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 And it’s called black magic. | Scarlett

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Scarlett W. Aberline
Scarlett W. Aberline

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MessageSujet: And it’s called black magic. | Scarlett   And it’s called black magic. | Scarlett Empty03.04.20 1:28


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Scarlett Aberline

And it’s called black magic.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] nom complet : Scarlett Wendy Aberline.;
âge, date de naissance: 22 ans, 24 juillet 1955.;
lieu de naissance: Londres.;
nature du sang : née-moldu.;
métier, études: brigade de réparation des accidents de sorcellerie. ;
orientation sexuelle & statut social: hétérosexuelle, célibataire;
groupe: confundo.;
avatar: elizabeth olsen.;


I'm only human, after all

caractère

J'ai toujours du me débrouiller seule. Je ne suis pas du genre à me plaindre de ma situation. Je sais ce que je dois faire et quand je dois le faire. Réfléchie, je ne me laisse pas avoir et je pense à toutes les situations possibles pour trouver la meilleure et m'en sortir facilement. Je ne cherche pas la complexité. Au contraire, je préfère la facilité, les choses simples, et qui ne sont sans aucunes conséquences. Je ne suis pas du genre à reculer devant la moindre difficulté. Bien évidemment, je ne fonce pas dans le tas, je prends quelque minute pour réfléchir à la situation. Je suis du genre tête de mule, le genre de fille qui sait ce qu'elle veut. La lâcheté ne fait pas partie de mon vocabulaire. Au contraire, je fais preuve d'un immense courage quand le faut. Mais je ne suis pas parfaite. Je me fais assez difficilement des amis. Dès les onze ans, je me suis retrouvée à vivre seule, et j'ai dû me débrouiller comme je pouvais. Les enfants de mon âge ne pouvaient pas comprendre ma situation et une brèche s'est formée entre nous. De nature assez distante, je ne vais pas vers les autres. On m'a souvent vu seule dans un coin. Même si on pourrait croire que je ne souffre pas de la situation, mes plaies sont à l'intérieure et elles continuent de saigner de temps en temps. Comme tout le monde, je porte un masque. Et comme la plupart, je ne peux l'enlever.



RL Life:


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Scarlett W. Aberline
Scarlett W. Aberline

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MessageSujet: Re: And it’s called black magic. | Scarlett   And it’s called black magic. | Scarlett Empty03.04.20 1:29

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She said shut up and dance with me

Je suis née dans une famille de huit enfants. Et oui, vous ne rêvez pas. Je suis la neuvième de la famille. Et non, contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas la dernière. Bien au contraire. Mes parents sont du genre très croyants, donc ma mère refuse tout moyen de contraception et on connaît tous la suite. Et ce n'est pas toujours facile de faire partie d'une famille nombreuse. Notre fratrie s'élève au nombre de onze. Je vous laisse imaginer l'ambiance à la maison. Entre les triplés et les jumeaux, ce n'est pas une mince affaire. On se marche tous dessus, on ne crie pas, on hurle, et, principalement, on se déteste. Nous ne sommes pas une fratrie très soudée. Chacun souhaite son indépendance et surtout son espace vital. Au final, on se faisait souvent crier par les parents. Ces derniers n'avaient de cesse que de nous reprendre sur notre comportement.

Comme toute bonne famille de croyants, nous allions à la messe et nous respections les coutumes religieuses. Tout ça me dépassait, mais c'était le seul moyen d'être tranquille. Tant que nous respections et que nous prions, disons que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Généralement, je me souvenais qu'après l'école nous aidions dans les tâches ménagères à la maison. Tout le monde devait mettre les mains à la pattes et interdiction d'échapper à la règle. Si jamais un de nos parents nous surprenaient en train d'essayer d'échapper à nos tâches, on avait intérêt à se tenir prêt pour les représailles qui étaient, disons-le, loin d'être tendre.

Mon enfance fut plutôt calme dans l'ensemble. Je me pliais à la volonté de mes parents pour être certaine, comme ils le disaient, d'entrer dans les grâces de notre seigneur et, également, d'éviter l'enfer. S'ils savaient ma façon de penser, je ne crois qu'ils apprécieraient. Je crois que j'étais une enfant rebelle refoulée. Je ne voulais pas l'exprimer haut et fort devant mes parents, mais je savais très bien que mon opinion était contraire à la leur. Je ne croyais en rien de tout ce qu'ils pouvaient croire et, un jour, j'ai réussi à exprimer une part de mon opinion. Résultat, j'ai été punie. Depuis ce jour, mes parents étaient un peu plus stricts avec moi, mais ce ne fut sans compter la nouvelle qui allait tout faire basculer. Un matin, qu'elle fut ma surprise de recevoir une lettre d'un collège nommée Poudlard et, qui plus est, se vantait d'être une école de sorcellerie. Cette lettre finit dans la cheminée. Mes parents pensaient que ce n'était qu'une mauvaise blague et, finalement, une visite assez inattendue les contraints à voir qui j'étais réellement.

Ils s'étaient montrés désagréables avec le sorcier. Ils lui avaient hurlé dessus et avaient fini par déclarer qu'ils ne voulaient pas de la fille de Satan. J'avais onze et mes parents venaient de me jeter à la porte de chez moi. J'étais seule, et je n'avais aucun moyen pour vivre. Mais je n'étais pas partie les mains vides. S'ils voulaient se débarrasser de moi comme une malpropre, je partirais comme une voleuse. J'avais volé les quelques bijoux de familles que j'avais trouvé et je les avais revendus à un marchand. Il ne semblait pas très net, mais c'était le seul moyen de me faire un minimum d'argent. Je finis par trouver le Chaudron Baveur. En fait, c'est le Magicobus qui m'y emmena. Sacrée invention d'ailleurs.

Il ne restait qu'un mois avant mon entrée à Poudlard. Et tout ce que j'avais fait, c'était voler les passants, prendre leur portefeuille quand il était facile d'accès et partir en courant, regardant combien j'avais gagné pour la journée. Je n'étais pas totalement fière de moi, mais il fallait que je vive. Je ne voulais pas me laisser mourir de faim. Je ne voulais pas non plus ne pas avoir mes affaires pour mon entrée à Poudlard. Je m'étais débrouillée et j'avais réussi à obtenir tout ce qu'il y avait sur la liste. Le jour J était enfin arrivé. Je l'avais attendu depuis que mes parents m'avaient mis à la porte. Avec quelques difficultés, je finis par trouver l'entrée de la voie 9 ¾. C'était assez impressionnant quand j'y repense. Pendant le trajet dans le Poudlard Express, je restais silencieuse, préférant regarder le paysage défilé et ignorant les élèves qui tentaient de me parler. Je les avais brièvement écoutés. Je les entendais parler de la réaction de leur famille lorsqu'ils avaient reçu leur lettre, comment ils avaient choisi leur uniforme avec leurs parents, la fierté que ces derniers avaient pour leur enfant. Je n'avais pas tout ça. Ça m'avait été refusé. Et tous ces gamins ne pouvaient pas comprendre.

Je rejoignis néanmoins les rangs de la maison Gryffondor. Je ne me fis pas beaucoup d'amis en cette première année. Disons qu'ils pouvaient se compter sur les doigts d'une main. J'étais la fille solitaire et ça m'allait très bien comme ça. Lors des vacances d'été, je volais le portefeuille d'un sorcier et qu'elle fut ma surprise de découvrir qu'il s'agissait de l'oncle de l'une de mes amis. Je ne pouvais pas le garder et avoir l'air de rien. Je pris mon courage à deux mains et je me rendis chez elle pour lui rendre tout en m'excusant. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais je n'aurais jamais pensé qu'elle parlerait de moi à sa famille. Son oncle me prit sous son aile. Il voulait aider la petite née-moldue que j'étais à s'en sortir.

À partir de ce moment-là, je ne peux pas dire que j'avais une famille, mais je pouvais compter sur quelqu'un pour m'aider et me soutenir dans mes choix. C'était un homme assez âgé, célibataire et sans enfants. Il m'a souvent dit que j'étais la fille qu'il aurait voulu avoir. Grâce à lui, je pus profiter pleinement de mes années à Poudlard ainsi que de mes vacances. Grâce à lui et son réseau de connaissance, je trouvais une place au Ministère dès la fin de mes études. J'étais motivée et ça se voyait. D'oubliator, je faisais maintenant partie de la brigade des accidents de sorcellerie. Je dois beaucoup à cet homme mais, malheureusement, je ne pourrais jamais lui rendre tout ce qu'il a fait pour moi. Je suis restée près de lui à l'hôpital et je l'ai vu s'éteindre le sourire aux lèvres. Dans son testament, il m'avait légué sa maison et, encore une fois, je ne pouvais pas le remercier de toutes ces petites attentions.
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