Sujet: There's no cause for alarm || Scarlett 16.04.20 10:50
I know I ain't never gonna change.La paperasse, c’était certainement une des choses que tu détestais le plus au monde. C’était si peu passionnant, si peu d’action. T’étais bien obligé de passer par-là, ne serait-ce qu’une fois de temps en temps. T’étais personne pour pouvoir y échapper, bien qu’il te soit arrivé à quelques reprises de refiler ça à un de tes homologues dont t’avais même pas pris la peine de retenir son nom, t’avais directement senti qu’il n’était pas du genre à hausser la voix, à se plaindre, alors t’en avais profité, empirant certainement au passage l’image que tes collègues les plus proches pouvaient avoir de toi. T’étais pas le plus causant, certainement pas le plus ouvert et vous aviez assez souvent des points de vue différents sur beaucoup de choses. Tu ne cherchais ni leur sympathique, encore moins à en donner, si c’était pour te retrouver par la suite avec des gens dans tes pieds qui te gêneraient plus qu’autre chose, ce n’était même pas la peine d’y penser. Tu trouvais déjà ça assez remarquable que t’aies réussi jusqu’ici à ne pas avoir fini par t’en prendre physiquement à quelqu’un. Ce n’était pas les occasions qui avaient manquées pourtant, mais t’avais aucune envie de perdre ta place ici aussi bêtement.
Mais si remplir la paperasse était une chose, devoir le faire avec une personne en était toute une autre. Même pas quelqu’un que t’avais plus ou moins l’habitude de côtoyer ou voir ici. Quelqu’un d’un autre département, avec qui t’avais récemment dû faire une mission. Ce n’était pas rare après tout, qu’un problème survienne et qu’il touche plusieurs départements, comme dans le cas où t’avais pu te retrouver. Une situation même assez banale, en somme. Un sorcier qui avait pensé pouvoir gérer un Snallygaster, qui en plus de le laisser échapper à son contrôle était tombé sur un groupe de moldus et avait essayé d’arranger ça lui-même, finissant tout bonnement par empirer la situation.
T’aurais pu faire un effort sur place, avec la sorcière de la brigade des réparations, elle n’avait pas l’air méchante, mais t’avais préféré tirer ton plan, comme à ton habitude. T’allais pas t’embarrasser de salutations et de discussions qui ne seraient qu’une perte de temps alors que tu pouvais être plus efficace. Puis dans un sens, maintenant t’étais bien obligé d’aller lui parler alors ça revenait presque au même. Puis tu ne pouvais pas trop te plaindre non plus au niveau du trajet que t’avais à faire, c’était juste l’étage en-dessous du tiens. Ça ne suffisait pas à te motiver à y aller et faire semblant d’être intéressé par cette démarche.
T’avais essayé de te donner du courage en allant te chercher à manger dehors et finir par prendre un café, ça t’aiderait à survivre à cette épreuve, ça te permettrait de ne pas forcément devoir lui répondre directement si elle te posait une question, tu pourrais avoir soudainement besoin de boire. Faudrait déjà que tu te bouges jusque-là, tu te rends bien compte que repousser éternellement le moment n’est pas la solution, que plus vite tu t’y motivais, plus vite t’en aurais fini. Tu traînes encore un peu les pieds en prenant la direction de son étage, les papiers en mains. Tu sais pertinemment ce que tu veux y écrire, comment tu veux le tourner ce rapport. Ça ne tiendrait qu’à toi, en te bougeant un peu t’aurais pu le finir en une petite demi-heure et on en aurait plus parlé.
À la place, tu toques à la porte de son bureau, histoire de faire un minimum semblant d’être civilisé, alors que tu ne fais pas vraiment attention à si tu reçois une réponse ou non, tu l’ouvres presque dans la seconde qui suit de toute manière, si elle était occupée ou absente, elle pourrait repasser plus tard, t’aurais déjà fourni assez d’efforts de ton côté.
« ▬ Aberline ? »
Bien sûr que c’est elle, tu t’attendais à qui, le premier Ministre ? C’est bien la première fois que tu prends aussi clairement la parole aujourd’hui, ta voix est encore plus rauque qu’à l’usuel, tu ne t’en formalise pas vraiment, ça ne changerait de toute manière pas grand-chose. Sans y avoir été invité, tu tires une chaise non loin pour t’installer en face d’elle, t’as pas envie de rester debout éternellement, la situation te fatigue déjà.
« ▬ T’as deux minutes ? Faudrait qu’on remplisse ce rapport d’ici demain, alors je me suis dit que plus vite on s’y mettrait, mieux ce serait.»
Vu la façon dont tu t’es installé, tu ne laissais pas beaucoup de doute sur le fait que tu ne quitterais pas cette salle sans avoir ce que tu voulais.
Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 24.04.20 18:18
There’s no cause for alarm.
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« You've been down before. You've been hurt before. You got up before. You'll be good to go, good to go. That's my girl. »
J’avais toujours préféré l’action aux bureaux. Depuis ma dernière intervention, tout était bien calme. J’enviais ceux qui se rendaient sur le terrain. J’avais l’impression de ne pas servir à grand-chose en ce moment même. La paperasse ne m’intéressait guère, mais c’était nécessaire. Ce n’était qu’un simple rapport de mission, la routine quoi. Je trouvais ces rapports ennuyeux à mourir, bien qu’ils soient nécessaires, surtout en ce moment même. Deux services avaient dû travailler la main dans la main pour ce dossier. Généralement, je préférais travailler seule, ça évitait toute discussion mais également toute mauvaise histoire. Mais lorsque l’on m’avait dit que j’aurais besoin de travailler avec un membre de la Commission d’Examen des Créatures dangereuses, je savais qu’un désaccord risquait d’avoir lieu.
Je retardais le plus possible le moment où j’allais devoir remplir ce rapport. Je jetais un œil à différents dossiers, espérant trouver quelque chose pour ressortir au plus vite des bureaux. Il fallait se rendre à l’évidence, je n’aurais d’autre choix que d’aller retrouver ce cher Walden Mcnair pour remplir la paperasse. Déjà, lors de cette mission, j’avais pu constater que l’homme était persuadé qu’un sorcier avait penser pouvoir gérer un Snallugaster. Vu les circonstances et les temps qui courraient, que cette créature se soit retrouvée face à un groupe de moldus et, en plus de tout, en pleine nuit, me paraissais bien étrange. Je voulais éviter un conflit avec Mcnair, mais je ne voulais écarter aucune possibilité. Une créature magique originaire d’Amérique du Nord, se trouvant à Londres ? Je pense que cette histoire était un peu grosse.
Dorénavant, je ne pouvais plus fuir ni retarder le moment éternellement. Je ne fus pas surprise lorsque Mcnair finit par entrer dans le bureau, bien au contraire. « C’est bien moi. » dis-je simplement lorsque je l’entendis prononcer mon nom. Je savais très bien pourquoi il venait et je n’allais pas le faire attendre. Plus vite ce dossier serait rempli, plus vite je serais tranquille. Je le laissais prendre place sans dire un mot, il n’avait pas besoin que je l’invite à s’asseoir. « Plus vite ce sera fait, plus vite nous serons tranquilles avec ce dossier. » Je ne posais même pas mes yeux dessus. Je savais très bien quoi y mettre et je serais inflexible dessus. « Sur les faits, je pense que nous sommes d’accord. Un Snallugaster s’en est prit à un groupe de moldus à Londres en pleine nuit. Mais je pense qu’il faudrait quand même se demander pourquoi une créature originaire d’Amérique du Nord se trouvait à Londres. Et le sorcier en question qui était-il réellement ? Vu les temps qui courent, il ne faudrait pas négliger cette piste, n’est-ce pas ? » Je le regardais droit les yeux sans la moindre hésitation. Je savais très bien ce que je voulais mettre dans ce dossier et je ne cèderai pas.
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Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 25.04.20 13:33
I know I ain't never gonna change.Pourquoi. Pourquoi vous ne pouviez pas arranger ça par simple échanges de notes ; pourquoi il fallait que tu te ramènes ici, sous peine de la voir débarquer à ton bureau, ce dont tu n’avais pas spécialement envie, pourquoi t’avais cette impression qu’elle n’allait pas rendre les choses plus faciles en acquiesçant tout bêtement et en vous facilitant la tâche ? Des questions auxquelles tu pouvais répondre par toi-même, comme un grand, qui n’avaient même pas vraiment lieu d’être, mais t’avais envie, besoin de t’en plaindre mentalement. T’étais déjà fatigué de ce moment que vous alliez passer, alors que tu venais à peine de t’asseoir, que t’avais dû prendre la parole même pas deux minutes. Clairement, c’était plus simple d’étrangler des gens que de devoir converser posément et tenter d’être un minimum respectueux. C’était plus radical et plus rapide, fallait pas trop se casser la tête. Mais t’allais peut-être éviter d’en arriver là, surtout qu’elle ne t’avait rien fait et que tu te doutais étonnement que l’excuse de ne pas avoir envie de voir ou même de parler à quelqu’un passerait bien auprès du Magenmagot.
T’as presque l’impression d’être de retour des années en arrière, lorsqu’il s’agissait de faire un travail de groupe ou en binôme à rendre. Si à tes premières années t’avais été motivé à tout faire de ton côté, te fichant pas mal de l’aide que pouvaient apporter les autres, t’étais bien vite devenu ce boulet qui n’en foutait pas une, qui préférait gribouiller dans ses cahiers plutôt que de lancer ou supporter une des idées lancées, et qui laissait en les personnes donnant rendez-vous à la bibliothèque. Le pire dans tout ça c’était que malgré toutes ses heures passées à user inutilement de l’encre et des plumes, t’étais toujours pas capable de dessiner autre chose que ce qui devait ressembler à une racine de mandragore mutante et périmée.
Tu laisses un instant tes doigts tapoter sur le gobelet de ton café, venant en prendre une gorgée avant de le poser sur le bureau, faisant étonnement attention à l’endroit où tu le mettais. Comme quoi, t’étais capable par moment d’avoir des élans de lucidité et de bienséance. Élan que t’avais directement regretté lorsqu’elle avait pris la parole. T’aurais mieux fait de l’ouvrir et de le lui balancer intentionnellement dessus, oui. Tu lâches un grognement en te laissant un peu plus glisser sur ta chaise. Si vous commencez à enquêter sur ce sorcier, vous y seriez encore demain, encore plus s’il fallait tracer son acquisition de son putain de Snallygaster là.
« ▬ Ouais c’déjà ça, on est tous d’accord là-d’ssus, magnifique. D’nos jours c’tellement facile de s’procurer ce genre de créatures qu’on risque juste d’perdre son temps plus qu’autre chose à chercher d’où il vient exactement. Vu sa maison, c’t’un mec qu’est passionné par l’créatures, y a rien d’plus banal ou presque. Alors ouais, j’veux bien qu’les Snallygasters c’est classifiés comme dangereux, qu’ça peut faire pas mal d’dégats, mais c’crache pas d’feu, personne a été grièvement blessé non plus, on va pas en faire tout un foin. À la limite, on exécute la créature, comme ça on est sûrs qu’elle f’ra plus de mal à personne, l’sorcier est triste parce qu’il a plus son p’tit animal, ça le fait réfléchir sur ses actes eeet tout l’monde est content nah ? Il a pas l’air d’avoir d’jà eu d’ennuis avec nous alors, ça nous fera gagner du temps, eet comme tu l’dis si bien, par les temps qui court, on a autre chose à faire que d’s’occuper d’ça. »
T’avais aucun mal à soutenir son regard, c’était même sans doute par là que tu faisais passer le plus d’émotions si on pouvait les qualifier comme telles. Là tout ce qu’on savait y lire, c’était un début d’agacement et de lassitude.
Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 29.04.20 15:46
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« You've been down before. You've been hurt before. You got up before. You'll be good to go, good to go. That's my girl. »
Je crois bien que ça l’enchantait autant que moi de travailler sur le même dossier. Si nous avions pu éviter tout contact depuis cette mission, ça nous aurait arrangé tous les deux. Au moins, ça aurait été la seule chose sur laquelle nous aurions pu tomber d’accord, s’en était évident. Je le sentais agacé de se trouver ici. Quant à moi, ça ne m’enchantait guère de le savoir dans mon bureau. J’aurais vraiment voulu qu’on s’en tienne à la mission et que chacun reprenne le cours de son existence sans qu’on ait à se recroiser. Malheureusement, certaines personnes en avaient décidé autrement pour nous. Il fallait que l’on boucle ce dossier ensemble, pour notre plus grande joie. Plus vite nous tomberions d’accord, plus vite nous en avons fini et nous pourrons retourner à nos occupations respectives. C’était tout ce que je voulais et tout ce que j’espérais : en finir et au plus vite.
Je me maudissais presque d’avoir acceptée de travailler en binôme. J’aurais peut-être dû me taire et laisser cette mission à quelqu’un d’autre. Cependant, le terrain m’avait appelé et je n’avais eu d’autres choix que d’accepter. Et nous voilà maintenant en face à face lui et moi. Son comportement m’agaçait et je sentais que son attitude aurait le même effet. J’avais envie qu’il quitte la pièce et qu’il me laisse tranquille. Pour ça, il aurait peut-être fallu que je cède à sa demande et que j’écrive ce qu’il veut dans le rapport, mais il n’en était pas question. J’avais mon opinion et elle était bien précise, il ne me ferait pas flancher. C’était à savoir qui finirait par craquer en premier : lui ou moi ?
Je ne sais pas ce qu’il m’agaçait encore plus chez lui, ses paroles ou son comportement ? Je n’étais pas d’accord avec tout ce qu’il venait de dire. Je sentis ma mâchoire se crisper au fur et à mesure qu’il prenait la parole et je sentais un certain énervement me monter à la tête. Comment pouvait-il parler de sang-froid d’exécuté une pauvre créature qui n’avait rien demandé et qui, surtout, avait été découverte à cause d’un sorcier irresponsable. Je ne devais pas perdre la face et encore moins céder. « Donc on devrait passer l’éponge pour cette fois, c’est ça ? On laisse le sorcier s’en tirer en ne sachant pas s’il possède d’autres créatures ? » Je ne devais pas perdre mon calme. Je prenais deux secondes histoires de réfléchir et de poser de véritables arguments. Ça n’allait pas être facile de travailler à deux sur ce rapport, surtout lorsque nous sommes en désaccord. « Je ne pense pas que d’exécuter ce Snallygasters soit la meilleure solution. Et qui nous dit que ce sorcier ne cache pas des créatures encore plus dangereuses ? Par les temps qui courent justement, on doit s’occuper de ça. Sinon ça veut dire qu’on aurait fait que la moitié de notre travail, n’est-ce pas ? Au pire des cas, il n’avait qu’une seule créature, au mieux, il en cachait des biens plus dangereuses et on évite une catastrophe. » Je ne sais pas s’il réfléchirait à ses arguments, c’était mal parti pour trouver un accord.
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Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 30.04.20 1:37
I know I ain't never gonna change.L’ambiance n’était tellement pas à son beau fixe. T’avais l’habitude, lorsque t’arrivais quelque part de la sentir se refroidir, ou en tout cas lorsqu’on s’adressait directement à toi. T’étais moins habitué au fait qu’et toi, et ton interlocuteur aient envie de partir. Au moins, c’était une chose que vous aviez en commun, peut-être bien la seule en fait. Ah bah la prochaine fois qu’on te proposerait de faire quelque chose en binôme avec un autre département, t’y réfléchirais à deux fois. Ou non, pas du tout, tu refuserais directement et ils se démerderaient hein. Ou encore, t’essayerais d’envoyer quelqu’un d’autre faire la paperasse à ta place, ça pouvait être pas mal.
Vous étiez encore tous les deux trop poli pour montrer que vos divergences d’opinions allaient poser problème. Ça se sentait à plein nez, tu te demandais même combien de temps vous tiendriez. Encore une poignée de secondes ou de minutes ? Tu n’en donnais pas plus. La première option sembla la meilleure dès qu’elle rouvrit la bouche. T’allais pas de nouveau lever les yeux au ciel, alors tu t’étais contenté de soupirer en continuant de la regarder, comme si t’étais un peu plus désabusé. T’étais surtout exaspéré. T’avais pas envie de te prendre la tête avec ce dossier. Avec elle par contre, c’était une toute autre histoire.
Elle avait commencé à argumenter, t’avais daigné la laisser parler sans l’interrompre, te contentant de tourner ostensiblement tes pouces, en t’appuyant un peu plus sur l’arrière de ta chaise, la balançant un peu. Tu ne t’ennuyais pas spécialement, mais t’avais pas envie de paraître trop intéressé ou trop respectueux non plus, fallait pas exagérer hein. Surtout qu’elle commençait bien à t’emmerder là à vouloir sauver cet animal de merde et vouloir absolument courir après ce sorcier. Même si en soi, t’allais de toute manière te renseigner un peu plus sur lui, voir au moins s’il ne faisait pas partie de combines trop louches. Parce que bon, s’il pouvait de près ou de loin vous foutre dans la merde, t’allais éviter. Par contre s’il s’agissait d’un péquenaud du coin, qu’ils aillent y perdre leur temps, sans toi si possible. T’avais laissé quelques secondes de silence s’installer, avant de reposer les quatre pieds de ta chaise sur le sol, et de te pencher vers son bureau.
« ▬ Ouais, ouais, et moi j’pense- T’avais un peu bougé quelques-unes de ses affaires pour pouvoir poser ton coude sur ledit bureau, prenant sans te gêner une de ses plumes et poser ta tête sur la paume de ta main libre – que j’suis mieux qualifié qu’toi pour décider du sort d’ce Snallygaster, après tout c’relève totalement d’mes compétences et d’mon ressort. »
Mais comme c’était bête, t’étais déjà en train d’écrire le destin de la créature sur le parchemin. Tu t’appliquais plus que d’habitude à écrire même, c’en était presque touchant, c’était bien la première fois que t’y mettais autant du tiens et qu’un de tes rapports était aussi lisible.
« ▬ Alors ouais, j’admets qu’c’est pas dit qu’il cache rien d’pire, mais si on part de c’principe là, pt’être que ta grand-mère nous garde une acromentule et on est même pas au courant, faudrait commencer à vérifier en profondeur chez tout l’monde, t’imagines le bordel ? Ouais parce que c’sûr qu’un pauv’ mec qu’adore les créatures c’bien plus dangereux qu’un Mage Noir. Alors nah, on fait pas qu’la moitié, on s’concentre sur d’autres cas qui pourraient être plus graves et plus urgents, c’différent, mais si tu tiens tellement à perdre ton temps, j’t’en prie, tu peux t’coltiner les parchemins supplémentaires à remplir pour qu’on retourne chez lui, mais j’te préviens j’m’y pointerai pas tant qu’on ne m’aura pas prévenu que ça vaut vraiment le coup d’se déplacer. »
Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 13.05.20 21:50
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Je savais très bien ce qu’il fallait faire. Nous devions enquêter sur ce sorcier. Peut-être que ce n’était qu’un simple fanatique des créatures magiques, mais peut-être que ce dernier était bien plus dangereux et était plein de mauvaises attentions. Et ça, nous ne pouvions le découvrir que si on enquêtait sur le sorcier en question. Je ne voulais pas prendre de risque et de laisser un fou furieux dans la nature, même si aujourd’hui ils étaient un peu trop nombreux. Alors si on pouvait en mettre un derrière les barreaux, ce pourrait être pas mal pour un début. Mais Walden ne semblait pas du tout partager mon avis, préférant s’attaquer à l’animal qu’aux sorciers. J’essayais de garder mon calme et de ne pas crier, de ne pas exploser de rage. Je ne partageais pas du tout son avis. Je ne voulais pas m’en prendre à un animal sans défense. Le pauvre n’avait rien demandé, toute cette histoire était la faute de ce fichu sorcier. Non, je ne pouvais pas laisser faire ça.
« Moi je pense que tu n’es pas assez qualifié pour prendre seul des décisions. Surtout les mauvaises. » J’étais crispé, surtout qu’il avait déjà commencé à rédiger ce fichu rapport. Il voulait jouer à ça ? Très bien. Il ne savait pas à qui il avait affaire. Ce n’était pas son petit air suffisant et sa détermination à vouloir tuer un animal qui ferait que le sort en était jeté et que je signerai ce bout de parchemin ridicule. Non. Mais il finirait par dire qu’on a tout simplement oublié de me faire signer et qu’on était d’accord tous les deux. Le temps que je proteste, le sort de l’animal serait scellé et… Non, je ne pouvais pas m’y résoudre. « Ma grand-mère est une moldue, connard. » Je l’avais murmuré mais assez fort pour qu’il l’entende. Cette fois, on repasserait pour la courtoisie et le calme. C’était fichu et fichu pour fichu… Il ne savait rien de ma famille ni de moi. Il ne savait rien de ma vie et ça me mettait hors de moi. Il fallait quand même que je garde un minimum de contrôle. Ma famille était peut-être pourrie mais lui, j’avais l’impression qu’il l’était tout autant.
J’avais remarqué son café et ni une ni deux, dans un geste voulant lui arracher sa plume des mains, je le renversais sur le parchemin. Quel dommage, il va falloir recommencer. « Et merde. » Je regardais le parchemin complètement trempé. Cette fois, c’était ce morceau de papier qui était fichu. Et mes paroles étaient loin d’être un reproche envers moi-même sur ma maladresse. Non, elles étaient complètement ironiques. « Bon. Et si on rédigeait un bon rapport cette fois. Je propose que l’on enquête sur ce sorcier, ses origines et s’il ne serait pas partisan du Mage Noir. Ça vaut peut-être le coup d’aller faire des recherches chez lui, n’est-ce pas ? » Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds. Je savais très bien ce que je voulais et si quelqu’un devait laisser tomber et approuver ce que l’autre dirait, ce ne serait pas moi. Il allait falloir trouver un terrain d’entente et je ne le laisserai pas tuer cet animal.
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Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 14.05.20 20:02
I know I ain't never gonna change.Plus les secondes passaient, plus t’avais la certitude que ta présence ici allait s’allonger, c’était assez fascinant. Alors que t’avais aucune envie de rester plus longtemps que nécessaire sur cette putain de chaise dans ce bureau que t’avais jamais vu de ta vie auparavant face à cette meuf que t’avais aucune envie de connaître plus que ça non plus. Tu lui aurais bien dit de juste fermer sa gueule , de se contenter de remplir la partie qui la concernait le plus, en faire de même de ton côté et rendre ça comme ça. Mais non, semblerait-il qu’elle ait envie de se mêler d’absolument tout. T’étais pas contre discuter un minimum -quoique-, mais t’avais pas la tête à ça. T’avais envie d’en avoir fini avec ça, même remplir de dossiers te paraissait plus alléchant, parce qu’au moins t’étais seul et t’avais libre arbitre sur ce que tu faisais. Au moins tu pouvais peut-être te consoler en te disant qu’elle n’avait pas l’air d’en mener bien large non plus et semblait tout aussi déçue de cette situation que tu ne pouvais l’être. Tant mieux, t’aurais pas aimé qu’elle s’y complaise et que tu sois le seul con à détester ce qui pouvait se passer là directement.
Tu soupires un peu en l’entendant, décidemment elle a pas du tout l’air de vouloir te céder quoique ce soit. Mais c’est ballot, t’es déjà en train de remplir le parchemin, quel dommage. Elle ne pourrait pas y faire grand-chose, si ce n’était peut-être griffonner cette partie, mais il te suffirait d’en réécrire un autre, en fait. Un jeu que t’étais prêt à faire pendant des heures, t’étais plutôt doué pour ça.
« ▬ Ah ouais ? Rappelle-moi un peu t’quel âge, puis qui s’cassé l’cul à étudier l’créatures et leur comportement ici ? Alors t’gentille mais j’pense qu’tu peux juste la fermer sur c’point, merci. »
Pas assez qualifié, et puis quoi encore. T’allais lui en foutre de la qualification si elle en voulait hein. T’avais pas vraiment le temps pour ses conneries et encore moins l’entendre se plaindre du sort d’un quelconque animal si elle commençait sur cette lancée. L’insulte qu’elle t’adresse te fais presque sourire, en même temps tu l’as un peu cherché, et c’était pas non plus comme si ça allait être la dernière fois qu’on t’en adressait. Au moins, si tu perds ton sang-froid, tu sais que tu ne seras pas le seul. T’hésites à répondre, ça envenimerait la chose, mais au point où t’en es, ça ne changerait peut-être pas grand-chose.
« ▬ Ravi d’le savoir, j’espère qu’t’es plus polie qu’ça avec elle quand même. »
Ah bah même toi t’étais plus poli avec tes parents, en même temps il avait mieux pour toi, tu l’avais rapidement compris. Là ce que t’avais surtout compris, c’était que t’avais affaire à une personne parfaitement chiante. T’avais eu un réflexe de recul lorsque le café arriva autant sur le parchemin que sur ta main. Il n’était plus bouillant, mais ça restait quand même assez désagréable. Ce qui te faisait chier c’était qu’elle avait l’air de l’avoir parfaitement fait exprès. T’avais tiqué en l’entendant reprendre la parole, relevant le regard vers elle assez lentement.
« ▬ J’suis assez qualifié pour donner mon avis ou tu vas encore m’faire chier ? Au pire, t’sais quoi ? J’m’en fous enquête sur lui s’tu veux, perds ton temps là d’dans si ça t’amuses, j’suis d’toute façon pas spécialisé dans c’genre d’cas,j’pourrai pas faire grand-chose pour t’aider, sauf s’il a d’autres créatures chez lui. »
Bien sûr t’étais un pauvre petit sorcier qui n’avait aucune idée de ce que pouvait être la Magie Noire. Jamais vu, jamais touché non plus. T’allais pas l’aider à faire ces recherches non plus elle se démerderait toute seule comme la grande qu’elle avait l’air de vouloir être. T’avais croisé les bras en frottant un peu ta main histoire d’enlever le reste de café.
« ▬ T’as qu’à remplir la partie qui l’concerne, moi celle d’la créature puis on s’fait pas chier, on en parle plus et c’bon non ? »
T’essayais même de trouver un entendement, si c’était pas magnifique pour une fois que t’essayais de calmer le jeu plutôt que l’empirer.
Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 29.05.20 15:38
There’s no cause for alarm.
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Existait-il une formule pour accélérer le temps ? J’en avais ma claque de travailler avec Macnair surtout que nous avions des points de vu bien différents pour rédiger ce fichu rapport. J’aurais voulu que le temps s’accélère, que je rédige ce que j’avais envie de rédiger pour ensuite passer à autre chose. Je ne supportais pas sa façon de parler et de vouloir à tout prix avoir raison alors que j’étais persuadée qu’il avait tort. J’en avais ma claque de devoir le supporter, lui et son air suffisant. J’aurais bien envie de le gifler, mais je ne me permettrais pas un tel geste. De plus, le fait qu’il commence à remplir le parchemin sans écouter mon avis commençait à me sortir par les yeux. « Je crois que mes affaires de famille ne te concernent pas. » En même temps, que dire sur cette dernière ? Qu’elle m’avait mise à la porte quand ils ont appris que j’étais une sorcière ? Je ne voulais pas parler de ça avec lui et je préférais couper court à cette discussion. Ce n’était pas le sujet de sa venue et nous avions un rapport à écrire. Je voulais le terminer au plus vite tout en mettant ce que j’avais envie de mettre dessus. Je ne voulais pas que Macnair ait le dernier mot et, surtout, qu’il finisse par tuer cette bête sans défense.
J’avais très vite remarqué son café et j’avais bien fait exprès de le renverser pour le stopper dans son écrit. Je ne regrettais pas mon geste. Bien au contraire. Il était volontaire et je lui avais bien fait comprendre. Tant pis pour lui. S’il ne voulait pas écouter, je pouvais recommencer. Je trouverai d’autres stratégies pour mettre ce que je souhaite dans ce rapport. « C’est ce que je vais faire. Je vais mettre dans ce rapport qu’une enquête sur ce sorcier est nécessaire. Et compte sur moi si jamais je découvre quelque chose par rapport aux créatures pour ne pas t’appeler. » Je n’avais pas envie de renouveler une mission avec Macnair. Bien au contraire. Si jamais il était question de créatures magiques encore une fois, je pense que je demanderais sois à quelqu’un de prendre la suite sois d’appeler quelqu’un d’autre que Walden Macnair. Une fois mais pas deux. Et au moins peut-être que je m’entendrais avec quelqu’un d’autre dans son service. On ne sait jamais. En attendant, ce n’était pas avec lui que je voulais travailler encore une fois. Si je pouvais l’éviter, je le ferais volontiers. Hors de question de le revoir lui et son sale caractère dans mon bureau et sur le terrain. Puis, il proposa quelque chose que je ne pouvais pas vraiment refuser. Bien au contraire, mais je refusais quand même l’idée que cette créature puisse mourir. « Bonne idée. Faisons ça. Cependant, je ne veux pas tuer cet animal. Donc soit on trouve un accord, soit on recommence éternellement ce rapport. » J’étais bien motivée à ne pas me laisser faire. J’allais me battre pour la survie de l’animal, qu’il le veuille ou non.
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Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 30.05.20 20:46
I know I ain't never gonna change.Ce serait quand même plus simple, si on vous laissait travailler en paix, chacun de votre côté, en essayant de vous mêler le moins possible. T’aurais préféré en tout cas pouvoir régler ça dans ton coin, qu’on te foute la paix. Tu ne comprenais même pas pourquoi on continuait de te mettre dans ce genre de mission où il fallait être en binôme, ça n’avait jamais été ton fort, c’était même rare que ça se passe bien. Tu pourrais essayer de faire des efforts, te montrer un tant soi peu sympathique, ouvert. Sauf qu’en plus de n’avoir jamais appris à le faire, t’en avais absolument pas envie non plus. Après les gens viendraient d’eux-mêmes te parler, une horreur. Tu voulais les éviter, pas les attirer, en fait. Ça irait certainement mieux une fois que t’aurais réussi à décrocher le poste de bourreau. Ce serait déjà plus intéressant à faire, tu ne te contenterais plus de simplement regarder les créatures se faire exécuter, tu serais aux premières loges, tu serais celui qui tiendrait et abattrait la hache. T’avais hâte, hâte de pouvoir tirer ton plan seul. En attendant, faudrait que tu subisses.
« ▬ T’inquiètes, ça m’aurait pas intéressé et j’t’aurais encore moins écouté s’t’avais commencé à déblatérer d’toute manière. »
Même si elle avait besoin de parler et avait une tonne de problèmes, t’en aurais absolument rien à foutre. Tu ne voyais pas l’intérêt de commencer à commérer, des gens semblaient maîtres en la matière en plus d’apprécier de répandre des rumeurs. Pas du tout ton truc. Déjà écouter ne serait-ce que les nouvelles de quelqu’un, t’avais du mal, ça te saoulait de devoir faire attention et d’écouter ce genre de banalités. Puis c’était pas comme si t’étais très causant, encore moins s’il fallait parler de ta famille. Alors tu comprenais qu’elle n’ait pas la moindre envie de le faire non plus.
Par contre, t’allais arrêter de faire des efforts si elle n’en faisait absolument aucun de son côté. Tu t’en foutais pas mal d’avoir des taches sur des vêtements, ou même d’avoir quelques brûlures, ce ne seraient pas les premières, ni même les dernières que t’aurais. T’avais simplement soupiré, soupir qui s’était amplifié en l’entendant. Peut-être que t’aurais dû ne lui donner que ça comme réponse, des soupirs ça aurait été plus productif.
« ▬ Cool, t’pourras aller d’mander une gommette à l’accueil. Pas d’bol pour toi, nos noms sont d’jà assignés à c’putain d’dossier, et ils vont pas s’amuser à aller t’trouver un autre binôme s’il s’est rien passé d’grave t’sais. »
Ça pouvait s’arranger ceci dit, si elle y tenait vraiment. Un coup c’était si rapidement parti, mais tu te retrouverais avec une mise à pied dans le meilleur des cas. Est-ce que t’en avais envie ? Non pas vraiment, t’avais franchement la flemme, encore plus d’avoir des problèmes avec quelqu’un que tu n’appréciais et ne connaissais pas spécialement. Bien que tu pouvais d’ores et déjà sentir que tu ne la porterais sans doute jamais dans ton cœur.
« ▬ Si c’t’une bonne idée comme tu l’as relevé, c’qu’on fout pas son nez dans l’merde d’l’autre et qu’ça évitera qu’on argumente inutilement pendant d’heures. On a pas tout c’qu’on veut dans l’vie, désolé de t’l’apprendre, alors t’gentille, j’te laisse faire c’que tu veux avec c’sorcier, faire un plan à trois avec s’femme si ça t’tente, mais t’gentille tu m’laisses faire mon travail comme j’l’entends et t’fais pas chier, merci. T’as qu’à pousser son propriétaire à porter plainte quand il r’cevra l’condamnation si t’y tiens tant qu’ça, mais y a d’bonnes chances pour qu’il perde et qu’en plus d’le faire chier avec ta perquisition, tu lui fasses perdre pas mal d’argent. »
Tu ne savais même pas comment tu faisais pour trouver un tant soit peu de politesse là tout de suite, alors que tu ne l’utilisais pas de base, c’était en tout cas pas ce que tu trouvais être le plus important dans la vie, encore moins quand tu te retrouvais face à quelqu’un de chiant et se mêlait de ne ce qui le regardait absolument pas.
Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 15.06.20 13:51
There’s no cause for alarm.
walden & scarlett
« You've been down before. You've been hurt before. You got up before. You'll be good to go, good to go. That's my girl. »
Si je devais revoir Macnair en tant que partenaire de mission, je crois que je ferais en sorte qu’il lui arrive quelque chose pour ne pas avoir à le supporter. Quelque chose en lui m’agaçait fortement. Non seulement il n’en faisait qu’à sa tête, n’écoutais absolument rien de ce que je pouvais lui dire, mais, en plus de tout, il s’était permis de remplir le rapport tout seul, sans que je puisse établir mon avis sur la question. Il était agaçant et, si nous n’avions pas été dans les bureaux, je lui aurais certainement collé mon poing dans la figure. Il était impoli, complètement méprisable. J’avais de plus en plus de mal à supporter sa présence. Pourtant, il fallait absolument finir se rapport pour que je puisse être tranquille. Alors il fallait encore que je le supporte quelques minutes. Il fallait que je fasse l’effort pour être enfin débarrassée de lui. Mais je ne pouvais pas me résoudre à ce qu’il remplisse ce papier tout seul. Je ne pouvais pas non plus me résoudre aux conséquences pour l’animal. Je ne voulais pas de ce qu’il voulait et je comptais bien avoir le dernier mot. Peu importe le temps que ça prendrait mais je ne comptais pas me laisser faire sans rien dire. « Sauf que nous savons tous les deux que ça nous ferait bien chier de retravailler ensemble. Et qui ne tente rien n’a rien. Je peux peut-être m’arranger si jamais je découvre quelque chose sur ce sorcier et que je n’ai pas envie de t’avoir comme binôme et toi de même. » Après tout, je n’allais tout de même pas faire l’effort de le supporter une mission de plus. Nous allions rendre ce rapport. Si l’enquête devait se poursuivre, peut-être que je n’aurais pas besoin de lui. Peut-être serait-il également occupé sur une autre mission et que je devrais travailler avec un autre collègue, ce qui était préférable.
Maintenant, il ne restait que la question de ce pauvre Snallugaster. Allais-je lui laisser la chance de le tuer ? Certainement pas. Pour me convaincre, il fallait qu’il soit convainquant. Mais je savais déjà ce que je voulais et la peine de mort pour un animal me révoltait. « C’est une bonne idée si le compte rendu de ce rapport est établi sur le bon terme et que les raisons pour tuer cet animal soient justifiables. De ce que je sais, ce Snallugaster s’en est prit à un groupe de moldus mais pourquoi ? A cause du sorcier ? Car l’animal est violent ? Je ne crois pas en cette dernière hypothèse. Je ne laisserai pas un animal mourir sans rien faire. Donc tu peux toujours espérer, mais dans le rapport que nous allons rendre, cet animal ne mourra pas et je suis catégorique. Ça peut prendre le temps que ça faudra, mais je serai intransigeante. » Le ton était lancé maintenant. C’était peut-être le jeu de qui cèderait en premier. Je ne comptais pas céder. Bien au contraire. Je voulais que cet animal reste en vie et je ferais en sorte d’obtenir ce que je veux. Peu importe le temps que ça prendrait.
(c) DΛNDELION
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Sujet: Re: There's no cause for alarm || Scarlett 16.06.20 1:10
I know I ain't never gonna change.Dans des moments comme celui-ci, tu ne sais pas ce qui te retiens de tout plaquer d’un coup, sans réfléchir aux conséquences. T’as jamais aimé travailler ici, côtoyer qui que ce soit dans ces bâtiments ou même tes études. T’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agissait d’années perdues, mais personnellement parlant, ça ne te rapportait strictement rien mis à part des envies de meurtres supplémentaires. Comme si t’avais besoin de ça, franchement. Tout plaquer, te casser que ce soit à l’autre bout du monde ou la forêt d’à côté tu manquerais à personne, tu finirais au fond d’un ravin qu’on mettrait des jours à se rendre compte de ta disparition, que la nouvelle en soulagerait plus d’un, t’en as bien conscience. Tu sais même pas pourquoi tu t’acharnes encore après tout ce temps à vivre dans cette société alors que t’as jamais su t’y intégrer. Tu rejettes pas la faute à qui que ce soit, sans doute qu’avec des efforts, beaucoup, t’y serais arrivé. Mais t’avais aucune envie d’en faire, c’était pas comme si on t’avait beaucoup tendu la main, tout ce que t’avais, tu le devais uniquement à toi-même, tout ce que t’avais pu retirer comme leçon de ta jeunesse, c’était qu’il n’y avait rien de mieux qui marchait que l’égoïsme. Tu ne t’étais pas attendu à ce que ce soit une partie de plaisir, de venir ici, de devoir lui parler, t’aurais préféré que vous fassiez chacun votre partie de votre côté, que vous signiez le tout et qu’on en parle plus. Ça aurait évité que vous en finissiez là.
« ▬ Ouais mais t’sais ç’fait d’années qu’ça m’fait chier d’travailler avec qui qu’ce soit et surprise, on m’fout toujours d’binôme d’temps en temps. Ouais bah bonne chance, y vont t’envoyer chier surtout ouais mais tente s’tu veux, mais ç’m’étonnerait qu’ils t’fassent une fleur. »
Ou alors, c’était que juste ta gueule qui leur revenait pas, ce serait possible aussi. Un peu triste, mais t’étais plus à ça près. Mais tu ne te plaindrais pas de ne plus être sur cette affaire non plus. Peut-être que t’en aurais une encore plus chiante que tu supporterais encore moins. Ça ne t’étonnerait pas énormément non plus. Après tout, jusqu’ici, ça s’était plutôt bien déroulé, tu ne lui avais pas adressé un mot sur place, elle ne t’avait pas fait chier et vice versa, ça aurait presque pu être positif, si ça avait continué dans cette lignée. Mais il avait fallu qu’elle la ramène, qu’elle ne vienne rendre le parchemin que t’avais commencé à remplir illisible. Une technique que ton frère avait utilisée à plusieurs reprises, tu ne comptais plus le nombre de dissertations ou devoirs qui avaient fini leurs jours emplis de jus de citrouille ou tout autre boisson présente sur la table, quelques heures ou minutes avant le rendu, te mettant bien dans la merde. L’excuse était passée une ou deux fois, mais avait fini par agacer par son systématisme. Ça l’amusait encore plus de le faire délibérément chez vous, que ce soit sur des documents importants ou non et t’accuser par la suite. La seule fois où t’avais nié, essayé de dire la vérité, en plus de la gifle habituelle de ton père, Thomas n’avait même pas attendu deux heures avant de te le faire payer à sa manière, te passant l’envie de réitérer, tu t’en ramassais clairement moins la gueule lorsque tu laissais couler, après tout. Une attitude que t’allais clairement pas reprendre ici, ça allait sans dire. T’avais plus le même âge, plus les mêmes peurs ou restrictions.
« ▬ C’t’une bonne idée à partir d’moment où on laisse chacun faire s’propre partie et qu’on s’mêle pas de c’que fout l’autre p’tain c’pas si compliqué qu’ça quand même. T’veux des raisons ? J’peux aller t’chercher d’tonnes d’dossiers d’anciens cas où d’Snallygasters s’est sont pris à d’moldus ou d’sorciers. Pourquoi ? Parce qu’sont d’putains d’créatures curieuses qu’on peur d’rien, qu’on une mâchoire capable de t’décapiter en moins d’deux et j’te parle pas d’leur griffes. Qu’c’est une d’créatures qui foutent l’plus d’merde avec les moldus, qu’faut toujours une tonne d’oubliators derrière pour leur effacer l’mémoire et qu’c’bien chiant, c’pas pour rien qu’le Ministère l’a classé en tant qu’créature dangereuse, t’veux que j’continue l’cours ou c’bon t’as tilté ? C’pas censé être domestiqué, c’ça le problème. C’t’une chance qu’personne soit mort c’coup-ci, mais si on l’relâche c’certain qu’il recommencera et qu’ce sera pt’être pire. T’veux faire quoi d’autre, qu’on l’enferme dans une cage pendant tout l’restant d’sa vie ? C’pire que d’signer son arrêt d’mort. J’en ai rien à branler qu’tu l’marques, j’peux parfaitement écrire l’inverse juste après et t’sais quoi ? Quand ils verront qu’y’a une incohérence sur c’te partie j’t’assure qu’c’est pas dans ton département qu’ils viendront s’pointer pour avoir des explications. Alors t’gentille mais si t’pouvais éviter d’faire perdre du temps à tout l’monde, c’serait bien on a d’autres choses à foutre. »
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