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 Okay, let's talk. | Walden

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Lindsay R. Jedusor
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MessageSujet: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty03.05.20 0:50

Okay, let's talk.
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« When the fires, when the fires are consuming you and your sacred stars won't be guiding you. I've got blood, I've got blood, blood on my name. »
A quoi j’étais en train de jouer exactement ? C’était un pari risqué. Trop risqué même. J’avais profité de pourvoir aller sur le Chemin de Traverse pour me rendre dans l’Allée des Embrumes. Ron attendrait. Il connaissait très bien la rue, il pouvait s’occuper. J’avais ma propre affaire à régler. Je devais absolument y parvenir aujourd’hui, après, ce serait trop tard. A Poudlard, je n’aurais pas l’occasion de revenir ici et d’établir mes recherches. L’Allée des Embrumes est certainement le quartier le plus pourri du monde. Il était plutôt déconseillé de traîner dans les parages quand on était bien éduqué. Je faisais un peu tâche dans le décor. Je marchais dans les rues à la recherche d’une tête connue et je ne prenais pas le temps de me fondre dans la masse. Je n’avais pas de temps à perdre pour ça. J’avais très peu de temps ici avant de devoir retourner sur les bancs de l’école. Il fallait que je me dépêche.

Je me mordis la lèvre inférieure, plus je marchais, plus je m’enfonçais dans l’Allée des Embrumes et m’entouraient de sorciers peu recommandables. Mais j’avais besoin de réponses à mes questions. Peu importe le prix à payer. Je voulais savoir pourquoi j’avais été conçue. Quel était le but de tout ça ? Pourquoi est-ce qu’il fallait que sa tombe sur moi ? Qui étais-je ? Pourquoi je faisais parti de ce monde si mon père était incapable de connaître l’amour ? A cause de lui, j’en ai été privé et je ne connais même pas ce sentiment ni ce que ça fait réellement d’être aimé. Certains duraient que je suis folle d’aller chercher des réponses où il n’y en aura peut-être pas. Après tout, qui me dis que mon géniteur me donnerait toutes les réponses à mes questions. Qui me dit aussi qui daignerait y répondre ? Peut-être même que chaque réponse sera décevante. Tant pis. Je prenais quand même le risque.

« Macnair ! » J’avais crié ce nom à peine j’avais vu cet homme sortir d’une boutique. J’avais accéléré le pas, ignorant les regards que l’on posait sur moi. J’avais peut-être attiré un peu trop l’attention. Tant pis. Je savais exactement que, maintenant, je ne pouvais plus faire marche arrière. « Il faut qu’on parle. » Je regardais autour de moi d’un bref coup d’œil. « Il faut qu’on parle de Vous-Savez-Qui. Je pense que tout le monde ici ignore que vous êtes Mangemort, n’est-ce pas ? Alors suivez-moi. » Bravo Lindsay, quelle assurance. Je ne me reconnaissais pas dans ces moments-là. Agressive et déterminée. D’habitude, lorsque je faisais face aux Mangemorts, j’étais comme la petite brebis apeurée entourée par des loups. Cette fois, c’était une autre histoire. Même si sa présence n’avait pas tendance à me mettre en confiance, je savais très bien ce que je faisais à l’heure actuelle. « Il faut que je parle à Tom Jedusor. » Au moins, je n’y allais pas par quatre chemins.
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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty03.05.20 17:58

I know I ain't never gonna change.Ça ne t’allait pas vraiment, de faire semblant d’avoir de la patience. Même pas du tout. T’avais beau essayer de fixer les ongles d’une de tes mains pour éviter d’être tenté de regarder directement le vendeur et certainement le fusiller du regard dès les premières secondes où tu croiserais le sien, les doigts de ta main libre ne pouvaient s’empêcher de tapoter plus ou moins fortement sur le comptoir, dans un rythme un peu trop répétitif que pour paraître naturel et détendu. Tu savais pertinemment que tu ne pouvais pas commencer à t’énerver sur la première personne qui te posait problème. T’aimerais pourtant, mais ce n’était pas vraiment comme ça que ça marchait dans la vie, malheureusement. Du moins si tu n’avais pas envie d’avoir des problèmes avec la justice. Mais rien ne t’empêchait par contre de t’imaginer lui balancer ton poing dans la figure.

Faire des affaires à l’Allée des Embrumes n’était jamais quelque chose de simple, mais en même temps, c’était un endroit où il était beaucoup plus simple pour négocier les prix qu’au Chemin de Traverse. Et où il y avait beaucoup plus de choses intéressantes aussi par ici. Logique, sinon tu ne serais pas en train de t’y traîner non plus. Sauf qu’ici, t’étais tombé sur un vendeur un peu plus récalcitrant que les autres, qui n’avait visiblement pas du tout envie de revoir ses prix.  Non mais là, même si t’avais envie d’être de bonne foi, il exagérait beaucoup trop sur son prix de base et t’avais pas spécialement envie de te faire entuber à ce point-là, en fait. Alors peut-être que t’avais fini par le menacer, le reste de sa famille aussi. Mais au moins t’avais eu ce que tu voulais, sans même à avoir à user de la force, si ce n’était pas magnifique.

T’étais content de toi en sortant du magasin, t’aurais pu même commencer à te complimenter mentalement si t’avais pas entendu quelqu’un héler ton nom. T’avais un peu froncé les sourcils, en regardant autour de toi. Tu n’avais pas remarqué directement la personne, en tout cas pas jusqu’à ce qu’elle ne s’avance vers toi et ne reprenne la parole. T’étais certain d’une chose, c’était que tu ne la connaissais absolument pas et que tu ne l’avais jamais vu de ta vie. Peut-être que t’avais dû la croiser lors d’une mission pour le Ministère et qu’elle avait retenu ton nom. Mais elle avait l’air assez jeune, et assez déterminée. T’avais haussé un sourcil à son injonction, est-ce qu’elle pensait vraiment que t’allais lui obéir comme ça ? Parce que ce n’était absolument pas ce qui allait se passer. Du tout. Du moins c’était ce que tu te disais jusqu’à ce qu’elle ne parle du Seigneur des Ténèbres, et surtout de ton statut de Mangemort. T’avais un peu serré la mâchoire, te retenant de lui foutre ta main sur sa bouche pour la faire taire et de l’emmener plus loin. À la place, t’avais lâché un grognement de désapprobation.

T’avais trop de questions là tout de suite à lui poser, tu ne savais même pas par où commencer, d’ailleurs. Déjà si tu pouvais réussir à vous attirer dans un endroit où il y avait moins de gens, où les conversations risquaient moins d’être entendues aussi, ce serait parfait. Tu pouvais toujours jouer au con, c’était même mieux étant donné que tu ne savais pas qui elle était, que c’était quelqu’un qui pouvait l’envoyer pour en savoir plus sur toi.


« ▬ Woh, on va s’calmer, j’peux déjà savoir qui t’es ? J’pas l’impression de t’connaître. Et j’sais pas ce qui te fait dire, ou qui t’as dit que j’en étais un mais c’sera mieux d’en parler dans un autre endroit, t’as l’air d’savoir où tu veux aller, j’te laisse mener j’imagine. »

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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty04.05.20 2:26

Okay, let's talk.
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« When the fires, when the fires are consuming you and your sacred stars won't be guiding you. I've got blood, I've got blood, blood on my name. »
La présence des Mangemorts ne m’avaient jamais rassuré. Bien souvent, j’étais comme pétrifiée face à eux. Je n’osais pas parler et je préférais généralement me faire oublier. Je n’avais aucune confiance aux alliés de mon géniteur. Alors la brebis se terrait dans un coin, attendait la fin d’une réunion ou d’une visite pour sortir de sa cachette. Tomber sur Mcnair n’était pas à mon avantage. Je crois que le fait qu’il puisse tuer de sang-froid autant de créatures magiques et de sorciers m’avait toujours effrayé. Comment pouvait-on ne rien ressentir à ce point ? Je savais des choses sur lui, des choses que je ne devrais pas connaître à l’heure actuelle. Premièrement, car il ne savait même pas que j’existais. Deuxièmement, parce que je venais tout droit du futur. Pourtant, au rythme où allait les choses, Walden Mcnair serait peut-être, la deuxième personne après Sirius Black de mon voyage dans le temps. Tant pis pour les principes, il fallait que j’obtienne des réponses.

Accoster Mcnair de la sorte, très peu l’aurait fait, très peu aurait peut-être survécu. Pourtant, j’avais osé. C’était quitte ou double, et je savais qu’après avoir fait mention de son statut, il ne pourrait refuser. Je regardais la rue lorsqu’il me parlait, évitant légèrement son regard mais je n’osais pas le montrer. C’est à ce moment que je vis l’endroit qui ferais l’affaire. Une petite rue un peu isolée au loin. Parfait. « Suivez-moi. » Quel ton autoritaire, bravo Lindsay. Je m’impressionne moi-même. J’avais emboîté le pas, allant assez vite pour me débarrasser de tout ça. Je sentais sa présence derrière-moi et c’était loin d’être rassurant. Ne pas flancher. Il fallait que je reste sûr de moi et de ce que je voulais. Je ne devais pas montrer le moindre signe de faiblesse. Je ne devais pas trembler, ni même éprouver le moindre sentiment de peur ou de crainte. Tout irait bien. Il fallait seulement que je garde le contrôle de mes émotions.

Lorsque j’arrivais dans la ruelle, je me tournais vers lui, bien déterminée. « Bien. Je pense que l’on devrait être tranquille maintenant. » Un dernier coup d’œil, on n’est jamais assez sûr de rien ici. La voie semblait dégagée, tant mieux. « Qui je suis ? Cela n’a aucune importance. A votre place, je ne poserai pas trop de questions. J’en connais bien plus sur vous que ce que vous croyez. D’ailleurs, comment va Thomas ? » Une légère pointe d’ironie. Lui et moi, nous savions très bien que ce frère n’était plus de ce monde. Lui et moi, nous savions très bien que la mort de ce dernier était loin d’être un accident. J’en savais bien plus que ce qu’il pourrait croire. Peu importe ce qu’il tenterait, j’en connaissais assez sur lui pour le distancer. « Vous allez tout simplement dire à votre Seigneur que quelqu’un le cherche. Je l’attendrais dans un petit village en Ecosse. Pas de piège. Rien. J’ai des choses importantes à lui confier sur son avenir. » C’était un demi-mensonge. J’avais surtout des questions à lui poser sur mon passé et mon avenir.
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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty04.05.20 21:30

I know I ain't never gonna change.Planifier tes journées n’était pas quelque chose que t’aimais faire, t’évitais même, tout simplement parce que de la sorte tu ne pourrais pas être déstabilisé ou déçu si quelque chose changeait. Mais qu’on puisse te héler dans la rue de la sorte, en plein milieu de l’Allée des Embrumes, t’avais quand même perturbé. Ta première idée avait bien évidemment été que c’était quelqu’un qui voulait un règlement de compte, une personne supplémentaire à rajouter à la liste de celles qui ne t’appréciais pas, mais pour ça faudrait que tu la connaisses, ne serait-ce que de vue. T’es sceptique, un peu plus sur tes gardes que d’habitude, même si une partie de toi ne peut s’empêcher de te dire que t’as pas grand-chose à craindre d’un petit bout de femme comme elle. Tu connais peut-être pas son niveau de magie, dont tu devrais justement te méfier bien qu’elle ait l’air jeune, physiquement parlant, t’étais certain d’avoir le dessus.

T’avais eu un instant envie d’en jouer d’ailleurs directement de ta force pour avoir des réponses plus rapidement, ça marchait plutôt pas mal généralement. Mais t’en prendre à elle en plein milieu de la rue, même moins bondée que le Chemin de Traverse serait une grossière erreur. Puis t’avais quand même compris depuis un petit temps que ça ne servait à rien de régler tout directement par la violence. T’aimerais bien, par moment, t’avais jamais trop aimé parler et commencer à prendre des pincettes en faisant des manières. Tu supportais pas d’être faux-cul d’une manière ou d’une autre, de passer par trente-six chemins, c’était juste pas toi. T’aimais être simple et que tout soit clair, ou en tout cas le plus possible.

T’avais lâché un grognement suite à son injonction, comme pour prouver que si tu la suivais, c’était uniquement parce que tu n’avais pas le choix. Ce qui était parfaitement le cas, d’ailleurs. T’avais mal regardé au passage quelques badauds vous fixant depuis son interpellation, ou pour dissuader les quelques cons qui auraient bien voulu laisser traîner leur oreille par-là. Une fois arrivé dans la ruelle, tu t’étais directement posé le dos contre un des murs, face à elle. Au moins t’étais certain que rien ni personne ne pourrait arriver de derrière toi, et c’était plus pratique pour la regarder. T’en avais profité pour t’allumer une cigarette à l’aide de ta baguette tant qu’à faire, te donnant la possibilité d’avoir quelques secondes de réflexion supplémentaires sur comment elle pouvait bien savoir tout ça.


« ▬ Ouais, charmant comme endroit, si quelqu’un arrive il pensera direct que j’t’agresse. »


Surtout dans ce coin là de Londres, mais bon, t’appréciais toujours aussi peu la manière dont elle te parlait, dont elle renvoyait les questions qui pourtant avaient bien lieu d’être. Encore plus lorsqu’elle avait mentionné ton frère, avec cette intonation qui ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle était au courant de la vérité. T’avais directement été beaucoup plus sur tes gardes, plantant ton regard dans le sien.


« ▬ Au contraire, ç’toute son importance. J’vois ça, ouais, mais justement c’donne envie d’poser encore plus d’questions, t’es legilimens ? Pas très bien, il a eu dû mal à s’remettre de sa dernière chute. T’étais une d’ses potes ? »


Tu tentais le tout pour le tout, même si tu te doutais plus que bien que ça ne devait pas être le cas, qu’elle était beaucoup trop jeune pour ça en plus. À moins qu’il ne s’agisse d’une personne ayant pris pour une raison ou l’autre du Polynectar, ou encore un métamorphomage. Mais même si c’était le cas, peu importait son apparence initiale, t’aimais clairement pas le fait qu’elle ait l’air de connaître autant de choses sur toi. T’avais un peu soufflé du nez à sa demande, ne pouvant t’empêcher ce presque ricanement.


« ▬ J’l’air d’un pt’ain de hibou ? T’bien mignonne, mais il s’bougera sans doute pas si j’lui dit juste qu’une pt’ite rousse l’attend dans un coin paumé, chose importante ou non. T’risques de t’retrouver au mieux avec des Mangemorts en face d’toi, qui s’ront loin d’être conciliants, j’peux t’l’assurer. »


Maintenant, t’aurais l’air fin si elle avait effectivement des choses importantes sur son avenir et qu’elle te filait entre les doigts. On te le ferait regretter surtout, mais tu ne pouvais décemment pas non plus lui amener une parfaite inconnue dont tu ne connaissais pas forcément les intentions.


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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty04.05.20 23:56

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« Ce n’est pas comme si quelqu’un ici bougerait le petit doigt pour aider autrui. » Je le fixais droit dans les yeux tout en croisant les bras et m’adossant au mur qui se trouvait juste en face de lui. Je n’avais pas la moindre envie de sentir l’odeur de la cigarette et il fallait que je garde mon calme. Prendre appui me permettait de ne pas chanceler ni trembler. Je devais rester droite et aussi ferme que possible. Je n’osais pas imaginer s’il détectait le moindre signe de faiblesse de ma part, j’étais finie. Il sauterait sur l’occasion et je n’aurais plus une seule défense. Je n’aurais plus qu’à rejouer la brebis effrayée et j’aurais tout simplement perdue mon temps en venant ici. Non. Ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Je voulais des réponses et je ferais tout pour les obtenir. J’étais réellement prête à tout, même à affronter les Mangemorts s’il le fallait. Je me trouvais bien courageuse d’un coup.

« Je n’ai pas eu la chance de le rencontrer. Il est mort avant ma naissance du con. » Un peu trop courageuse même. Je continuais de le fixer, mais cette fois, j’avais un air plutôt mauvais. Cette conversation était bien trop longue et je sentais qu’il ne serait pas près de lâcher. « Les Mangemorts ont toujours été de parfaits idiots. Tu n’as toujours pas compris ? » Comment pouvait-il imaginer que je connaissais son frère. J’étais bien trop jeune pour être son ami. J’avais 17 ans et je venais du futur. Théoriquement, je n’existais même pas à l’époque où vivait son frère. Je n’existais même pas à cette époque. Il était long à la détente, il allait avoir besoin d’un coup de main pour comprendre. Tant pis, c’était nécessaire après tout.

Et dire qu’il ne voulait pas jouer le hibou. Il me faisait rire. Oui je riais en face de lui. Je me foutais ouvertement de sa gueule. « Le 31 octobre 1981, Voldemort va disparaître en essayant de tuer un nourrisson. Le 4 juin 1992, à Poudlard, on va découvrir qu’il vit au dépend d’un autre, un mec qui a réussi à entrer à Poudlard avec la gueule de Voldy à l’arrière de son crâne. Ce jour même, il va mourir des mains du même gamin et le Lord va disparaître une nouvelle fois. Le 29 mai 1993, on découvre qu’il s’appelle Tom Jedusor, qu’il a utilisé son journal intime pour contrôler une gamine qui ouvrira la Chambre des Secrets pour lui. Le même gosse qu’il a essayé de tuer bébé va vaincre un souvenir. Mais, finalement, le 24 juin 1995, lors de la troisième tâche du tournoi des trois sorciers à Poudlard, Lord Voldemort revient à la vie. Et ce n’est que le 17 juin 1996 que cet abruti de Ministre prend conscience de son retour. Et j’ai bien d’autres informations. Je connais tout de toi, des Mangemorts comme Lucius Malfoy, Bellatrix Black, Antonin Dolohov, Crabbe, Goyle, et bien d’autres. Alors je crois que oui, tu as bien l’air d’un hibou qui va retourner auprès de son maître et qui va lui dire qu’une « p’tite rousse l’attend dans un coin paumé ». Parce que, celui qui risque le plus entre toi et moi, c’est toi. » Tu as compris maintenant Macnair ? Ou ta cervelle refuse de fonctionner aujourd’hui ?
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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty05.05.20 2:11

I know I ain't never gonna change.Tu fais une légère moue approbatrice à sa remarque. C’est vrai, peut-être même que des gens bizarre se proposeraient pour venir t’aider à lui foutre la misère. Bah ils iraient se faire foutre aussi hein, t’avais besoin de personne dans ce genre de cas. En tout cas, elle avait l’air d’avoir du caractère, n’hésitait pas à soutenir ton regard alors que t’en connaissais plusieurs qui avaient eu déjà du mal à te regarder dans les yeux pendant plus de deux secondes. Mais malgré ça, t’avais quand même l’impression qu’au fond, elle se donnait peut-être un genre, ou essayait de se donner du courage. Si elle était un tant soi peu normalement constituée, ça aurait été normal, de ressentir de la peur, déjà face à un adulte bien plus grand qu’elle, encore plus si elle savait qu’il s’agissait d’un Mangemort. Même si tout le monde ne semblait pas avoir conscience de quoi vous étiez capable pour la plupart d’entre vous, elle devait quand même se douter que t’allais pas gentiment l’écouter et lui donner des fleurs en la complimentant et la remerciant. Déjà parce que vous ne risqueriez pas de trouver des fleurs par ici, à moins d’être dangereuses ou empoisonnées.

La première insulte arrive, c’est pas que t’es sensible à ce genre de choses, t’as l’habitude d’en entendre depuis des années, c’était presque un signe de ponctuation lorsque ton père te parlait, ou ton frère. Mais une triple inconnue, bien plus jeune que toi qui plus est ? T’avais haussé un sourcil en tirant sur ta cigarette, essayant tant bien que mal de garder un certain calme. T’énerver n’allait certainement pas t’aider à comprendre la situation dans laquelle vous étiez. Mais après ce qu’elle avait dit à propos de ton frère, il était presque évident qu’il y avait une merde avec le temps. T’allais pas commencer à calculer depuis combien de temps c’connard était crevé, mais logiquement elle aurait déjà dû être née.


« ▬ J’surtout compris qu’tu m’cassais l’couilles, alors soit t’accouches, soit j’t’assure qu’ La Crucifixion, c’sera une croisière d’vacances à côté de c’que j’te ferai. »


Et voilà, t’avais déjà usé de ta patience. T’en avais un peu plus d’habitude, mais t’aimais pas qu’on te prenne pour un con, peu importait la manière et le moment. Et sincèrement, si elle ne s’était pas mise à parler, pour dire quelque chose d’intéressant, juste après t’avoir ri, t’aurais pas tenu deux minutes avant de lui éclater sa petite gueule de porcelaine contre une des nombreuses briques qui vous entourait. Ou de manière plus classique juste lui mettre une droite, lui déboîter la mâchoire, mais quelque chose qui lui aurait permis de ne plus se remettre à rire de sitôt, voir jamais. T’imaginais à la perfection le bruit que ça causerait, la sensation que ça te laisserait entre les mains ou sur les jointures. Tu vivais pour ça, pour ces moments. T’avais même eu un peu de mal à te concentrer sur ce qu’elle disait, trop occupé à fixer sadite mâchoire.

T’avais du la lâcher du regard pour te concentrer pleinement sur ce qu’elle disait, parce que franchement, si c’était vrai, t’avais intérêt à essayer de retenir le plus de choses possibles au cas où il lui arrivait un malencontreux accident, dont tu serais la cause ou non. Avec ce genre de savoir, t’imaginais très bien qu’elle devait avoir quelques ennuis aux cul, c’était pas possible autrement. Surtout en comprenait qu’elle avait dû utiliser un retourneur de temps ou quoique ce soit d’autre pour revenir en arrière. T’aurais pu essayer d’oublier son comportement d’il y a quelques minutes avec toutes ces informations, l’oublier l’espace de quelques instants et le lui faire payer par la suite, fallait pas exagérer non plus. Mais elle avait encore renchéri, si elle te connaissait si bien que ça, tu ne comprenais pas vraiment pourquoi elle appuyait sur le point avec lequel t’avais le plus de mal. T’étais certainement beaucoup de choses, mais pas un chien qu’on tenait facilement en laisse, à qui on pouvait apprendre des toues et encore moins dresser correctement. L’accroc que t’avais pu avoir avec le Seigneur des Ténèbres à tes débuts le prouvait bien, même si depuis, devant lui tu faisais moins la tête brûlée. T’avais fini par détacher ton dos de ce mur pour venir t’avancer vers elle, t’accroupissant un peu pour être à sa hauteur, que ton regard soit en face du sien sans le moindre effort. Tu t’étais contenté de la fixer quelques secondes, avant de lui souffler la fumée que t’avais en bouche à la gueule. Si elle voulait de la provocation, tu pouvais parfaietement y jouer aussi.

T’étais étonnement calme, ton visage était loin d’exprimer une quelconque colère, parfaitement neutre, presque inhumain. Un calme de façade que tu ne reconnaissais que trop bien, le même que t’avais pu avoir avant de t’en prendre à Thomas. Est-ce que ça allait finir de la même manière ? T’en savais rien, c’était pas dans ton intérêt, elle avait réellement des informations, et même si t’avais l’impression que son cou était à la limite de narguer tes mains, t’allais devoir attendre avant d’assouvir cette pulsion.


« ▬ Tu vois quand tu veux, même si ça m’dit toujours pas qui t’es. Au moins t’as d’jà l’air plus crédible qu’une hystérique exigeant d’voir le Seigneur d’Ténèbres sans rien dire de plus. T’arrives même à avoir l’air intéressante et intelligente s’t’étais pas aussi sûr d’toi et qu’t’ouvrais pas autant l’gueule. T’connais tout d’moi ? »


T’avais laissé un blanc s’installer en continuant de la regarder, retirant ta cigarette d’entre tes lèvres, laissant un léger sourire s’installer, qui n’avait absolument rien de naturel.


« ▬ Tu d’vrais savoir qu’certains ont vu leurs tripes m’servir d’guirlandes d’Noël pour moins qu’ça. Et que si j’te dis qu’j’suis pas un hibou, j’suis pas un putain de hibou prêt à livrer un message en échange d’compliments d’la part du Lord ou d’son attention. M’parle plus jamais sur c’ton, j’risque peut-être plus que toi, mais j’t’assure qu’c’est pas un bras en moins qui t’empêchera d’lui parler ou d’le voir. »


C’était pas l’envie qui t’en manquait, de lui en enlever l’usage, momentanément ou définitivement, y avait tellement de manières de faire. En attendant, t’allais juste te contenter de ce que t’avais entre les doigts, littéralement. Tu l’avais pas finie, t’aimais pas gaspiller, mais ça ne t’avait pas empêché de venir éteindre ta clope en l’écrasant délibérément sur le dos de sa main, le plus fort possible pour pouvoir y laisser une trace.


« ▬ C’quoi l’nom ton bled pourri ? »


T’avais lancé ça comme si de rien était, laissant ton bras retomber un peu et venir poser ta main sur un de tes genoux.


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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty05.05.20 12:45

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« When the fires, when the fires are consuming you and your sacred stars won't be guiding you. I've got blood, I've got blood, blood on my name. »
La crucifixion ? Il pouvait parler. J’avais commencé à lui raconter toute une chronologie sur mon géniteur. Des évènements qui n’avaient pas encore eu lieu, des choses que quelqu’un de cette génération n’aurait pas dû savoir à moins d’être voyant. Cependant, même un voyant ne pouvait pas connaître avec exactitude le moment des faits. Macnair avait-il compris cette fois ? Plus j’avançais dans mon récit, plus je prenais confiance en moi. Je ne tremblais pas même si j’avais conscience à qui je m’adressais. Certains penseraient que c’était complètement suicidaire, mais je m’en fichais royalement. Après tout, n’étais-je pas déjà à l’article de la mort ? Je voulais empêcher ma propre conception. Alors mourir maintenant ou bien demain, ça changerait quoi ? Sirius avait la formule, les autres n’avaient pas besoin de moi pour rentrer. Ils pouvaient très bien se débrouiller seuls. Alors Macnair pouvait décider d’en finir ici et maintenant, ça ne changeait rien à ma fatalité. Même si j’espérais des réponses, je ne pouvais pas courir continuellement après ces dernières s’il était impossible de les obtenir. Cependant, j’avais envie de croire que c’était possible.

Le Mangemort qui me faisait face devait analyser chacune de mes paroles. Il commençait à comprendre, c’est bien. Peut-être que maintenant, il voudrait bien m’écouter. Quoi que, je savais très bien à qui j’avais affaire. J’étais entièrement dans la provocation, ce qui ne me ressemblait guère. Je n’avais jamais agi de la sorte auparavant. Est-ce que cela me posait véritablement un problème ? Pas vraiment. La digne héritière de Serpentard était finalement de sortie. D’habitude, j’aurais toussé s’il m’avait soufflé la fumée à la tronche comme il venait de le faire. Là, je ne faisais que continuer à affronter son regard, balayant la fumée de la main, sans exprimer le moindre souci ni la moindre gêne. Le regard froid, je me tenais bien droite, les bras toujours croisés, attendant simplement qu’il daigne parler. Je n’allais pas plier, j’allais continuer à jouer à ce jeu longtemps. D’ailleurs, ça commençait à m’amuser.

Croyait-il vraiment que je ne le connaissais pas. Encore une fois, je me mis à rire à ses remarques. Qu’est-ce qu’il imaginait ? Que je ne le connaissais pas assez pour ça. Je lui riais à la tronche avant de me décoller du mur pour le faire reculer. « Tu veux savoir qui je suis ? Lindsay Jedusor. J’ai remonté le temps pour aider mon père à vaincre le type que j’ai emmené avec moi. Je lui sers Harry Potter sur un plateau doré. Je lui donnerai tout son avenir pour le voir triompher. Et toi, Macnair, tu seras ce putain de hibou car tu es déjà le putain de clebs qui court aux pieds de mon père quand il t’appelle. Je te tends déjà le nonos vers la plus grosse récompense, à toi de le saisir ou non. Par contre, touche juste à un cheveu de ma tête, ce sont tes tripes qui serviront de guirlandes pour mon Noël, offertes gracieusement par mon père, et ta tête sera tout en haut de mon sapin. Est-ce que tu as saisi cette fois ? » J’avais continué de soutenir mon regard planté dans le sien tout en prononçant ces mots. Je n’avais pas reculé, je lui faisais face. Cependant, lorsqu’il se servit de ma main pour éteindre sa clope, je ne pus m’empêcher de lui coller une baffe. « Ecoute moi bien abruti, je crois que t’as pas bien saisi. Tu me touches, tu meurs. Je passerai pour cette fois. En attendant… » Je lui tendais un parchemin que j’avais glissé dans mon sac. « Le clebs va jouer à apporte la baballe. Tu vas aller remettre ça à mon père. Il y a l’endroit, l’heure et l’adresse. Bon chien, apporte ça à ton maître maintenant. » Il croyait réellement qu’une clope allait m’arrêter ou me déstabiliser ? Il se trompait. Je n’avais plus l’impression d’être la Lindsay que tout le monde pouvait connaître en cet instant même. Ce n’était plus Lindsay qui était là, mais Jedusor. Et Jedusor ne se laissait pas marcher dessus.
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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty05.05.20 21:28

I know I ain't never gonna change.Ça tenait sincèrement du miracle, qu’elle soit encore en train de respirer juste en face de toi. Son assurance, sa manière de te regarder t’exaspérais au plus haut point. Encore plus que tout le reste, c’était pour dire. Ce serait pourtant si simple de te débarrasser d’elle là tout de suite. Ça ne serait pas forcément compliqué vu le manque de gens autour de vous. Mais si ce qu’elle disait était vrai, tu ne pouvais pas te permettre ça, bien qu’elle t’ait donné un avant-goût de ses informations, tu comprenais bien que ce n’était qu’un échantillon de ses savoirs sur l’avenir. T’aurais pu en profiter pour essayer de lui demander ce qu’il adviendrait du tiens, après tout t’avais jamais parlé du cas de Thomas à qui que ce soit d’autre qu’Antonin, et tu lui faisais assez confiance pour te dire qu’il ne vendrait pas la mèche. Quelque chose aurait pu mal tourner, une enquête s’ouvrir après des années, t’étais certain que ça ne serait pas si difficile que ça de t’inculper, ou totalement autre chose. Mais ça ne t’intéressait pas, du tout, qu’est-ce que t’en avais à carrer d’un soi-disant avenir écrit alors que tu pouvais vivre comme tu l’entendais. Sans compter que si tu lui avais demandé, elle avait l’air plus que bien partie pour t’envoyer te faire foutre.

D’un geste de la main, elle essaye de dégager la fumée, ne laissant plus rien d’autre que son odeur âcre entre vos deux visages, à laquelle t’es bien trop habitué que pour la remarquer. Elle se remit à rire, peut-être que t’aurais plus simplement dû lui faire avaler ton mégot en fait, ça lui en aurait fait passer l’envie en plus d’avoir l’incapacité de le faire aussi. Même si elle s’avance, tu bouges pas d’un poil, la proximité ça ne t’as jamais dérangé, t’as tendance à l’utiliser quand tu veux faire pression. T’es bien placé pour savoir ce que peuvent faire des mains posées innocemment au premier abord sur les épaules, le froissement du tissu lorsqu’elles se resserrent, la sensation d’avoir quelqu’un de plus grand et bien plus bâti juste derrière soi, un souffle à son oreille alors que la situation est mal engagée. Tu prends le même chemin que ton père, t’en a bien conscience même si t’évites d’y penser la plupart du temps. C’est sûr que quand on est de l’autre côté, c’est bien plus agréable et jouissif.

Tu ne la touche pas directement, du moins pas encore, tu continues de soutenir son regard comme si de rien était. Elle parle de d’être la fille du Lord, de vouloir l’aider, mais qu’est-ce que tu peux bien en avoir à foutre, au fond. Tu ne t’es jamais intéressé à ses idées, t’as encore moins cherché ses grâces ou sa sympathie, t’as juste vu un moyen de pouvoir faire éclater ta hargne et ta violence comme bon te semblait. T’aimes pas qu’on t’associe à ceux qui font des combats de coqs pour être bien vu, même si t’as rien contre eux, c’est juste pas ton délire. T’as jamais vécu pour personne d’autre que toi-même, et ça ne risque pas de changer de sitôt, quitte à ce que ça te coûter cher tôt ou tard. T’en crèveras peut-être, mais t’auras aucun remord. Puis tu crèveras libre, au moins, c’est ce qui t’as toujours le plus importé.


« ▬ T’sais p’têtre pas mal d’choses sur l’avenir, mais y a strictement rien qui prouve ton identité. T’pourrais très bien être toute droite sortie d’Sainte-Manggouste si t’étais pas aussi convaincante. C’facile d’parler, c’encore mieux d’prouver c’que tu veux et c’que tu vaux. C’commence à faire beaucoup d’animaux, là et j’préfère les exécuter, fais pas trop d’conclusions hâtives. Cool, qu’est-ce qui t’dit qu’j’ai envie d’le prendre ? C’plutôt pas mal comme mort, très esthétique, puis c’tait mon idée à l’base, belle façon d’me rendre hommage, j’apprécie. J’sais pas trop, j’un peu d’mal à respecter un morveuse insultante qu’parle comme si elle était née l’cul dans l’beurre et qu’tout lui était dû. »


Peut-être que c’était pas le cas, peut-être que si. Et franchement ? ça te passait amplement par-dessus la tête. T’aurais pu éviter de te servir de sa main comme un cendrier, mais sur le coup ça t’avait fait sourire. C’était encore sympa venant de ta part. Un sourire qui n’avait pas duré bien longtemps, qui avait même disparu à sa claque. Le bruit retentit, résonne un peu contre les murs alors que ton regard vient déjà rechercher le sien. Grossière erreur, ça ne fait qu’amplifier la haine qui habite tes viscères.  N’y pense même pas. Mais c’est trop tard t’as au moins six idées en tête pour l’exterminer là tout de suite. Tu te relèves lentement, t’as plus aucun intérêt à te retrouver à sa hauteur, tu ne te prives pas de la regarder de haut, serrant un de tes poings que t’as juste envie d’écraser sur elle. T’inspires profondément, ignorant délibérément le parchemin qu’elle te tendait, en venant prendre sa mâchoire entre tes doigts, la forçant à relever un peu son visage même si t’avais pas besoin de ce cirque pour la regarder.


« ▬ ‘Dirait bien qu’j’suis toujours vivant. »


Quel humour, un véritable clown. C’était peut-être pour ça que vos parents ne vous avait jamais amenés les voir, y en avait un directement à la maison. T’as pas besoin de chercher les jointures de sa mâchoire, ton pouce et ton majeur sont déjà dessus, appuyant de plus en plus fort.


« ▬ J’sais pas si t’as saisi non plus qu’si tu clamsais maintenant, y serait pas au courant de c’t’entrevue, j’pourrais m’en sortir sans problèmes. Alors j’vais t’le répéter gentiment une dernière fois, j’suis pas l’clebs d’qui qu’ce soit r’pète le encore une fois et au mieux t’finis en pâtée pour eux. »


Tu relâches son visage, prenant au passage le parchemin que tu fous momentanément dans une de tes poches.


« ▬ J’te promets pas d’l’apporter tout d’suite, voir même tout court, c’dépendra d’mon humeur et d’si tu comptes faire encore un caprice ou non. »


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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty08.05.20 12:11

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« Tu préfères tuer les animaux, mais tu en as déjà raté un à mon époque. Comme quoi, beaucoup de blabla, mais pas assez d’actes. Tu faillis à ta tâche. Quel dommage. Tâche de ne pas échouer dans celle que je te demande. » J’étais peut-être un peu trop confiante. Tant pis. Ce jeu de provocation commençait à me plaire. Etais-je devenue folle ? Certainement. Jamais je n’aurais osé répondre comme je le faisais à un Mangemort. Surtout Macnair. D’une certaine manière, il m’avait toujours terrifié, mais aujourd’hui… Comme si le fait de savoir que le sort qui m’attendait était pire que la mort avait eu un effet libérateur sur ma personnalité. Après tout, j’allais disparaître, alors la mort c’est quoi à côté ? Je pouvais jouer avec le feu maintenant, d’une certaine manière j’étais déjà en train d’y jouer. Alors autant continuer. D’une certaine manière, j’éprouvais une réelle satisfaction à agir ainsi. Lui qui m’avait toujours terrifiée, j’essayais de le faire trembler et de le faire obéir. Jamais je n’aurais pensé faire une telle chose. Et j’avais peut-être été un peu trop loin. La claque que je lui avais mise avait été de trop pour lui, ça c’était senti.

A une époque, j’aurais pris mes jambes à mon coup, tentant de retenir quelques larmes. Ici et maintenant, je soutenais son regard même lorsqu’il attrapait ma mâchoire. Je ne voulais pas qu’il voit que je ressentais la douleur, je restais impassible. Il pouvait insister autant qu’il voulait, je ne céderai pas et je ne le laisserai, en aucun cas, prendre le contrôle sur moi. Il l’avait déjà eu à une époque, mais ce temps était révolu. Je ne fuirais pas. Je ne serais pas terrifiée. Je tiendrais bon. J’attendais juste qu’il daigne lâcher mon visage. Lorsque ce fut le cas, je ne fis aucun geste de soulagement. Rien. Je le regardais le plus froidement possible. « Tu le paieras Macnair, crois-moi. Tu n’es qu’un pauvre type et qu’un con. » Je n’avais pas parlé notre langue, j’avais utilisé le fourchelang sans la moindre difficulté. Aucunes hésitations, le regard glacial, la même détermination que mon géniteur pouvait avoir. A la place de mon reflet, peut-être l’aurais-je vu dans le miroir, mais cela m’importait peu à présent.

Il avait fini par prendre le parchemin. « Crois-moi Macnair tu le feras bien assez tôt. Car tu sais que si mon père lit dans ton esprit, tu es fini. On ne peut pas lui mentir ni lui cacher la vérité bien longtemps. Je te l’ai dit, fais-moi du mal, il finira par l’apprendre et tu seras un homme mort. Ne tarde pas trop, il ne faudrait pas que tu lui délivres le message en retard. » D’un côté, il savait que j’avais raison. Cependant, ça m’étonnerait énormément qu’il l’avoue. Je n’avais donc plus rien à faire ici. Il avait pris le parchemin et c’était tout ce qui m’importait. Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre le jour j. « Aller dégage, avant qu’un sorcier bien attentionné débarque et que le Ministère se ramène pour arrange la situation. C’est bien la dernière chose que tu voudrais qui arrive n’est-ce pas ? Surtout si on te découvre avec un parchemin pour Tu-Sais-Qui. » Je le regardais dans les yeux. Il fallait qu’il parte au plus vite. Et ce pauvre Ron qui attendait.
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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty08.05.20 19:52

I know I ain't never gonna change.Peut-être que c’était sans le vouloir, mais elle te donnait pas mal d’informations rien qu’avec cette phrase. Si elle parlait du fait que tu t’occupes d’animaux, c’était que t’avais sans doute réussi à gratter le poste de bourreau à ce moment-là. Chose qui ne t’étonnais pas non plus des masses, après tout tu faisais tout ce que tu pouvais pour l’avoir, alors si ça pouvait arriver rapidement, ça t’arrangerait. Puis d’une autre part, ça t’assurait que t’étais pas en train de moisir à Azkaban jusqu’à la fin de tes jours, ce qui était quand même quelque chose de non négligeable, et agréable qui plus est. C’est que t’en oublierais presque ses insultes à la sale gosse là. Non mais fallait pas croire, t’allais pas oublier et encore moins laisser passer ça en fait. Bon tu ne pouvais pas non plus délibérément la frapper s’il s’agissait vraiment de la fille du Lord même si ce n’était pas l’envie qui te manquait là tout de suite.


« ▬ Comme on l’dit si bien, l’erreur est humaine. Ouais j’suis bien d’accord, s’tu continues d’parler autant j’finirai bien par t’trancher l’gorge dans l’meilleur des cas. J’devais avoir mes raisons, c’tait peut-être calculé. Techniquement si j’décide tout simplement d’pas la faire, j’peux difficilement échouer. »


Tu pouvais faire preuve d’autant de mauvaise foi dont t’avais envie, c’était pas un problème. T’en avais même encore en stock si le besoin s’en faisait ressentir. T’allais pas commencer à lui obéir comme ça, sur un coup de tête ou même tout court, en fait. T’avais toujours eu des problèmes d’autorité, déjà avec tes supérieurs, alors avec une fille d’une quinzaine d’années de moins que toi ? Plutôt crever, en fait. C’était sans doute ce qui finirait par t’arriver un jour d’ailleurs, mais t’en avais franchement rien à faire. Encore moins après la gifle qu’elle venait de te mettre. T’avais pas seulement envie de la lui rendre, t’avais envie de lui faire bien pire, qu’elle finisse par plier et te supplier. De quoi ? Tu t’en fous totalement, tant qu’elle finit par le faire, ou ne serait-ce que s’excuser.

Tu laisses une partie de ta rage lorsque tu relâches son visage, ça ne suffit clairement pas à te clamer, mais au moins c’est un bon début. Vous continuez votre bataille de regard, peut-être qu’elle ne s’arrêtera jamais d’ailleurs. Elle reprend la parole, mais pas en anglais. Tu reconnais le Fourchelang, ou en tout cas quelque chose qui s’y rapproche, peut-être qu’elle essayait juste de t’impressionner. Si c’était le cas, c’était peu réussi. T’avais soutenu son regard quelques secondes avant de répondre.


« ▬ J’ai aucune p’tain d’idée de c’que t’as dit, mais ça avait l’air assez insultant, alors euh…SsSss à toi aussi. »


T’avais essayé de l’imiter le mieux possible, mais t’étais presque certain que ça devait plus ressembler à une phrase absurde sans aucun sens lui conseillant de teindre ses chaussettes en jaune et rose fluo plutôt qu’une insulte. Au pire, t’en avais plein en stock en anglais, t’étais sûr qu’absolument tout le monde les comprendrait au moins, et ça ne serait pas plus mal. Elle continue de parler, tu soupires ostensiblement avant de lever les yeux au ciel en bougeant ta main au rythme de ses paroles, la singeant. Non t’avais rien de mieux à faire, non ça ne te défoulait pas pour autant et oui ça devait te donner juste l’air d’avoir cinq ans et alors.


« ▬ Ouais et au risque de m’répéter, comme toi, j’t’ai dit que j’le ferai quand j’le sentirai et quand j’le voudrai. Pt’être bien que j’suis suicidaire et qu’tu l’a jamais su. Au moins j’aurai fait un truc d’fun avant d’mourir. »


C’était mieux que de regretter et de s’être fait chier juste avant, ou de s’être une nouvelle fois fait donner des ordres par une personne que t’avais même pas envie de respecter. T’avais croisé les bras, avant de te reposer nonchalamment le dos contre le mur, en continuant de la regarder.


« ▬ J’suis plutôt bien ici. Y a pas mon nom sur ton foutu bout d’paperasse, j’pourrais très bien être juste un pantin qu’aurait été là au mauvais endroit au mauvais moment. Mais j’t’en prie, j’te retiens pas, dégage si t’en as tellement envie. »


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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty15.05.20 16:25

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Je ne m’étais jamais sentie comme je l’étais actuellement : pleine d’assurance, sans le moindre manque de confiance en moi. C’était à croire que j’étais une autre personne, comme si la Lindsay que j’étais était tout simplement partie, comme si elle commençait à s’effacer pour en laisser place à une nouvelle. La vie ne m’avait pas fait de cadeaux et je la compliquais encore aujourd’hui. J’avais l’impression que plus rien ne me retenait, que j’étais loin de qui j’avais pu être. A croire que la digne fille de son père était finalement sortie. Je n’en avais que faire des règles, je me fichais bien de ce qu’on pensait de moi, je ne voyais que la mission que je m’étais donnée. Peu importe qui se mettrait sur mon passage, j’étais bien motivée à arriver à mes fins. Peu importe la difficulté et en combien de temps je devais y parvenir, je n’avais certainement pas remonté le temps pour rien. J’avais l’impression que rien ne pouvait m’arrêter, même pas Macnair. Je ne l’écoutais presque plus à présent. Il ne m’intéressait plus. Je voulais juste qu’il fasse ce que je lui disais, c’était la seule chose qui m’important à l’instant présent.

Même si je le traitais comme une merde, il faut dire que Macnair m’avait toujours terrifié, comme la majorité des Mangemorts d’ailleurs. Je n’avais jamais eu confiance en lui. D’habitude, c’était lui qui faisait pression sur moi. Dans ces moments-là, j’essayais de rester calme, essayant de ravaler les larmes qui voulaient couler le long de mes joues. J’avais toujours eu peur, mais pas aujourd’hui. Je me surprenais même à parler le fourchelang. Je me surprenais même à devenir celle que je n’avais jamais été, marché sur les traces de mes ancêtres. Même si je n’approuvais pas leur manière de pensée, il fallait dire que je pouvais, en ce moment même, agir comme ils avaient pu le faire à une époque. J’avais été une bien meilleure personne que ça à un moment. Je n’étais pas celle qui voulait faire du mal aux autres, qui voulait les maltraités même si elle ne les appréciait pas. Non. Je n’avais jamais été comme ça, mais les choses avaient changé. C’était comme si j’avais brisé des chaînes invisibles, comme si je me libérais. Même si, je pense, il s’agissait plus d’une libération dû à un désespoir. J’étais seule et j’allais finir seule. De toute façon, à mon époque, personne ne voulait m’accorder sa confiance, j’étais comme la peste noire. Alors, s’ils voulaient que je le sois, je le serais avec certaine personne.

« Très bien. C’est comme tu voudras. A ta place, je serais parti. » Pendant tout son beau petit speech, j’avais saisi ma baguette. Je ne lui laissais pas le temps de réagir. Tant pis par lui, il aurait dû partir. « Endoloris. » J’avais l’impression d’avoir prononcé ce sort avec toute ma rage sans pour autant lever le ton. J’avais repensé à toutes ces années où il avait pu me terrifier, où les Mangemorts m’avaient traité comme une moins que rien, comme si j’étais incapable d’arriver à quoi que ce soit. Ils avaient pris la seule personne qui aurait pu compter pour moi. Et j’avais ce poids qui pesait depuis trop longtemps sur mes épaules. J’étais vide de tous sentiments, que ce soit la compassion ou la peur. Il n’y avait que moi et ma colère. Je posais un genou à terre, juste à ces côtés, me baissant légèrement pour murmurer. « Tu ne vas pas perdre de temps, je te le dis. Transmet le message, c’est tout ce que je demande. Et la prochaine fois, tu écouteras un peu plus ce qu’on te dit car la prochaine fois Macnair, tu y passes. » Je ne levais pas le sort lorsque je partis. Je n’avais pas à rester dans cette rue, je pouvais retourner vers le Chemin de Traverse, laissant Walden derrière-moi et la mission que je lui avais confiée.
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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty17.05.20 18:49

I know I ain't never gonna change.Ça t’emmerde bien, que cette petite conne soit la progéniture du Lord. Ça t’emmerde parce que ton cœur te pousse à agir comme l’animal que tu pouvais être à lui faire regretter chaque parole prononcée, chaque regard lancé, à te chercher comme elle le faisait. Ce serait si simple de poser ta baguette sur sa gorge, de la lui enfoncer dans sa chair en usant de la Magie Noire, jusqu’à voir cette lueur d’humanité s’éteindre, ou y aller plus franchement, avoir la satisfaction de sentir son souffle ou son pouls ralentir pour disparaître entièrement sous tes mains. Ta tête arrivait à te servir un autre discours, bien plus rationnel, mais pour combien de temps encore ? Si elle pensait pouvoir te parler et agir comme ça encore longtemps, elle se trompait lourdement, peu importait qui elle pourrait être et son parchemin, elle pourrait se le mettre bien profondément dans le cul oui, tu pourrais même l’y aider si elle en avait besoin, pour ce genre de choses, t’étais prêt à donner du tiens.

C’était presque comme si t’attendais qu’elle franchisse cette limite invisible qui te donnerait l’excuse de lui sauter à la gorge sans qu’on ne te le reproche de trop. Puis même, viendrait bien le moment où tu te ficherais totalement des reproches qu’on pourrait bien te faire par la même occasion, fallait pas pousser non plus, elle était bien mignonne à sembler se sentir se faire pousser des ailes mais faudrait bien la ramener à la réalité à un moment, ne serait-ce qu’en refusant de céder à un seul de ses caprices. T’étais prêt à rester des heures contre ce mur s’il le fallait, mais tant qu’elle te dirait de dégager, tu ne ferais absolument rien de tel, simple esprit de contradiction.

Lorsque tu remarques sa baguette pointée sur toi, tes doigts effleurent la tienne lorsque le sort part. Tu ne t’étais pas attendu à ça, t’as de la chance de t’être appuyé contre le mur auparavant, il te sert un peu plus d’appui alors qu’instinctivement, tu te recroquevilles un peu sur toi-même, t’entoure de tes bras comme si ça pouvait aider à faire passer cette impression que tous tes muscles, tous tes os sont en feu. C’est pas la première fois que t’essuies un doloris, et si elle n’a pas l’air de manquer de rage, t’as pas l’impression qu’elle y prenne du plaisir ou ne t’en veuilles à toi personnellement. C’était loin d’être agréable ou une partie de plaisir, mais fallait bien avouer que son père les lançait mieux que ça. Putain de famille de merde, quand même. T’aurais pu essayer d’utiliser tes forces pour tenter de reprendre ta baguette, mais tu préfères les garder pour rester un minimum sur tes pieds. T’avais bien trop de fierté que pour commencer à courber l’échine, surtout pas dans un moment pareil. La douleur c’était pas ce qui te faisait peur, t’avais fini par t’y habituer, à force d’avoir grandi dans un environnement où la violence avait été le seul moyen de communication de ton frère et ton père à ton égard, la solution à chaque incartade de ta part.

T’aurais quand même pas l’intention de redevenir une merde, comme avant ? Tu te souviens de la mort de Thomas ? Comment t’aurais pu oublier, en même temps. Tu t’es fait une promesse ce jour-là, Walden. Tu t’en souviens comme si c’était hier, c’est plus que frais dans ta mémoire. Tu ne laisserais plus jamais personne prendre l’ascendant sur toi ou te dicter quoique ce soit, quitte à crever, tant que t’étais libre de tes pensées et tes mouvements, t’en avais rien à foutre, faudrait bien qu’un jour de toute manière ça arrive, même si t’espérais quand même que ce n’était pas pour tout de suite. C’est sans doute ça qui te pousse à rouvrir les yeux, à aller soutenir son regard avec toute la haine dont t’es capable. C’est pas la douleur et violence physique qui arriveraient à te briser, plus maintenant, encore moins qui l’aiderait à gagner ton respect, elle arrivait trop tard pour ça.


« ▬ …Va te faire foutre. »


Tu serres les dents, grimaces un peu, mais ne laisses rien passer d’autre. Même dans ce genre de situations tu ferais tout pour garder la face, tu ne lâcherais rien, pas tant que tu serais encore en mesure de respirer et d’avoir un minimum conscience de ce qui se passait. T’as cette haine qui t’anime depuis des années, haine du monde, haine des autres, de ces cons qui se pensent supérieurs aux autres. T’es frustré, de ne pas pouvoir agir comme tu le voudrais, et tu sens cette haine prendre plus d’ampleur, prendre le pas sur la douleur. T’entends un carreau se briser à côté de vous, tu ne te poses même pas de question d’où ça peut venir, ce serait pas la première fois qu’à cause de tes sautes d’humeur, ta magie fasse les siennes et ne multiplies les légers incidents du genre. Tu pourrais penser à travailler là-dessus, ça finirait bien par te faire défaut ou se retourner contre toi.

Elle finit par partir, t’entends ses pas s’éloigner petit à petit, le sort finissant par se lever à son tour, te laissant encore quelques instants dos contre le mur à essayer de reprendre ton souffle un minimum correctement, avant de te redresser totalement, grognant un peu en sentant certains de tes membres encore endoloris. T’avais regardé ce foutu parchemin, avant de le chiffonner d’une main d’un geste brusque. T’avais bien vu par où elle était partie, mais est-ce que t’allais savoir retomber dessus ? Rien n’était moins sûr. T’avais quand même tenté, t’avais rien à perdre de toute manière si ce n’était du temps, et t’en avais encore devant toi. Elle ne pouvait pas être encore trop loin non plus. En toute logique elle devait être en train de retourner vers le Chemin de Traverse, elle avait pas la gueule de quelqu’un qui arriverait à survivre très longtemps dans les parages fallait dire. T’espères presque apercevoir sa tignasse, plutôt que de croiser de plus en plus régulièrement des inconnus dont t’en a rien à foutre. T’es têtu quand tu le veux, tu sais que les efforts finissent souvent par payer, alors t’as pas l’intention de lâcher, en tout cas pas avant plusieurs minutes. Au moins ,t’as l’avantage d’être grand, d’apercevoir assez facilement les gens sans trop de mal. Alors quand au détour d’une rue, ton regard s’accroche sur une tête que tu pourrais presque qualifier de familière, ton sang ne fait qu’un tour et tu t’en rapproches sans te poser plus de questions, tu ne fais plus attention au reste, tu bouscules quelqu’un au passage, sans t’en formaliser un seul instant, t’as d’autres choses à foutre, comme arriver à sa hauteur. Maintenant qu’il y avait un peu plus de monde, tu ne pouvais pas te permettre énormément de choses. Te mettre devant elle, si quand même, lui foutre son parchemin sous le nez aussi.


« ▬ T’sais c’que tu vas faire ? T’trouver un autre pigeon ou l’trouver directement vu qu’t’es si maligne qu’ça, grosse connasse. »


T’as plus que ça pour le moment, les insultes, à défaut de pouvoir agir autrement. Ça et de lui renvoyer la boulette de papier qu’était devenue son message dessus. Tu ne tardes pas à te détourner d’elle, ça t’éviterait de te donner encore plus l’envie de l’étriper, ou quoique ce soit d’autre dans le genre alors que cet échange allait déjà t’apporter des problèmes. T’avais lu sa merde, l’heure et le lieu de rendez-vous, t’étais pas suicidaire au point de faire comme si elle n’avait jamais été te trouver, t’avais juste trop de fierté que pour la laisser penser que t’allais gentiment lui obéir.



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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty19.05.20 0:23

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« When the fires, when the fires are consuming you and your sacred stars won't be guiding you. I've got blood, I've got blood, blood on my name. »
Qu’est-ce que j’avais fait ? Si je n’avais pas été aussi confiante, je crois que je me serais mise à pleurer depuis bien longtemps. J’avais été terrifiée plus d’une centaine de fois face à la confiance et la cruauté des Mangemorts et, aujourd’hui, je lançais un sort impardonnable sur l’un d’entre eux. Si Harry ou Hermione apprenaient ça, je ne sais même pas comment ils réagiraient. J’entendais déjà les plaintes de ces derniers et le soupir de Ron. Je m’étais mise dans la merde et à quel prix ? Pour quelques réponses ? Pour poser des questions à un géniteur qui n’a jamais voulu de moi ? Je mettais ma vie en danger pour… Non. Ma vie était déjà en danger depuis que j’étais arrivée ici. Je n’avais plus rien à perdre et je n’avais rien à gagner. En venant ici, je m’étais condamnée. Ma vie ne représentait plus rien à présent. Était-ce pour ça que j’agissais de la sorte ? Je n’avais plus aucune attache, rien ne me retenait à la vie. Je n’en avais plus à présent. Alors pourquoi me retenir ? Pourquoi avoir peur ? Je n’avais plus à ressentir ce sentiment. Il était tellement futile comparer à tout ce que j’étais en train d’accomplir. Et pourtant, malgré le fait que je m’étais condamnée, je désespérais à trouver des réponses à mes questions.

J’aurais dû me douter qu’il serait coriace et qu’il ne se laisserait pas traiter de la sorte. Je me retournais lorsque je l’entendis, lui faisant face. Il commençait fortement à m’agacer. Lui qui avait été si content de me terrifier à mon époque. Lui qui était fière de pouvoir faire bouh à la petite brebis craintive. Lui qui se croyait si puissant, comme si je ne pouvais jamais l’atteindre. Si cette personne pouvait me voir aujourd’hui, il serait surpris. Ce Walden ne me connaissait pas faible. Il me connaissait comme une fille faisant un caprice, prête à tout pour avoir ce qu’elle voulait. Effectivement, c’était ce que j’étais aujourd’hui. Et je me fichais bien de qui il était, de sa condition et de ce qu’il était capable de faire. Et je ne pouvais pas me résoudre à le laisser partir ainsi. Il y avait tellement de colère et de rancune en moi. Je savais qu’il ferait ce que je lui disais, qu’il avait lu le parchemin et qu’il finirait par tout dire à l’intéressé, mais je ne pouvais pas le laisser gagner. Walden ne pouvait pas gagner.

Je ramassais le papier avant de le reprendre en chasse. Accélérant le pas pour me positionner juste devant lui. J’étais comme une furie et je ne sais pas comment ni avec quelle force j’avais attrapé son t-shirt, le forçant à se baisser légèrement, assez pour planter ma baguette dans son cou et le regarder droit dans les yeux avec énormément de mépris. « Ecoute moi bien pauvre con, c’est la dernière fois que tu me parles de la sorte. Tu as quelque chose à faire à ce que je sache. Alors à ta place je fermerai ma gueule et j’irais faire ce qu’on me demande. C’est la dernière fois que je serais tolérante avec toi Macnair. Alors, pour la dernière fois, ferme ta gueule et reprend ton chemin sinon je vais le trouver l’autre pigeon et toi tu seras six pieds sous terre. C’est compris pour ta cervelle de piaf ? » J’avais pris soin d’appuyer ma baguette au fur et à mesure que je prononçais ces mots. Puis, pour la dernière fois, je le lâchais avant de reprendre mon chemin en espérant qu’il me laisserai après tout ça.
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Okay, let's talk. | Walden Empty
MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty19.05.20 2:02

I know I ain't never gonna change.T’avais plus qu’une idée en tête ; la retrouver. La retrouver et lui faire payer si t’en avais l’occasion. Mais t’avais beau avoir des tonnes d’idées, tu savais parfaitement que tu ne pourrais pas laisser libre court à ton imagination au milieu de la rue, que tu ne pourrais pas allégrement lui faire recracher ses poumons ou tu ne savais quoi, bien tranquillement, alors qu’elle était la fille du Lord. T’avais les mains qui tremblaient un peu, malgré toi, malgré le fait que tu les serrais pour l’en empêcher le plus possible. Pourquoi t’essayais de te contrôler même ? Est-ce que ça servait réellement à quelque chose ? Il arriverait bien un moment où t’atteindrais tes limites, ou t’exploserais comme t’en avais l’habitude. Quitte à ce que ce soit la dernière chose que tu ferais de ta vie.

Ça ne te rapporte pas grand-chose, de l’insulter, mais ça sort tout seul, une manière de parler que t’as prise à force d’entendre ton père en sortir toutes les deux minutes, à force de l’entendre insulter toutes les personnes à sa portée. Sans doute qu’à dix ans, t’en avais déjà retenues pas mal et t’aurais été capable de les ressortir si t’avais pas été aussi renfermé et peu loquace. C’était venu par la suite, et tu t’étais plus jamais arrêté pour le coup, comme une sorte de ponctuation en plus d’être un répulsif plutôt efficace envers certaines personnes. T’essayes de te changer les idées en te détournant d’elle, même si t’arrives pas à penser à autre chose qu’à sa sale gueule là tout de suite, dont tu n’oublierais pas les traits de sitôt, des traits que t’avais envie de détruire lentement mais sûrement. Fallait que tu trouves un moyen de te défouler, parce que t’allais pas pouvoir continuer très longtemps à supporter cette haine et agacement que t’étais en train d’accumuler un peu trop rapidement.

Alors que t’es à deux doigts de transplaner, elle te rattrape, tu ne sais pas empêcher un grognement de passer la barrière de tes lèvres en la voyant juste devant toi, te barrer le chemin comme t’avais pu le faire quelques secondes avant. T’avais tendu une main pour pouvoir la mettre sur son épaule et la dégager de ton chemin, mais elle a l’air d’en profiter pour chopper ta chemise, te faisant te pencher vers elle, mettant sa baguette contre ta gorge.


« ▬ Dégage s’tu veux pas qu’on r’trouve ton corps en train d’moisir dans l’Tamise. »


Autant aller au plus simple. Mais le fait est qu’elle n’a absolument pas l’air de vouloir te foutre la paix. Tu sais pas trop ce qu’elle espère faire avec sa baguette, peut-être t’impressionner, mais dans l’état où t’es, t’en as rien à foutre, à vrai dire t’avance ta tête vers elle pour lui faciliter la tâche, venant appuyer de toi-même dessus, c’est pas ça qui t’arrêterait, te ferait peur ou te ferait mal. Elle continue en plus de te donner des ordres, comme si tout lui était dû.


« ▬ C’eest ça. Si grosse connasse ça t’convient pas, j’peux t’traiter d’sale chienne ou d’salope s’tu préfères et encore c’bien gentil pour c’que t’es. J’crois pas non, t’es complètement sourde surtout, j’la fermerai quand j’en aurai envie et j’vais pas obéir à une grognasse d’ton genre. T’veux une gommette pt’être ? J’en ai rien à branler d’ta tolérance ou d’tes menaces, j’vais finir par croire qu’t’es totalement débile à persévérer avec ça. C’est ça ouais, au moins là-bas j’verrai plus ta sale gueule et j’t’entendrai plus grouiner. »


T’avais fini par dégager sa baguette en dégageant sa main du dos de la tienne alors qu’elle te relâchait. Qu’est-ce que t’aurais aimé là tout de suite retrouver ton ancienne batte lorsque t’avais encore l’occasion de jouer dans l’équipe de ta maison uniquement pour pouvoir lui briser les jambes plus facilement. Même si elle reprenait son chemin, tu lui avais adressé un doigt d’honneur amplement mérité avant de transplaner chez toi. T’aurais simplement pas pu aller faire passer le message là tout de suite dans cet état-là, en plus du fait que ça lui aurait donné raison dans un sens aussi, et que c’était la dernière des choses ton t’avais envie.


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MessageSujet: Re: Okay, let's talk. | Walden   Okay, let's talk. | Walden Empty19.05.20 19:08

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« When the fires, when the fires are consuming you and your sacred stars won't be guiding you. I've got blood, I've got blood, blood on my name. »
« Parce que tu sais ce que c’est la Tamise ? Impressionnant. » Je ne pouvais pas m’empêcher de me foutre de sa gueule. En ce moment-même, je n’en avais plus rien à faire. S’il voulait la guerre, il allait l’avoir. Je n’avais plus rien à perdre, alors je pouvais bien me permettre de me moquer de lui. Parler un peu de culture et de géographie avec Walden pouvait être surprenant. Alors lancer un petit pic que le fait qu’il pouvait connaître la Tamise était le bienvenu. Je me moquais de lui ouvertement, n’ayant pas peur de ce qui pourrait m’arriver. J’avais déjà mis les pieds dans la tombe, le temps était compté pour moi, alors que ce soit maintenant ou plus tard, qu’est-ce que j’en avais à faire ? Walden ne m’impressionnait plus aujourd’hui. Bien que je n’étais pas très rassurée au départ, j’avais trouvé le courage de lui faire face. D’où il venait ? Je n’en avais pas la moindre idée. Cependant, en ce moment même, il me servait bien pour pouvoir arriver à mes fins.

J’avais fini par l’attraper et le tirer vers moi pour lui dire ce que je pensais. J’avais planté ma baguette dans son cou mais il ne semblait ne pas avoir peur. Bien. Tant mieux pour lui. Je voulais juste qu’il comprenne le message. Je ne m’attendais pas à ce qu’il tremble, ni même à ce qu’il approuve gentiment et en s’excusant. Non. Sa réponse était digne de lui. Je le reconnaissais bien là. J’avais fini par le lâcher et j’allais partir, sans répondre, dans même lui adresser un mot, mais je ne pu me retenir de lui adresser des dernières paroles. « Passe le bonjour à Antonin. On ne sait jamais ce qui peut lui arriver. » J’avais tourné les talons, je n’avais pas à rester ici plus longtemps. Et dire que ce pauvre Ron attendait au Chemin de Traverse. Je me frayais un chemin dans la foule. J’avais besoin de sortir d’ici au plus vite.
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