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 The shadow of our fears. (scarlett)

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MessageSujet: The shadow of our fears. (scarlett)   The shadow of our fears. (scarlett) Empty21.06.20 11:19



Flashback. 12 novembre 1977.


Grognements sourds. Conversation surprise entre deux collègues du ministère. Les on-dit qui circulent rapidement au sein de cette organisation sorcière. Et voilà que Noah contracte la mâchoire. Scarlett de l'autre côté. La douce qui semble avoir choisit un camp. Serait-elle véritablement du côté des idées de Grindelwald ? Après ce qu'elle a pu subir, elle, étant plus jeune, vis à vis de sa famille ? Les poings qui se serrent si fort que les phalanges en deviennent blanches. Le regard noir, l'ancien Serdaigle fixe la montre accrochée à son poignet droit avec impatience. Tic. Tac. Tic. Tac. Les minutes défilent lentement et pourtant, il ne lui reste que vingt petites minutes de travail. Aujourd'hui, il ne reste pas. Terminé les heures supplémentaires. Il doit toucher deux mots à sa belle. Depuis l'attaque à Halloween, Noah ne dort pas bien. Trentenaire égoïste, trentenaire désireux de vivre de son côté et qu'on le laisse tranquille. Il hésite parfois à s'éloigner de son pays d'origine. Partir loin. Très loin. Dans un endroit reculé de la terre. La magie pourrait aider à créer un petit cocon de calme et de sérénité. Mais il sait qu'une telle chose ne plairait pas à Scarlett. Jeune femme qui lui fait tourner la tête. Il se maudit, l'homme aux cheveux bruns. Il s'en veut d'être tombé si bas. S'attacher. Se mettre à aimer. Avouer ses sentiments qui plus est. Certainement la plus belle connerie de toute sa vie. Et pourtant, il se sent bien, à ses côtés. Apaisé, lorsqu'il l'enlace, bien qu'il reste tout de même assez distant. Parce que Noah a besoin de temps. Pour comprendre. Pour se faire à l'idée qu'ils ne sont plus que de simples connaissances.

Coup de poing contre le bureau. C'est l'heure. Il essaie de se donner du courage. Hors de question de se défiler. Ils doivent avoir une conversation. Ses grandes jambes qui le guident jusqu'au rez-de-chaussée où il se faufile finalement hors du ministère de la magie. Lieu de travail bien trop fréquenté. Ce qu'il hait la foule, le bougre. Un transplanage plus loin et voilà que le fils Austin apparaît devant la porte de l'appartement de la jolie blonde. Respiration sifflante. Tempes douloureuses. Il va crier. Il va s'énerver. Il va fuir. Il n'en sait rien, Noah. Il est ainsi. Imprévisible. Trop impulsif. À ne penser qu'à lui-même. Mais Scarlett le change. Et ça le fait flipper, le type. Trois coups contre la grande porte. Il n'entrera pas de lui-même. Il est pressé, mais ne manque pas d'éducation pour autant. « Scarlett ? C'est Noah. Ouvre. Faut qu'on parle. » Il n'essaie même pas d'adoucir les choses. Il panique, Austin. Il n'a pas envie de se retrouver mêler à toutes ces histoires. La guerre, ce n'est clairement pas pour lui. Et putain. Ce qu'il flippe à l'idée de perdre cette fille. L'amour, ça rend con. Ça rend faible. Il attend, retirant ses chaussures d'avance et sa veste. Il se met à son aise, en attendant qu'elle vienne lui ouvrir. Sûrement lui volera-t-il un baiser, suivit d'une caresse sur la joue. Sûrement rentrera-t-il de manière nonchalante sans lui accorder le moindre regard. Parce qu'il est inquiet, Noah. Et qu'il veut lui faire changer d'avis, si les ragots sont vérités.
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MessageSujet: Re: The shadow of our fears. (scarlett)   The shadow of our fears. (scarlett) Empty24.06.20 18:29

The shadow of our fears.
noah & scarlett

« 'Cause I'll be by your side wherever you fall. In the dead of night whenever you call. And please don't fight these hands that are holding you. My hands are holding you. »
Pour une fois j’avais du temps pour moi. Je ne travaillais pas aujourd’hui et je pouvais enfin me détendre. Je m’étais levée à pas d’heure, me disant que, de toute façon, Noah travaillait et qu’il ne passerait certainement pas aujourd’hui. De plus, je commençais tôt demain alors, même si j’avais voulu lui faire une surprise, je ne me serais peut-être pas rendue chez lui ce soir. Sa journée devait être longue et épuisante, je n’allais tout de même pas l’embêter, surtout qu’il devait travailler lui aussi demain. Je passerai donc à son bureau et lui apporterai certainement un café. Voilà maintenant que j’étais pleine de petites attentions. Moi qui avais passé une grande partie de ma vie à le fuir, aujourd’hui je voulais lui apporter des cafés à son bureau et, parfois, je mourrais d’envie de le voir. Cependant, je me gardais bien de le lui dire. Je gardais tout pour moi, préférant me taire pour le moment. Je ne voulais pas aller trop vite, ni même précipiter les choses. Il fallait encore un peu de temps avant de pouvoir tout se dire sans le moindre filtre, sans avoir besoin de chercher les mots et tempérer les choses. Mais je savais que ça finirait par venir.

Petit appartement, pas très grand mais assez confortable. Mon tout premier appartement, là où je peux me sentir chez moi, là où je sens que personne ne pourra me mettre à la porte. Je n’avais pas besoin de plus grand et, l’essentiel était là. Même petit, ce dernier avait au moins la chance de contenir en son sein une baignoire. Je l’avais remplie d’eau chaude avant de me plonger dedans. J’avais décidé, en cette fin de journée, de me détendre un peu. J’avais fermé les yeux et, d’un coup, j’avais sursauté. M’étais-je endormie ? Peut-être. En attendant, j’avais bel et bien entendu la voix de Noah à la porte. Je fronce légèrement les sourcils. Faut qu’on parle ? De quoi voulait-il parler ? Je sortis du bain, enfilais une culotte et attrapais le t-shirt bien trop grand, m’arrivant jusqu’au genou et qui me servait de pyjama. Je l’enfilais mais ne pris pas le temps de me sécher les cheveux. Je déverrouillais la porte d’entrée et l’ouvris, découvrant un Noah ayant déjà enlevé sa veste et ses chaussures. « Bonsoir. Comment vas-tu ? Ça a été au ministère ? » J’essai de détendre l’atmosphère, il semble tendu et je me demande ce qu’il a à me dire. Qu’est-ce qu’il peut bien faire à cette heure devant ma porte d’entrée ? Surtout que je sens qu’il est nerveux, qu’il est en train de paniquer. Je me demande ce qu’il lui arrive. Je le laisse entrer dans l’appartement tout en lui proposant un verre ou un café.
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MessageSujet: Re: The shadow of our fears. (scarlett)   The shadow of our fears. (scarlett) Empty25.06.20 13:23



Flashback. 12 novembre 1977.



Il ne se sent pas bien, Noah. L'envie de cogner contre cette porte avec force pour que Scarlett vienne lui ouvrir plus rapidement le démange, mais il se contient. Impulsivité maladive. Noah, il veut tout, tout de suite. Il n'aime pas attendre. Il n'apprécie pas non plus d'être pris pour un con. Les mensonges, les cachotteries sont des choses qui l'agaces également. Mais alors, ce qu'il déteste encore plus, en ce moment même, c'est d'avoir cette crainte que la jolie blonde ait choisit son camp. Une guerre approche. Vide de sens aux yeux du grand brun. À quoi bon répéter les erreurs du passé ? Ne peuvent-ils donc pas continué à vivre comme ils le faisaient jusqu'à maintenant ? Jolis yeux verts qui viennent croiser son regard azur. Noah, il contracte la mâchoire. Il grogne presque. La douce semble prête à aller se coucher. Il fronce légèrement les sourcils, toujours aussi tendu. « Bonsoir. » Salutations rapides. Brèves. Et pourtant, ses lèvres le démangent. Il hésite, un court instant, se ravisant. Elle non plus, ne s'est pas approché pour échanger un geste tendre. Alors, pourquoi devrait-il faire le premier pas ? Il siffle entre ses dents, le bougre, finissant par entrer à l'intérieur de l'appartement, remontant les manches de sa chemise noire. Ne pas l'agresser tout de suite. Ne pas se montrer violent dans ses paroles. Prendre sur soit. Tourner trois fois sa langue dans sa bouche avant de l'ouvrir. Il essaie, Austin, mais il a bien du mal à agir autrement que comme un connard.

« Je suppose que ça allait, jusqu'à-ce qu'une rumeur ne parvienne jusqu'à mon bureau. » Il ignore même sa proposition de café en secouant négativement de la tête. Il n'est pas là pour ça, Noah. Il veut des réponses. Des explications. Il n'a pas envie de prendre la jolie blonde avec des pincettes. Fuir serait la meilleure des solutions à ses yeux. Peur de la perdre. Peur de se retrouver à nouveau seul, face à cette solitude qui ne l'avait jamais autant effrayé jusqu'à aujourd'hui. « Tu approuves les propos de ces fous désireux de briser le secret magique? Ne me mens pas, Scarlett. » Il demande soudainement, tout en croisant les bras contre son torse, le visage fermé. Noah, il n'a pas envie que Scarlett remarque son inquiétude. Il se renferme. Il s'éloigne. Pour mieux revenir, c'est sûr. Néanmoins pour le moment, Noah lui en veut. Pourquoi ne pas lui en parler ? Pourquoi cacher une telle chose ? Pourquoi avoir fait un tel choix ? Ça lui fout les nerfs, à Austin. Et il se rend compte qu'il ferait tout pour empêcher Scarlett de se détruire elle-même. Elle est encore beaucoup trop jeune pour juger les choses comme il le fait. Mais il sait également, qu'ils sont tous les deux plutôt différents. Comment pourrait-il la convaincre de ne pas se lancer dans cette folie ?
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MessageSujet: Re: The shadow of our fears. (scarlett)   The shadow of our fears. (scarlett) Empty12.07.20 0:29

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« 'Cause I'll be by your side wherever you fall. In the dead of night whenever you call. And please don't fight these hands that are holding you. My hands are holding you. »
J’étais surprise de le trouver là, sur le pas de ma porte. Je ne m’attendais pas à le voir ici. J’hésite, mais je me ravise. Il semble trop tendu pour que je puisse me détendre et me permettre de l’approcher. Un geste tendre pour qu’il me repousse ? La petite fille terrifiée pouvait-elle refaire surface ? Je n’avais pas envie de le fuir, mais je n’avais pas envie de savoir ce que c’était lorsqu’on vous fuyait ou vous repoussait. J’avais hésité et il ne s’était pas non plus approché. Un écart était-il en train de se creuser entre nous ? Je n’espérais pas. Pas maintenant. Jamais même. Je ne voulais pas que l’écart se creuse, ni qu’il nous sépare. Pourtant, il m’était impossible de lui montrer mon affection. Je lui propose un verre ou un café alors qu’il me fait part d’une rumeur lui étant parvenu. De quoi parlait-il ? Je n’en avais pas la moindre idée, pourtant je savais que c’était grave, surtout pour qu’il arrive à une heure pareille à mon appartement, qu’il me demande de lui ouvrir la porte, qu’il faut qu’on parle. Cette rumeur me concernerait-elle ? J’étais nerveuse et j’attendais plus d’explications avant de pouvoir parler de quoi que ce soit avec lui. J’attendais, me demandant ce qu’il allait dire.

Un sourire, un petit rire nerveux. Voilà le fin mot de l’histoire. Il était sorti. Je m’approchais de lui, lui prenant la main et plantant mon regard dans le sien. « C’est vrai. Mais ce n’est pas pour autant que je vais prendre part à quelque chose. Je me dis que, sans le secret magique, la plupart des enfants moldus seraient ce qu’ils leur arrivent depuis leur plus jeune âge, les parents seraient mieux préparés et… Les temps changent, il faut savoir évoluer avec son temps. » Il a beau faire le dur, se cacher derrière un visage fermé, parfois sévère. Je ne me laisserai pas avoir par des apparences. D’une certaine manière, je savais qu’il s’inquiétait pour moi, c’était pour ça qu’il était venu. Je me devais de le rassurer par tous les moyens possibles. Et, cette fois, il n’y avait pas d’hésitation, m’approchant, sur la pointe des pieds, je laissais mes lèvres rencontrer les siennes avant de m’éloigner légèrement et de reprendre. « Ne t’en fais pas pour moi. Je n’ai pas l’intention de participer à une guerre éventuelle. Je ne fais que partager une manière de penser sans pour autant prendre parti en cas de conflit. Je ne peux pas dire que je suis neutre dans ma manière de penser, ni que les moldus sont inférieurs aux sorciers, ni même que rien ne doit changer. Si je dois être fidèle à moi-même, je dirais qu’il faudrait commencer à montrer que l’on existe pour le bien de plusieurs enfants. C’est encore compliqué, mais il va falloir le faire un jour ou l’autre. » Croyait-il vraiment que je prendrais part à une guerre ? Pensait-il réellement que je finirai par rejoindre les rangs de ses partisans pour une idéologie ? Certainement pas. Je n’étais pas assez folle pour ça.
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