Le sifflement du train résonna dans toute la gare et dans son cœur commet le son de la liberté. Sirius était parti s’asseoir sans lancer de dernier regard en arrière. Il était enfin débarrassé de son odieuse famille et n’allait surtout pas les pleurer. Il n’autoriserait plus personne à lui dicter quoi que ce soit et se jura de savourer chaque seconde de sa nouvelle liberté. Alors qu’il cherchait où s’asseoir, il aperçut non loin de là un garçon décoiffé qui s’amusait avec un avion en papier animé. Amusé, Sirius partie à sa rencontre :
«
Salut ! Je m’appelle Sirius. Je peux m’asseoir ? Je peux voir ton avion ? »
C’est ainsi que naquit la plus belle amitié de Poudlard. James et Sirius discutèrent tout au long du trajet de leur répartition et de leur vie. James était issu d’une très longue lignée de Gryffondor et espérait suivre les traces de ses parents. Sirius, quant à lui, issu d’une longue lignée de Serpentard, ne rêvait que de l’inverse. Malgré leur origine différente, les deux garçons se comprenaient et partageaient de nombreux point commun dont leur petit côté rebelle et taquin.
Le choixpeau magique se tenait devant eux. Il était l’heure. La répartition débuta. Une fille fut envoyé à Poufsouffle, deux garçons furent respectivement envoyé à Poufsouffle et Serpentard. Puis, le professeur reprit sa liste et nomma sur un ton sec :
«
Sirius Orion Black ! »
Sirius s’avança avec assurance. Au plus profond de son cœur, il rêvait d’être répartie n’importe où sauf à Serpentard. Il s’assit calmement et n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche pour s’adresser au choixpeau que ce dernier lui dit :
«
Surprenant… Vraiment très surprenant… Tu es un Black… Pourtant, il est évidant que tu es fait pour GRYFFONDOR ! »
Sirius eut le sentiment que son cœur avait cessé de battre. Avec un demi sourire, il marcha jusqu’à sa table dans un presque silence. Les élèves le regardèrent l’air surpris. Un Black à Gryffondor quel étrange événement… Sirius fut rapidement rejoint par son nouvel ami James Potter.
Une fois le copieux buffet terminé, les premières années furent raccompagné à leur dortoir. C’est là que Sirius et James eurent la joie de faire la connaissance de Remus et Peter. Remus était un garçon calme à l’air fatigué. Peter, quant à lui, était un blondinet plutôt marrant. À eux quatre, il formait un joli petit groupe qui devint très rapidement inséparable.
«
Servilius est comme ma cousine Bellatrix… Il est fou Evans ! C’est un psychopathe ! Ça se voit comme son nez crochu au milieu de son visage que c’est un adepte des forces du mal ! J’en suis sûr ! Tu ne devrais pas trainer avec un type pareil…» Dit Sirius agacé par son amie. Elle ne comprenait donc pas qu’il était du côté obscur et qu’elle ne devrait pas le fréquenter, ni lui faire confiance ?
«
Arrête de l’appeler comme ça ! Severus est mon ami ! Et à l’heure qu’il est, le méchant c’est plutôt toi ! Etais-tu obligé de l’humilier devant tout le monde ? En plus, tu n’as aucune preuve de ce que tu avances !»
La rouquine avait l’air énervé.
Sirius réfléchit quelque instant et sur un ton insolant lui répondit en ricanant :
«
Obligé non. Mais c’était plutôt marrant… »
Lily sembla agacé par les propos de son ami. Elle soupira et s’en alla.
Sirius ressentie une pointe de culpabilité. Non pas pour avoir lancé Tarrentallegra sur Severus Rogue mais pour avoir énervé Lily. Il s’imaginait déjà dans son dortoir avec James faisant les cent pas pour ce faire pardonner de Lily, Remus en train de le sermonner et Peter en train de manger des dragées surprises.
Il fallait l’admettre, Lily Evans occupait de nombreuses discussions dans le dortoir des maraudeurs. James en était dingue et elle était une des rares amie de Remus. Sirius ne l’avait jamais admis auprès de ses amis mais au premier abord, il l’avait trouvé à son goût. Très rapidement, son côté organisé et crédule l’avait fait changer d’avis. Lily avait une confiance aveugle en l’être humain et cela l’agaçait. Il détestait au plus profond de lui le vert et argent au cheveux gras.
Dans la guerre qui opposait James Potter et Severus Rogue pour l’amour de Lily Evans, Sirius ferait son possible pour que son meilleur ami l’emporte même si cela devrait lui valoir un certain nombre heure de retenue.
Alors que James et Sirius s’en méfiait depuis quelque temps, les deux amis découvrir que Remus était en fait un loup-garou. Têtu comme des hippogriffes, ils élaborèrent un plan secret pour devenir de manière totalement illégale un animagus et ainsi pouvoir soutenir leur ami dans sa souffrance.
Cela faisait maintenant deux semaines que James, Sirius et Peter avaient vécu recraché la feuille de mandragore. Peter avait bien risqué de la cracher plus tôt que prévu mais ces deux complices l’en avait empêché. L’enjeu était bien trop important pour échouer.
La pleine lune avait eu lieu trois jours plus tôt. Les amis s’étaient alors réunis dans le dortoir à l’exception de Remus, bien sûr. James s’était chargé de trouver les fioles et les chrysalides d’un sphinx tête-de-mort. Sirius s’était, quant à lui, chargé, grâce à son elfe de maison, de voler une petite cuillère en argent à ses parents. Peter lui avait recueilli de la rosée qui avait protégé nuit et jour sept jours durant du soleil et de tout curieux. Chacun arracha un de ses cheveux et l’ajouta à sa potion.
Il fallait trouver une cachette où Remus n’irait pas les chercher… Sirius eut alors l’idée de la vieille malle qui se trouvait dans le passage de la sorcière borne. Maintenant, il ne leur restait plus qu’à attendre qu’un orage daigne bien se montrer. En attendant cet évènement, tous les matins et tous les soirs, le trio poursuivaient leur petit rituel en prononçant cette incantation baguette sur le cœur : «
Amato Animo Animato Animagus.». Bien entendu, ce petit rituel créait un rictus d’agacement chez Remus qui trouvait leur idée complétement folle et dangereuse. Ce fut James qui perçut en premier le petit battement de cœur. Sirius le suivit le matin suivant. Pour Peter cela pris plus de temps. Il faut le dire, il avait toujours été le moins douée des trois en sort et enchantement.
Une semaine plus tard, un terrible orage éclata. Les garçons s’empressèrent d’aller à l’aide de la cape de James, récupérer leur petite fiole qui avait pris une couleur rouge sang. Ils prononcèrent pour la dernière fois l’incantation et avalèrent la potion d’un trait.
Sirius perçut une terrible douleur à la poitrine. Son cœur se mit à battre plus rapidement et plus intensément qu’à son habitude, puis son esprit s’embruma. Il n’avait plus que l’image d’un immense chien noir semblable au sinistros. Il en était certain…. Il allait mourir. Il avait dû commettre une erreur… Mais n’y avait-il pas de meilleur mort que de mourir pour ses amis ?
Quelque seconde plus tard, ce ne fut pas la mort qui l’avait rejoint mais bien un petit rat et un majestueux cerf. Son cœur s’emballa. Ils avaient réussi !
Fières d’eux, ils reprient leur forme humaine et coururent dans leur dortoir pour tout raconter au quatrième luron de leur joyeuse compagnie. C’est alors que James eut une idée de génie :
«
Les gars, il ne nous manque plus qu’une seule chose pour protéger notre secret. Une carte ! Que diriez-vous de la carte des maraudeurs ? »
«
Ôte-moi tout de suite ces immondices de ce mur ! »
«
Il en est hors de question ! C’est un cadeau d’une amie née moldue. En plus, moi, je les trouve super canon ! » Sirius avait accentué sur le mot moldu. Il savait que cela ferait fulminer sa mère.
«
Une sang-de-bourbe ? Tu me fais honte ! »
«
C’est toi qui me fais honte avec tes idées préhistorique ! Un jour, j'épouserai une Sang-de-bourbe ou pire une MOLDUE! »
Walburga et Sirius se regardaient dans le blanc des yeux. Si leurs yeux avaient été des baguettes magiques tous deux seraient morts d’Avada Kedavra… Mère et fils ne s’étaient jamais compris. Walburga était une puriste qui portait en horreur tout créature qui n’était pas un sorcier de sang-pur. Sirius, quant à lui, avait toujours été le rebelle de la famille. Il ne ressentait aucune compassion ou amour à l’égard des membres de la famille Black. Il les méprisait et reniait leur mode de vie.
L’aîné des frères Black adorait rendre sa mère folle de rage. C’est pourquoi il demanda de l’aide à sa meilleure amie Lily Evans. Ainsi, il reçut comme cadeau de noël un journal moldu illustrant de splendide top model en bikini. Il s’était alors empressé de les affichés glorieusement dans sa chambre ce qui avait eu l’effet escompté : la furie de sa mère ! Déjà qu’elle avait eu du mal à voir apparaître les fanions de Gryffondor et les photos de ses nouveaux amis sur les murs de leur demeure mais des moldus ? S’en était trop pour elle.
Une horrible dispute explosa entre eux. Les baguettes furent même sortie. Après avoir reçut un sortilège Doloris de la part de sa propre mère, Sirius la stupéfixia et quitta le domicile familial.
Ce fut comme une évidence pour Sirius, il transplana vers sa vraie famille de cœur : la famille Potter. Bien entendu, ils l’accueillirent à bras ouvert.