses peurs enfantines de côté et savait qu’en dehors de la pleine lune, les lycanthropes n’étaient pas dangereux mais elle gardait toujours une espèce de méfiance, enfouie et qu’elle savait être totalement irrationnelle.

Après avoir remonté toutes les marches menant au sommet de la tour, Fanny s’arrêta pour reprendre son souffle. Bien qu’habituée, la tour était haute, très haute. Elle n’aurait pas été contre cette invention moldue, l’ascenseur, que les sorciers avaient adopté eux aussi, n’en déplaisent à certains, l’invention était bien moldue, même si la magie avait été mettre son grain de sel chez les sorciers.

Aussi excitée qu’un enfant découvrant ses cadeaux de Noël, Fanny s’avança pour mieux voir le ciel et alla s’installer à son endroit habituel.

Elle en était à son quatrième croquis de lune – et deuxième sablé – quand elle entendit du bruit dans son dos. Elle se tendit, méfiante. Elle n’allait pas se faire prendre tout de même !
Elle rassembla ses affaires, prête à déguerpir quand le bruit se fit de nouveau entendre. Qui pouvait bien venir ici ? Ni Rusard, ni Miss Teigne ne venaient ici ou très rarement, au vu de la hauteur de la tour, le concierge et sa fidèle compagne à quatre pattes préféraient surtout vaquer autour de la porte principale ou des cuisines, lieu de prédilection des élèves enfreignant le règlement. Les préfets-en-chef ne venaient presque jamais, tout comme les professeurs et c’est pourquoi Fanny adorait venir ici. La hauteur décourageait même les élèves les plus indisciplinés ou les professeurs les plus sévères. Mis à part les férus d’astronomie comme elle mais elle devait bien être la seule à être aussi passionnée au point d’aller juste observer la pleine lune.

Elle espérait que ce n’était pas un couple venu batifoler sous la belle étoile, elle espérait mieux tomber sur un professeur ! Se cachant derrière un des piliers soutenant la voûte, Fanny pu observer une silhouette, solitaire et bien trop petite pour appartenir à un adulte, mais ça pouvait tout aussi bien être un préfet.

Elle grimaça et commença à s’en aller, elle n’avait vraiment pas envie de se faire prendre, quand soudain, un hurlement déchira la nuit et surpris la jeune Serdaigle, qui laissa échapper un petit cri et  dévoilant sa présence à l’intrus.

Merlin, c’était bien sa veine !  
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Dernière édition par Fanny MacDougall le 10.06.20 23:50, édité 2 fois
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Lindsay R. Jedusor
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty11.04.20 1:29

Dime Luna de plata.
fanny & lindsay

« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
Comme la plupart du temps depuis que j’étais arrivée ici, j’avais du mal à dormir. J’avais beau me tourner et me retourner dans mon lit, rien n’y faisait, le sommeil ne venait pas. Il ne voulait pas venir. Je repassais dans ma tête les évènements de ces dernières semaines : notre arrivée au temps des Maraudeurs, le futur dévoilé à Sirius, la découverte de l’arrivée de Ginny et Draco. J’avais l’impression que la situation m’échappait. Peu importe ce que je faisais, c’était trop tard pour faire machine arrière. Je devais accepter la situation, ma situation. Plus le temps passait plus je me trouvais égoïste. Certains diront que c’est normal, j’ai bien trop pensé aux autres avant de penser à moi et maintenant que la fin était proche, je me réservais le droit. Ils avaient peut-être raison, mais était-ce réellement le moment ?

Je me levais doucement de mon lit, résignée. Le sommeil ne me gagnerait pas tout de suite. J’attrapais le premier pull qui passait par là et je sortis du dortoir le plus silencieusement possible. Lorsque je passais la salle commune, elle était déjà vide. Vu l’heure, ça ne m’étonnait guère. La plupart des élèves étaient déjà en train de dormir ou probablement en train de discuter assis en tailleur sur leur lit. Moi, je préférais quitter la salle commune et m’isoler dans l’une des plus haute tour de Poudlard. J’avais besoin de hauteur, de voir le paysage sous le ciel étoilé. J’avais besoin d’air, de respirer, de me sentir vivante.

Je marchais dans les couloirs, guettant le moindre bruit. J’avais récupéré la carte du Maraudeur de Harry pour être sûre que le groupe ne tombe pas dessus. S’ils avaient le malheur de découvrir la deuxième carte, je ne préférais pas imaginer ce qu’il se passerait. Sirius trouverait peut-être une combine pour expliquer la présence de cette carte ici, mais il valait mieux ne pas prendre de risque. De plus, elle me servait bien pour sortir dans le château et éviter notre cher Rusard et cette chère Miss Teigne. Lorsque je les voyais s’approcher un peu trop de moi, je prenais une direction opposée puis, enfin, j’arrivais devant les fameuses marches. Je rangeais la carte, estimant ne plus en avoir besoin, et commençais mon ascension. L’air commençait à se rafraîchir. Je prenais mon temps, reprenant mon souffle quand il le fallait et continuais de monter. Ce n’était maintenant plus qu’une question de temps avant que je n’arrive au sommet. Encore quelques marches. J’y étais presque.

J’arrivais enfin au sommet de la tour. Je ne pris pas le temps de respirer un minimum et allait directement observer la vue. L’air frais me glaçait le visage. Cette sensation me rappelait que j’étais encore là, que j’étais bel et bien vivante. Je respirais l’air à pleins poumons. Rien ne pouvait m’empêcher de vivre à l’erreur actuel. Pas ce père qui m’avait pris ma mère. Une mère qui, d’ailleurs, ne m’avait jamais dit je t’aime. Elle était partie, je ne la reverrais plus. Et son retour avait entraîné ma chute. J’allais mettre fin à ma propre existence dans quelques temps. Je ne les reverrais plus, Hermione, Ron, Harry, Ginny, tous ceux qui m’appréciaient et dont j’appréciais la compagnie, Draco. Ils allaient retourner dans leur époque et moi… Moi… Je serais condamnée à rester dans une époque où je n’avais aucun passé et, si je partais, ce serait le même sort qui me serait réservé. Dans tous les cas, je n’existais plus. Je n’étais plus rien et personne ne m’attendrais. Cette pensée me brisa et, sans le vouloir, un cri s’échappa de ma gorge. Je hurlais dans la nuit. Un hurlement de désespoir, de tristesse et de détresse.

Je repris vite conscience des choses et de ce qui m’entourait. Je sursautais en entendant ce cri derrière moi. Je me sentais ridicule à présent. Je me retrouvais face à une jeune fille et je me demandais depuis combien de temps elle était arrivée. « Je suis désolée. » C’étaient les seuls mots que je m’étais résignée à prononcer. J’avais dû lui faire horriblement peur. J’étais nouvelle, elle ne me connaissait pas, et maintenant, elle allait certainement me poser des questions sur ce cri de désespoir. « Je ne voulais pas de faire peur. Je m’appelle Lindsay, je… Je fais partie des nouveaux élèves. » Vu la situation, autant se présenter maintenant.
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Dernière édition par Lindsay R. Jedusor le 12.04.20 23:39, édité 1 fois
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty11.04.20 15:46


Dime Luna de plata - Fanny & Lindsay
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Fanny manqua de lâcher son sac de surprise. Elle était à moitié soulagée, ce n’était pas encore ce soir qu’elle se ferait prendre à sortir de douce pour observer les constellations mais aussi surprise. Quel élève pouvait bien avoir envie de grimper toutes les marches jusqu’à la tour ? Très peu.

Elle observa la jeune fille qui se tenait devant elle. Elle ne l’avait jamais vue, jamais croisée. Enfin ce n’est pas comme si elle connaissait tout le monde mais son visage ne lui disait rien. Elle était plus jeune qu’elle, ça elle en était certaine et pas à Serdaigle.

« Je suis désolée. »

Bah ça elle pouvait l’être, elle venait de lui flanquer une sacrée frousse. Toutefois la Serdaigle se garda bien de faire un commentaire, tant la jeune fille semblait sincère et surtout triste.

« Je ne voulais pas te faire peur. Je m’appelle Lindsay, je… Je fais partit des nouveaux élèves. »

Les nouveaux… ? Ah oui, cela disait vaguement quelque chose à Fanny. Elle avait tellement été prise par les discours de début d’année des professeurs concernant les ASPIC et les orientations qu’elle avait oublié leur arrivée et pour être honnête, n’y avait en réalité pas du prêté attention. C’était un peu égoïste mais étant donné que cela ne l’affectait pas personnellement, elle avait décidé de reporter toute son attention sur ses études et elle-même.
Etre en dernière année, c'était parfois appartenir à un autre monde, peuplé d'examens et de stress, de pincements au coeur et de projets d'avenir, un monde dans lequel elle faisait désormais partit et qu'elle avait bien du mal à quitter par moments.

« Oh… ce n’est rien, je pensais être tranquille, enfin… personne ne vient jamais ici... »

Elle ne devait pas avoir l’air très amicale. Elle chercha à se rattraper avant de passer pour une pimbêche.

« Enfin ce n’est rien. Je m’appelle Fanny MacDougall. Je suis en dernière année, donc si tu as besoin d’aide je suis là. »

Elle marqua une pause. Elle n’était jamais très à l’aise avec les gens qu’elle rencontrait pour la première fois. Remarquant l’expression à la fois fatiguée et triste de Lindsay, ainsi que sa position un peu voûtée et repliée sur elle même, comme si elle portait un poids sur les épaules, elle sortit de son sac son paquet de sablés et le lui tendit. Elle ne s’y connaissait pas vraiment en relations sociales mais elle était sûre d’une chose, les friandises étaient toujours réconfortantes et un bon moyen de lancer une relation et/ou conversation.

« Excuse moi, je ne veux pas te paraître indiscrète, mais est-ce que tout va bien ? En général personne ne vient jamais ici, sauf pour rechercher un peu de solitude et tu me sembles… préoccupée. »

Naïvement, la jeune fille en déduisit qu’elle avait du mal à s’intégrer ou que son ancienne école lui manquait. Cela n’expliquait pas son cri déchirant la nuit, mais Fanny était à milles lieux de se douter ce qui troublait réellement son interlocutrice, ni qui elle était réellement.
Elle lui fit un signe de la tête, pour lui affirmer qu’elle pouvait prendre un biscuit, mais que si elle avait envie de parler, elle le pouvait. 
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Dernière édition par Fanny MacDougall le 10.06.20 23:55, édité 2 fois
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Lindsay R. Jedusor
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty13.04.20 0:56

Dime Luna de plata.
fanny & lindsay

« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
Moi qui pensais être seule, c’était raté. Cette pauvre fille a certainement dû être terrifiée à cause de mon hurlement. Qu’est-ce qui m’avait pris bon sang ? Était-ce vraiment le moment de se remémorer de tous ces moments, de tout ce que j’allais perdre ? Était-ce réellement le moment de penser à tout ça ? Non. Plus maintenant. Je n’aurais jamais dû sortir de ma chambre. Voilà dans quelle galère je me mettais encore. La jeune fille me demanderait certainement des explications, surtout après lui avoir collé une peur bleue. Il fallait se ressaisir et partir sur de bonnes bases. Tout ce que j’avais pu faire à l’instant précis, c’était m’excuser et me présenter. C’était déjà mieux que rien. J’espérais juste qu’elle ne poserait pas énormément de questions, même aucunes. Je l’espérais sincèrement.

Je me sentis presque mal à l’aise lorsqu’elle me dit qu’elle pensait être tranquille ici. A vrai dire, je pensais la même chose. Je voulais être tranquille également, mais pouvais-je parler de cet endroit comme si je le connaissais ? Bien évidement que non. Je ne pouvais pas me permettre de lui parler de mon lieu secret, où je venais parfois me réfugier lors de mes nuits d’insomnie. Je ne pouvais pas lui parler de cette habitude. Alors, je ne disais rien à cette remarque, il était préférable. « Enchantée Fanny. Je suis également en dernière année, et je pense qu’il me manque pas mal de lacune pour pouvoir passer les examens en fin d’année. Les études ici sont tellement différentes qu’à Beauxbâtons ! » C’était le seul endroit que j’avais trouvé. Si on me posait la question, je ne pouvais pas dire que j’avais loupé toutes mes années d’étude à la maison. Nous n’étions pas chez les moldus pouvant prendre des cours à domicile. Quoi que… Je me demandais si les enfants de sorciers pouvaient faire autrement maintenant. Je ne m’étais jamais réellement posée la question jusqu’à aujourd’hui.

Je fus légèrement surprise lorsqu’elle me tandis le paquet de sablés. « Merci. » Je pris un des gâteaux et lui rendit son paquet. Rien ne valait un petit remontant. Comment aurais-je pu dire non, surtout en ce moment ? En plus de tout, elle visait juste. Elle savait que quelque chose me préoccupait et je ne pouvais le nier. « Quelques soucis familiaux. » J’avais observé le sablé lorsque j’avais prononcé ses mots avant d’en prendre une bouchée. Je ne laissais rien paraître en ce moment même, mais c’était un moyen de gagner du temps et réfléchir à ce que je pouvais lui dire. « J’ai changé d’école à cause de mon père. Ce n’est pas quelqu’un de bien. Ma mère a longtemps hésité, mais elle a fini par retourner en Angleterre et elle m’a emmené. Depuis, il essaie de reprendre contact et je ne sais pas quoi faire. » C’était un mensonge, mais j’en jouais parfaitement la carte. Il fallait que je sois convaincante. En y réfléchissant, d’une certaine façon, quelques éléments étaient vrais. Mon père n’était pas quelqu’un de bien. Ma mère n’avait pas écouté les consignes après la disparition de mon géniteur. « Ce n’est rien de très joyeux et j’ai entendu parler de cet endroit il n’y a pas longtemps. Comme je n’arrivais pas à dormir, je suis venue. Je suis encore désolée si je t’ai dérangé. Et toi, pourquoi tu es là ? »
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty18.04.20 15:32


Dime Luna de plata - Fanny & Lindsay
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Beauxbâtons ? L’académie française ? Fanny avait lu quelque chose au sujet de l’école française, notamment concernant la fontaine magique et le fait que Nicolas Flammel y avait fait ses études. La curiosité propre aux Serdaigle refit surface et Fanny voulut lui poser un tas de questions. Comment se déroulaient les cours, lesquels étaient enseignés, comment faisaient-ils pour communiquer avec un nombre aussi important d’élèves, qui venaient aussi d’Italie, du Portugal et d’Espagne ? Avaient-ils des cours d’astronomie eux aussi ?
Mais ce flot de questions ne franchit pas ses lèvres, bien consciente qu’elle risquait d’effrayer et d’ennuyer son interlocutrice. A la place, elle préféra la rassurer.

« Si tu as besoin d’aide pour te retrouver ou pour rattraper des cours, je peux t’aider si tu veux, je suis une bonne élèves sans vouloir me vanter. »

Quelque chose l’intriguait chez cette fille. Elle ne savait pas quoi. Elle prit elle aussi un sablé après que Lindsay se soit servie.
Des soucis familiaux ? Ils devaient êtres bien compliqués pour qu’elle hurle de la sorte.
Il fallait dire que ce n’était pas quelque chose à laquelle elle était habituée. Elle s’entendait bien avec ses parents et le reste de sa famille, mis à part quelques membres, qu’elle voyait rarement de toutes les façons, elle n’avait jamais connu de disputes, du moins de grosses disputes. Mais elle avait été témoins de quelques déboires chez les autres familles, comme les Black, après le départ de Sirius du foyer familial ou d’autres familles, qui éclataient. C’était de plus en plus courant ces temps ci. Avec la montée de ce mage noir et de ses fidèles, des tensions apparaissaient entre ceux qui soutenaient sa cause et ceux qui s’opposaient à lui. Et il y avait ceux qui, comme les MacDougall, ne disaient rien soit parce qu’ils avaient peur ou ne voulaient pas être mêlés à ces histoires, soit, comme le cas de sa famille, avait déjà leurs opinions toutes faites et qu’elles ne changeraient pas. Pour sa part, Fanny n’avait rien contre les moldus ou les nés-moldus, mais elle n’était pas très favorable à un trop grand rapprochement entre les deux mondes, pour elle ça ne pourrait que mal se finir, un jour ou l’autre.
Mais ce n’était pas là le sujet et Fanny sentit qu’elle commençait à perdre le fil de la conversation.
A entendre Lindsay, il était préférable qu’elle soit ici, en Grande-Bretagne plutôt qu’en France.

« Je suis vraiment désolée pour toi. J’espère que les choses finiront par s’arranger. »

Elle ne savait pas quel genre de conseil lui donner vis-à-vis de son père. Encore une fois, Fanny était à milles lieux d’imaginer quelle était son identité.

« Je ne sais pas quoi te dire, mais si ce n’est pas quelqu’un de bien, je crois que je voudrais l’écarter de ma vie. »

Le problème c’est qu’elle ne savait pas à quel point il n’était « pas bien ». C’était ce genre de situations délicates dans lesquelles ont précautionnait d’abord un éloignement de la personne toxique, de l’ignorer, de l’effacer de sa vie, mais les choses n’étaient jamais simples, on effaçait pas les gens qu’un claquement de doigts.
Et elle ne connaissait pas la ténacité de son père, elle ne savait pas qui il était, elle ne voulait pas lui donner de conseils qui compliqueraient encore plus les choses.

« Si tu ne veux vraiment plus lui parler, le mieux est de l’ignorer. Poudlard est protégé, tu es en sécurité ici. J’espère que c’est la même chose pour ta mère. »

Fanny décida ensuite de se rasseoir, puisqu’elles semblaient êtres parties pour une petite discussion, autant s’installer plutôt que de rester plantées comme des asperges.

« Oh, j’étais venue ici pour observer la pleine lune, regarde ! »

Elle pointa du doigt la lune qui brillait maintenant de son éclat argenté dans le ciel nocturne. Les yeux de Fanny se mirent à briller.

« J’adore l’astronomie. Je voulais juste observer le ciel et prendre quelques notes. On peut déjà voir quelques étoiles, ici il y a la petite ourse et son étoile polaire, et là on peut voir Rigel, une des étoiles les plus brillantes du système solaire, de la constellation d’Orion. C’est fascinant non ? Je me sens toujours si petite quand je les observe. L’univers est si grand, on n’en voit qu’une toute petite partie. Il y a temps à découvrir, tu te rends compte ! Et l’espace est si vieux ! Nous nous sommes à peine un nouveau né dans tout cet espace temps. »

Une fois que Fanny était lancée, on ne pouvait plus l’arrêter.

« Tu savais que les moldus avaient des appareils beaucoup plus sophistiqués que les nôtres ? Bien sûr la magie aide beaucoup mais ils peuvent voir à des plusieurs kilomètres et ils découvrent presque autant de nouvelles étoiles que nous et ils sont même allés sur la lune ! Bon ils ne sont pas restés longtemps mais ils ont marchés sur la lune, avec un appareil encore plus gros que leurs oiseaux en métal qu’ils utilisent pour voler dans le ciel. Il y a même eu une retransmission dans leur petite boîte où ils enferment des moldus pour les divertir, un visionneur je crois. Je ne connais pas grand-chose aux moldus. »

Fanny sortit avec enthousiasme une de ses feuilles de notes, qui comprenait des notes et des croquis du ciel, le tout en pattes de mouches et remplis de petits calculs trop compliqués à comprendre pour ceux qui ne connaissaient rien à ce domaine.

« Je me demande ce que ça fait d’être sur la lune. On flotte presque. Et je me demande comment les astronautes ont vus la Terre, je veux dire ils nous regardaient et nous on les regardaient aussi en quelque sorte. Enfin pas tout le monde, mais tu vois ce que je veux dire. J’aimerais bien aller dans l’espace. Pas forcément sur la lune mais j’aimerais bien l’explorer. Peut-être découvrir d’autres planètes aussi. »

Les yeux de Fanny se perdirent dans le vague, ou plutôt dans l’espace. Pour ceux qui la connaissaient, ils y étaient habitués. Mais pour ceux comme Lindsay qui découvraient Fanny et sa passion pour les étoiles, cette attitude était déconcertante.
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Lindsay R. Jedusor
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty29.04.20 15:45

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« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
Qu’est-ce qui m’étais passée par la tête ? J’aurais vraiment dû rester dans mon lit et essayer de dormir au lieu de monter dans cette tour. Maintenant, je devais continuer de mentir et jouer un rôle qui ne me plaisait guère. Je ne connaissais rien sur cette académie sorcière de Beauxbâtons. Si Fanny me posait des questions, c’était terminé pour moi. Je pourrais toujours m’en sortir avec quelques réponses vagues mais je ne m’étais pas assez renseignée sur le sujet. C’était une erreur de stratégie et je savais ce que je devrais faire la prochaine fois que je me rendrais à la bibliothèque. Il allait falloir que je trouve un livre sur les écoles de sorcellerie et si jamais je croisais Fanny, je pourrais toujours prétendre que la différence entre Poudlard et Beauxbâtons m’avait inspirée pour trouver des différences avec d’autres écoles. Il fallait toujours s’en sortir avec une pirouette pour retomber facilement sur ces pieds, à croire que j’étais devenue douée pour ça. D’ailleurs, elle m’en donnait parfaitement l’occasion. « Oh oui, je veux bien. C’est gentil de proposer. J’ai peut-être un peu de retard par rapport au programme de Poudlard. » Bravo Lindsay, tu te transformais en parfaite petite menteuse. Peut-être que sur ce point, tu pouvais faire la fierté de ton géniteur ?

D’ailleurs, je n’aurais peut-être pas dû insister autant sur mes affaires familiales. Encore une fois, certaines choses n’étaient qu’un pur tissu de mensonge et d’autre étaient bien trop inspirés de la réalité. Cependant, il était sûrement préférable que j’en dise autant. Déjà, ça me permettait d’éviter toutes questions de la part de la jeune Serdaigle. La curiosité pouvait être un vilain défaut, et il valait mieux pour elle qu’elle reste en dehors de tout ça. De plus, ça permettait d’expliquer ma présence. Alors, certainement un mal pour un bien. Parler d’une famille qui n’existait pas et qui n’existerai jamais ce n’était pas trop compliqué. Durant une partie de ma vie, j’ai pu imaginer la famille idéale à mes yeux. Je m’étais imaginée des frères et sœurs, une grande maison et un père qui rentrait chaque soir du travail et qui me prendrait dans ses bras. La réalité avait vite pris le dessus et j’évitais de grimacer lorsque j’entendis Fanny me dire qu’elle espérait que ma mère était en sécurité. Aujourd’hui, je ne savais même pas où elle était. Je ne connaissais même pas son nom, je ne savais rien d’elle. On n’avait jamais prononcé son nom en ma présence. Pour cause, j’étais souvent seule avec elle. Je ne la connaissais pas et je ne la connaîtrais certainement jamais dans cette réalité. « Elle est certainement mieux maintenant que quand nous étions là-bas. » C’était une réalité en fait. Ma mère vivait peut-être sa vie à fond en ce moment même alors que dans ma réalité, elle avait fini six pieds sous terre.

« Je crois que je n’aurais peut-être pas le choix de le revoir un jour. Je garde cette éventualité en tête. Mais je ne suis pas réellement sûre qu’il me veuille réellement dans sa vie. Je crois que j’ai juste besoin qu’ils répondent à quelques questions… Enfin passons. » J’avais prononcé ces mots tout en m’asseyant à ses côtés. Cette fois, c’était à son tour de parler et je l’écoutais attentivement. Je n’osais pas l’interrompre. Elle avait l’air tellement passionnée par tout ce qu’elle racontait. Et elle fini par m’emmener dans son monde. Je buvais chacune de ses paroles. Je ne connaissais absolument rien à l’astronomie et elle avait raison, l’univers était si vaste et nous étions si petits. Ses remarques sur les moldus me fit rire, j’avais l’impression de revivre pour la première fois depuis longtemps. « Cette machine, je crois que ça s’appelle une fusée ! » Je m’étais permise de l’interrompre sur ce sujet, avec tout autant d’enthousiasme qu’elle. A croire que c’était contagieux. « Et pourquoi tu n’irais pas ? Après tout, tu as le droit de découvrir l’espace. Tu voudrais faire quoi après tes études ? » Si Fanny voulait rejoindre le monde moldu pour devenir astronaute, elle ne devait pas s’en empêcher. Elle devait vivre sa vie. Elle pouvait se le permettre.
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Fanny MacDougall
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty01.05.20 20:55


Dime Luna de plata - Fanny & Lindsay
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Elle mit du temps à comprendre ce qui l’intriguait tant chez elle, mais en l’entendant parler, cela sauta comme une évidence. Il n’y a avait aucune trace d’accent français dans sa voix. Bien sûr Fanny voulait bien croire que Lindsay était parfaitement bilingue, après tout elle portait un prénom anglophone. Mais tout au fond, cela la… dérangeait ? En quelque sorte. Elle trouvait son comportement étrange.

Mais sans doute était-ce du au fait qu’elle soit nouvelle et qu’elle aie des soucis familiaux. Fanny avait beau être une des meilleure de son année et dévorer livres sur livres, se passionner pour des sujets comme l’ovomancie, l’étude de la divination à partir d’un œuf, elle devait avouer en ce qui concernait les relations humaines et sociales, Fanny était loin d’être la spécialiste de l’école. Elle était une solitaire, avec très peu, voir pas d’amis. Elle n’avait pas quelqu’un de proche a qui confier des secrets ou échanger des potins.

Ça ne lui manquait pas tant que ça. Elle avait grandit en fille unique, apprenant à jouer seule. Les seuls enfants qu’elle fréquentait étaient ceux des familles de sang-pur, comme Paige, ce dont Fanny se serait bien passé, Sirius et Regulus, qu’elle préférait même si ils n’étaient pas si proches que cela.

Mais parfois elle devait avouer qu’elle aurait aimer avoir quelqu’un avec qui partager sa passion pour l’astronomie. Et écouter ce quelqu’un partager sa passion en retour. La peinture, les fleurs, le quidditch… qu’importe.

« Et bien n’hésite pas à venir me voir si tu as besoin d’aide, surtout en astronomie, divination et sortilèges. Par contre je ne te garantit pas grand-chose en potions, je ne suis pas très douée... »

Elle laissa échapper un petit rire. Il fallait dire que Fanny n’avait pas souvent la patience nécessaire à élaboration de potions, elle manquait de minutie et de précision.

« Tu sais ça pourrait être l’occasion de crever l’abcès, comme le disent les moldus. Mais ce ne sont pas affaires… fais comme tu le sens. J’espère juste que ça se passera bien. »

Elle avait sentit que Lindsay ne voulait pas en parler et elle n’insista pas, pas sur un sujet aussi intime avec quelqu’un qu’elle venait de rencontrer.

Si Fanny savait de qui elle parlait… elle lui aurait sans doute conseillé de fuir. Mais Fanny ne savait pas qu’elle avait devant elle la fille d’un des plus grands mages noirs.

Quand elle vit Lindsay porter un véritable intérêt à ce qu’elle disait, son sourire s’illumina, comme les étoiles dans le ciel. Ça faisait longtemps  que personne n’avait prêté un réel intérêt à ses paroles. Bien sûr, avec les autres élèves de Serdaigle c’était une autre histoire. C’était presque une seconde nature pour eux d’êtres curieux et ils étaient sans cesse encouragés à l’être.
Mais quelqu’un d’autre qu’un Serdaigle portant attention aux constellations ? Autre que le professeur Lewitt ? Merlin, elle n’y croyait pas ?

« Oui, je crois que c’est ça. Ça fait un moment qu’ils y sont allés cela dit. Je crois que c’est surtout une course que les américains font avec les soviétiques et ça continue mais c’est formidable ! D’aller sur la lune je veux dire. »

Elle devait passer pour une folle.

« J’y je pouvais poser un pied sur la lune, ce serait formidable ! Je verrais un lever de terre et je garderais des morceaux de lune avec moi. »

Elle se voyait déjà flotter dans les espèces de combinaisons blanches que les moldus portaient.

« J’aimerais faire de la recherche. Si les sorciers devaient aller sur la lune, on devrait trouver de quoi pouvoir y aller et rester, comme les moldus, mais avec de la magie. Quelque chose de moins encombrant, avec des sorts, des potions et des tissus protecteurs.
Et je pense que ce serait une bonne occasion pour prélever de la roche lunaire et de l’étudier. Regarde, c’est la pleine lune, ça veut dire que les loups-garous sont transformés. Si on pouvait étudier la source de la lycanthropie, on pourrait mieux comprendre comment les soigner.
 »

Elle fit une pause. Encore une fois elle ne s’arrêtait pas.

« Et aussi… tu vas te moquer… mais j’aimerais découvrir d’autres planètes, d’autres galaxies. Je suis sûr qu’il existe d’autres formes de vie. »

Là elle devait passer pour une dingue.

« Non d’un télescope ! Je parle, je parle et je dois t’embêter ! Désolé... »

Elle se mordilla la lèvre, mal à l’aise.

« Et toi, que veux tu faire plus tard ? »

C’était un bon début pour faire connaissance. Elle avait été polie en l’écoutant, c’était à son tour d’en découvrir un peu plus sur sa camarade.
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty03.05.20 0:22

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« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
« Je n’hésiterai pas. Merci encore. » Fanny était vraiment gentille. Je sentais qu’il s’agissait d’une personne de confiance, mais également très intelligente. Il faudrait que je me montre un peu plus prudente avec elle, surtout à l’avenir. Néanmoins, je ne refuserai certainement pas un coup de main. J’allais réviser très peu cette année, et ça allait se voir considérablement. En plus, les matières étaient peut-être moins élaborées que les nôtres. Il était possible que les programmes se soient allégés ou alourdis. Je n’étais pas spécialiste en la matière, mais si je pouvais éviter de traiter dans un devoir des choses qui se passeraient bien après 1977, c’était préférable. Il fallait laisser le temps aux choses et aux découvertes, je n’allais tout de même pas précipiter les recherches. Déjà que j’étais en train de modifier le cours de l’histoire… Même si Fanny me proposait de l’aide en divination, astronomie et sortilège, et qu’il n’y avait pas grandes chances que je fasse de gaffe, il fallait tout de même que je reste prudente. Alors oui, un coup de main serait certainement la bienvenue. Et même sans parler de coup de main, une amie pourrait également être un réel soutien.

J’avais envie d’enterrer la conversation sur mon père et ma famille. J’en avais assez dit pour le moment. C’était à elle me parler maintenant. Quand je l’entendais, je la sentais vivante. Elle aimait son sujet, elle aimait en parler. Ça se sentait. Fanny est intéressante à sa manière. Elle pourrait transmettre sa passion de l’astronomie à quiconque voulait l’écouter. Je buvais chacune de ses paroles, l’enviant presque d’aimer un sujet aussi passionnant que celui-là. J’aurais aimé être comme elle, avoir un véritable intérêt pour quelque chose et pouvoir en parler avec passion. Mais Fanny, elle, pouvait vivre. Moi, je ne pouvais que m’attacher à quelque chose. Si je m’attachais, je risquais de le perdre du jour au lendemain. Je n’avais rien auquel m’attacher et je me l’interdisais. Je m’interdisais même de trop m’approcher des autres. Je ne voulais avoir aucune relation, qu’elle soit amicale ou non. Je m’interdisais tout bonnement de vivre une vie totalement normale.

Elle était réellement passionnée. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Fanny parlait avec un tel enthousiasme que ça en devenait prenant. « Non, non. Tu ne m’embêtes pas du tout. Bien au contraire. Je trouve ça passionnant tout ce que tu racontes. J’aime beaucoup tes projets. Tu devrais vraiment aller au bout de tes rêves, Fanny. Et je ne me moquerai pas de toi, bien au contraire. Tu es intelligente et tu as l’air de savoir ce que tu veux. Alors donne-toi les moyens et fonce ! » Fanny avait le don de pouvoir transmettre sa passion, c’était sûr et certain. Elle se devait d’aller au bout de ses projets. Elle le méritait certainement. Elle deviendrait peut-être connue pour toutes ses recherches par la suite. Et peut-être que si je n’avais pas été là, personne ne l’aurait encouragé à aller au bout ? Je n’ai pas le souvenir d’une Fanny MacDougall mais, qui sait, elle deviendra peut-être célèbre dans quelques années ?

« Qu’est-ce que je veux faire plus tard ? » Je me répétais la question un peu pour moi-même. Qu’est-ce que j’aurais voulu faire ? Si tout cela n’avait pas eu lieu, qu’aurais-je fait de ma vie ? Je n’en avais pas la moindre idée. J’avais passé la majorité de mon temps à me soucier de mes problèmes que de réfléchir à mon avenir. Mais quel avenir ? Il ne me restait plus rien à présent. Je n’avais plus rien à vivre. Et maintenant, Fanny attendait une réponse. « Je n’ai jamais vraiment eu le temps de réfléchir à tout ça. Peut-être que je parcourais le monde, histoire de le découvrir et de me recentrer un peu sur moi… » Si seulement tout ça pouvait être réalisable…
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty05.05.20 22:25


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Fanny était plus détendue désormais. Lindsay n’avait l’air du genre à se moquer ou elle ne savait quoi. Un peu timide et étrange, un peu comme elle tient.

« Ce n’est rien, vraiment. »

Après tout elle était bonne élève, autant en faire profiter les autres. Et puis, sans vouloir se vanter, elle était sûre qu’elle ferait une meilleure tutrice que certains précepteurs qu’elle avait eu dans son enfance. Elle se souvenait notamment de l’un d’eux qui dégageait une forte odeur de chou, à tel point qu’elle n’avait voulu en manger pendant un non moment. De plus il parlait d’une voix pompeuse et très lente, ce qui faisait que les cours en sa compagnie étaient ennuyeux au possible.

Mais le métier de professeur ne l’enchantait pas plus que ça au final, elle aimait bien aider, si elle le proposait aussi spontanément, mais elle ne se voyait pas enseigner toute sa vie, même l’astronomie. Elle se voyait plus transmettre sa passion mais poursuivre ses recherches de conquête spatiale.

« Oh merci, c’est gentil de dire ça ! En général j’ennuie plutôt les gens, je ne sais pas m’arrêter. Même mes parents en marre parfois. »

Elle s’arrêta un moment, préférant ne pas trop insister sur le sujet des parents. Elle avait bien vu comment Lindsay avait réagit quand elle avait parlé de son père et sa mère. Elle ne comptait pas remuer le couteau dans la plaie.

« C’est vrai ? Je crois que tu as raison. Je crois que j’aimerais partir aux Etats-Unis après mes études, juste pour visiter leurs bases spatiales. Je sais qu’il y en aussi en URSS mais comme on ne peut pas vraiment aller là bas… Enfin bref, ça serait vraiment génial si je pouvais trouver le moyen d’aller dans l’espace, mais aussi d’emmener plus de monde. On commences par êtres un peu trop nombreux sur terre, tu ne trouves pas ? »

C’était une plaisanterie. A moitié. Après tout les souvenirs de la dernière guerre mondiale était encore assez récent et de ses terribles conséquences, tous ces malheureux tués, exterminés, mais encore aujourd’hui le monde semblait en perpétuelle tension, des guerres éclataient ça et là mais c’était surtout entre ces deux monstres de pays qu’étaient les Etats-Unis et l’URSS que tout pouvait éclater, et avoir des conséquences encore plus désastreuses, aussi bien pour les moldus que les sorciers.
Et il y avait la situation actuelle. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom et son petit groupe d’adeptes dont les rangs grossissaient de jours en jours,  qui multipliaient les attaques.
La plaisanterie n’était pas de si bon goût finalement.

« Oh tu sais, ce n’est pas si grave si tu n’es pas encore tout à fait décidée, c’est même normal. Tu as parfaitement le droit d’hésiter. »

Elle marqua une pause. Elle ne voulait pas paraître condescendante.

« Et puis c’est tout de même un beau projet, voir le monde, découvrir de nouvelles cultures. La plupart du temps, nous sortons de Poudlard et soit nous trouvons un petit boulot avec notre diplôme soit nous continuons nos études dans un domaine spécialisé et allons travailler juste après. On ne prends même plus la peine de sa poser et quand on peut enfin en profiter, c’est trop tard. Alors si tu hésites, pose toi, repose toi, quoi que tu décides c’est ton choix et c’est le plus important. Si tu veux visiter Paris, vas-y, grimpe en haut de la Tour Eiffel ou alors vas-juste te reposer sur une plage. Pense à toi, soit un peu égoïste, mais ne fait pas quelque chose qui te déplaît juste pour faire plaisir aux autres. »

On voyait bien ce que ça faisait pour certains. Ils étaient tellement endoctrinés qu’ils ne pensaient plus par eux mêmes. Elle était prête à parier que ces gens là, ceux à qui elle pensait plus précisément, étaient des mangemorts à l’heure actuelle ou les soutenaient activement.
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty08.05.20 12:13

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« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
Fanny était une passionnée, ça se voyait. Elle méritait vraiment de découvrir ce qu’elle aimait. Elle méritait d’avoir une belle vie. Je lui souhaitais. J’espérais qu’elle aurait plus de chance que moi dans ce monde. En même temps, ce n’était pas difficile de faire pire. Quand je repensais à ma vie, je me demandais pourquoi il m’était impossible d’avoir une vie normale. Pourquoi avais-je eu de tels parents ? Ce n’était plus vraiment le moment de se poser la question. Il était trop tard à présent pour s’imaginer une vie de rêve et tranquille. Je n’aurais jamais pu l’avoir. J’avais toujours été seule. Le peu d’amis que j’avais pu avoir avaient fini par me tourner le dos lorsqu’ils ont appris qui j’étais réellement. C’était fini la Lindsay pleine de joie de vivre. Elle n’existait plus depuis longtemps. Cependant, avec Fanny, j’avais l’impression de la retrouver. L’entendre parler avec autant d’enthousiasme, l’écouter, ça me rappelait toutes ses conversations avec mes anciens amis. On aurait pu refaire le monde, Fanny refaisait le sien.

Partir aux Etats-Unis n’était pas la pire idée. Bien au contraire. Avec la NASA, je crois, elle pourrait encore découvrir des milliers de choses qu’elle ignorait encore. « On n’en est pas encore à la conquête de l’espace. » Je riais légèrement à cette remarque. Fanny était stupéfiante, un petit mot pour plaisanter mais toujours sérieuse sur son sujet. J’étais comme en admiration devant elle. Elle était tout ce que je n’étais pas et à qui j’aurais voulu ressembler si j’avais pu avoir une vie normale. Elle avait la tête pleine de rêves et d’idées plus surprenants les uns que les autres. Elle qui était passionnée par l’espace, elle était une véritable étoile qui pouvait illuminer le ciel de n’importe qui lorsqu’elle parlait avec passion. Elle était une véritable lumière et ses yeux brillaient quand elle se perdait dans ses explications et qu’elle s’imaginait certainement la vie dont elle rêvait. Fanny était tout ce que je n’étais pas, c’est pour cette raison que je l’admirais tant.

« Je verrais bien après mes études. Peut-être que je resterai un peu avec ma mère avant de partir. Je n’ai jamais vraiment réfléchi à mon avenir. Je ne veux pas me précipiter et me tromper. Je vais prendre mon temps et je verrais bien. » J’aurais aimé voyager, mais pas de cette façon. Le voyage dans le temps, j’aurais voulu l’éviter. J’aurais voulu vivre une vraie vie, pas le semblant d’une. Il était trop tard pour faire machine arrière maintenant. Je ne pouvais qu’imaginer les différentes cultures de ce monde. Je ne pouvais qu’imaginer c’était quoi vivre. Je ne pouvais qu’imaginer ce que c’était donner de l’amour et d’en recevoir. L’amour. Comme si j’étais capable d’en ressentir pour quelqu’un…
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty13.05.20 22:35


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Cela faisait vraiment du bien de pouvoir parler librement de sa passion avec quelqu’un de nouveau qui ne la prenait pas pour une folle. Surtout une fille.

Fanny ne savait pas vraiment pourquoi elle était plutôt la cible des moqueries des filles que des garçons. Enfin c’était son impression et elle ne savait pas si c’était la réalité ou si c’était son imagination. Peut-être parce qu’elle partageait justement un dortoir avec d’autres filles qui se moquaient d’elle ?

En tout cas ça lui faisait vraiment plaisir d’interagir presque normalement, même si la situation était un peu particulière. On était au beau milieu de la nuit, elles risquaient de se faire pincer à tout moment. Mais sur ce plan là Fanny était plutôt confiante. Qui était assez fou pour monter tout un tas de marches pour juste regarder la lune ou hurler son désespoir, qu’elle ne comprenait pas très bien certes, mais qu’elle percevait juste assez pour avoir de l’empathie pour Lindsay. Personnes. Sauf elles.

« Un jour peut-être. On trouvera d’autres galaxies qu’on explorera et se sera un tout autre monde. »

C’était une idée folle et merveilleuse. Elle tendit la main pour attraper un autre biscuit qu’elle grignota distraitement.

« Tu as raison, il vaut mieux bien réfléchir que se précipiter et faire n’importe quoi. Et puis tu as bien le droit de te reposer après tout. »

Doucement Fanny posa sa main sur celle de Lindsay.

Là non plus elle n’était pas très douée. Elle n’était pas une personne très tactile mais elle n’était pas non plus une associable. Seulement elle était plus réservée, plus pudique avec les personnes qu’elle ne connaissait pas bien. Et puis elle ne savait pas si Lindsay était une personne qui appréciait ce genre de contacts.

Ce n’était pas comme avec Sirius qu’elle connaissait depuis l’enfance ou même Regulus. Là elle venait de rencontrer Lindsay depuis à peine une heure mais elle sentait déjà qu’elles pouvaient êtres de bonnes amies avec le temps, même si il ne leur restait que quelques mois avant d’être peut-êtres séparées définitivement. On ne savait pas ce que la vie réservait. Sans doute allaient-elles continuer à se voir, elle, elle découvrirait le ciel et Lindsay découvrirait le monde, la Terre et c’était déjà bien assez. Cette pensée était amusante tout comme elle était réconfortante. Si seulement Fanny savait…

« Ça serait formidable non, de découvrir et apprendre de nouveaux horizons, de nouvelles cultures. Et puis même si tu ne bouge pas, profites en pour rester avec ta mère, si ça te tiens tant que ça à cœur. »

Elle lui offrit son plus beau sourire. Elle se leva, sans lâcher la main de Lindsay et la mena avec douceur vers le bord de la tour. Elle leva sa main main libre pour lui désigner les constellations.

« Tu vois là bas ? C’est la Petite Ourse, tu dois sûrement connaître, on peut reconnaître l’Etoile Polaire, tout au bout de la queue. Elle est toujours visible à l’oeil nu, les voyageurs, les marins se servent d’elle pour se guider et ce partout dans le monde. Tu connais la légende qui entoure la Petite Ourse ? On dit que c’est Arcas, le fils de Zeus et de Callisto, une chasseresse au service d’Artémis, la déesse de la chasse. Elle avait juré de rester vierge mais Zeus l’a trompée en ce faisant passer pour Artémis… Je sais c’est glauque, surtout qu’Artémis est la fille de Zeus mais c’est un mythe. Enfin bref, après avoir séduit et passé la nuit avec Callisto, Zeus est partit et Callisto s’est retrouvée enceinte. Quand Artémis l’a su elle s’est mise en colère et l’a chassée. Quand la pauvre nymphe a accouché, Héra la femme de Zeus l’a transformée en ourse et pendant ce temps Arcas, le fils de Callisto, a grandit aux côté d’Artémis et il est devenu un grand chasseur. Et un jour alors qu’il chassait, tomba sur sa mère, toujours changée en ourse. Bien sûr il l’ignorait alors il tira une flèche. Mais Zeus la stoppa à temps et les changea en étoiles pour qu’ils puissent êtres ensemble pour l’éternité. »

Elle prit une petite pause, le temps de respirer un peu et de laisser Lindsay assimiler les informations.

« Tu vois un jour peut-être toi aussi tu seras réunie avec ta mère et vous serez tranquilles, loin de ton père. Je ne le connais pas et je ne veut pas le juger mais il me fait penser à Zeus, c’est le dieu des dieux, du ciel, de la foudre mais il est si arrogant… il ne cause que des malheurs. Mais parfois les histoires se terminent bien, d’une certaine façon. »

Elle pressa un peu plus la main de Lindsay, doucement, pour lui indiquer qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiéter. Elle voulait la rassurer.

Si seulement Fanny savait la vérité.
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty28.05.20 22:28

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« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
« Si seulement c’était vrai. Ce serait un voyage magnifique. » Il y avait encore tellement de choses à découvrir, tellement de choses à voir, à vivre. Et il me restait si peu de temps. Un tout nouveau monde. C’était si beau comme vision. C’était comme si un tout nouvel horizon s’offrait à nous, comme si nous devenions intouchables. C’était à peine croyable. C’était quelque chose que je ne pouvais atteindre. J’avais beau tendre la main, j’avais beau essayé, c’était un rêve que je ne pouvais toucher. Un nouvel espoir, une nouvelle vie, tout ça me semblait tellement irréaliste pour moi. Lorsque j’avais voyagé dans le temps, c’était une décision pour rendre la vie des autres meilleures. Je voulais qu’ils aient tous une meilleure vie et qu’ils arrêtent de souffrir des actions de mon géniteur. J’avais souhaité penser aux autres avant de penser à ma petite personne. Je voulais qu’ils aient une meilleure vie, qu’ils puissent tous être heureux. Je ne voulais pas de cette guerre qui avait lieu dans leur présent. Je ne voulais pas voir toutes ces personnes tombées dans un combat idiot et égoïste. Qui étions-nous pour décider de ce qui était pur ou impur ? Qui étions-nous pour juger si des moldus pouvaient avoir ou non des pouvoirs ? De quel droit nous permettions-nous de juger et voulons rabaisser les moldus à une place inférieure à la nôtre ? Ce monde était désolant, et j’avais eu envie de le changer. J’avais envie d’apporter un peu de paix à ce monde, mais à quel prix ? Je ne saurais jamais ce qu’il se passerait plus tard, ni même quelle serait la future réalité. Je ne savais pas trop ce que j’étais en train de faire, mais j’espérais que tout irait pour le mieux.

Je sortis de mes pensées lorsque posa sa main sur la mienne. C’était comme revenir à la réalité, au moment présent. J’oubliais ce qu’il se passait mais également mon avenir. Pour le moment, j’avais encore du temps devant moi. J’étais vivante et je devais profiter de l’être. Peut-être que j’aurais le temps de découvrir un peu le monde, ou même de revoir ma mère avant de tomber dans l’oubli. Je ne savais pas ce que cet avenir me réservait pour le moment. Il fallait que je sois patiente et que j’avance progressivement. Mon heure n’était pas encore arrivée, et ce n’était probablement pas pour tout de suite. Pour le moment, je me contentais d’écouter Fanny. Elle avait une telle connaissance des étoiles, s’en était impressionnant. « Les croyances moldues me dépassent. Je me demande d’où leur vient toute cette imagination. » Toute cette histoire était incroyable et je me demandais réellement comment les moldus pouvaient en conter autant. Mais Fanny se trompait. Dans mon histoire, rien ne finit bien. Je disparais avant ma naissance, je ne suis plus rien et je ne suis rien pour personne. J’erre dans le temps dans trouver de but, sans attaches. A ce stade de cette histoire, j’aurais préféré avoir Zeus pour père, mais Fanny devait l’ignorer. Il ne fallait pas qu’elle sache la vérité. « Je te remercie pour tout ce que tu dis, Fanny. Mais… Je pense que je vais te laisser pour ce soir. Je sens la fatigue venir et je n’ai pas trop envie de la laisser filer. » C’était un mensonge, bien évidemment, mais je ne voulais pas déranger la jeune Serdaigle plus longtemps. De plus, si je restais, peut-être que je finirai par trop en dire. Je ne pouvais pas me le permettre.
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty30.05.20 19:43


Dime Luna de plata - Fanny & Lindsay
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Fanny sourit et se perdit dans la contemplation de Lindsay. Elle avait l’air tellement à part, dans ses pensées et la Serdaigle, piquée par la curiosité propre aux élèves de cette maison. Elle se demandait qu’elle pensées fourmillaient dans la tête de la rouquine.

C’est comme si elle était en pleine introspection et Fanny n’osait pas la déranger. Mais il y avait aussi de la tristesse dans son regard et ça la touchait. Sans doute parce que Lindsay n’avait manifesté aucune intention de se moquer d’elle, s’était intéressée à elle et à ses projets, en l’écoutant vraiment et manifestant de l’enthousiasme pour elle.

C’était assez rare pour être souligné et Fanny nota que même si elle avait parlé d’astronomie, encore une fois, elle avait réussi à tenir une conversation avec une inconnue sans être trop mal à l’aise ni commettre de grosse bourde, ce qui était un miracle, compte tenu de ses capacités en matière de relations sociales.

Elle s’étonnait elle même du geste qu’elle avait eu, celui de la prendre par la main et de lui raconter toutes ces histoires. Elle sentait qu’elle avait besoin d’être rassurée, de savoir qu’elle pouvait compter sur elle même si ça faisait à peine une heure qu’elles bavardaient.
Ces histoires elle les connaissaient par coeur, combien de fois sa mère les lui avaient lues et combien de fois s’était-elle penchée sur les livres pour mieux observer les illustrations, jusqu’à en connaître par coeur la moindre courbe d’un corps ou la moindre mèche de cheveux, la moindre expression de visage ? Et d’après ce qu’elle avait cru comprendre, Lindsay n’avait sans doute pas eu le droit à tout cela, des parents aimants qui lui racontaient des histoires avant d’aller dormir. Un père qui peignerait un ciel étoilé sur le plafond de sa chambre, une mère qui nouerait un ruban dans ses cheveux… un parent pour l’aimer, tout simplement. Elle ne connaissait pas assez son histoire pour juger mais elle se demandait pourquoi certaines personnes avaient des enfants, si c’était pour ne pas s’en occuper, les abandonner ou les maltraiter, alors que d’autres personnes pleuraient le fait de ne pas pouvoir en avoir pour diverses raisons. Ces gens là méritaient plus que tout de donner de l’amour et elle se fit la réflexion que Lindsay aurait sans doute été plus heureuse si elle avait été élevée par une autre famille, mais encore une fois, Fanny n’était pas l’aise de juger aussi rapidement une personne et son histoire.

« Je pense qu’ils ont besoin de mettre des explications, une histoire sur ce qui les dépassent. Je suis sûre que certaines légendes sont en réalité tirées de rencontre avec des sorciers, la magie et ils ont préféré en faire des mythes plutôt que d’y croire vraiment ou de chercher une explication. »

C’était ça sans aucun doute. Plutôt que d’affronter la réalité. Un moyen d’y échapper, de mettre une explication sur des phénomènes magiques ou non, d’essayer d’expliquer ce qu’ils ne comprenaient pas.

Elle eu une petite moue déçue mais sourit compréhensive. Elle même n’était pas très à l’aise quand elle restait trop longtemps avec des gens, surtout des inconnus.

« Oh… ce n’est pas grave, de toutes les façons il va bien falloir que je rentre aussi, je voulais juste regarder la lune. Elle sera encore là demain. Fait attention à ne pas te faire prendre par Rusard ou un professeur. »

Elle s’éloigna de la Poufsouffle pour rassembler ses affaires. C’était une rencontre brève mais tellement… bénéfique, positive pour elle. Avant de partir, elle tenait à ce qu’elle le sache.

« Je suis vraiment contente d’avoir fait ta connaissance, tu m’as l’air vraiment gentille… et c’était vraiment gentil à toi de ne pas t’être moquée de ma passion pour les étoiles, tu ne peux pas savoir à quel point ça fait du bien. En tout cas sache que si jamais tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, les devoirs, l’astronomie ou juste parler, je suis là, tu sais où me trouver maintenant. »

Elle lui offrit un dernier sourire, avant de disparaître dans les escaliers. Elle était confiante quand à son trajet de retour vers son dortoir. Elle ne se faisait jamais prendre.
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MessageSujet: Re: Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay]   Dime Luna de plata [Fanny + Lindsay] Empty10.06.20 17:33

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« This is the sound of surviving. This is my farewell to fear. This is my whole heart deciding. I'm still here, I'm still here. And I'm not done fighting. This is the sound of surviving. »
J’avais besoin de respirer, de souffler. J’avais besoin d’arrêter de réfléchir à toute cette histoire. J’avais l’impression de perdre la tête. J’avais l’impression de couler et ne jamais pouvoir regagner la surface. J’avais beau tendre la main, je ne pouvais l’atteindre. Cette conversation avec Fanny, c’était comme un semblant d’oxygène. C’était comme si je pouvais de nouveau respirer tranquillement avant de retomber au plus bas. J’en avais certainement besoin de cette conversation. J’avais certainement besoin de penser à autre chose que ma destruction. Même si le sujet de conversation pouvait tourner autour de ma famille et, potentiellement, comment elle pouvait être, dans tous les cas il n’y avait aucune fin heureuse. Je ne m’attendais pas à un happy end, bien au contraire. Je n’aurais plus personne pour moi à la fin. J’avais décidé de changer l’avenir, mais à quel prix ? Zeus aurait fait un meilleur père que Tom, j’en étais certaine. Rien ne pouvait être pire que d’avoir Tom Jedusor, plus connu sous le nom de Voldemort, pour père. Enfin… Pouvais-je vraiment l’appeler père ? Il n’avait rien de tel. Il avait juste contribué à ma venue au monde et à ma destruction. Il était à la fois mon géniteur et mon bourreau. Ce n’était pas un père. Il n’avait rien pour l’être.

Je soupirais. Fanny ne pouvait pas comprendre et je ne pouvais rien lui expliquer. « Les moldus cherchent toujours des explications pour fuir la réalité. En même temps, d’une certaine manière, c’est humain. L’être humain a le don pour fuir ce qu’il ne peut comprendre et chercher des explications futiles. » N’est-ce pas ce que je faisais d’une certaine manière ? Je fuyais ma triste réalité. Je fuyais et je comptais bien trouver des explications sur ma venue au monde, sur ma famille, sur qui j’étais réellement. L’être humain pouvait me répugner parfois, mais j’avais tendance à vite oublier que j’appartenais à l’espèce humaine. J’étais comme eux. Il n’y a que les hypocrites pour penser qu’ils ne sont pas comme tout le monde, qui pensent être au-dessus des lois de l’humanité. Nous ne sommes pas infaillibles. Nous ne sommes que des êtres humains et chacun à notre manière, nous tentons de survivre dans ce monde. L’être humain est égoïste, il était peut-être temps que je le devienne aussi un minimum.

Il fallait que je m’en aille à présent. Je ne pouvais pas rester ici et risquer de tout dévoiler à Fanny. Je prétextais être fatiguée et que je ne voulais pas trop trainer. Je crois que la jeune Serdaigle fut légèrement déçue lorsque je lui dis. Je ne voulais pas la vexer mais j’avais besoin de couper court à la conversation. Je ne répondis pas tout de suite, la regardant rassembler ses affaires. Puis, elle ajouta qu’elle était contente d’avoir fait ma connaissance. Je pouvais lui dire la même chose. Fanny était une personne intéressante. « C’est gentil, merci. Je ne vois pas pourquoi je me moquerai. Tu es une fille intéressante et qui a un bel avenir devant elle. Fais attention sur le chemin et on se revoit bientôt. » Je lui adressais un dernier sourire avant qu’elle ne disparaisse dans les escaliers. Mon sourire s’effaça aussitôt. Je me rapprochais de la barrière, regardant les étoiles. Je ne pouvais plus faire marche arrière maintenant. J’avais besoin de réponse, j’avais besoin de savoir d’où je venais. J’étais résolue. Tout cela devait finir au plus vite. Je finis par sortir la carte du Maraudeur et disparaissais à mon tour dans les escaliers, regagnant doucement mon dortoir.
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